Les syndicats du Canada sont solidaires en cette Journée du souvenir trans

Aujourd’hui et tous les jours, les syndicats du Canada appuient fermement les communautés trans et issues de la diversité des identités de genre pendant que nous pleurons collectivement les pertes de vies insensées et déchirantes causées — dans notre pays et dans le monde entier — par la violence et la haine transphobes.

« Les travailleuses et travailleurs trans et issus de la diversité des identités de genre sont plus affectés que les autres par la violence et le harcèlement tant au travail que dans nos collectivités. La Journée du souvenir trans donne une puissante occasion de canaliser notre chagrin dans la revendication de la justice en exigeant que notre gouvernement fédéral agisse pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et rendre le travail plus sécuritaire pour tous », dit Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.

Les recherches du CTC révèlent que les travailleuses et travailleurs issus de la diversité des identités de genre sont 82 % plus susceptibles que leurs collègues de faire l’objet de harcèlement et de violence au travail. De plus, 73 % des personnes répondantes issues de la diversité des identités de genre ont déclaré avoir fait l’objet de harcèlement et de violence à caractère sexuel depuis deux ans.

C’est pourquoi les syndicats du Canada incitent le gouvernement fédéral à mener une campagne nationale de sensibilisation du public dans le cadre du Plan d’action national du Canada pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Il faut notamment établir une stratégie tripartite globale de mise en œuvre de la C190 de l’OIT, soit de la convention internationale affirmant le droit de tous les travailleurs et travailleuses à un monde du travail dénué de toutes les formes de violence fondée sur le genre.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de demeurer inactifs pendant que les communautés trans et issues de la diversité des identités de genre continuent à faire l’objet de taux alarmants de violence fondée sur le genre, y compris le harcèlement et la violence au travail », déclare Larry Rousseau, vice-président exécutif du CTC.

La solidarité du mouvement syndical est telle que nous continuerons à la manifester dans nos collectivités, dans nos lieux de travail et devant les législatures. Nous nous réengageons en tant qu’activistes syndicaux, alliés et partisans à lutter pour que justice soit faite aux personnes trans et issues de la diversité des identités de genre en fonction d’une vision équitable et inclusive de notre société.

« D’un océan à l’autre, les travailleuses et travailleurs s’unissent pour lutter contre la haine. Puisque des gouvernements provinciaux—tels que celui du PCU dirigé par Danielle Smith en Alberta—s’en prennent aux personnes trans et issues de la diversité des identités de genre dès qu’ils en ont l’occasion, nous devons continuer à agir contre la transphobie », déclare M. Rousseau. « Nous condamnons fortement l’invocation par le gouvernement du PCU de la disposition de dérogation pour imposer des projets de loi violant les droits des jeunes personnes trans et de leurs familles. Notre solidarité ne faiblira jamais; nous gagnerons la lutte pour la justice et contre la haine et la violence transphobes et la violence fondée sur le genre sous toutes ses formes ».

Cet article provient du site du CTC.

Budget 2025 : une retraite amputée pour les fonctionnaires?

L’AFPC craint que le gouvernement fédéral s’empare des fonds de retraite durement gagnés par les fonctionnaires fédéraux.

À la section « Équité des prestations de retraite du secteur public » du budget 2025, le gouvernement laisse entendre que ses fonctionnaires cotisent trop à leur régime de retraite ainsi qu’au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au Régime de rentes du Québec (RRQ). Ottawa souhaite rectifier le tir et promet que cette mesure générera des économies tant pour lui que pour son personnel.

Si on lit entre les lignes, on comprend que les prestations de retraite seront réduites pour compenser la bonification du RPC et du RRQ. C’est inacceptable, d’autant plus que le gouvernement tente de faire passer cette manœuvre pour une économie aux yeux des fonctionnaires.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement fédéral trahit la confiance des travailleuses et travailleurs qui contribuent au Régime de retraite de la fonction publique. L’an dernier, il a détourné 1,9 milliard de dollars de la caisse de retraite vers ses propres coffres. Cette décision a directement compromis la sécurité de retraite des fonctionnaires fédéraux et établi un dangereux précédent, en montrant que le gouvernement peut piger dans le fonds de pension comme bon lui semble.

Si on ajoute les licenciements massifs et les importantes modifications des lois du travail que prévoit le budget, c’est un bien mauvais présage du traitement que réserve le gouvernement à son personnel. Mais rassurez-vous : l’AFPC s’opposera à toute tentative de piétiner les droits des travailleuses et travailleurs, notamment quand il s’agit de leur sécurité financière à la retraite.

Le régime de retraite est un élément central de votre rémunération. Vous y cotisez pendant toute votre carrière. Les changements qui y sont apportés doivent être transparents et négociés avec les syndicats, pas glissés dans le budget comme de simples écritures comptables.

Il n’est pas trop tard : le gouvernement Carney peut encore protéger et renforcer le régime de retraite sur lequel comptent les fonctionnaires – plutôt que l’affaiblir.

L’AFPC lui demande de préciser immédiatement ses intentions et l’impact du libellé du budget sur le régime de retraite. Nous vous transmettrons l’information dès que nous en saurons plus.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Journée de lobbying sur fond d’austérité : l’AFPC à la défense des services publics

Aujourd’hui, des membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) de partout au pays rencontreront les parlementaires à Ottawa pour leur demander de rejeter l’austérité, de protéger les services publics et de défendre les travailleuses et travailleurs qui les fournissent.

Le budget fédéral de 2025 rendra la vie dure à tout le monde. En éliminant 40 000 postes de fonctionnaires, on affaiblira les programmes et les services dont dépendent des millions de personnes. On le sait : les provinces et territoires qui ont choisi cette voie ont mené leurs services publics au bord du gouffre.

« Ces coupes se traduiront par une baisse de services et une pression accrue sur les gens qui les offrent », met en garde Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Concrètement, ça signifie des retards dans les versements de la Sécurité de la vieillesse, des allocations pour enfants et des prestations pour les vétérans. Plus de difficulté à joindre l’Agence du revenu. Moins de services de santé publique et d’inspection des aliments. Bref, un gouvernement qui laisse tomber la population quand elle a besoin de lui. »

Les membres de l’AFPC exprimeront leurs inquiétudes, proposeront des solutions et exigeront du gouvernement qu’il s’attaque aux priorités : compressions, droits du travail, négociations, système Phénix.

« Sabrer la fonction publique nuit aux familles, aux collectivités et à l’économie. On ne peut pas bâtir un meilleur pays sans services publics solides, » dit DeSousa. « Nous sommes prêts à collaborer avec le gouvernement Carney pour trouver de vraies solutions qui aideront toute la population. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Jour du Souvenir 2025

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Le 11 novembre, nous honorons les milliers de femmes et d’hommes qui ont donné leur vie pour notre pays.

Le jour du Souvenir nous offre l’occasion non seulement de reconnaître le dévouement et les sacrifices — passés et présents — de Canadiennes et de Canadiens de tous horizons, mais aussi de réfléchir à la façon de construire un monde meilleur et plus juste où de tels sacrifices ne seront plus nécessaires. Aux femmes et aux hommes qui ont fait preuve de courage et d’engagement face à l’adversité, nous vous remercions.

En l’honneur de tous les vétérans, le drapeau national du Canada qui flotte au bureau du SDI à Ottawa sera mis en berne.

Le SDI fait écho à l’AFPC-Québec et dénonce les tentatives antisyndicales du gouvernement québécois

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration se joint à l’AFPC-Québec et à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) pour dénoncer le projet de loi 3 du gouvernement de François Legault, qui ne visent qu’à faire taire les travailleurs et les travailleuses en sapant les fondements du mouvement syndical moderne.

« C’est absolument honteux » déclare le 3e vice-président national du SDI, Yanniv Waknine, responsable de la région du Québec pour le syndicat. « Après avoir bâillonné les médecins du Québec avec la loi 2, François Legault et son gouvernement continuent sa dérive avec le projet de loi 3, digne des tentatives de ‘union-busting’ du siècle dernier. En cherchant à s’en prendre à la formule Rand, le gouvernement du Québec ne fait que confirmer son incapacité à négocier de bonne foi et, du même coup, son manque d’intégrité. »

Le SDI invite ses membres à consulter le site de la FTQ pour en savoir plus sur la réponse des syndicats au gouvernement Legault, tel que le rassemblement intersyndical prévu le 29 novembre prochain.

Nous repartageons également les réactions de l’AFPC-Québec et de la FTQ, ci-dessous.

Réaction de l’AFPC-Québec : Pas de tripotage des cotisations syndicales

« Cette attaque portée au mouvement syndical est une diversion qui ne servira pas les membres ni l’ensemble de la population », souligne Sébastien Paquette, vice-président exécutif de l’AFPC-Québec. « À un an des élections, c’est clairement une stratégie pour éviter de parler des vraies affaires. »

Bien que les syndicats aient le devoir de négocier des conventions collectives et de bien représenter leurs membres auprès de l’employeur, rien ne les empêche de faire de l’action politique pour défendre pleinement les intérêts de ses membres.

À ce titre le Code du travail prévoit à l’article 1 que l’association de personnes salariées a pour but « l’étude, la sauvegarde et le développement des intérêts économiques, sociaux et éducatifs de ses membres ». Comment y parvenir si ce n’est que par l’éducation et les communications à ses membres, jumelées à des campagnes de sensibilisation auprès de la population, à de l’action politique auprès des personnes élues et à des contestations juridiques devant les tribunaux?

Lire la suite sur le site de l’AFPC-Québec.

Réaction de la FTQ : « L’héritage de François Legault au peuple québécois: la division et le chaos »

«Depuis des mois, ce gouvernement se cherche des boucs émissaires afin de tenter de faire oublier son incompétence et ses échecs pour faire monter laiguille des sondages. Que ce gouvernement à la dérive, ses ministres et députés prennent bien note : jamais la FTQ ne se laissera museler», déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

«La population du Québec, ainsi que les travailleurs et travailleuses que nous représentons ne sont pas dupes, le projet de loi 3 est un prétexte pour faire taire les personnes qui critiquent le gouvernement de François Legault et la CAQ pour leur bilan désastreux», ajoute la présidente.

Lire la suite sur le site de la FTQ.

Au-delà de l’idéologie de la CAQ : le pacte social découlant du prélèvement des cotisations syndicales par l’employeur

Avant les années 1940, les syndicats devaient percevoir manuellement chaque mois les cotisations de leurs membres et pouvaient déclencher une grève à tous moments.

Toutefois, la donne a changé à la suite d’une grève déterminante survenue en Ontario, lorsque le juge Ivan Rand a décrété que les cotisations syndicales seraient dorénavant prélevées par l’employeur et remises sans frais au syndicat chaque mois. De plus, toute personne travaillant dans l’unité, qu’elle soit membre ou non du syndicat, devait verser ses cotisations. C’est ce qu’on appelle la formule Rand. En échange, le juge Rand ordonna que le droit de grève ne soit acquis qu’à l’échéance de la convention collective.

Ainsi, en échange du prélèvement des cotisations par l’employeur, les syndicats concédaient de ne plus déclencher la grève à tout moment pendant la durée de leur convention collective.

Depuis ce temps, ce pacte social est la fondation de toutes les lois du travail au Canada.

Est-ce le début d’une remise en question de ce pacte par la CAQ?

Source: https://afpcquebec.com/cotisationsyndicale/

Budget fédéral : le gouvernement met la hache dans les services publics et brime le droit à la négociation collective

Ottawa, 5 novembre 2025 — L’Alliance de la Fonction publique du Canada est très préoccupée par les coupes massives dans les services publics, la mise à pied de plus de 40 000 fonctionnaires fédéraux et l’atteinte au droit à la négociation collective de centaines de milliers de travailleuses et travailleurs que propose le gouvernement.

Malgré les besoins d’une population âgée sans cesse croissante, le gouvernement éliminera des programmes vitaux au cours des trois prochaines années et tassera les fonctionnaires pour faire de la place à l’IA. C’est ce que prévoit l’Examen exhaustif des dépenses entrepris par le gouvernement.

« Ces coupes massives dans les services publics se feront sur le dos des travailleuses et travailleurs, des familles et des collectivités du pays », déplore la présidente nationale de l’AFPC, Sharon DeSousa. « Les gens peuvent s’attendre à des attentes interminables pour un passeport, de l’assurance-emploi ou une allocation pour enfants. À moins de programmes sociaux et encore plus de difficulté à joindre l’Agence du revenu. À peu de ressources consacrées à la santé publique et à l’inspection des aliments. Bref, un gouvernement absent lorsque les gens en ont le plus besoin. »

Au lieu d’investir dans les services de première ligne et les fonctionnaires qui assurent la bonne marche du pays, le gouvernement mise sur l’abolition de postes et l’IA, au détriment de notre filet social.

L’AFPC fera tout en son pouvoir pour protéger les services publics et les gens qui les fournissent en s’assurant que le gouvernement respecte les droits prévus dans les conventions collectives et les lois du travail en vigueur.

« Le premier ministre Carney répète qu’on doit faire des sacrifices, mais à qui impose-t-il réellement des sacrifices dans son budget?, demande Sharon DeSousa. Certainement pas aux grandes multinationales. Ni aux PDG et riches banquiers. C’est encore aux travailleuses et travailleurs qu’on demande de plier l’échine. »

La négociation collective menacée

La décision de changer unilatéralement les lois qui régissent la fonction publique fédérale nous inquiète tout autant et nous examinerons attentivement les changements législatifs mis de l’avant par le gouvernement.

« Encore une fois, le gouvernement s’en prend directement au droit à la négociation collective. Soyons clairs : les travailleuses et travailleurs ont dû se battre pour en arriver là et on ne laissera pas le gouvernement nous enlever ces acquis comme si de rien n’était. »

Équité pour le personnel de première ligne

Nous sommes heureux de constater que le budget prévoit un régime de retraite équitable pour les membres des forces de l’ordre et de la sécurité publique, qui pourront enfin prendre leur retraite dans la dignité après 25 années de service, sans pénalité. Il y avait longtemps que nous réclamions ce changement.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Une inondation de gestionnaires » : voici les personnes gagnantes pour le mois d’octobre !

Nous sommes heureux d’annoncer les personnes gagnantes du concours « Une inondation de gestionnaires » pour le mois d’octobre.

Félicitations à Tera Boettcher, de Fort Frances, qui a remporté le prix dans la catégorie « absurdité du ratio employés/gestionnaires », avec six (6!) gestionnaires pour trois employés.

Et félicitations à un membre de Victoria, qui a remporté le prix dans la catégorie « originalité de la soumission ». Avec une soumission de 8 gestionnaires pour 31 employés, la personne écrit : « Soulignons le travail de l’équipe « Stratégie d’entreprise et innovation » de Victoria, dont les membres échangent des courriels sans arrêt et vont prendre un café toutes les 45 minutes. »

Nous annoncerons les personnes gagnantes pour le mois de novembre en décembre (les soumissions précédentes seront également prises en compte, il n’est donc pas nécessaire de les soumettre à nouveau).

Budget 2025 : réaction initiale — Un pas de plus vers la possibilité de retraite anticipée après 25 ans de service

Avec le dépôt le 4 novembre 2025 du plus récent et tant attendu budget fédéral, le gouvernement canadien propose un certain nombre de mesures directement liées aux opérations frontalières, qui sont susceptibles d’avoir une incidence sur le travail de nos membres.

Si certaines de ces initiatives sont sans aucun doute positives (comme l’amélioration de la capacité de l’Agence des services frontaliers du Canada à détecter et à intercepter les marchandises illicites, ainsi que l’augmentation de l’allocation versée aux recrues de l’ASFC), d’autres soulèvent des inquiétudes, notamment en ce qui concerne le pré-dédouanement ainsi que la réalisation de ‘gains d’efficacité opérationnelle’.

L’incidence de ces mesures sur nos membres dépendra de leur mise en œuvre. Comme on le dit, le diable se cache dans les détails, et nous travaillons dur pour évaluer l’impact de ce budget sur nos frontières et le travail de nos membres.

Une chose est sûre : l’inclusion dans le budget de la possibilité de retraite après 25 ans de services pour les travailleuses et travailleurs de la sécurité publique est en soi un pas en avant monumental pour notre syndicat et nos membres. Ensemble, nous nous sommes battus sans relâche, pendant des années, pour que le personnel de l’ASFC ait accès à des prestations de retraite équivalentes à celles offertes par d’autres organismes d’application de la loi, et ce budget nous rapproche plus que jamais de cet objectif.

Cela dit, des questions subsistent également à ce sujet, notamment en ce qui a trait l’admissibilité. Nous avons hâte de travailler avec le gouvernement fédéral pour que les nouvelles dispositions en ce qui touche la possibilité de retraite après 25 ans de service soient mises en œuvre de la manière la plus inclusive et la plus rapide possible après l’adoption du budget — nous nous engageons à communiquer toute information supplémentaire dès qu’elle sera disponible.

Le SDI se joint à l’AFPC-Prairies pour dénoncer l’attaque du gouvernement de l’Alberta contre les droits des travailleuses et des travailleurs

À la lumière de l’attaque sans précédent menée par le Parti conservateur uni de l’Alberta contre les droits des syndicats, travailleuses et travailleurs au début de la semaine, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration exprime sa pleine solidarité avec la Fédération du travail de l’Alberta et l’Association des enseignantes et enseignants de l’Alberta.

« En invoquant la clause dérogatoire pour renvoyer les enseignantes et enseignants de l’Alberta au travail, le Parti conservateur uni affirme haut et fort qu’il ne reculera devant rien pour priver les travailleuses et travailleurs de leurs droits et de leurs protections », a déclaré Brea Baresinkoff, deuxième vice-présidente nationale du SDI et responsable de la région des Prairies pour le syndicat. « Les autres syndicats ne peuvent rester les bras croisés alors que le gouvernement de l’Alberta signale à toutes les provinces que la chasse aux droits des travailleuses et des travailleurs, à la négociation collective et au processus démocratique, est ouverte. »

Le SDI encourage tous ses membres à consulter le site web de la Fédération du travail de l’Alberta (en anglais) pour obtenir plus d’informations sur la manière de soutenir les syndicats dans leur lutte.

Le CIU fait également écho à la récente déclaration de l’AFPC-Prairies (version originale en anglais) :

La décision récente du gouvernement de l’Alberta d’invoquer cette clause et de bafouer les droits des enseignantes et enseignants n’est pas seulement injustifiée, elle est antidémocratique et crée un dangereux précédent dans cette province. Nous exhortons nos membres et le public à agir alors que ce gouvernement démontre qu’il n’hésite pas à suspendre les droits des Albertains. Nous vous encourageons vivement à vous joindre à la campagne « Ready to Resist » de la Fédération du travail de l’Alberta. Pour en savoir plus et vous inscrire afin de recevoir des mises à jour, consultez le site web de l’AFL. De plus, contactez votre député provincial et faites-lui savoir que cette situation est inacceptable et qu’en tant qu’électrice ou électeur, vous ne la soutenez pas. Nous explorons actuellement toutes les options qui s’offrent à nous pour riposter, y compris, mais sans s’y limiter, l’intensification des actions directes, et nous fournirons régulièrement des mises à jour à nos membres sur les moyens de s’impliquer. 

« Ne vous y trompez pas, le recours à la clause dérogatoire à l’égard des enseignants est un signe avant-coureur des mesures draconiennes et antidémocratiques d’un gouvernement déterminé à bafouer le processus démocratique et les droits de ses citoyens », a déclaré Marianne Hladun, vice-présidente exécutive régionale pour les Prairies.

Le 27 octobre, le projet de loi 2, intitulé ‘Back to School Act’, a été déposé et adopté à la hâte par l’Assemblée législative. Toute tentative de débat constructif sur le projet de loi a été bloquée. Toute possibilité de consultation publique a été refusée. Au lieu de cela, le gouvernement a utilisé sa majorité pour faire passer le projet de loi, afin d’atteindre ses propres objectifs, au détriment des citoyennes et citoyens de l’Alberta.

« Il ne s’agit plus seulement d’un combat pour l’éducation publique, mais d’un combat contre un gouvernement déterminé à réduire au silence les Albertaines et Albertains et à les priver de leurs droits. Combien de temps encore allons-nous tolérer cela avant de dire « ça suffit » ? », a poursuivi Marianne Hladun.

Renseignements additionnels

Pour en savoir plus sur la manière dont les syndicats de l’Alberta réagissent à l’attaque du gouvernement provincial contre les droits des travailleurs, consultez :

Négos du groupe FB : exprimez-vous

L’AFPC-SDI se prépare à négocier une nouvelle convention collective pour ses 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada, et elle veut vous entendre.

Que voulez-vous voir dans votre prochain contrat de travail? Saisissez cette occasion de nous aider à établir les priorités de la ronde de négociations. Notre force et notre capacité à améliorer les conditions de travail résident dans la participation de nos membres.

 Envoyez votre revendication

 Critères d’une bonne revendication contractuelle

Envoyez-nous vos revendications au moyen du formulaire en ligne d’ici le 5 décembre. 

Elles seront examinées et présentées à la prochaine conférence sur la négociation, qui aura lieu du 24 au 26 mars 2026 à Ottawa. Les personnes déléguées des succursales les classeront par ordre de priorité en vue des négociations.

La convention collective actuelle expire le 20 juin 2026.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.