Journée internationale des femmes 2025

Le 8 mars est la Journée internationale des femmes, et le Comité national des femmes du SDI tient à souligner le travail continu de toutes les militantes et de tous les membres de notre syndicat qui s’identifient comme des femmes et sans qui plusieurs de nos victoires et de nos réalisations n’auraient jamais vu le jour. Véritable force de mobilisation face à l’adversité, les femmes de tous horizons sont constamment à l’avant-garde du mouvement syndical pour défendre nos droits et lutter pour une plus grande égalité.

Les troubles politiques actuels au sud de la frontière mettent en lumière la fragilité des droits durement acquis. Plus que jamais, en tant que personnes engagées, nous devons rester vigilantes et prêtes à défendre ce qu’il est trop facile de considérer comme acquis.

Lors de la Journée internationale des femmes, il est également important de reconnaître le travail qui doit être accompli au sein de notre propre syndicat pour faire progresser les droits et la représentation des femmes. C’est dans cet esprit que le Bureau national de direction du SDI a voté, en septembre 2024, l’adoption d’une recommandation créant une nouvelle vice-présidence à la condition féminine dans toutes les succursales, conformément à une résolution adoptée à cet effet au Congrès national de l’AFPC en 2022. Assurer une représentation adéquate au niveau des succursales aide notre syndicat à mieux s’engager sur les questions auxquelles les femmes sont confrontées tout en éliminant les obstacles à la participation.

Au nom de l’ensemble du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, à toutes les femmes qui se battent pour faire tomber les barrières et construire un monde plus juste et plus équitable, nous exprimons notre solidarité la plus sincère.

– Le Comité national des femmes du SDI

Repenser l’efficacité de la surveillance des frontières

Le président national du SDI, Mark Weber, a envoyé la lettre suivante au ministre de la Sécurité  publique, David McGuinty, le 7 mars 2025.


Monsieur le Ministre,

Au cours des derniers mois, la question de la sécurité aux frontières a été au premier plan du discours public, et ce, pour de bonnes raisons. L’érosion rapide des relations entre le Canada et les États-Unis démontre trop clairement la nécessité pour le Canada de repenser son approche de l’application de la loi aux frontières. Nous partageons la plus longue frontière non défendue du monde avec un pays qui a fait savoir que le partenariat d’antan ne devait plus être tenu pour acquis. Le moment est venu d’innover pour faire en sorte que notre pays soit équipé pour agir contre les menaces émergentes et existantes — y compris le flux considérable d’armes à feu dangereuses en provenance des États-Unis.

Le récent plan frontalier fédéral dénote que les pressions frontalières sont bien prises en compte par votre gouvernement, mais il est possible de faire davantage. Lors de notre dernière rencontre en janvier de cette année, j’ai souligné l’importance d’explorer d’autres pistes d’action pour renforcer la capacité du Canada à protéger nos collectivités. Il serait notamment dans l’intérêt primordial de l’infrastructure frontalière fédérale d’élargir le rôle des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada pour leur permettre d’agir entre les points d’entrée — en collaboration avec les agents de la Gendarmerie royale du Canada — et de renforcer la capacité de formation de l’ASFC en ouvrant de nouvelles installations pour ajouter à l’actuel collège de l’ASFC à Rigaud.

Cela garantirait des niveaux de dotation durables à long terme et permettrait aux agents de l’ASFC, déjà présents à la frontière et formés à l’application de la législation frontalière pertinente, comme la Loi sur les douanes et la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR), d’agir conjointement avec la GRC sur toute l’étendue de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Les Canadiens ne peuvent que tirer profit de ce partage d’expertise entre les deux principales agences fédérales chargées de l’application de la loi.

J’ai donc été déçu de voir la Fédération nationale de la police (FNP), qui représente les agents de la GRC, publier sa récente prise de position s’opposant fermement à toute considération d’élargissement du mandat des agents de l’ASFC. Cela va à l’encontre de l’esprit de collaboration que les agences fédérales canadiennes chargées de l’application de la loi devraient poursuivre. En effet, c’est dans ce même esprit que, lorsqu’il plaide pour un élargissement du rôle du personnel frontalier entre les points d’entrée, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration a toujours précisé que cela devait se faire en collaboration avec les agents de la GRC.

Plutôt que de m’engager dans un débat public infructueux dans les médias en réponse aux assertions de la FNP, je vous écris aujourd’hui pour réitérer l’importance pour votre gouvernement de permettre aux agents de l’ASFC d’exercer pleinement leurs fonctions aux points d’entrée et entre ceux-ci et, à la lumière de l’évolution constante du paysage frontalier, d’investir davantage dans l’ASFC.

En effet, deux des principaux partis politiques fédéraux reconnaissent déjà la nécessité d’une plus grande confiance envers les agents de l’ASFC : le Nouveau parti démocratique et le Parti conservateur du Canada se sont tous deux engagés à embaucher des milliers d’agents frontaliers supplémentaires et à étendre leur rôle à l’ensemble de la frontière. Allant plus loin, le NPD s’est également engagé à construire un nouveau centre de formation de l’ASFC. Cela témoigne d’un véritable engagement à établir un plan durable et à long terme pour notre frontière. Nous espérons que votre gouvernement comprendra lui aussi la sagesse de cette ligne de conduite.

De fait, l’ASFC est particulièrement bien placée pour contribuer à renforcer l’infrastructure de protection des frontières du Canada, en grande partie grâce à la formation complète et spécialisée que reçoivent les agents frontaliers, et qui est entièrement axée sur la Loi sur les douanes, la LIPR et la protection des frontières. Si la formation initiale de l’ASFC est un peu plus courte que celle de la GRC, c’est tout simplement parce que les agents de l’ASFC n’ont pas besoin d’appliquer les lois provinciales dont la GRC a la charge, et qui ne relève pas du mandat frontalier.

En adoptant le projet de loi C-20, votre gouvernement a également réglementé son désir de voir la GRC et l’ASFC bénéficier de la même surveillance civile, par le biais d’un seul organisme responsable des deux agences.

En fin de compte, la protection des frontières entre les points d’entrée ne faisait pas partie du mandat de la GRC jusqu’en 1932, lorsque le gouvernement fédéral a transféré la responsabilité de ce qui allait devenir l’ASFC à la GRC. Outre l’abrogation de ce décret vieux de près d’un siècle, le fait de permettre aux agents de l’ASFC d’agir entre les points d’entrée ne nécessiterait que peu ou pas de modifications législatives, car l’application de la loi par l’ASFC relève directement du droit fédéral — la Loi sur les douanes et la LIPR contiennent déjà des dispositions autorisant les actions à l’extérieur des points d’entrée.

La position du SDI reste claire. Ne pas inclure le personnel de l’ASFC dans la solution du Canada pour sécuriser notre frontière entre les points d’entrée serait de rater une occasion de tirer profit de l’expertise unique et spécialisée des agents frontaliers de première ligne déjà présents à la frontière. Dans cette optique, la résolution adéquate des problèmes frontaliers actuels repose sur trois points essentiels :

  • Développer la capacité de formation de l’Agence des services frontaliers du Canada;
  • Augmenter le nombre d’agents frontaliers déployés à la frontière; et
  • Permettre aux agents frontaliers de remplir leur mandat aux points d’entrée et entre ceux-ci, aux côtés de la GRC.

Vous et moi devons nous rencontrer prochainement pour discuter d’importantes préoccupations concernant les frontières, et je me réjouis de pouvoir examiner plus en détail avec vous les questions exposées dans la présente lettre.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments distingués.

Le président national

Mark Weber

Consultez la version PDF de cette lettre. 

Hommage à Mansel R. Legacy

C’est avec grande tristesse que nous partageons le décès de Mansel R. Legacy, ancien président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (alors Customs and Excise Union Douanes Accise), le vendredi 28 février 2025.

Fier syndicaliste et membre de la succursale du Nord de l’Ontario du SDI, Mansel Legacy a travaillé comme inspecteur des douanes à Sault Ste. Marie et a été à la tête de notre syndicat pendant quinze ans en tant que président national de 1981 à 1996 — la deuxième personne à occuper ce poste depuis la création du syndicat en 1966. En sa qualité de président national, Mansel s’est consacré au service et à la représentation des membres d’un océan à l’autre, voyageant souvent pour rencontrer des membres à travers le Canada. Ce dévouement aux affaires syndicales s’est poursuivi bien après sa retraite, alors qu’il a continué à s’impliquer en tant que membre à vie, participant activement aux congrès triennaux du SDI.

Fervent défenseur d’un lieu de travail plus sûr, Mansel s’est battu pour obtenir de nombreux outils qui sont aujourd’hui essentiels pour le personnel frontalier de première ligne. Il a mené la charge pour empêcher l’employeur de forcer les agents à travailler seuls, ce qui a finalement mené à l’adoption de la politique sur le jumelage de l’Agence des services frontaliers du Canada en 2008. Grâce à son leadership, Mansel Legacy a contribué à façonner le rôle du personnel frontalier en tant que partie intrinsèque de l’infrastructure d’application de la loi du Canada et a jeté les bases de la croissance de notre syndicat au tournant du 21e siècle. C’est sous sa présidence que notre syndicat a rejoint l’Association canadienne commémorative des agents de la paix en tant que membre fondateur, ce qui a conduit à la première cérémonie commémorative conjointe des policiers et des agents de la paix canadiens sur la Colline parlementaire en 1996, rendant hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.

Au début de son mandat, Mansel a joué un rôle déterminant en renforçant la position financière du syndicat, alors précaire, contribuant ainsi à la construction d’une organisation forte et durable qui allait devenir le Syndicat des Douanes et de l’Immigration que nous connaissons aujourd’hui. Conformément à la volonté du Bureau national de direction, le président national Legacy a supervisé l’achat de l’édifice du bureau national du SDI — toujours utilisé à ce jour — en 1991, marquant ainsi un moment décisif dans l’histoire de notre syndicat.

Nous invitons tous nos membres, anciens et actuels, à se joindre à nous pour présenter nos sincères condoléances à la famille, aux amis et amies, ainsi qu’aux anciens collègues de Mansel. Aucun service ne sera organisé pour l’instant, mais une célébration de vie aura lieu plus tard dans l’année (des détails à venir). Si vous souhaitez faire un don à la mémoire de Mansel, veuillez contribuer à Diabetes Canada (en anglais) ou à l’Association canadienne commémorative des agents de la paix.

Les membres du SDI PA brillent à la Conférence nationale sur la négociation de l’AFPC

La semaine dernière, les membres PA du SDI ont participé activement à la Conférence nationale sur la négociation avec le Conseil du Trésor de l’AFPC la plus récente, à Montréal, au Québec. Avec tous les sièges de délégués PA du SDI comblés, nos membres ont joué un rôle clé dans le processus démocratique d’élection de l’équipe de négociation PA, prenant parole au micro an tant que voix des membres PA du SDI à travers le Canada — un véritable testament de notre force et de notre solidarité.

Nous sommes particulièrement fiers d’annoncer que Victoria Lyon, de la succursale de Toronto du SDI, a été élue troisième suppléante de l’équipe de négociation PA. Félicitations !

De gauche à droite : Gulnaz Mirza — Déléguée syndicale, succursale 30036 du SDI, Brea Baresinkoff — 2e vice-présidente nationale du SDI, présidente du Comité de la négociation collective du SDI, Victoria Lyon — 3e V.-P./V.-P. Condition féminine, succursale 00024 du SDI, Mathieu Dubé — Délégué syndical, succursale 60004 du SDI

En plus de nouer des liens et d’établir un contact direct avec les membres PA de l’AFPC et l’équipe de négociation PA nouvellement élue, nos membres ont rencontré des personnes clés et ont partagé les expériences et les récits des membres PA sur leurs lieux de travail. Ils ont de plus eu la chance de rencontrer Danielle Dubuc, membre à vie du SDI, qui leur a offert sa sagesse, ses conseils et son soutien sur la façon d’engager et de mobiliser les membres à l’approche de la prochaine ronde de négociations collectives.

Aidez-nous à améliorer la Directive sur la réinstallation du CNM

Pour la première fois en huit ans, le Conseil national mixte (CNM) revoit sa Directive sur la réinstallation, prévoyant lancer les discussions cet été. La Directive établit les droits des fonctionnaires fédéraux qui doivent déménager pour le travail, et les mesures de soutien qui leur sont offertes.

L’AFPC appelle aujourd’hui ses membres à proposer des améliorations à la Directive. Si vous avez déjà fait l’objet d’une réinstallation et que vous avez des préoccupations ou des suggestions, voilà votre chance de façonner la prochaine version de la Directive.

Qui peut participer?

Vous pouvez participer si vous relevez du Conseil du Trésor, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, du Centre de la sécurité des télécommunications, du Bureau du vérificateur général du Canada ou du Conseil national de recherches du Canada.

Pour ce faire, veuillez communiquer avec votre Élément, car toute proposition devra être approuvée et appuyée par l’exécutif. La date limite est le vendredi 13 juin.

Certains ministères et organismes recourent plus souvent à la Directive sur la réinstallation, notamment l’Agence des services frontaliers du Canada, Service correctionnel Canada, et Environnement et Changement climatique Canada. Si vous travaillez pour l’un de ces employeurs, votre participation est d’autant plus importante.

Le CNM permet aux employeurs et aux syndicats de collaborer à l’élaboration de politiques et de directives internes, comme celle-ci. L’AFPC est l’un de 19 syndicats fédéraux à y siéger.

Prochaines étapes

L’équipe de négociation de l’AFPC examinera les propositions reçues avec un sous-comité du Conseil national d’administration. On les mettra ensuite en commun avec celles des autres syndicats siégeant au CNM.

Le cahier des propositions sera envoyé au secrétariat du CNM, puis les pourparlers commenceront. Les dispositions de la directive sont négociées séparément des conventions collectives.

Parallèlement, plusieurs autres directives du CNM font actuellement l’objet de discussions, notamment la Directive sur la prime au bilinguisme et la Directive sur les voyages.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’AFPC envoie l’avis de négocier au Conseil du Trésor

Cette semaine, l’AFPC a signifié un avis de négocier au Conseil du Trésor au nom de 125 000 fonctionnaires fédéraux membres des groupes PA (Services des programmes et de l’administration) et TC (Services techniques).

Au cours des prochaines semaines, un même avis sera envoyé au nom des 12 000 membres des groupes SV (Services de l’exploitation) et EB (Enseignement et bibliothéconomie).

La détermination et la solidarité sont bien palpables alors que s’amorce une nouvelle ronde de négociations dans le sillage de la grève historique de 2023. Plus de 200 membres relevant du Conseil du Trésor se sont rassemblés à la conférence nationale sur la négociation cette semaine pour discuter de leurs priorités et élire les équipes qui les représenteront à la table de négociation.

Cette conférence marque la première étape du chemin vers de nouveaux contrats de travail qui reconnaissent l’importance des services publics.

Les conventions collectives en cours viennent à échéance aux dates suivantes :

  • Groupe PA : 20 juin 2025
  • Groupe TC : 21 juin 2025
  • Groupe EB : 30 juin 2025
  • Groupe SV : 4 août 2025

Les fonctionnaires fédéraux sont indispensables à la bonne marche de notre pays et s’occupent de programmes vitaux comme l’assurance-emploi, le soutien à nos vétérans et la protection de nos côtes, de nos voies navigables et de nos frontières.

Cet article provient du site de l’AFPC.

La Conférence sur la négociation met la table pour la prochaine ronde de négos

Les membres de l’AFPC qui relèvent du Conseil du Trésor se réunissent à Montréal cette semaine pour élaborer leur stratégie en vue des prochaines négos.

Au cours des cinq prochains jours, des personnes déléguées représentant les groupes PA (Services des programmes et de l’administration), TC (Services techniques), SV (Services de l’exploitation) et EB (Enseignement et bibliothéconomie) examineront les revendications des membres et établiront les priorités afin de servir au mieux les intérêts de 120 000 fonctionnaires fédéraux.

Les conventions collectives venant à échéance en 2025, cette conférence est un point de départ essentiel pour améliorer les salaires et les conditions de travail. Elle permettra aussi d’élire les équipes qui négocieront avec le Conseil du Trésor.

L’objectif de cette année : maintenir l’élan de la grève historique de 2023, qui a montré le pouvoir de l’action collective.

Préparer le prochain contrat

La conférence sur la négociation orientera la prochaine ronde de négos.

Au cours des derniers mois, 20 000 membres ont indiqué leurs priorités dans notre sondage sur la négociation. Après avoir assisté à des séances d’information sur le processus de négociation et sur les caractéristiques d’une bonne revendication, des membres ont également suggéré des revendications, qui seront étudiées et peaufinées afin qu’on puisse négocier la meilleure entente possible.

Chaque membre peut apporter sa pierre à l’édifice. Ensemble, travaillons à réaliser des gains qui profiteront à tous les fonctionnaires fédéraux.

On vous tiendra au courant des développements dans les prochains jours. Restez à l’affût!

Cet article provient du site de l’AFPC.

Réaménagement des effectifs : ce que vous devez savoir

L’Initiative visant à recentrer les dépenses gouvernementales du fédéral prévoit des coupes de 15 milliards de dollars dans les services publics au cours des quatre prochaines années, ce qui plonge dans l’incertitude des milliers de fonctionnaires fédéraux.

Récemment, le gouvernement a annoncé l’abolition de 3 300 emplois à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et la fin prématurée de 600 emplois contractuels à l’Agence du revenu du Canada. Et ce n’est qu’un début. Les ministères ont commencé à sabrer leurs dépenses et l’AFPC veut s’assurer que ses membres sachent à quoi s’attendre dans l’éventualité où leur emploi serait menacé.

L’AFPC a préparé un guide qui explique les protections et les droits prévus en cas de réaménagement des effectifs, notamment en ce qui concerne la mise en disponibilité. Il a été conçu pour vous éclairer sur le processus, réduire vos incertitudes et vous aider à prendre des décisions éclairées.

Télécharger le guide 

Le guide :

  • les obligations de l’employeur et les responsabilités des personnes salariées en cas de réaménagement des effectifs;
  • les différents scénarios possibles, dont la mise en disponibilité, la réinstallation et la diversification des modes d’exécution prestation des services;
  • les options qui s’offrent aux personnes touchées, comme la garantie d’offre d’emploi raisonnable, les programmes de départ volontaire et l’échange de postes.

Vous pouvez vous procurer un exemplaire imprimé du guide auprès de votre bureau régional de l’AFPC.

Télécharger le guide 

Vivre un réaménagement des effectifs pourrait être l’une des expériences les plus stressantes de votre carrière. Le guide vous fournit l’information nécessaire pour relever le défi et explique les protections que l’AFPC a négociées pour vous.

Si vous avez besoin d’information ou d’aide, n’hésitez pas à contacter votre section locale, votre bureau régional ou votre Élément.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Les hélicoptères Blackhawk et les drones ne suffisent pas à stopper les criminels » : Singh et Masse au ministre McGuinty

Jagmeet Singh, chef des Néodémocrates et Brian Masse, député de Windsor-Ouest et porte-parole néodémocrate de l’Industrie, des Relations frontalières Canada-États-Unis et des Grands Lacs, ont envoyé la lettre suivante à David McGuinty, ministre de la Sécurité publique du Canada, ainsi qu’à Justin Trudeau, premier ministre du Canada, Dominic LeBlanc, ministre des Finances du Canada et Ginette Petitpas Taylor, présidente du Conseil du Trésor du Canada le 6 février 2025.


Monsieur le Ministre McGuinty,

À la suite de votre conférence de presse à Winnipeg, au cours de laquelle vous avez rencontré des agents de l’ASFC et réitéré le plan frontalier du gouvernement, nous tenons à vous faire part de notre déception. Bien que le fonds de 1,3 milliard de dollars pour les frontières soit une nécessité, il n’y a eu aucun progrès tangible en matière d’embauche de nouveaux agents ou de renforcement des outils et des soutiens nécessaires pour qu’ils puissent accomplir leur travail.

Les agents frontaliers soulignent cette nécessité depuis bien avant l’élection de votre gouvernement en 2015. Les néo-démocrates ont toujours soutenu nos agents frontaliers de première ligne et collaboré étroitement avec le Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI) depuis des décennies. Or, malgré l’importance croissante de la sécurité aux frontières, vos agents frontaliers n’ont pas été consultés sur les nouveaux plans gouvernementaux. Ils sont les mieux placés pour comprendre les enjeux cruciaux tels que la criminalité transfrontalière, le trafic de drogues et d’armes à feu, ainsi que l’immigration irrégulière, mais leur expertise a été négligée par les gouvernements successifs, y compris le vôtre.

Nous avons, à plusieurs reprises, demandé l’ouverture d’un centre de formation de l’ASFC à Windsor (Ontario), afin de pallier la pénurie de personnel découlant des coupes budgétaires du gouvernement Harper en 2012. En effet, la fermeture de 1 100 postes à l’époque a eu un impact négatif sur nos points d’entrée partout au pays, certains étant fermés et d’autres réduits en heures d’ouverture. Les escouades canines ont été réduites et l’unité de renseignement a perdu près de la moitié de ses agents. Le centre de formation actuel à Rigaud (Québec) ne suffit plus pour répondre aux besoins. Windsor pourrait accueillir immédiatement un nouveau centre, et il est grand temps d’agir.

De plus, les agents frontaliers n’ont pas bénéficié du même traitement que les autres organismes d’application de la loi. Le décret de 1932 continue de limiter leur capacité à intervenir entre les points d’entrée, une situation que vous pourriez rectifier facilement, en leur permettant de répondre aux crimes en cours et d’exercer leurs fonctions dans le respect des lois qui les régissent. Comment prétendre garantir la sécurité des frontières si on les empêche de jouer pleinement leur rôle?

Votre gouvernement a également promis une réforme en vue de la retraite anticipée après 25 ans de service, alignant ainsi les agents frontaliers sur les autres organismes d’application de la loi. Nous vous demandons instamment de tenir cette promesse par le biais d’un décret, surtout dans un contexte où le Parlement est prorogé. Nos agents méritent cet avantage maintenant, étant donné qu’ils ont supporté une surcharge de travail pendant plus de dix ans à cause de la sous-dotation en personnel.

Compte tenu des menaces qui pèsent actuellement sur les frontières et des droits de douane potentiels, le moment est venu de reconstruire notre effectif frontalier et de fournir les ressources nécessaires aux agents pour qu’ils puissent lutter efficacement contre la criminalité. Les hélicoptères Blackhawk et les drones ne suffisent pas à stopper les criminels; ce sont les agents frontaliers qui assurent cette tâche, mais ils sont trop peu nombreux.

Monsieur le Ministre, il est urgent d’embaucher davantage d’agents, d’étendre leurs pouvoirs pour intervenir entre les points d’entrée, et de respecter vos engagements sur la réforme des pensions. Les néo-démocrates continueront de se battre pour nos agents frontaliers. Nous vous appelons à une action rapide et respectueuse envers celles et ceux qui protègent la sécurité des Canadiennes et Canadiens chaque jour. Nous attendons une réponse positive et des mesures concrètes à cet égard.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations distinguées,

Jagmeet Singh, député
Chef du NPD

Brian Masse, député
Porte-parole du NPD en matière d’Industrie, de l’Automobile, des Frontières Canada–États-Unis et des Grands Lacs

Consultez la version PDF de cette lettre.

Mois de l’histoire des Noirs 2025

Le Mois de l’histoire des Noirs nous appelle à réfléchir au passé, à célébrer les réussites et à nous engager à bâtir un avenir enraciné dans la justice et l’équité. L’histoire des personnes noires est aussi celle du pays : elle fait partie intégrante de l’identité et de l’évolution de la société canadienne.

La Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015‑2024) proclamée par les Nations Unies a mis en lumière l’importance de reconnaître les contributions des populations noires du monde entier et les difficultés auxquelles elles se heurtent. Au Canada, le gouvernement fédéral a prolongé son action jusqu’en 2028 afin de mieux comprendre et soutenir les communautés noires, d’éliminer les obstacles systémiques et d’amplifier les voix des personnes noires.

Les gens ont souvent tendance à réduire l’expérience des personnes noires à une lutte, ou bien à célébrer leur culture en oubliant le fardeau qu’elles portent. Nous devons reconnaître et regarder en face le racisme passé et présent au pays, – de la destruction d’Africville à Halifax à l’actuel Recours collectif noir sur le racisme systémique dans la fonction publique fédérale – et y remédier. Mais pour y parvenir, il faut réfuter le mythe voulant qu’il n’y ait pas de racisme au Canada. Le racisme est bel et bien une réalité : il est omniprésent et se manifeste dans toutes les facettes de la société.

La majorité des 45 000 personnes qui font partie du Recours collectif noir sont membres de l’AFPC, et nous sommes résolus à les soutenir dans leur quête de justice pour les décennies de discrimination subies. L’AFPC a versé 270 000 $ jusqu’à maintenant au Secrétariat du recours collectif noir afin de couvrir une partie des frais juridiques et des dépenses liées aux relations publiques, pour que les fonctionnaires noirs obtiennent le dédommagement auquel elles et ils ont droit.

À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, l’AFPC est fière de rendre hommage à la riche histoire et aux précieuses contributions des communautés ainsi que des travailleuses et travailleurs noirs. Elle a à cœur de créer des milieux inclusifs où les personnes noires se sentent valorisées, soutenues et en sécurité.

L’AFPC parraine avec fierté les membres qui assisteront au 4e Sommet pancanadien des communautés noires – un cadre où les personnes noires peuvent se rassembler, célébrer leurs réalisations, discuter de stratégies gagnantes, découvrir les projets locaux et nationaux et outiller leurs leaders.

Tout au long du Mois de l’histoire des Noirs, nous vous invitons à vous renseigner sur la véritable histoire des personnes noires au Canada, des luttes historiques qu’elles ont dû mener à leurs récents combats et réalisations pour obtenir justice. Célébrons la culture, la joie de vivre et l’excellence noires dans toute leur diversité ce mois-ci, mais aussi à longueur d’année.

Voici quelques organismes communautaires noirs présents dans différentes régions du pays :

  • Fondation Dynastie (Québec) – L’objectif de cette fondation bilingue est de transformer de manière durable les industries culturelle, artistique et médiatique pour assurer une meilleure représentativité des communautés noires au Québec. Elle soutient et accompagne les personnes afro-descendantes évoluant dans ces secteurs en facilitant leur développement et leur professionnalisation.
  • Black Queer Youth Collective (Ontario) – Ce collectif œuvre à créer des milieux bienveillants et accueillants pour les jeunes noirs queers, transgenres et en questionnement. Il les aide à faire de nouvelles rencontres, à réfléchir à leurs expériences au sein de communautés noires et à renforcer leur estime de soi en les outillant, en raffermissant leur confiance et en leur proposant des occasions de leadership.
  • Fédération des Canadiens noirs (Ontario) – Organisme national sans but lucratif dirigé par des organismes noirs de partout au pays, la Fédération s’est donné pour mission de défendre les intérêts sociaux, économiques, politiques et culturels des personnes d’ascendance africaine au Canada, ce qu’elle fait en analysant leurs contributions ainsi que les occasions et les défis qui se présentent à elles.
  • Black Canadian Women in Action (Alberta et Saskatchewan) – Cet organisme de bienfaisance bilingue travaille à améliorer les conditions de vie des familles des communautés noires de l’Ouest du pays. Sa vision? Favoriser l’émancipation des filles, des femmes et des familles noires canadiennes dans tous les secteurs de la société en les aidant à renforcer leur estime, leur leadership et leur confiance au moyen, notamment, de conférences, d’ateliers et de programmes. L’organisme fait la promotion d’activités culturelles s’adressant aux communautés noires pour leur donner un sentiment d’appartenance, et travaille à créer des liens et des partenariats avec d’autres communautés.
  • Black Educators Association (Nouvelle-Écosse) – Cet organisme bénévole à but non lucratif aide les communautés africaines de la Nouvelle-Écosse à développer des stratégies pour atteindre l’équité dans le système d’éducation. L’association propose des programmes pour les enfants, les jeunes et les adultes, qui portent sur différents thèmes (communications, mathématiques, histoire des personnes noires, études afro-néo-écossaises, préparation à la formation générale) et sur un ensemble de compétences essentielles (lecture de textes, travail d’équipe, compétences numériques, etc.).
  • Unity Centre Association for Black Cultures (Colombie‑Britannique) – Cet organisme enregistré sans but lucratif œuvre à unifier et à promouvoir les cultures noires, et à les intégrer à la société canadienne. Il a fondé un centre consacré à la culture noire pour renseigner la population sur les contributions des personnes noires à la Colombie-Britannique. Le centre offre aussi des services de soutien aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées ou nouvellement arrivées, et organise des célébrations communautaires.
  • Black Advocacy Coalition upNorth (Territoires du Nord-Ouest) – Cet organisme sans but lucratif dirigé par des personnes noires est établi à Yellowknife, mais compte des membres dans tout le territoire. Il travaille à faire avancer et à défendre la justice et l’équité raciales pour toutes les personnes noires résidant dans le Nord du Canada.

Cet article provient du site de l’AFPC.