Les votes de grève pour les groupes PA, SV, TC et EB commencent le 16 mars

Union member protesting

Le président national de l’AFPC, Chris Aylward, a autorisé la tenue de votes de grève pour les membres des groupes PA, SV, TC et EB. Cette décision fait suite à la parution du rapport de la Commission de l’intérêt public la semaine dernière.

Plus de 90 000 fonctionnaires pourront donc se prononcer entre le 16 mars et le 7 mai 2020. Rappelons que les 27 000 membres travaillant à l’Agence du revenu du Canada ont déjà commencé à voter.

« Nos équipes de négociation ont besoin d’un solide mandat de grève pour forcer le Conseil du Trésor à revenir à la table avec un nouveau mandat et à conclure rapidement une entente équitable », a martelé le président national.

Il a d’ailleurs fait remarquer que, dans le rapport sur les enjeux communs, la commission de l’intérêt public (CIP) a été très claire : si le gouvernement veut parvenir à une entente, il devra offrir aux membres de l’AFPC un meilleur dédommagement pour les ratés de Phénix et des augmentations salariales tenant compte de l’inflation. La CIP a aussi souligné la nécessité de réduire les écarts de rémunération qui existent entre certains groupes qui sont sous-payés par rapport à d’autres groupes du secteur public fédéral et du secteur privé et de s’attaquer aux problèmes de recrutement et de maintien en poste.

Or, le gouvernement rate complètement la cible. Il offre des augmentations salariales non indexées sur l’inflation et un dédommagement dérisoire qui ne s’applique pas également à tous les fonctionnaires.

« Le gouvernement minoritaire de Trudeau ne peut se permettre d’autres perturbations. La menace d’une grève devrait donc l’encourager à reprendre la négociation. »

« Voilà pourquoi nous exhortons tous nos membres à voter en faveur de la grève. »

Au cours des prochaines semaines, les membres recevront un avis de vote de grève par courriel et par l’entremise des sections locales et des bureaux régionaux. On affichera tous les renseignements sur la page d’accueil de notre site Web et sur les sites Web régionaux.

Rendez-vous ici our obtenir plus d’informations sur la grève et les votes de grève. Nous l’enrichirons de jour en jour afin de répondre à toutes vos questions. Donc, consultez cette page régulièrement.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

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Tout sur la négociation du dédommagement Phénix

PSAC rally in front of Parliament

Presque tout ce que les membres de l’AFPC ont entendu dire à ce jour au sujet du dédommagement Phénix tourne autour de l’offre de dédommagement général de cinq jours de congé pour quatre ans de cauchemar. Nous avons expliqué en détail pourquoi nous devions rejeter ces jours de congé, mais cela ne représente qu’une partie d’une offre qui porte sur d’autres types de dédommagement pour nos membres. En voici les détails.

Une entente en trois volets

Les négociations pour le dédommagement comprennent trois grands volets :

  1. 1. Dédommagement général pour tous les fonctionnaires : Comme le titre l’indique, ce dédommagement s’applique à tout le monde, peu importe la situation de chacun. Contrairement aux dépenses personnelles ou à des pertes financières directes, ce dédommagement vise toutes les difficultés vécues par tous les fonctionnaires fédéraux, notamment : le temps personnel passé à tenter de résoudre des problèmes de paye; le retard dans l’avancement professionnel à cause des problèmes pouvant découler d’un changement (p. ex., affectations intérimaires, mutations, etc.); un degré élevé de stress et d’anxiété; l’annulation d’un congé parental ou autre de peur d’être victime de Phénix; une réduction du soutien à la famille; la remise de la retraite à plus tard.
  1. 2. Renforcement du processus actuel de remboursement des dépenses : Il s’agit essentiellement des dépenses engagées à cause des problèmes de paye Phénix, notamment les intérêts sur les marges de crédit et les frais bancaires. Nous avons négocié la mise en place de ce processus pour nos membres il y a des années, mais nous voulons qu’il soit formel et que le libellé soit tel que nos membres puissent continuer à recevoir les remboursements qui leur sont dus.
  1. 3. Élargissement du processus de remboursement des dépenses pour inclure les pertes financières graves : Plusieurs milliers de membres de l’AFPC ont subi des pertes beaucoup plus importantes que des problèmes généraux ou des dépenses personnelles. L’élargissement du processus leur permettrait d’être remboursés pour des pertes graves comme celle d’une maison, d’une automobile ou de placements, et pour des dommages à plus long terme (p. ex., cote de crédit compromise).

Pourquoi l’AFPC n’a toujours pas conclu l’entente?

Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de l’état des négociations sur le renforcement et l’élargissement du processus de remboursement des dépenses. Le principal obstacle réside dans l’offre du gouvernement pour le dédommagement général.

no Volet 1 : Dédommagement général pour tous les fonctionnaires

yes Volet 2 : Renforcement du processus actuel de remboursement des dépenses

yes Volet 3 : Élargissement du processus de remboursement des dépenses pour inclure les pertes financières graves

Voici ce qui motive le rejet du premier volet de l’entente.

Le gouvernement libéral a offert l’équivalent de 1,25 jour de congé par année à chaque membre en poste depuis 2016, comme suit :

2016/2017 2 jours
2017/2018 1 jour
2018/2019 1 jour
2019/2020 1 jour

L’offre s’applique dans son entièreté à tous les employés à temps plein et à temps partiel, pourvu qu’ils aient travaillé au moins une partie de chacune des années pertinentes.

Les anciens employés et les retraités seraient obligés de présenter une demande au gouvernement pour obtenir l’indemnité, qui leur serait versée en espèces en fonction de la valeur des journées de congé auxquelles ils ont droit.

Cette offre est inacceptable pour deux grandes raisons

  1. 1. Cinq jours de congé, ça ne ressemble en rien à un dédommagement pour quatre ans de dégâts à l’échelle de la fonction publique.
  1. 2. Plus important encore, ce n’est pas une solution équitable. L’entente récompense les fonctionnaires les mieux rémunérés, parce que leurs jours de congé valent plus, et punit ceux qui gagnent moins et qui sont parmi les plus durement touchés.

Pourquoi le dédommagement d’une gestionnaire de projet serait-il deux fois supérieur à celui d’un adjoint administratif? Ou le dédommagement d’une adjointe administrative, trois fois moins important que celui d’un diplomate?

C’est complètement injuste et sans raison d’être. 

Le volet de dédommagement général de l’entente est notre seule occasion de faire compter tous les impacts des quatre dernières années qui ne sont pas facilement quantifiables à l’aide de reçus, de factures et de relevés bancaires. Le montant du dédommagement doit être supérieur à celui proposé par l’employeur et il doit être le même pour tout le monde.

Utiliser notre pouvoir à la table de négociation

Au début, l’AFPC et d’autres syndicats de la fonction publique fédérale se sont réunis avec le gouvernement pour discuter d’un dédommage pour le cauchemar Phénix. Cependant, ces discussions se sont déroulées en dehors du processus de négociation collective, ce qui a donné aux syndicats peu de moyens pour obtenir une entente juste et équitable. Lorsque les autres syndicats ont accepté le dédommagement offert par le gouvernement, l’AFPC a clairement indiqué qu’une de ses revendications prioritaires dans le cadre des négociations serait d’obtenir un dédommagement juste et équitable pour ses membres.

Le syndicat agit ainsi pour deux raisons clés :

  1. 1. La négociation parallèle multiplie nos chances d’obtenir un meilleur dédommagement pour le fiasco Phénix. C’est durant la négociation des conventions collectives que nous avons le plus de pouvoir et d’influence. Une fois les conventions négociées, nous perdrons presque complètement l’effet de levier qu’il nous faut pour obtenir un dédommagement juste et équitable.
  1. 2. Nous avons essayé de négocier le dédommagement indépendamment des conventions collectives, mais ça n’a pas fonctionné. À l’origine, l’AFPC faisait partie du groupe de 15 syndicats de la fonction publique fédérale qui ont négocié pendant des années pour en arriver aux cinq jours de congé qui sont sur la table. Mais vu que cette négociation n’était pas liée à un processus donnant un certain poids aux syndicats, le gouvernement a refusé de bonifier son offre dérisoire.

Pourquoi ne pas intenter de recours collectif?

Contrairement aux travailleurs non syndiqués qui n’ont souvent pas d’autre choix que d’intenter ce type de poursuite interminable et coûteuse, les membres de l’AFPC font déjà partie d’un groupe certifié – leur syndicat –, et peuvent demander réparation directement au gouvernement. Au lieu d’intenter une poursuite qui s’éterniserait pendant de nombreuses années dans le système judiciaire et aboutirait à un résultat incertain, nous pouvons négocier plus rapidement avec le gouvernement tout en veillant à conclure la meilleure entente qui soit. De plus, les membres de l’AFPC n’auront pas à remettre une part importante de leur indemnité aux avocats, comme ce serait le cas s’ils devaient se rabattre sur un recours collectif.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

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Négos FB : les parties discutent de mesures disciplinaires, de harcèlement et de réforme du régime de retraite

Au cours de la semaine du 24 février, l’équipe de négociation du groupe FB a rencontré le Conseil du Trésor et l’ASFC afin de poursuivre les négociations en vue d’une nouvelle convention collective.

En dépit des récents commentaires du président de l’ASFC, qui demande un changement de culture et moins de charabia, notre équipe n’a vu aucun changement à la table de négociation.

Selon le dernier rapport du Bureau du vérificateur général, le harcèlement est un problème à l’ASFC. L’Agence l’a d’ailleurs reconnu publiquement. Le syndicat a proposé des modifications à la convention collective pour mieux protéger les membres contre l’abus de pouvoir et le harcèlement, mais l’employeur a refusé ces changements. C’est inacceptable.

Nos revendications visant à protéger les membres du SDI dans le contexte de mesures disciplinaires sont conformes à ce qui a déjà été accordé par d’autres employeurs.

Nous luttons aussi contre le port d’insignes nominatifs. On se demande pourquoi l’Agence insiste pour que le nom figure sur l’insigne, au lieu d’un numéro. L’AFPC a porté cette question devant le Tribunal de santé et sécurité au travail la semaine dernière.

Il est temps que l’ASFC passe de la parole aux actes et traite nos membres avec respect.

Le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, a rencontré le ministre Bill Blair cette semaine et a discuté, entre autres, de la retraite anticipée après 25 ans de service pour les FB et du règlement rapide des griefs en suspens. À la table de négociation, l’équipe FB a aussi discuté de ces dossiers et d’autres questions, comme le remboursement des frais d’un certificat médical, le congé avec étalement du revenu et la sous-traitance. L’AFPC a déposé une plainte pour négociation de mauvaise foi auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral concernant la sous-traitance des fonctions d’escorte des agents de services frontaliers à l’aéroport Pearson de Toronto. Nous défendrons nos droits.

L’équipe retourne à la table la semaine du 9 mars. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de l’évolution des choses. Pour plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez : syndicatafpc.ca/groupe-fb.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

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Le SDI salue le rapport du vérificateur général sur le harcèlement et la violence en milieu de travail

CIU Flag / Drapeau du SDI

Nous applaudissons le rapport du vérificateur général selon lequel l’Agence des services frontaliers du Canada et le Service correctionnel du Canada étaient conscients des problèmes de harcèlement, de discrimination et de violence en milieu de travail, sans toutefois prendre les mesures nécessaires afin d’enrayer le problème.

Le rapport du vérificateur général confirme ce que le syndicat et nos membres savent depuis longtemps. Malgré les centaines de griefs en matière de harcèlement et de discrimination en milieu de travail déposés à son égard, l’ASFC a trop souvent choisi de faire trainer les choses. L’automne dernier, Jean-Pierre Fortin, président national du SDI, avait d’ailleurs déclaré que les gestionnaires de l’Agence créaient « un milieu de travail toxique en intimidant et en harcelant nos membres », appelant le gouvernement à « lancer une enquête indépendante pour examiner les comportements hostiles de certains gestionnaires. »

Nous sommes heureux de voir que le ministre Blair ainsi que l’ASFC aient réagi favorablement aux recommandations du vérificateur général. À la lumière de ce rapport, nous demeurons pleinement déterminés à travailler avec l’ASFC pour favoriser un meilleur environnement pour nos membres et veiller à ce qu’un réel travail soit effectué pour créer un milieu de travail plus sûr et plus sain.

Pour en savoir plus :

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Un dédommagement équitable pour Phénix et des augmentations salariales : les enjeux clés d’une entente pour le groupe PA, selon la CIP

Bargaining

Le gouvernement devra offrir aux membres de l’AFPC un meilleur dédommagement pour les ratés de Phénix et de meilleures hausses salariales s’il veut parvenir à une entente. Voilà les recommandations du rapport de la Commission de l’intérêt public (CIP) sur les enjeux communs et le groupe PA.

Malgré l’évidence de cette conclusion, nous savons que le gouvernement ne bougera pas à moins que nous le poussions. C’est pourquoi nous devons continuer d’intensifier nos actions en milieu de travail, y compris la grève, jusqu’à ce que nos membres obtiennent le dédommagement qu’ils méritent pour le fiasco Phénix, ainsi que des conditions de travail équitables.

Des votes de grève sont déjà en cours pour nos membres à l’ARC. Au cours des prochaines semaines, l’AFPC annoncera les dates des votes de grève du groupe PA et des autres unités de négociation.

Certes, les recommandations de la CIP ne sont pas exécutoires, mais voici quand même un aperçu des principales conclusions du rapport :

Dédommagement convenable pour le fiasco Phénix

La CIP partage l’avis de l’AFPC que l’obtention d’un dédommagement équitable pour les ratés de Phénix serait la meilleure solution pour arriver à une entente. Elle reconnait que même si d’autres syndicats ont accepté cinq jours de congé payé à titre de dédommagement, l’AFPC, en tant que premier agent négociateur des fonctionnaires fédéraux au pays, a le pouvoir de revendiquer davantage.

Tous les membres de l’AFPC ont subi du stress et de l’anxiété à cause de Phénix, y compris le peu d’entre eux qui n’ont pas eu de problèmes de paye. Pour éviter le cauchemar Phénix, de nombreux membres ont annulé leur congé parental, refusé un nouvel emploi, une promotion ou un intérim et même reporté leur retraite.

Voilà pourquoi nous continuons de demander un dédommagement en espèces – le même pour tous les membres de l’AFPC. Les cinq jours de congé offerts en guise de dédommagement ne font que récompenser les fonctionnaires les mieux payés et punir ceux qui le sont moins. C’est injuste. Nos membres méritent mieux.

Augmentation équitable des salaires

Encore une fois, la CIP a reconnu le fait que nous sommes le plus grand syndicat de la fonction publique fédérale, ce qui nous donne le pouvoir de négocier de meilleurs salaires pour nos membres.

À lui seul, le groupe PA compte plus de membres que tous les autres syndicats de la fonction publique fédérale réunis. D’ailleurs, la CIP a souligné que jamais par le passé l’AFPC n’a été forcée d’accepter des ententes semblables à celles conclues par d’autres syndicats.

Rajustements salariaux

Compte tenu de la diversité des membres du groupe PA, la CIP recommande que le Conseil du Trésor offre des primes de spécialisation à certains membres du groupe PA identifiés par l’AFPC.

Encore beaucoup d’écart entre les deux parties

Dans son rapport, la CIP souligne que les deux parties sont encore très divisées sur certains points, mais que ces derniers ne sont pas tous insurmontables. Voilà qui renforce l’argument de l’AFPC selon lequel le premier ministre Justin Trudeau doit confier au Conseil du Trésor un nouveau mandat, de sorte qu’il retourne à la table prêt à négocier équitablement dans l’espoir d’éviter une grève.

Prochaines étapes

Maintenant que nous avons reçu le rapport de la CIP, nous continuerons d’intensifier nos moyens de pression sur le gouvernement afin de négocier une entente juste et équitable pour nos membres. Pour être à l’affut de tout ce qui se passe à la table de négociation, communiquez avec votre bureau régional et abonnez‑vous au bulletin électronique de l’AFPC.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Grief collectif concernant le port d’insignes nominatifs : près de 2000 signatures

Photo of BSO with words "Name tags NJC group grievance" along with a name tag with the word "target" on it

L’automne dernier, nous avons lancé un appel à l’action en invitant tous les membres qui portent des insignes nominatifs à ajouter leur nom à notre grief collectif du Conseil national mixte, qui soutient que la décision de l’employeur de rendre obligatoire le port d’insignes nominatifs contrevient à la directive sur les uniformes du CNM.

Il faut le redire : la politique de l’ASFC sur les insignes nominatifs contribue à un environnement de travail dangereux et met inutilement en danger nos membres. Depuis que cette politique a été instaurée, des agentes et agents de partout au pays se sont vus menacés et harcelés tout en devant se soucier de la sécurité de leur famille, car elles et ils pouvaient facilement être identifiés par des membres du public mécontents.

Les membres du SDI ont répondu à notre appel en masse : nous avons récemment déposé le grief auprès de l’employeur après avoir recueilli près de 2000 signatures. Cette impressionnante démonstration de solidarité illustre bien ce que nous savons déjà : la politique de l’ASFC concernant les insignes nominatifs doit cesser.

Nous vous tiendrons au courant de nouveaux développements tout au long du processus de grief, et nous continuerons à faire pression pour un environnement de travail plus sûr pour toutes et tous.[:]

Les membres du SDI manifestent au point d’entrée de Peace Arch

Peace Arch

Alors que l’employeur refuse toujours toute amélioration digne de ce nom en ce qui a trait aux négociations, nos membres intensifient la pression pour être traités équitablement : après avoir manifesté à Saint John, au Nouveau-Brunswick, en début d’année, les membres FB se mobilisent maintenant en Colombie-Britannique. Un rassemblement a eu lieu au point d’entrée de Peace Arch le 5 février.

Les membres du SDI et de l’AFPC demandent au gouvernement de traiter les agentes et agents des services frontaliers avec le respect qu’ils et elles méritent en retirant les concessions présentées à la table de négociation.

Ce que nous voulons

  • Nous demandons une augmentation salariale équitable selon l’inflation, une meilleure protection pour nos membres contre la gestion de l’ASFC, et une conciliation travail-vie privée améliorée.
  • Nous demandons à l’employeur d’appuyer la réforme du régime de retraite afin de permettre la retraite sans pénalité après 25 ans de service, comme c’est le cas pour d’autres organismes chargés de l’application de la loi.

Pour une liste complète de nos demandes, veuillez consulter la page suivante.

Pour ne pas manquer les dernières mises à jour concernant les négos, assurez-vous de garder un œil sur notre section portant sur les négos du groupe FB.

Peace Arch
Photo : Patrick Bragg
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La Commission de l’intérêt public (CIP) a présenté ses recommandations concernant le groupe EB

Bargaining

L’AFPC a maintenant reçu les recommandations de la CIP sur les questions propres au groupe EB (Enseignement et bibliothéconomie). Quant aux recommandations sur les enjeux communs à tous les groupes du Conseil du Trésor, elles seront disponibles pour consultation une fois que la CIP aura présenté ses recommandations pour le groupe PA (Services des programmes et de l’administration).

Les recommandations de la CIP ne sont pas exécutoires, c’est-à-dire que le syndicat et/ou l’employeur sont libres de les accepter ou de les rejeter. Néanmoins, l’AFPC est heureuse de voir que la CIP a approuvé certaines de ses revendications pour le groupe EB.

Parité salariale avec des emplois semblables

Si la CIP n’a pas abordé toutes les principales revendications de l’AFPC concernant les rajustements au titre de la parité salariale, elle a toutefois reconnu que la proposition de l’employeur à cet égard n’était pas suffisante pour que les deux parties puissent parvenir à une entente.

Nouveau taux de rémunération national pour le personnel qui enseigne 12 mois par année (ED-EST)

La CIP a recommandé que le nouveau taux de rémunération pour les enseignantes et enseignants du groupe ED-EST (12 mois) soit ajouté à la nouvelle convention collective. D’ailleurs, elle a souligné qu’un comité mixte syndical-patronal avait déjà convenu d’un tel taux et de la mise en application de celui-ci.

Prime d’enseignement en langue autochtone

La CIP a appuyé la revendication de l’AFPC d’accorder aux personnes qui enseignent une langue autochtone une prime de spécialisation. La Commission n’a pu s’empêcher de constater que la revendication du syndicat va dans le droit fil des recommandations de la Commission de vérité et de réconciliation, de même que de la Loi sur les langues autochtones.

Malheureusement, la CIP a omis d’aborder nombre des revendications de l’AFPC, et a même donné son aval à certaines concessions proposées par l’employeur, notamment en ce qui concerne le congé d’éducation non payé et le congé de perfectionnement professionnel. Pour de plus amples exemples, consultez l’ensemble des recommandations de la CIP. Afin d’obtenir pour ses membres le contrat juste et équitable qu’ils méritent, l’AFPC continuera de mobiliser ses membres en multipliant les moyens de pression au travail, qui pourraient aller jusqu’à la grève. Tenez-vous au courant des dernières nouvelles sur la négociation en vous abonnant à la liste de diffusion.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

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Négos SV : le gouvernement s’entête à demander des concessions

Bargaining

Du 22 au 24 janvier derniers, l’équipe de négo du groupe SV et l’employeur ont présenté leurs observations à la Commission de l’intérêt public (CIP). Encore une fois, le gouvernement a laissé filer une bonne occasion d’aborder des enjeux cruciaux pour nos membres. Il s’est contenté de nous servir du réchauffé : des concessions que nous avions déjà rejetées.

Vous pouvez télécharger le mémoire de l’AFPC ici et consulter celui du gouvernement ici.

Améliorations proposées par l’AFPC

Notre équipe de négociation a profité des audiences de la CIP pour présenter à nouveau ses revendications répondant aux préoccupations des membres, dont les suivantes :

  • des augmentations salariales tenant compte de l’inflation;
  • l’ajustement au marché afin d’harmoniser les salaires du groupe Services de l’exploitation avec ceux de travailleurs exerçant des fonctions similaires à l’extérieur du secteur public fédéral (pompiers, personnes de métier, membres d’équipages de navire et opérateurs de centrales de chauffage, de centrales électriques et d’usines de traitement de l’eau, par exemple);
  • la bonification des allocations propres au groupe SV;
  • des mesures qui favorisent la conciliation travail-vie personnelle.

Le gouvernement a rejeté toutes nos propositions.

Il est plutôt revenu à la charge avec les concessions suivantes :

Réduction de l’indemnité de rappel au travail

Le gouvernement veut réduire cette indemnité en se donnant le droit d’exiger que les fonctionnaires travaillent à la maison lorsqu’ils sont rappelés au travail. Ainsi, au lieu d’être rémunérés pour un minimum de trois heures au taux des heures supplémentaires, ils ne seraient payés que pour une heure au taux normal ou pour les heures travaillées à temps et demi, selon le plus élevé des deux.

L’AFPC rejette cette proposition, car elle fait croire que tous les problèmes en milieu de travail peuvent se régler à distance, qu’il s’agisse de navires défectueux, ou d’alarmes dans des centrales de chauffage, des immeubles ou des usines de traitement de l’eau. Non seulement c’est très dangereux, mais cela permettrait au gouvernement de renoncer à une présence sur le terrain dans les situations à haut risque en échange d’une réduction à court terme des coûts salariaux.

Affaiblissement de l’indemnité de fonctions spécifiques aux services correctionnels (IFSSC)

La proposition du gouvernement empêcherait les personnes qui ne travaillent pas dans les pénitenciers de Service correctionnel Canada de toucher l’IFSSC. Le syndicat n’accepte pas cette proposition, car elle prive de l’IFSSC les membres qui interagissent avec les délinquants, par exemple, ceux qui travaillent dans des établissements offrant des programmes de formation aux délinquants.

L’AFPC estime que ce changement est inutile et empêchera les travailleurs qui bénéficient de l’IFSSC de continuer à la recevoir.

Réduction de la période de préavis pour les changements d’horaires

Le gouvernement veut à tout prix réduire la période de préavis de changement à l’horaire de travail à 48 heures. Le préavis dont disposent présentement les FR est d’au moins 96 heures, tandis que celui des groupes GL, GS, HP et HS est de 7 jours. Selon les changements proposés, les membres seront uniquement rémunérés au tarif et demi si l’employeur les informe du changement d’horaire dans un délai de 48 heures.

Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement veut faire passer de 14 jours à seulement 48 heures la période de préavis de changement à l’horaire de travail des membres du groupe Équipage de navires (SC) visés par l’annexe E (régime d’accumulation des jours de relâche), et dont les horaires sont normalement établis un an à l’avance. Ainsi, un travailleur pourrait se retrouver en mer pendant 28 jours sur très court préavis.

Le syndicat rejette fermement cette proposition rétrograde pour deux raisons : d’abord, elle compromet gravement la conciliation travail-vie personnelle de nombreux membres. Ensuite, elle ne prévoit aucune indemnisation lorsque les travailleurs doivent d’apporter des changements radicaux à leurs obligations, engagements et projets personnels.

Réduire la prime de formation des détenus

Le gouvernement a proposé une prime au taux unique de 7 %. Un tiers des membres qui reçoivent actuellement la prime la verront ainsi réduite.

L’AFPC rejette cette proposition, car elle représente une énorme concession pour bien de ses membres. De plus, en passant du taux progressif actuel au taux unique, la prime perdrait sa raison d’être, à savoir la reconnaissance des divers niveaux de responsabilités, de compétences et de stress liés à la formation des détenus. Les dispositions actuelles tiennent compte du nombre de délinquants dont un travailleur est responsable et du travail qui s’y rattache (plans de formation, évaluation de la formation, rapports d’incidents, etc.).

Nouveau plafond pour les frais de déplacement des pompiers

Le gouvernement veut plafonner les frais de déplacement des pompiers lorsque ces derniers sont tenus de retourner au travail alors qu’ils avaient déjà été placés en position hors service. Pareille limitation ne s’applique à aucune autre classification ou groupe professionnel.

Le syndicat n’est pas d’accord avec cette proposition. Cette tentative du gouvernement de transférer le fardeau des coûts liés aux heures supplémentaires aux travailleurs est déraisonnable.

La CIP émettra probablement ses recommandations d’ici la fin de l’hiver.

L’AFPC continuera à mobiliser ses membres en multipliant des moyens de pression au travail, qui pourraient aller jusqu’à la grève. Tenez-vous au courant des dernières nouvelles sur la négociation en vous abonnant à la liste de diffusion.

Qu’est-ce qu’une commission de l’intérêt public?

En cas d’impasse, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente. La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur.

Les deux parties soumettent leur mémoire à la CIP et expliquent leurs positions sur les questions en litige. La présidence peut aussi convoquer des séances supplémentaires. La CIP rédige ensuite un rapport recommandant des moyens de parvenir à un règlement. Les recommandations ne sont pas exécutoires. Une fois le rapport de la CIP publié, l’équipe de négociation de l’AFPC se réunit pour en discuter.

Habituellement, cette rencontre est suivie d’une reprise des pourparlers avec l’employeur. Nous croyons que la CIP publiera son rapport cet hiver.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Nouveau coronavirus de 2019 : mesures à prendre

picture of passengers in airport

Le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, était récemment de passage à Radio-Canada pour parler des attentes du syndicat envers l’employeur en réponse au nouveau coronavirus de 2019.

Nos membres sont la première ligne de défense du pays et la situation en cours n’est pas différente, car les agentes et agents des services frontaliers interagissent quotidiennement avec des voyageurs potentiellement malades. Bien que les risques d’être exposés au nouveau coronavirus de 2019 restent faibles pour le moment, nous encourageons l’ensemble du personnel des services frontaliers à demeurer vigilant. Nous recommandons le port de lunettes protectrices, de masques N95 et de gants en cas d’exposition prolongée à des voyageurs potentiellement malades (notamment lors d’entretiens ou d’escorte), et le syndicat est d’avis qu’un tel équipement de protection devrait être rendu obligatoire dans les principaux aéroports. Nous avons également souligné à l’employeur que les bornes d’inspection primaire devraient être désinfectées régulièrement pour empêcher la propagation des maladies.

En plus d’assurer un accès adéquat à l’équipement de protection, nous avons également signalé à l’ASFC la nécessité de mettre en place des mesures additionnelles pour ralentir le flot des voyageurs en provenance de régions où ils auraient pu être exposés au virus. Bien que la mise en œuvre de telles mesures puisse présenter des défis, elles permettraient à nos agentes et agents et aux autres autorités compétentes de mieux identifier et aider les voyageurs qui présentent des signes d’infection.

Enfin, compte tenu de leur expertise, il serait souhaitable que des responsables de la santé publique soient déployés dans les principaux aéroports du pays (Toronto, Montréal et Vancouver) pour appuyer nos agentes et agents.

Il convient de noter que, jusqu’à présent, l’employeur a fait preuve de transparence avec le syndicat au sujet du virus et que l’échange d’informations a été bien accueilli.

Il est important de garder à l’esprit que, comme pour tout problème de santé publique similaire, la situation évolue rapidement et de nouvelles directives pourraient être émises par l’employeur et d’autres autorités dans les prochains jours. Nous veillerons à vous tenir informé de tout nouveau développement. Si vous avez des questions, veuillez contacter votre présidente ou président de succursale ou votre représentante ou représentant en matière de santé et sécurité.[:]