Groupe TC : le rapport de la CIP peu utile

La commission de l’intérêt public (CIP) a publié son rapport à l’issue des audiences qui ont eu lieu le 9 décembre pour le groupe TC. Malheureusement, le rapport offre peu de pistes utiles pour dénouer l’impasse et recommande plutôt aux deux parties de reprendre les négociations.

Lire le rapport de la CIP

Le gouvernement fédéral reste toutefois bien campé sur ses positions et s’entête à offrir l’équivalent d’une baisse de salaire pour ces 11 000 fonctionnaires aux prises avec une inflation record et la menace d’une récession.

En cas d’impasse à la table de négociation, rappelons que la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public pour aider les parties à conclure une entente. Or, la CIP n’a fait que ralentir les négociations puisque l’employeur n’a pas bougé d’un iota.

Le constat est le même aux autres tables du Conseil du Trésor : peu de progrès depuis le début des pourparlers en juin 2021.

Malgré ce que le Conseil du Trésor a récemment laissé entendre, il n’y a aucune confirmation que les pourparlers reprendront bientôt. Il n’y a pas de doute : la meilleure façon d’obtenir un bon contrat de travail, c’est en négociant à la table. Mais comme le gouvernement refuse toujours de bouger, on n’aura pas d’autre choix que de se doter d’un solide mandat de grève pour décrocher une entente équitable. On ne peut pas attendre.

Inscrivez-vous aux assemblées d’information
À la fin du mois, vous aurez l’occasion de rencontrer des agents de recherche, des négociateurs et des membres de votre équipe de négo qui feront le point sur la situation. Ce sera le moment de leur poser vos questions, de leur parler de vos préoccupations et de vous renseigner sur les moyens de pression prévus d’un bout à l’autre du pays pour obtenir un bon contrat de travail.

Inscrivez-vous à l’une des séances virtuelles :

Nous comptons sur votre soutien pour négocier votre prochain contrat de travail et obtenir des salaires équitables, une meilleure conciliation travail-famille, des emplois stables et des milieux inclusifs. Pour vous impliquer et ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour, téléchargez notre trousse sur les négos et suivez le cours de préparation à la grève.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Membres PA, SV, TC & EB : inscrivez-vous aux assemblées d’info sur les négos

Les membres des groupes EB, PA, SV et TC sont invités à participer aux assemblées d’information virtuelles pour avoir l’heure juste sur les négociations en vue d’un bon contrat de travail pour 165 000 fonctionnaires fédéraux.

Tout au long de la présente ronde de négociations et lors des audiences de la commission de l’intérêt public qui se sont terminées avant les Fêtes, nous avons été témoin du refus du gouvernement fédéral d’aborder les principaux enjeux qui nous tiennent à cœur : augmentations de salaire, meilleure conciliation travail-vie personnelle, lutte contre le racisme et la discrimination, et protection des bons emplois stables.

Assemblées d’information : à quoi s’attendre? 

Des agentes et agents de recherche, des négociatrices et négociateurs et des membres de votre équipe de négo feront le point sur les pourparlers et les mesures prises pour intensifier la pression partout au pays afin d’obtenir un bon contrat de travail. Vous aurez aussi l’occasion de poser des questions et de parler de vos préoccupations.

Ce sera l’occasion de prendre connaissance des démarches de votre équipe de négo et des façons de la soutenir.

L’interprétation simultanée en français et en anglais sera offerte à toutes les assemblées.

Vous ne savez pas quel est votre groupe? Consultez votre convention collective ou utilisez cet outil.

Assemblées d’information du groupe EB

Assemblées d’information du groupe PA

Assemblées d’information du groupe SV

Assemblées d’information du groupe TC

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe PA : fin des audiences de la CIP, mais pas de la lutte pour le télétravail

Les audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe EB, établie par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral, ont eu lieu du 28 novembre au 1er décembre. Ayant présenté leurs positions respectives, le syndicat et l’employeur attendent maintenant la décision de la commission.

Dès qu’elle aura reçu le rapport de la CIP, notre équipe de négo se réunira pour déterminer les prochaines étapes. Si ces audiences ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier les moyens de pression pour obtenir un bon contrat de travail. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation que nous obtiendrons ce que nous voulons. Soyez informés, soyez prêts :

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Groupe SV : les audiences de la CIP terminées, l’AFPC se tient prête à intensifier ses moyens de pression

Les audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe SV, établie par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral, se sont tenues du 28 au 30 novembre, ainsi que le 8 décembre. Les parties se sont aussi rencontré en médiation, mais sans succès. Ayant présenté leurs positions respectives, le syndicat et l’employeur attendent maintenant la décision de la commission.

Dès qu’elle aura reçu le rapport de la CIP, notre équipe de négo se réunira pour déterminer les prochaines étapes. Si ces audiences ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier les moyens de pression pour obtenir un bon contrat de travail. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation que nous obtiendrons ce que nous voulons. Soyez informés, soyez prêts :

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L’AFPC dépose une plainte concernant le modèle de travail hybride défaillant

PSAC logo SCFP
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Le modèle de travail hybride universel du gouvernement fédéral bafoue le droit de négociation collective des fonctionnaires et impose une formule unique boiteuse à une fonction publique diversifiée et en constante évolution.

L’AFPC a déposer une plainte contre le Conseil du Trésor et les agences pour nonrespect du gel des conditions de travail. En effet, ce dernier a modifié unilatéralement les conditions de travail de nos membres pendant qu’on négocie au nom de 165 000 fonctionnaires. Il faut rappeler qu’il est illégal de modifier les conditions de travail pendant que celles-ci font l’objet de négociations.

Dans les semaines à venir, on aidera nos membres à préparer des griefs individuels à déposer contre le gouvernement lorsque la politique entrera en vigueur, le 16 janvier.

Vous pouvez passer à l’action aujourd’hui en envoyant un message clair aux personnes qui prennent les décisions : notre convention collective doit définir des dispositions équitables concernant le télétravail et prévoir des salaires qui suivent l’inflation. On n’acceptera rien de moins.

Signez maintenant!

Plus de 80 % des membres de l’AFPC sondés s’opposent au modèle de travail hybride du fédéral et sont prêts à faire pression, et même à faire la grève, pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, obtenir des salaires équitables et une protection contre le harcèlement et la discrimination en milieu de travail, et lutter pour d’autres priorités.

Prochaine étape pour obtenir un bon contrat de travail : le vote de grève

Le gouvernement actuel ne fait preuve d’aucun respect à la table de négo, et la politique insensée de travail hybride du Conseil du Trésor ne fait que retourner le fer dans la plaie. Il est maintenant évident que la seule façon d’obtenir de réels gains à la table est de tenir des votes pour décrocher le mandat de grève. On vous communiquera les prochaines étapes au début de l’année, car nous continuerons à intensifier la pression sur le gouvernement.

Prenez le temps de répondre à notre court sondage pour appuyer l’intensification des efforts de mobilisation dans tout le pays. N’oubliez pas de mettre à jour vos coordonnées pour recevoir, par courriel ou texto, les plus récentes nouvelles sur les négociations.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Négos du groupe FB: le télétravail et les primes de poste en tête des préoccupations

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Comme il semble que le Conseil du Trésor compte modifier unilatéralement les ententes de télétravail, l’équipe de négociation du groupe FB a profité des séances du 13 au 15 décembre pour rappeler à l’employeur que tant que les négociations sont en cours, il est illégal de modifier les conditions de travail sans l’aval du syndicat.

Au sortir des séances, le gouvernement fédéral a annoncé que tous les fonctionnaires de l’administration centrale devraient retourner au bureau deux ou trois jours par semaine d’ici le 31 mars. Pour l’instant, la règle ne s’applique pas au personnel de diverses agences, dont l’ASFC, mais nous comptons tout de même insister sur l’importance d’inscrire le télétravail dans les conventions collectives pour éviter que les demandes soient refusées indûment. Nous avons aussi expliqué à l’employeur que cette décision n’est qu’un énième exemple du mépris du Conseil du Trésor et de l’ASFC envers celles et ceux qui travaillent au service de la population.

Nous avons également remis de l’avant nos revendications visant à ce que les nouvelles technologies (notamment, les bornes d’inspection primaires, les portes électroniques et ArriveCAN) ne supplantent pas des agentes et agents formés et ne compromettent pas la sécurité publique. Nous sommes en faveur des changements technologiques lorsqu’ils facilitent notre travail, mais c’est rarement le cas. D’ailleurs, l’AFPC a déposé une plainte à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral à ce sujet.

Enfin, nous avons rappelé l’impératif de bonifier les primes de poste, surtout compte tenu des gains réalisés par l’AFPC dans d’autres unités fédérales, et discuté de nos propositions visant à simplifier le processus de règlement des griefs.

Nous déposerons nos revendications salariales dans une séance ultérieure, quand nous aurons reçu les données de l’employeur sur la paie.

Prochaines étapes

Les pourparlers reprendront en janvier. Pour en savoir plus au sujet des revendications contractuelles :

Pour ne rien manquer de la négociation, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Travail hybride : un plan défaillant que le gouvernement fédéral doit abandonner

PSAC logo SCFP
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Après une semaine à affirmer le contraire, le Conseil du Trésor vient tout juste d’annoncer qu’il imposera un modèle de travail hybride assez restrictif à toute l’administration publique centrale.

En vertu de ce modèle, tous les fonctionnaires devront se présenter au travail en personne 2 ou 3 fois par semaine, ou de 40 à 60 % de leurs heures normales de travail, peu importe les nécessités du service.

La politique sera mise en œuvre graduellement du 16 janvier au 31 mars. Les agences et autres employeurs ont été fortement encouragés à emboîter le pas. Malheureusement, cette décision va à l’encontre des intérêts de la fonction publique et de la direction qu’avait prise le gouvernement par rapport au télétravail.

À la veille des Fêtes, il est inacceptable que les travailleuses et travailleurs doivent trouver en catastrophe des solutions aux casse-tête engendrés par le retour soudain au bureau : services de garde, transport, déménagement potentiel, etc. Le gouvernement doit faire marche arrière. Nous examinons toutes nos options pour veiller à ce que nos membres puissent continuer de travailler à distance.

Les fonctionnaires ont prouvé qu’ils n’ont pas besoin d’être au bureau pour bien servir la population.

Le télétravail, ça se négocie à la table de négo

Le télétravail est une des principales revendications des 165 000 fonctionnaires fédéraux membres de l’AFPC qui sont actuellement en pourparlers. Modifier unilatéralement les modalités d’emploi de nos membres pendant les négociations est une violation flagrante du droit à la négociation collective.

De plus, le manque de clarté entourant cette politique soulève bon nombre de questions, et l’AFPC doute que le gouvernement sera apte à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de tous les fonctionnaires qui retourneront au bureau l’an prochain.

Les membres qui sont revenus sur place nous ont dit qu’ils se sont retrouvés dans des bureaux sans plan de travail ni chaise, ou qu’ils passaient leurs journées entières en vidéoconférence dans un édifice vide.

Nous continuerons à tenir nos membres au courant de la situation pendant que nous luttons pour protéger leurs droits.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Calendrier 2023-2024 du SDI

Photo of CIU flag

Notre calendrier 2023-2024 est maintenant disponible !

Ça prend plus d’agents : l’AFPC et le SDI lancent une campagne nationale

On compte sur nos agentes et agents des services frontaliers pour nous garder en sécurité, mais le manque chronique de personnel et les systèmes inefficaces les empêchent de bien faire leur travail. Comme le gouvernement refuse d’embaucher plus de gens, la file d’attente risque d’être particulièrement longue aux douanes des aéroports et des frontières terrestres durant le temps des Fêtes.

« Il faudrait des milliers d’agentes et agents des services frontaliers supplémentaires pour que tout fonctionne bien aux frontières », explique Mark Weber, président du SDI. « Les bureaux de l’ASFC partout au pays manquent de personnel et sont surchargés. »

Cette semaine, l’Alliance de la Fonction publique du Canada et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (son Élément) lanceront une campagne nationale pour informer les gens de la raison de ces retards et pour encourager les décideurs (députés et hauts fonctionnaires de l’Agence des services frontaliers du Canada) à régler le problème en embauchant davantage d’agentes et agents des services frontaliers.

« Le gouvernement libéral a promis de protéger nos services publics et les travailleuses et travailleurs qui les fournissent », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Il est temps qu’il mette en œuvre les changements promis pour résoudre le problème. »

Passez à l’action dès maintenant — Dites au gouvernement fédéral que ça prend plus d’agents frontaliers !

Cet article provient du site de l’AFPC.

La violence fondée sur le genre : un grave problème qui perdure

Le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous honorons la mémoire des 14 femmes tuées à l’École Polytechnique de Montréal. Bien que cette tragédie se soit produite il y a 33 ans, il existe toujours un manque criant de protection pour les femmes : au Canada, une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours, et le taux d’homicides chez les femmes autochtones est presque sept fois plus élevé que chez les autres femmes.

Le milieu de travail ne fait pas exception pour ce qui est de la violence fondée sur le genre. Selon une récente enquête nationale menée par le Congrès du travail du Canada (CTC), la moitié des Canadiennes ont été victimes de harcèlement sexuel au travail, et près d’un tiers d’entre elles ont déclaré y avoir subi des attouchements sexuels non consentis (un type d’agression sexuelle). Près de 90 % des femmes au Canada ont recours à des stratégies afin d’éviter les avances sexuelles non désirées au travail, notamment en s’éloignant de certaines personnes et en modifiant leur façon de s’habiller.

Les femmes, les personnes bispirituelles, trans, non binaires et de genre non conforme sont plus susceptibles d’occuper des emplois nécessitant un contact avec le public et sont souvent aux prises avec la violence exercée par des tiers. Les membres de l’AFPC n’échappent pas à cette triste réalité. Emploi et Développement social Canada compte le plus grand nombre de femmes employées dans la fonction publique fédérale, où la gestion et la prestation des programmes et des services sociaux les mettent souvent en contact avec le public. C’est pourquoi l’AFPC est fière de se joindre à ses alliés du monde syndical partout au pays et d’adhérer à l’appel du Congrès du travail du Canada de mettre fin à la violence fondée sur le genre au travail.

Face à l’escalade de la violence fondée sur le genre, les syndicats s’unissent pour prévenir et combattre toute forme de violence et de harcèlement au travail. Et nous attendons des employeurs qu’ils fassent de même.

Congé payé pour cause de violence familiale

Grâce aux syndicats, des fonctionnaires fédéraux de plusieurs provinces et territoires ont maintenant droit à un congé payé pour cause de violence familiale — c’est le cas dans nos propres conventions collectives. L’heure est venue d’en faire davantage pour les personnes qui travaillent dans des secteurs vulnérables, dont les soins de santé, l’éducation, l’hôtellerie et l’industrie des services. L’AFPC continue à se battre afin que tous les travailleurs et travailleuses aient droit à 10 jours de congé payé pour cause de violence familiale et puissent compter sur le soutien de leur employeur lorsqu’ils tentent de fuir cette violence.

Renseignez-vous et passez à l’action

In memoriam

Geneviève Bergeron
Hélène Colgan
Nathalie Croteau
Barbara Daigneault
Anne-Marie Edward
Maud Haviernick
Barbara Klucznik Widajewicz
Maryse Laganière>
Maryse Leclair
Anne-Marie Lemay
Sonia Pelletier
Michèle Richard
Annie St-Arneault
Annie Turcotte


La version originale de cet article provient du site de l’AFPC.

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