Recevez votre indemnité de grève de l’AFPC par virement Interac

Voici quelques précisions pour les membres au CT concernant l’inscription au virement Interac pour recevoir l’indemnité de paye de l’AFPC.

Q : J’ai reçu un courriel intitulé : Indemnité de paye : inscrivez-vous au virement Interac. Est-ce un vrai courriel de l’AFPC? 

Oui. Dans ce courriel, on vous demande de fournir une adresse courriel personnelle pour qu’on puisse vous envoyer votre indemnité de grève en toute sécurité par virement Interac. Le courriel a été envoyé à chaque membre parce qu’il contient un lien personnalisé associé à son numéro de membre. Il ne peut donc pas être transféré à une autre personne.

Q : Si je ne donne pas mon adresse courriel pour m’inscrire au virement Interac, est-ce que je vais recevoir mon indemnité de grève quand même? 

Oui. L’AFPC préparera des chèques qui seront ensuite envoyés dans les bureaux régionaux. Un responsable de votre bureau régional vous remettra votre chèque en mains propres sur le piquet de grève.

Q : J’ai supprimé le courriel par accident. Qu’est-ce que je dois faire? 

Rien. Si vous avez reçu le courriel, cela signifie que nous avons déjà vos coordonnées dans notre base de données. Nous l’enverrons de nouveau le jeudi 13 avril à tous les membres qui ne se sont pas encore inscrits au virement Interac.

Q : Je n’ai pas reçu le courriel. Qu’est-ce que je dois faire? 

Si vous n’avez rien reçu, c’est peut-être parce que votre courriel personnel ne figure pas dans notre base de données. Vous pouvez facilement l’ajouter dans le portail des membres de l’AFPC. Veuillez noter que vous ne pouvez pas demander à un collègue de vous transférer le courriel puisqu’il contient un lien personnalisé associé au numéro de membre.

Q : Est-ce que mon bureau régional peut me renvoyer le courriel? 

Oui. Vous n’avez qu’à communiquer avec votre bureau régional. On vous encourage fortement à vous rendre sur le portail des membres afin de vérifier si vos coordonnées sont à jour.

Assurez-vous de mettre à jour vos coordonnées dans le portail des membres.

Q : Qu’est-ce que l’indemnité de grève? 

Pour en savoir plus sur les négociations avec le Conseil du Trésor et l’indemnité de grève, consultez la FAQ sur les négociations avec le CT.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Le syndicat représentant 120 000 fonctionnaires fédéraux se dote d’un mandat de grève

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a obtenu un mandat de grève de ses membres des groupes PA (Services des programmes et de l’administration), SV (Services d’exploitation), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie) qui, ensemble, totalisent 120 000 fonctionnaires fédéraux relevant du Conseil du Trésor.

« Le coût de la vie a atteint des sommets inégalés en 40 ans et les gens ont de la difficulté à joindre les deux bouts. Chaque jour, on s’aperçoit que notre dollar vaut de moins en moins à l’épicerie ou à la pompe », explique Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Aujourd’hui, les membres de l’AFPC envoient un message clair : ils veulent que leur employeur cesse de tenir leur travail pour acquis, ils ne veulent pas s’appauvrir davantage, et ils sont prêts à se battre pour que ça change. »

Le mandat de grève résulte des votes tenus à l’échelle nationale du 22 février au 11 avril. Il survient tout juste après l’obtention du mandat de grève, annoncé la semaine dernière, de la part des 35 000 membres de l’AFPC-SEI travaillant à l’Agence du revenu du Canada. Si les membres de l’AFPC travaillant au gouvernement fédéral débraient, ce sera la plus importante grève contre un seul employeur de l’histoire du pays.

« Nos membres ne prendront pas la décision de débrayer à la légère. Ils savent bien qu’une grève sera difficile, tant pour eux que pour la population qui dépend des services qu’ils fournissent, précise Chris Aylward. Ils choisissent d’exercer leur pouvoir de négociation, parce qu’ils ont attendu assez longtemps. Les factures, elles, n’attendent pas. Leurs familles ne peuvent plus attendre. Personne ne peut attendre plus longtemps. »

L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale. Ses membres incluent les fonctionnaires qui ont mis sur pied en un temps record de nouveaux programmes d’aide financière, comme la CPU, pour venir en aide à la population durant la pandémie. C’est aussi le personnel d’entretien ménager et de cuisine des bases militaires, les commis, les préposées et préposés à l’entretien, les gens de métiers, les équipes de recherche et de sauvetage de la Garde côtière, les inspectrices et inspecteurs d’aliments, le personnel enseignant, les pompières et pompiers ainsi que tous les fonctionnaires sur lesquels comptent les Canadiens et les Canadiennes pour leurs demandes d’assurance-emploi, de passeports et de documents d’immigration.

Les négociations entre l’AFPC et le Conseil du Trésor ont commencé en juin 2021, mais l’impasse a été déclarée en mai 2022. Les parties se sont rencontrées en septembre pendant la médiation et de nouveau aux audiences de la commission de l’intérêt public (CIP), en décembre. La CIP a formulé diverses recommandations non exécutoires dans son rapport, publié en février.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Quand on se bat ensemble, on gagne ensemble

Au cours des prochaines semaines, plus de 165 000 fonctionnaires fédéraux pourraient déclencher une grève d’un bout à l’autre du pays si on obtient un fort mandat de leur part. Les votes de grève prendront fin le 7 avril pour les membres à l’Agence du revenu du Canada, et le 11, pour ceux et celles relevant du Conseil du Trésor. Il est important de savoir ce que cela signifie pour les travailleuses et travailleurs.

Dans l’éventualité d’un débrayage, tous les membres des groupes PA, SV, TC et EB ainsi que ceux qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada devront participer à la grève, qu’ils travaillent au bureau ou à la maison, sauf le petit pourcentage de personnes qui ont reçu une lettre les avisant que leur poste est désigné essentiel.

Il est important d’afficher sa solidarité et de ne pas traverser un piquet de grève. Voici pourquoi :

  • C’est un moment historique pour les travailleuses et travailleurs. Ensemble, on jouit d’un immense pouvoir : on peut paralyser les activités du gouvernement afin d’obtenir un contrat de travail juste et équitable.
  • Cette grève pourrait devenir l’une des plus importantes de l’histoire du pays et aboutir à de véritables gains à la table de négociation.
  • Plus on est unis, plus on peut serrer la vis au gouvernement, ce qui augmente les chances d’écourter la grève et d’obtenir une meilleure convention collective.
  • Quand on est divisés, on montre à l’employeur qu’on n’est pas prêts à se battre pour obtenir des salaires décents et de meilleures conditions de travail.

Certains ministères et gestionnaires encouragent déjà nos membres à ne pas débrayer si une grève était déclenchée. Cette tactique antisyndicale vise à saper nos efforts pour obtenir une entente juste, avec des salaires qui tiennent compte du coût de la vie et non l’équivalent d’une baisse de salaire.

Tout membre qui travaille pendant une grève, même en télétravail, trahit la totalité de son unité de négociation. Franchir une ligne de piquetage, concrètement ou virtuellement, affaiblit notre position de négociation, contribue à prolonger la grève et favorise la conclusion d’une entente nettement insatisfaisante. Sans compter que les relations entre les collègues qui ont persévéré et fait des sacrifices et ceux qui se sont rangés derrière l’employeur pourraient en souffrir longtemps.

De plus, les membres qui choisissent de ne pas respecter la ligne de piquetage en continuant de travailler pour l’employeur pendant la grève pourraient se voir imposer des amendes et retirer leur adhésion au syndicat.

Si votre gestionnaire vous incite à franchir le piquet de grève, informez-en immédiatement votre délégué syndical, la direction de votre section locale ou le bureau de l’AFPC de votre région.

L’AFPC, en tant que syndicat, protège les droits de ses membres et veille à ce que vos revendications soient entendues et satisfaites. N’oubliez pas : c’est la solidarité des membres qui fait la force du syndicat! C’est en restant solidaires qu’on pourra remporter une victoire historique pour tous les membres de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Mise à jour : griefs portant sur le refus d’une exemption religieuse ou médicale de la politique de vaccination contre la COVID-19

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Presque tous les griefs découlant du refus de l’employeur d’accorder une exemption religieuse ou médicale à la politique de vaccination contre la COVID-19 du gouvernement fédéral pour les fonctionnaires ont maintenant franchi le dernier palier de la procédure de règlement des griefs. Nombre d’entre eux étaient accompagnés d’un second grief contestant la période de congé sans solde suivant le refus de se faire vacciner. Ces griefs ont également été présentés au dernier niveau.

Le mois dernier, le SDI a commencé à recevoir les réponses de l’employeur au dernier palier, qui continuent à rejeter ces griefs. Au fur et à mesure que les réponses nous arrivent, les dossiers sont envoyés à l’AFPC pour être renvoyés à l’arbitrage. L’AFPC a accepté de fournir une représentation et les griefs seront maintenant envoyés à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

Si vous avez déposé un grief relatif aux mesures d’adaptation pour contester le fait que l’employeur ne vous a pas accordé d’exemption pour raisons médicales ou religieuses, vous devriez recevoir une réponse au dernier palier dans les semaines à venir. Soyez assuré que si votre grief continue d’être rejeté, nous le transmettrons à l’AFPC.[:]

Négos du groupe FB : personnel étudiant et horaires de travail à l’ordre du jour

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L’affectation de tâches professionnelles au personnel étudiant est l’une des questions cruciales que notre équipe a soulevées lors de la dernière séance de négo avec le Conseil du Trésor et l’ASFC, qui a eu lieu du 21 au 23 mars. L’AFPC-SDI était particulièrement préoccupée par les propos tenus en comité parlementaire par la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman : « J’ajouterais que nos étudiants en services frontaliers deviennent, en bonne partie, notre main-d’œuvre permanente. »

L’ASFC demande aux étudiants de remplir les fonctions d’agents chevronnés, alors qu’ils n’ont qu’une formation de base et que certains ne sont payés que 16 $ l’heure. Nous n’avons rien contre le personnel étudiant, mais notre position est claire : il ne devrait pas accomplir les tâches de professionnels compétents et dûment formés ni effectuer le travail de nos membres sans l’aval du syndicat. Nous avons présenté des revendications en ce sens. L’ASFC devrait se concentrer sur le recrutement et le maintien en poste du personnel au lieu d’embaucher de la main-d’œuvre bon marché et mal formée pour faire notre travail.

Notre équipe de négo a aussi discuté de la décision unilatérale de l’ASFC de révoquer les ententes de travail à temps partiel de nos membres en Colombie-Britannique, du travail lors des jours fériés, et du remboursement par l’employeur des droits professionnels (p. ex., cotisations au barreau, inscription à l’Ordre des CPA) et des différents frais (p. ex., frais de tir) qui sont liés au travail.

En ce qui concerne le télétravail, l’employeur maintient qu’il n’a pas sa place dans notre convention collective. On lui a répété que le personnel doit avoir des recours lorsque la direction de l’ASFC rejette une demande de télétravail sans motif raisonnable. L’employeur a aussi proposé de réduire l’indemnité de rappel, ce que nous avons rejeté d’emblée.

Ces questions ne sont pas réglées, mais nous continuerons à lutter pour faire accepter nos revendications.

À venir

La prochaine séance de négo doit avoir lieu en avril. Cependant, nous l’annulerons si nos camarades de l’AFPC relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada débrayent. Nous avons prévenu l’employeur qu’il n’est pas question de négocier pendant que d’autres membres de l’AFPC sont en grève. Ce qui fait du tort à un membre fait du tort à tous.

Entretemps, nous vous invitons à consulter nos revendications et l’offre patronale pour mieux comprendre notre lutte :

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou le bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Conférences nationales Équité de l’AFPC 2023 : inscrivez-vous!

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Inscrivez-vous aux Conférences nationales Équité de l’AFPC 2023.

Pendant les conférences, vous aurez l’occasion de poursuivre le travail en vue de renforcer l’équité et les droits de la personne pour nos membres partout au pays, et d’améliorer les conditions de travail pour que tout le monde puisse prospérer. Nous organisons quatre conférences Équité :

  • La Conférence des membres racialisés
  • La Conférence Accès
  • La Conférence Fierté
  • La Conférence des peuples autochtones

Inscrivez-vous!

Les personnes déléguées peuvent participer à des ateliers, aux débats sur les résolutions et aux élections pour les groupes auxquels elles ont déclaré appartenir.

La date limite pour déposer votre candidature en tant que personne déléguée ou observatrice est le vendredi 14 avril, à 17 h (HE). Nous communiquerons par courriel avec les personnes choisies, au plus tard à la fin de juin. Les personnes déléguées sont choisies par leur région et leur Élément, mais la priorité est accordée à ceux et celles qui militent activement pour les droits de la personne.

Des questions au sujet de l’inscription ou de la participation aux conférences? Appelez-nous au 613-560-5457 ou faites-nous parvenir un courriel, conferences@psac-afpc.com

Lettre D’invitation Conférences Nationales Équité AFPC 2023

Demande de Résolutions – Conférences Nationales Équité AFPC_2023

Formulaire de mise en candidature

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Journée internationale des femmes 2023

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En cette Journée internationale des femmes, le Comité national des femmes du SDI tient à souligner le travail continu de toutes les militantes et de tous les membres de notre syndicat qui s’identifient comme des femmes et sans qui plusieurs de nos victoires et de nos réalisations n’auraient jamais vu le jour. Véritable force de mobilisation face à l’adversité, les femmes de tous horizons sont constamment à l’avant-garde du mouvement syndical pour défendre nos droits et lutter pour une plus grande égalité.

Aujourd’hui même, en Colombie-Britannique, les militantes sont une fois de plus à la pointe du combat contre les tentatives d’abus patronales, en se mobilisant contre la décision arbitraire de l’ASFC d’annuler des accords de travail de longue date sans regard pour les travailleuses et travailleurs ayant des obligations familiales.

Au nom de l’ensemble du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, à toutes les femmes qui se battent pour faire tomber les barrières et construire un monde plus juste et plus équitable, nous exprimons notre solidarité la plus sincère.

– Le Comité national des femmes du SDI[:]

Modèle de travail hybride du Conseil du Trésor : dépôt de griefs individuels

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Au début de l’année, l’AFPC a déposé des griefs de principe visant le Conseil du Trésor et les agences gouvernementales (y compris l’ASFC) contestant davantage la décision de l’employeur d’imposer son modèle de travail hybride mal pensé aux travailleuses et aux travailleurs de la fonction publique fédérale en plein milieu des négociations collectives.

En même temps, l’AFPC a également encouragé les membres qui ont subi les effets négatifs de la politique de l’employeur à déposer des griefs individuels, surtout dans des circonstances non couvertes par le grief de principe. Les paragraphes suivants visent à fournir des conseils supplémentaires aux membres qui souhaitent déposer un grief individuel et à clarifier les cas où cela peut ne pas être nécessaire.

Refus de demandes d’accommodement

Les membres qui ont été affectés négativement par le plan de travail hybride de l’employeur en ce qui concerne un motif de protection des droits de la personne — comme la situation familiale (y compris les responsabilités liées aux soins des enfants ou des aînés) ou un handicap médical — devraient demander un accommodement en vertu de la politique de l’employeur sur l’obligation d’accommodement. Les membres qui se voient refuser une telle demande seraient alors en mesure de déposer un grief en vertu de l’article 19 de la convention collective et devraient consulter leur représentante ou représentant local du SDI. Comme pour tout autre grief relatif à l’obligation d’accommodement, la documentation et les preuves appropriées seront requises dans le cadre du processus.

Fausse présentation des faits

Les membres à qui la gestion a expressément dit ou donné l’assurance que leur régime de télétravail serait permanent, et qui se voient maintenant ordonnés de se présenter au bureau, devraient envisager de déposer un grief pour fausse présentation des faits.

Voici un exemple de formulation de grief à envisager : l’employeur a promis que mon poste serait exercé exclusivement et en permanence par télétravail. Je me suis fié à cette promesse à mon détriment. Je dénonce le fait que l’employeur m’ordonne maintenant d’être présent sur un lieu de travail physique, en violation de la promesse qui m’a été faite concernant mes conditions de travail.

La formulation des griefs doit être adaptée à des situations spécifiques, et les membres devraient d’abord parler avec leur représentante ou représentant local du SDI.

Mauvaise application de la politique

Dans les situations où l’employeur ordonne au personnel de se présenter au bureau, mais le fait sans justification appropriée ou d’une manière qui contrevient à la directive du Conseil du Trésor, les membres peuvent être en mesure de déposer un grief. Les situations à envisager sont les suivantes :

  • Absence d’exigences opérationnelles justifiant la nécessité d’une présence en personne.
  • Justification insuffisante pour demander à une ou un fonctionnaire de se présenter à un lieu de travail précis.
  • Désigner de façon singulière une ou un fonctionnaire qui devra se présenter au bureau toutes les semaines.

Les griefs de cette catégorie sont très variés et nécessitent une explication détaillée de l’erreur commise par l’employeur. Exemples de libellés de griefs à envisager : on ne m’a pas expliqué pourquoi je devais être présent deux jours par semaine ou je suis le seul membre de mon équipe à devoir être présent chaque semaine, mais cela devra être étayé par des faits précis.

En fin de compte, ces griefs doivent porter sur la manière dont la politique a été mise en œuvre (et les impacts négatifs qui en résultent) plutôt que sur le modèle de travail hybride lui-même, et les membres devraient consulter leurs représentantes ou représentants syndicaux locaux du SDI.

Quand ne pas déposer un grief

En dehors des circonstances énumérées ci-dessus — refus de demandes d’accommodement, fausse présentation des faits et mauvaise application de la politique — les griefs individuels seront très probablement redondants et il n’est recommandé de déposer de tels griefs. Le grief de principe déposé par l’AFPC au nom de ses membres (ainsi que la plainte antérieure concernant le gel des conditions de travail) couvre déjà la politique elle-même, la décision d’ordonner aux fonctionnaires de se présenter au travail en personne et la mise en œuvre de la politique pendant la négociation.

Il est évident que l’approche mal conçue et uniformisée privilégiée par le Conseil du Trésor, ainsi que le manque général de considération pour la conciliation travail-vie personnelle que l’ASFC a tendance à démontrer, se sont avérés très frustrants pour nos membres. C’est pourquoi le SDI et l’AFPC font également pression pour obtenir de meilleures protections et un meilleur libellé sur le télétravail dans le cadre des négociations en cours.

Comme toujours, nous vous tiendrons au courant de tout mouvement dans ce dossier. Les membres qui ont des questions peuvent s’adresser à leur représentante ou représentant local du SDI ou à la présidente ou au président de leur succursale.[:]

Les membres du SDI rencontrent le Grand Chef du Conseil des Mohawks d’Akwesasne

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Le 21 février 2023, des membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration ont eu l’occasion de rencontrer Abram Benedict, Grand Chef du Conseil des Mohawks d’Akwesasne, dans le cadre d’une conversation continue entre les personnes dirigeantes de la communauté d’Akwesasne et notre syndicat. Cette rencontre avait pour but de mieux comprendre et d’aborder les préoccupations de longue date entre les résidents d’Akwesasne et les agents frontaliers du point d’entrée de Cornwall.

Parmi les autres membres du syndicat, Murray Star, représentant national en matière des droits de la personne du SDI, Todd Matejka, président de la succursale de l’Est de l’Ontario du SDI, ainsi que John Bay, délégué syndical en chef de l’Est de l’Ontario du SDI, étaient présents à la réunion. Cette deuxième rencontre entre les représentants du SDI et les dirigeants mohawks au cours des derniers mois faisait suite à une visite à Akwesasne du président national du SDI, Mark Weber, à la fin de décembre 2022, au cours de laquelle les représentants du SDI ont rencontré le Conseil des Mohawks d’Akwesasne et le Conseil des chefs héréditaires de la nation mohawk.

Les personnes dirigeantes du SDI espèrent que ce récent forum de discussion entre les membres du syndicat et le Grand Chef Benedict ouvrira la voie à une collaboration continue pour résoudre les tensions bien ancrées, et rendre le transit par le point d’entrée de Cornwall moins fastidieux pour les résidents de Kawehno:ke (île de Cornwall), et plus sécuritaire pour tous.

Le passage de l’île à la partie continentale ne devrait pas être source de souci pour les personnes résidant à Kawehno:ke. Malheureusement, ce n’est pas le cas actuellement, en grande partie à cause de la mauvaise conception du point d’entrée de Cornwall et de ses environs, du manque chronique de personnel au point d’entrée, et de l’inaction générale de l’ASFC face aux préoccupations des résidents et des membres du SDI.

Au-delà du contexte systémique élargi, l’ASFC doit faire le nécessaire pour régler ces problèmes spécifiques, rétablir la relation avec la collectivité d’Akwesasne et assurer un milieu de travail sûr et sain pour son personnel. Cela signifie une formation adéquate pour la direction tout comme pour les agentes et les agents, une consultation réfléchie avec les personnes dirigeantes d’Akwesasne et celles du SDI, et un examen attentif des besoins en matière d’équité. Bien que le SDI ne puisse pas effectuer le travail de l’employeur à sa place, nous pouvons commencer à jeter des ponts là où il ne le fait pas, et lui démontrer comment aborder cette situation complexe.

Le SDI remercie le Grand Chef Benedict et le Conseil des Mohawks d’Akwesasne, ainsi que les Chefs héréditaires, pour leur ouverture à établir un dialogue continu avec le syndicat, afin que nous puissions mieux comprendre les enjeux. Nous aimerions également reconnaître le travail de John Bay qui, en tant que délégué syndical en chef pour son milieu de travail et seul agent frontalier travaillant au point d’entrée de Cornwall qui soit aussi membre de la Nation mohawk d’Akwesasne, a contribué à jeter les bases de cette importante initiative.[:]

Groupe FB : le syndicat veut parler d’armes à feu et de télétravail, l’employeur de concessions

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Nouvelle année, nouveau départ pour les négos entre le Conseil du Trésor/Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le groupe FB. Du 31 janvier au 2 février, les deux parties ont repris les pourparlers, suspendus depuis décembre. Au troisième et dernier jour de la séance, des membres de partout au pays se sont mobilisés pour donner un second souffle à leur équipe de négo (voir les photos ici).

Parmi les sujets abordés par l’équipe syndicale, il y avait celui des armes à feu. L’AFPC revendique le retour de la rémunération des heures d’exercice dans la salle de tir, ainsi qu’une rémunération pour le temps passé à mettre et à enlever l’équipement au début et à la fin de chaque quart de travail. Malheureusement, aucun progrès n’a été réalisé en ce sens, pas même après que des griefs ont été déposés.

Le syndicat en a aussi profité pour remettre sur le tapis le modèle de travail hybride boiteux imposé par le CT, pour lequel il a déposé une plainte pour non-respect du gel des conditions de travail, ainsi qu’un grief de principe au nom de tous les membres. Compte tenu des récents ratés du CT et de l’ASFC à cet égard, le syndicat a réitéré la nécessité de négocier les modalités de télétravail, afin qu’elles fassent partie de la convention collective et qu’on n’ait plus de mauvaises surprises.

Des concessions, des concessions, encore des concessions

Pendant ce temps-là, l’employeur continue de solliciter d’importantes concessions, dont l’ajout de nouvelles restrictions à l’article 41, qui porte sur le congé non payé pour s’occuper de la famille. L’AFPC estime que toute restriction à cet égard se traduira par un refus systématique des demandes de congé, « Non! » étant le mot d’ordre par défaut des cadres à l’ASFC. L’employeur tente également d’affaiblir le protocole d’entente sur l’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) ainsi que les droits concernant la durée du travail. Le syndicat a rejeté les propositions de l’employeur puisqu’il est hors de question qu’on négocie à la baisse.

Prochaines étapes

Des discussions sont en cours pour fixer les dates des prochaines séances de négociation. Entretemps, les membres sont invités à consulter le cahier de revendications :

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale du SDI ou avec votre bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]