Le président national du SDI rencontre le ministre de la Sécurité publique

Le confrère Fortin a souligné la piètre relation conflictuelle entre le SDI et l’ASFC (tant à l’échelle nationale que dans certaines régions) et lui a donné comme exemple les communications envoyées par l’Agence le 10 avril dernier dans lesquelles certains membres sont menacés de perdre leur emploi et pourraient être en congé sans solde jusqu’à deux ans. Le ministre a été informé que nous croyons que ces actions sont illégales. La correspondance envoyée par l’ASFC ainsi que les communiqués du SDI décrivant notre réaction (dépôt de la plainte de pratique déloyale de travail, de la plainte pour atteinte aux droits de la personne et du grief de principe) lui ont été remis.

De plus, le confrère Fortin lui a signalé que le retrait de la pénalité pour ceux et celles ayant accumulé 25 ans d’ancienneté de sorte que nos membres puissent prendre leur retraite avec dignité serait un pas dans la bonne direction.  Une telle mesure nous placerait sur un pied d’égalité avec les autres agences d’exécution de la loi, particulièrement les Services correctionnels.

Étant donné l’entente Au-delà de la frontière et la technologie accrue à la frontière, le président national du SDI a rappelé au ministre que pour être efficaces, nous devons demeurer imprévisibles.  Le problème des individus qui franchissent illégalement la frontière a aussi été soulevé, ainsi que la nécessité de mettre sur pied des unités mobiles (patrouille frontalière).

Ce fut la première rencontre officielle entre le président national du SDI et le ministre.  Le confrère Fortin a été ravi que le ministre ait alloué plus de quarante minutes pour discuter des enjeux qui préoccupent le SDI et espère que les membres pourront tirer profit de la discussion franche et honnête qui a eu lieu.

Initiative d’armement de l’ASFC : le SDI et l’AFPC rencontrent l’employeur

Nous estimons aussi qu’en communiquant de telles informations, l’employeur a ainsi cherché à intimider, à harceler et à contraindre son personnel.

Le 7 mai dernier à Ottawa, des représentants du SDI et des services juridiques de l’AFPC ont rencontré l’employeur pour lui rappeler que ses récentes communications trompeuses sur l’initiative d’armement contrevenaient aux dispositions de notre convention collective, de la législation fédérale et même des politiques de l’Agence sur les mesures d’adaptation. Nous avons donc réclamé deux choses à l’Agence : qu’elle supprime ses communications sur l’initiative d’armement et les tactiques de maîtrises et de défense, et qu’elle respecte les dispositions de notre convention collective et de la Loi. L’Agence s’est engagée à nous donner une réponse dans les trois prochaines semaines.

Entre temps, nous avons déposé le grief de principe et la plainte pour pratiques déloyales de travail auprès de la Commission des relations de travail dans la fonction publique (CRTFP). Quant à la plainte adressée à la Commission des droits de la personne, elle sera déposée jeudi. Si l’Agence ne retire pas ces communications, nous envisageons de la poursuivre en justice.

Défendons nos droits!

Nous vous tiendrons au courant. Rappelons que notre convention collective stipule que l’employeur ne peut harceler, intimider ou discriminer ses employés en raison d’un handicap physique ou intellectuel. Si votre gestionnaire ne respecte pas ces dispositions, parlez-en immédiatement à votre représentant syndical pour déposer un grief si nécessaire à ce sujet.

Affaire Johnstone : La Cour d’appel fédérale déboute l’ASFC

Bonne nouvelle pour les membres de l’AFPC : la Cour fédérale d’appel a maintenu, à l’unanimité, la décision sans précédent rendue par le Tribunal canadien des droits de la personne en 2010. À l’époque, le Tribunal avait déclaré que l’ASFC avait fait preuve de discrimination à l’endroit de Fiona Johnstone, une membre de l’AFPC, en raison de sa situation familiale.

Mme Johnstone travaillait comme agente des services frontaliers à l’ASFC. Elle avait porté plainte contre son employeur qui refusait de lui attribuer des quarts de travail fixes, une mesure qui lui aurait permis de trouver des services de garde adéquats. Selon l’employeur, rien dans la Loi canadienne sur les droits de la personne ne l’obligeait à accommoder le choix de Mme Johnstone d’être un parent.

L’AFPC a soutenu Mme Johnstone durant toute cette longue bataille devant le Tribunal et la Cour fédérale.

En maintenant la décision du Tribunal, la Cour d’appel a rejeté l’interprétation restreinte que le gouvernement donnait à l’expression « accommodement lié à la situation familiale ». La Cour a ainsi confirmé que la Loi sur les droits de la personne doit être interprétée de manière large et libérale et que la situation familiale englobe les services de garde et d’autres obligations parentales.

Selon la Cour, il n’existe pas de hiérarchie des droits. Prouver qu’il y a discrimination fondée sur la situation familiale ne devrait pas être plus difficile à prouver qu’il y a discrimination pour quelque autre motif que ce soit. Voici ce que doivent plutôt faire les employeurs : étudier chaque cas individuellement afin de répondre aux besoins de la personne directement concernée.

L’AFPC tient à féliciter Mme Johnstone pour cette belle victoire. Cette décision, la conclusion d’une longue saga judiciaire, crée un précédent qui bénéficiera à l’ensemble des travailleuses et travailleurs canadiens.

L’AFPC souligne aussi l’importance de cette victoire pour les familles canadiennes.

Source: Alliance de la Fonction publique du Canada

Des changements aux congés de maladie, ça se négocie!

Dernièrement, l’ASFC a envoyé un courriel sur la Stratégie de mieux-être et de productivité en milieu de travail destinée aux fonctionnaires fédéraux. On y fait l’éloge d’une nouvelle stratégie pour gérer les congés de maladie et l’invalidité à long terme dans la fonction publique fédérale. Or, le courriel omet un fait crucial : cette nouvelle stratégie n’a pas fait l’objet de négociations avec le syndicat.

Cette stratégie, l’AFPC et le SDI ne l’ont pas approuvée. Donc, le régime actuel de congés de maladie et d’invalidité reste en vigueur et il n’y a pas de changements à la convention collective.

Toute modification au régime actuel doit faire l’objet de négociations avec le syndicat. L’employeur ne peut pas changer les choses unilatéralement, même si ça lui démange. Les équipes dirigeantes de l’AFPC et du SDI ont clairement indiqué que nous défendrions becs et ongles les articles sur les congés de maladie durant la prochaine ronde de négociation.

L’AFPC et le Conseil du Trésor n’ont pas encore entamé les négociations. Encore une fois, l’ASFC diffuse des renseignements trompeurs. Nous avons demandé un avis juridique sur la possibilité d’intenter d’autres actions en justice contre l’employeur à ce sujet.

Lettre de réponse du SDI/AFPC au document de l’ASFC sur l’initiative d’armement

Nous réagissons à la lettre envoyée récemment par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) intitulée : « Formation sur le recours à la force pour les employés de première ligne » ainsi qu’aux communiqués qui y sont reliés et au document Questions et réponses qui ont été distribués à tout le personnel le 10 avril 2014.

Nous sommes d’avis que l’ASFC déforme l’entente faisant partie de la nouvelle convention collective des Services frontaliers en ce qui touche la sélection des participants au processus de formation sur l’arme à feu de service et en ce qui a trait à sa déclaration étant clairement définie comme élément intégral de condition d’emploi pour transporter, utiliser et entretenir l’équipement de défense fourni au personnel par l’ASFC.

Dans ses Questions et réponses, l’ASFC précise : « Tel que stipulé dans la convention collective FB, si vous avez été embauché dans le groupe FB après le 31 août 2007, et refusez de participer à la formation ou ne réussissez pas à obtenir les prérequis, il pourrait résulter en une cessation d’emploi pour ne pas avoir réussi à rencontrer une de vos conditions d’emploi »

Il est également précisé : « Tel que stipulé dans la convention collective FB, si vous avez été embauché dans le groupe FB avant le 31 août 2007, vous disposez des options suivantes : […] si vous êtes éligible, prendre votre retraite le ou avant le 31 mars 2016. […] Si la retraite n’est pas une option, cherchez activement un autre poste qui ne requiert pas comme condition d’emploi de porter, utiliser et entretenir l’équipement de défense fourni par l’ASFC […]. »

L’autre option énumérée précise : « Vous avez jusqu’à la date prévue de votre participation au Programme de formation du recours à la force et de ses prérequis pour considérer ces options. Si vous ne voulez pas participer au Programme de formation du recours à la force et n’avez pas trouvé un autre poste, ou si vous n’avez pas réussi à rencontrer les exigences du Programme de formation du recours à la force, un congé sans solde sera alors accordé pour une période d’au plus deux ans et vous serez inscrit dans le Processus de placement interne de l’ASFC et votre candidature sera référée pour les postes vacants équivalents ou inférieurs ne requérant pas les conditions d’emploi relatives au port, à l’utilisation et à l’entretien de l’équipement de défense de l’ASFC. Après un an, si vous n’avez pas réussi à trouver un poste au sein de l’ASFC, vous serez enregistré dans le Système de gestion des priorités de la Commission de la fonction publique qui pourra référer votre candidature pour des postes équivalents ou inférieurs au sein de la fonction publique. »

Vous savez très bien que ce n’est pas ce que dit la convention collective. La convention collective précise ce qui suit : Si l’employé ne répond pas aux critères de formation sur les armes à feu et de certification, l’employeur fera tout effort raisonnable pour lui trouver une possibilité de placement au sein de la fonction publique, s’il s’agit d’un employé embauché avant le 31 août 2007 et si cet employé est apte à la formation et mobile.

 

Le document de l’ASFC Questions et réponses précise aussi que : « La convention collective FB contient un horaire de formation afin de permettre la réalisation de l’objectif fixé pour le 31 mars 2016. » La convention collective ne comporte aucun tel horaire de formation. Précisément, selon la convention collective : Les parties conviennent de maintenir un comité mixte de consultation pour discuter de la stratégie pour la sélection des participants à la formation sur les armes à feu. Ces comités ne se sont pas encore réunis puisque la convention collective vient tout juste d’être signée. Néanmoins, l’ASFC a décidé d’aller de l’avant.     

L’ASFC a adopté une politique de l’adaptation en 2011. La politique de 2011 s’applique aux agentes et agents de l’ASFC qui pourraient avoir besoin de mesures d’adaptation pour avoir échoué la formation sur les tactiques de maîtrise et de défense, y compris la formation sur les armes de poing. Vos récentes communications adressées au personnel décrivent un processus qui contrevient à cette politique. À notre connaissance, cette politique est toujours en vigueur.

En outre, nous avons appris que l’employeur informe nos membres que toutes les ententes sur l’adaptation convenues précédemment sont maintenant nulles et sans effet. L’ASFC répand cette information dans sa déclaration faisant partie du document Questions et réponses. Une lecture de la documentation diffusée semble laisser entendre que l’ASFC fait complètement abstraction de ses obligations en vertu de la loi sur les droits de la personne et ne reconnaît pas son obligation d’accommoder les employés jusqu’au point de contrainte excessive.

Nous croyons comprendre que les agentes et les agents de l’ASFC qui travaillent aux aéroports ont appris qu’elles et ils doivent subir des évaluations psychologiques. L’ASFC a pris la décision stratégique de ne pas armer les agentes et les agents de l’Agence qui travaillent aux aéroports internationaux. Ainsi, il n’est pas raisonnablement nécessaire pour tous ces agents et agentes de devoir subir une telle violation intrusive de leur vie privée pour s’acquitter des fonctions liées à leur poste. Nous souhaitons vous informer que nous allons contester cette mesure invasive par la poursuite de recours en dommages-intérêts punitifs pour ce harcèlement autoritaire et arbitraire de nos membres.

Nous demandons que l’ASFC cesse immédiatement toute tactique d’intimidation et s’abstienne de se servir de la formation sur les tactiques de maîtrise et de défense comme moyen de pression pour inciter le personnel à démissionner. Nous sommes extrêmement choqués et profondément préoccupés par les communications diffusées par l’ASFC et nous lui demandons de retirer et d’annuler les communications diffusées à nos membres d’ici les 48 prochaines heures, faute de quoi nous exercerons nos droits avec toute la rigueur de la loi. 

Communication de l’ASFC sur l’initiative d’armement : l’AFPC soumettra le différend à la CRTFP et à la CCDP

Aussi, le syndicat défendra le droit de grève en Cour fédérale.

Au cours des dernières semaines, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a tenté de miner les droits légaux de ses employés, membres du SDI/AFPC – groupe FB.

La position de l’AFPC est claire : l’ASFC a donné des renseignements trompeurs aux employés en ce qui concerne leurs droits en vertu de la convention collective et de la loi fédérale. Nous estimons aussi que l’employeur a tenté d’intimider, de harceler et de contraindre les employés en leur communiquant de telles informations sur l’initiative d’armement.

Défendre nos droits

L’AFPC déposera un grief de principe. Le syndicat déposera aussi une plainte pour pratique déloyale de travail auprès de la Commission des relations de travail dans la fonction publique (CRTFP) ainsi qu’une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne.

Défendre notre droit de grève

Récemment, l’ASFC et le Conseil du Trésor ont augmenté le nombre de postes désignés essentiels afin de nous empêcher de faire la grève. L’AFPC a déjà contesté la constitutionnalité du projet de loi C-4 adopté en décembre dernier. Le syndicat a aussi intenté une poursuite à la Cour fédérale et déposé une plainte auprès de la CRTFP. Nous dénonçons le fait que le Conseil du Trésor gonfle les listes de postes désignés et que le gouvernement ne tienne pas compte des décisions de la CRTFP sur les désignations au sein du groupe FB.

Nous vous tiendrons au courant de la situation. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec votre représentant syndical ou le président de votre succursale.

SDI/AFPC conteste le document de l’ASFC sur l’initiative d’armement

Aussi, en ce faisant, l’employeur a carrément enfreint des dispositions de la convention collective. Nous avons donc décidé de déposer des griefs de principe à l’encontre de l’Agence.

De plus, nous tentons de déterminer, de concert avec des conseillers juridiques, si d’autres actions en justice seront intentées contre l’employeur à ce sujet.

Nous avons reçu de nombreuses questions de la part des membres au sujet du document (note intitulée « Confirmation des conditions d’emploi ») que l’employeur leur demandait de signer. Les membres doivent savoir que la signature de ce document n’est qu’un accusé de réception et n’empêche en rien le syndicat d’en contester le contenu.

Sachez que le syndicat s’assurera que l’Agence remplit ses obligations juridiques quant aux mesures de protection prévues dans notre convention collective et à nos droits accordés par les lois fédérales.

Nous vous tiendrons au courant de la situation. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec votre représentant syndical ou le président de votre succursale.

Réponse de l’AFPC/SDI au message de l’employeur sur l’initiative d’armement

À preuve, l’extrait suivant de la fiche Questions et réponses :

« Tel que stipulé dans la convention collective FB, si vous avez été embauché dans le groupe FB après le 31 août 2007, et refusez de participer à la formation ou ne réussissez pas à obtenir les prérequis, il pourrait en résulter en une cessation d’emploi pour ne pas avoir réussi à rencontrer une de vos conditions d’emploi. »

Ce n’est pas ce que dit la convention collective.

Dans le même document, l’ASFC affirme aussi que votre nouvelle convention collective prévoit « un horaire de formation afin de permettre à l’ASFC d’atteindre l’objectif fixé pour le 31 mars 2016. »

Il n’y a rien de tel dans votre convention collective.

Un dernier exemple : selon la fiche Questions et réponses, les agents qui ne répondent pas aux conditions d’emploi relatives au port d’armes à feu se verront accorder un congé sans solde d’au plus deux ans. En prenant une telle mesure, l’employeur enfreint non seulement ses obligations en matière de droits de la personne, mais aussi sa propre politique.

Et ce ne sont là que trois exemples parmi les nombreuses faussetés véhiculées par l’employeur.

Nous avons des droits et notre syndicat les défendra.

– Aux termes de la convention collective, deux comités mixtes doivent discuter de la sélection des participants à la formation sur l’armement et de leur placement après la formation. Comme la convention vient d’être signée, les comités ne se sont pas encore réunis.

– Le processus de sélection des participants à la formation sur l’armement est clairement établi dans la convention collective. On doit par conséquent le respecter, tout comme les protections énoncées dans la convention.

– En vertu de la loi fédérale, l’employeur doit faire tous les efforts raisonnables, mais sans aller jusqu’à la contrainte excessive, pour offrir des mesures d’adaptation. Cela signifie que, peu importe la date d’embauche d’un agent, il y a beaucoup de situations pour lesquelles des mesures d’adaptation s’imposent s’il échoue le CAFS et la formation sur l’armement.

Nous vous tiendrons au courant de la situation. Si vous avez des questions, contactez votre représentant syndical ou le président de votre succursale.

Le confrère Gaston Ethier reçoit le titre de Membre à vie

Le 4 avril 2014, le confrère Gaston Ethier, ancien président et délégué syndical de la succursale de l’Est de l’Ontario, fut honoré par le Bureau national de direction de la plus haute distinction du SDI, le titre de Membre à vie en reconnaissance de ses efforts inlassables pour appuyer chaque année la participation des membres du SDI, anciennement de la CEUDA, au Service commémoratif des policiers et agents de la paix canadiens à Ottawa

L’AFPC entame une action en justice contre le projet de loi C-4

L’AFPC entame une action en justice contre la loi C-4, qui s’en prend au droit des fonctionnaires fédéraux à négocier collectivement.

Le 24 mars 2014, le syndicat a déposé une contestation constitutionnelle de la loi C-4 devant la Cour supérieure de l’Ontario, qui portera sur plusieurs enjeux principaux :

  • Services essentiels, pour contester les modifications à la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique (LRTFP) qui donnent à l’employeur le droit exclusif de décider quels sont les « services essentiels » et qui doit les assurer.
  • Résolution des conflits, pour contester les limites imposées aux syndicats pour choisir un mécanisme en vertu de la LRTP : conciliation, grève, arbitrage exécutoire. La loi C-4 rend également les commissions d’arbitrage moins indépendantes.
  • Liberté d’association et droit de grève, pour contester les violations des droits fondamentaux des fonctionnaires fédéraux, pourtant garantis par la Charte canadienne des droits et libertés, comme le permet la loi C-4.