Fête du Travail : participez à une activité près de chez vous

Chaque année, à l’occasion de la fête du Travail, nous reconnaissons la contribution des travailleuses et des travailleurs à la société et réfléchissons aux droits pour lesquels ils se sont battus au fil des ans, comme le droit de toucher un salaire équitable, d’avoir des conditions de travail sécuritaires et de se syndiquer.

Cette année, nous avons de quoi fêter après avoir mené l’une des plus grandes grèves de l’histoire du pays. Grâce aux quelque 100 000 membres de l’AFPC qui se sont tenu les coudes sur les lignes de piquetage pour revendiquer de meilleures conditions de travail, nous avons obtenu la plus solide des conventions collectives au sein de la fonction publique fédérale. Cette entente hausse la barre non seulement pour nos membres, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs du pays.

Au Nunavut, les membres de l’AFPC qui travaillent à l’Office d’habitation d’Iqaluit ont passé 136 jours sur le piquet de grève pour obtenir des salaires décents qui pallient le coût particulièrement élevé de la vie dans ce territoire.

Ces victoires et bien d’autres remportées par les membres de l’AFPC cette année nous rappellent qu’ensemble, on peut provoquer de réels changements, pour aujourd’hui et demain.

Des activités de la fête du Travail sont organisées un peu partout au pays. Témoignez votre soutien en participant à une activité près de chez vous.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Régime de soins de santé de la fonction publique : mise à jour sur la transition à Canada Vie

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Plus tôt cette année, l’AFPC a annoncé avoir négocié d’importantes améliorations au Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) pour les fonctionnaires fédéraux, améliorations qui sont entrées en vigueur le 1er juillet.

Au même moment, l’employeur a transféré le contrat du RSSFP de Sun Life à Canada Vie dans le cadre d’un processus d’approvisionnement distinct, changement qui concerne près de 1,5 million de fonctionnaires et de retraités fédéraux ainsi que leurs personnes à charge. Le changement de fournisseur, décidé et mis en œuvre par l’employeur, ne faisait pas partie des négociations menées par l’AFPC et d’autres syndicats au sujet du régime de soins de santé.

La transition a donné lieu à des mécontentements parmi les membres du RSSFP et leurs personnes à charge. En effet, Canada Vie n’a pas été en mesure de s’adapter à l’accroissement des demandes, situation qui a eu des répercussions considérables pour ceux et celles qui dépendent du régime pour la couverture de leurs soins de santé et médicaments.

Avant le transfert à Canada Vie, l’AFPC avait présenté au gouvernement des recommandations en vue d’une transition harmonieuse pour les membres du RSSFP, notamment que Canada Vie procède à des embauches et augmente la capacité de son centre d’appels.

Près de deux mois plus tard, des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux continuent d’avoir des problèmes avec les services de Canada Vie. Bon nombre ont été incapables de s’inscrire au régime ou de se connecter à leur compte, en plus de subir de longs délais dans le traitement de leurs demandes de remboursement. Souvent, les membres ne sont pas en mesure de joindre le service à la clientèle de l’assureur.

Depuis juillet, Canada Vie a pris quelques mesures d’amélioration : son centre d’appels est maintenant ouvert sept jours sur sept, et du personnel supplémentaire a été embauché pour répondre aux demandes de sa clientèle.

En date du 25 août, Canada Vie indique que 99 % des membres du RSSFP sont officiellement inscrits à son régime. Néanmoins, l’attente demeure trop longue au service à la clientèle, et trop d’appels restent sans réponse. Cette transition mal gérée empêche nos membres de profiter pleinement de leurs avantages.

C’est le gouvernement du Canada qui a décidé de confier le contrat du RSSFP à Canada Vie; il lui revient donc d’exiger des comptes de la part de l’assureur pour les nombreux problèmes subis par les membres.

L’AFPC a demandé une rencontre avec Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour discuter de la façon d’améliorer dès que possible les services aux membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Budget fédéral alternatif 2024 : comment renforcer les services publics

La vie est chère, la menace climatique plane et c’est dans ce contexte que le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) propose un budget fédéral progressiste qui ne sacrifie pas la pérennité ni les besoins des gens ordinaires à l’autel des profits des sociétés.

Le budget fédéral alternatif (BFA), publié chaque année par le CCPA, propose des mesures fiscales responsables que le gouvernement peut et doit prendre pour favoriser un mode de vie plus équitable, plus inclusif et plus durable.

Lisez le Budget fédéral alternatif 2024 du CCPA

Cette année, le BFA accorde une importance particulière au financement du système de santé et du logement abordable, à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, à la transition vers une économie verte, au renforcement des lois du travail et aux mesures nécessaires pour que les riches paient leur juste part.

Afin de mieux gérer ces dossiers, la fonction publique fédérale doit avoir tous les outils nécessaires pour relever les défis et fournir les services dont dépend la population. C’est dans cette optique que le budget fédéral alternatif recommande, entre autres :

  • le financement qu’il faut pour résoudre les problèmes de paye causés par Phénix afin que les fonctionnaires soient toujours payés correctement et à temps;
  • un examen complet des niveaux de dotation qui se fonde sur les besoins de la population;
  • la création d’un organisme de consultation indépendant qui réduira la dépendance du gouvernement sur les consultants privés;
  • une révision complète de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral en vue d’améliorer le processus qui permet aux syndicats comme l’AFPC de négocier les nouveaux contrats de travail avec le gouvernement;
  • le financement intégral du règlement des recours collectifs des fonctionnaires noirs et autochtones, ainsi qu’une lutte plus efficace contre l’oppression et la discrimination;
  • des lois qui protègent mieux les fonctionnaires divulgateurs;
  • la transparence et la consultation dans le domaine de l’IA et de la prise de décisions automatisée;
  • un engagement sans faille à An ongoing commitment to build a more inclusive federal public service.

Ces recommandations du BFA 2024 font écho à celles présentées par l’AFPC au Comité permanent des finances de la Chambre des communes dans le cadre des consultations prébudgétaires.

« Ce sont les fonctionnaires qui fournissent les services directs à la population. Tous les jours, nos membres sont témoins de ce qui fonctionne et de ce qui doit être amélioré », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Notre mémoire au Comité permanent des finances propose des moyens d’offrir de robustes programmes et services qui accordent la priorité aux besoins de la population, ce qui nous donnera la résilience nécessaire pour surmonter les difficultés économiques, sociales et environnementales actuelles. »

En s’attaquant à ces questions, la fonction publique fédérale continuera d’être une organisation souple et robuste, capable de bien servir la population aujourd’hui et pour les années à venir.

Lisez le Budget fédéral alternatif 2024 du CCPA

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

ASFC : vingt ans à faire fi de l’élément humain

Photo of CIU flag

Récemment, l’ASFC a publié sur les médias sociaux un message célébrant son vingtième anniversaire. Ce qui aurait dû être une déclaration anodine a au contraire mis en évidence à quel point l’Agence est déconnectée de son histoire, de son personnel et de sa mission envers la population canadienne.

Il est difficile de croire qu’une publication aussi brève puisse illustrer aussi succinctement une grande partie de ce qui ne va pas dans la vision de l’Agence pour les frontières du Canada.

De la tentative malavisée d’utiliser une photo d’archive datant, semble-t-il, des années 30 pour représenter le tournant du millénaire à l’accent mis sur la facilitation des voyages grâce à l’automatisation, il est clair que l’Agence ne comprend pas grand-chose au passage du temps, et encore moins à ce que représente l’ASFC.

Il est certes facile de rire à l’idée qu’une agence fédérale semble penser que le début des années 2000 est indissociable de la première moitié du siècle dernier, mais l’obsession de l’ASFC pour l’automatisation et la facilitation est sans aucun doute plus préoccupante.

Cela ne surprendra probablement pas la plupart des membres du personnel frontalier habitués aux méthodes de l’Agence, mais il est révélateur que l’ASFC ait choisi de souligner ses vingt ans d’existence en vantant les mérites de ses kiosques automatisés sans aborder le moindre aspect de la sécurité frontalière. Il est également révélateur de constater que l’Agence a choisi d’illustrer l’état actuel des choses en utilisant une photo dénuée de ses portiques de détection électronique sans la moindre personne — voyageur ou personnel des services frontaliers — au premier plan. De toute évidence, pour l’ASFC, l’élément humain n’a que peu d’importance.

Il en va de même, semble-t-il, pour l’aspect sécuritaire de sa mission. Notre Agence des services frontaliers joue un rôle qui va bien au-delà de la simple facilitation de l’entrée dans les aéroports. En tant que première ligne de défense du Canada, c’est avec fierté que les agentes et les agents frontaliers de l’ASFC se consacrent à la protection de nos collectivités. Au cours des vingt dernières années, ils ont joué un rôle crucial en empêchant l’entrée dans notre pays de toutes sortes de menaces pour la sécurité publique susceptibles de nuire aux Canadiennes et aux Canadiens, notamment de dangereux criminels impliqués dans le trafic d’armes à feu illégales, de stupéfiants et de pornographie juvénile. À quel point l’Agence doit-elle se désintéresser de ce travail pour ne pas l’inclure dans un simple message à caractère commémoratif ? À quel point doit-elle faire peu de cas de son personnel ou de sa responsabilité à l’égard de la population canadienne ?

Encore une fois, malheureusement, cela n’étonnera probablement pas les personnes qui travaillent pour l’Agence. Pendant des années, le SDI a demandé au gouvernement et à l’ASFC de mieux soutenir son personnel et d’investir dans celui-ci, et pendant des années, l’Agence n’en a pas tenu compte, préférant faire exactement le contraire. La position de l’ASFC a rarement été aussi évidente que dans ce dernier message sur les médias sociaux : l’Agence nous dit haut et fort ce qu’il en est, et ce n’est pas de bon augure pour la population canadienne. Nous devrions prêter une oreille attentive.[:]

Admissibilité à l’indemnité de grève pour le 1er mai

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Les membres PA, EB, TC et SV qui sont retournés au travail après la fin de la grève au Conseil du Trésor le 1er mai pourraient recevoir une indemnité de grève supplémentaire.

Si vous avez reçu l’avis de retour au travail trop tard pour pouvoir être à votre poste habituel le matin du 1er mai, ou si ce retard vous a fait subir une perte financière en raison d’une journée de travail écourtée, vous pourriez avoir droit à une indemnité de grève de l’AFPC pour une partie ou la totalité de ces dates.

Si vous avez perdu de une (1) heure à quatre (4) heures de salaire, vous aurez droit à l’équivalent d’une indemnité de grève de l’AFPC pour le personnel à temps partiel (de 53 $ à 98,70 $ selon votre lieu de travail, conformément aux règlements sur les indemnités de grève). Si vous avez perdu plus de quatre (4) heures de salaire, vous aurez droit à l’équivalent d’une journée complète d’indemnité de grève (de 75 $ à 141 $ selon votre lieu de travail, conformément aux règlements sur les indemnités de grève).

Procurez-vous une preuve de votre perte de revenu ou du congé que vous avez dû utiliser, puis remplissez ce formulaire pour que votre bureau régional puisse traiter votre demande d’indemnité de grève supplémentaire.

Ce supplément couvrira l’équivalent de l’indemnité de grève de l’AFPC. Veuillez contacter votre élément pour obtenir des précisions sur un éventuel montant additionnel qu’il pourrait vous verser.


Veuillez noter que le SDI versera une indemnité de grève complémentaire aux membres sur la base des informations fournies par l’AFPC. Les membres n’ont pas besoin de contacter directement le SDI, car l’information requise sera communiquée par l’AFPC à l’élément. Veuillez vous assurer de remplir le formulaire afin que votre demande puisse être traitée par l’AFPC.


Ce contenu est basé sur un article provenant du site de l’AFPC.[:]

Guides de référence rapide pour la représentation syndicale

Que dois-je faire ? est une série de guides de référence rapide préparés par le Syndicat des Douanes et de l’Immigration pour fournir des informations utiles aux représentants syndicaux, quel que soit leur niveau d’expérience, sur une variété de questions d’intérêt pour les membres. La série aborde des sujets tels que les enquêtes sur les faits et normes professionnelles, la procédure de règlement des griefs, les crises de santé mentale, le recours à la force, le retraits de l’équipement défensif, etc. Bien que ces guides de référence soient destinés aux représentantes et représentants syndicaux, les membres les trouveront certainement aussi instructifs.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour télécharger l’ensemble des guides de référence en un seul document PDF, ou consultez les liens plus bas pour chaque guide individuel (en format PDF).

Contenu connexe: Options de recours pour les membres[:]

Options de recours pour les membres

Afin d’appuyer les membres qui s’interrogent concernant les différentes voies de recours qui s’offrent à eux selon différentes situations, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration a préparé des fiches de référence simples détaillant les diverses options.

Notez que dans certains cas, il peut être nécessaire d’utiliser plusieurs voies de recours pour le même incident. Comme toujours, contactez vos représentantes et représentants syndicaux locaux pour toutes questions concernant des voies de recours spécifiques.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour télécharger l’ensemble des fiches de référence en un seul document PDF, ou consultez les liens plus bas pour chaque guide individuel (fichiers PDF).

Contenu connexe: Guides de référence rapide pour la représentation syndicale

Détenus à haut risque dans les centres de surveillance de l’immigration

Photo of CIU flag

À la suite de la décision de l’ASFC de commencer à placer les détenus à haut risque dans les centres de surveillance de l’immigration (CSI) à compter du 1er août 2023, nous nous sommes demandé si le fait de s’occuper de détenus à haut risque serait désormais considéré comme un « danger » dans les conditions normales d’emploi de nos membres (voir le document ci-joint pour plus d’informations sur le danger en tant que condition normale d’emploi selon le Code canadien du travail).

Dans la pratique, cela dépend des circonstances de l’interaction avec un détenu à haut risque. Dans certains cas, les agentes et les agents de l’ASFC exercent déjà des fonctions où l’interaction avec des détenus à haut risque peut être considérée comme faisant partie des conditions normales d’emploi, comme le renvoi des détenus à haut risque par les agents d’exécution de la loi des bureaux intérieurs et le processus d’admission dans les CSI. Les risques associés à ces tâches ont été correctement atténués grâce à l’analyse des risques professionnels, à la formation, aux politiques et à l’équipement de protection individuelle.

Changements significatifs

Les deux changements significatifs que nous constatons et qui ne relèveraient pas de la condition normale d’emploi à l’heure actuelle sont les suivants :
1) La détention des personnes à haut risque dans les centres de surveillance de l’immigration (CSI), et
2) L’augmentation significative du transport terrestre des détenus à haut risque.

Détention dans les CSI

L’ASFC coordonne actuellement avec Service correctionnel Canada l’élaboration d’une formation sur la manière de gérer la détention des personnes à haut risque. Comme il s’agit d’un changement important de politique et qu’aucune analyse des risques n’a été effectuée, il ne s’agit pas d’une condition d’emploi normale. À l’heure actuelle, les agentes et agents n’ont aucune formation sur la manière de traiter les détenus à haut risque lorsqu’ils sont en détention. Tant qu’une analyse des risques n’aura pas été réalisée, que des procédures n’auront pas été élaborées, que les membres n’auront pas été formés et que des pièces d’équipement de protection individuelle (EPI) n’auront pas été fournies, la détention de personnes à haut risque continuera à ne pas correspondre à la définition des conditions normales d’emploi.

Cela signifie que l’ASFC ne peut pas obliger les agentes et les agents à faire face à des situations pour lesquelles ils n’ont pas été formés, ou à des situations pour lesquelles aucune évaluation des risques n’a été effectuée. Si cela se produit, les membres peuvent se prévaloir de toutes les protections prévues par la partie II du Code canadien du travail, y compris le refus de travailler.

Augmentation des transports terrestres

Le deuxième point concerne l’augmentation possible des transports terrestres. Auparavant, les détenus à haut risque étaient transportés, des postes de police locaux aux centres de détention provisoire provinciaux, par des représentants provinciaux des forces de l’ordre formés en gestion des détenus dans le cadre d’un transport terrestre sur de longues distances, dans des véhicules équipés pour ce type de transport.

Les provinces n’hébergeant plus de détenus de l’immigration, l’ASFC peut être amenée à transporter des personnes pendant de longues périodes. Bien que nos agentes et agents d’exécution de la loi pour les services intérieurs soient formés aux tâches de transport, la formation actuelle est principalement axée sur les déplacements aériens et non sur les déplacements terrestres. La modification des tâches associées au transport peut nécessiter une modification de l’analyse des risques, ainsi que de l’EPI et des véhicules. Comme indiqué ci-dessus, si les membres n’ont pas reçu les outils ou la formation nécessaires pour ce type de transport, ils peuvent se prévaloir de toutes les protections prévues par la partie II du Code canadien du travail, y compris le refus de travailler.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez contacter votre présidente ou président de succursale.

Cet article est basé sur une note de service envoyée par Rick Savage, président national par intérim, au Bureau national de direction, le 1er août 2023.

Des questions concernant les refus de travail ? Consultez le guide suivant.[:]

Jour de l’émancipation : de la traite transatlantique au recours collectif noir

Drawing of dove and broken chains for emancipation day

Si aucun bateau d’esclaves n’a jamais accosté au Canada, la traite transatlantique des esclaves et d’autres formes d’asservissement, elles, ont bel et bien été pratiquées au pays pendant plus de 200 ans. En ce Jour de l’émancipation, rappelons-nous cette sombre page de notre histoire. Profitons-en également pour réfléchir au legs de ce passé esclavagiste : le racisme systémique envers les personnes noires, caribéennes ou d’ascendance africaine, et les Autochtones, en particulier les femmes, qui sévit encore de nos jours.

L’héritage de la traite transatlantique au Canada 

Grâce à l’initiative du Comité régional des femmes d’Halifax, l’AFPC a adopté la résolution GEN041, laquelle demande au syndicat de se pencher sur les répercussions de l’esclavage au Canada, et du racisme et du sexisme qui en découlent à l’endroit des femmes noires dans la fonction publique fédérale.

Cet appel à l’action a abouti au rapport intitulé Répercussions de l’esclavage et du racisme sur les femmes de descendance africaine qui travaillent à la fonction publique dans la région de l’Atlantique et rôle des syndicats dans la lutte contre le racisme.

Les inégalités qui persistent sont une conséquence directe de notre passé esclavagiste — notamment la traite transatlantique des esclaves — d’où elles tirent leurs origines. Une solution pour contrer les effets du racisme, du sexisme et de la discrimination profondément enracinés dans notre société est de demander réparation.

D’ailleurs, le principe de la réparation est intrinsèque à celui du règlement de griefs. Lorsqu’on dépose un grief, on cherche à être entièrement indemnisé pour le tort qu’on a subi. Voilà ce qu’on demande ici.

Les répercussions de l’esclavage aujourd’hui 

Le racisme anti-noir au Canada, conséquence de notre passé esclavagiste, a infiltré nos institutions, devenant systémique et influençant les politiques. Encore aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs noirs font l’objet de discrimination. Pour lutter contre le racisme systémique et la discrimination au gouvernement fédéral, 12 fonctionnaires noirs, y compris Nicholas Marcus Thompson, Jennifer Phillips, Wagna Celidon, Michelle Herbert et Shalane Rooney, membres de l’AFPC, ont intenté un recours collectif contre le gouvernement du Canada.

L’AFPC appuie fermement le recours collectif noir et demande au gouvernement de prendre cette affaire au sérieux. Nous vous tiendrons régulièrement au courant de l’évolution du dossier.

Renseignez-vous! 

  • Prenez le temps de lire notre rapport, de réfléchir aux séquelles de l’esclavage et d’appuyer la lutte des leaders noirs caribéens ou d’ascendance africaine pour enrayer le racisme dans tous les milieux de travail du pays.
  • Pour en savoir plus sur les façons de bâtir un syndicat antiraciste, consultez le Plan d’action contre le racisme de l’AFPC.
  • Et pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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