Merci – un message du président national

CIU Flag / Drapeau du SDI

Consœurs et confrères,

Nous vivons des moments difficiles partout dans le monde. Alors que chacun continue de faire sa part, je tiens à prendre un moment pour remercier les membres du SDI qui font le nécessaire et relèvent les défis posés par la COVID. Beaucoup d’entre vous sont en première ligne tous les jours et font leur part pour assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens. Je peux vous assurer que votre dévouement ne passe pas inaperçu. Les voyageurs, le grand public et, j’en suis sûr, les membres de votre propre famille sont fiers du travail que vous accomplissez, tout comme moi. J’ai parlé avec le Ministre ce matin et il est également impressionné par votre bon travail.

Je sais que je peux continuer de compter sur vous tous, mais sachez que vous pouvez également compter sur moi, sur les membres de l’exécutif national du SDI, sur les membres du Bureau national de direction, et sur les employées et employés du Bureau national, car nous continuons de veiller à ce que toutes les mesures soient mises en place pour protéger votre santé et votre sécurité.

Continuons de prendre soin les uns des autres en restant unis!

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration[:]

Services critiques et exceptions au télétravail

CIU Flag / Drapeau du SDI

Le gouvernement fédéral met en place toute une série de mesures pour faire face à la pandémie de COVID-19. Pour déterminer quelles activités doivent se poursuivre sans interruption et celles qui ne peuvent pas être menées à distance, il a fallu définir ce qu’est un service critique.

Dans leurs communications, les employeurs gouvernementaux et les médias ont utilisé de façon interchangeable les termes essentiels et critiques, ce qui a créé une certaine confusion pour nos membres qui cherchent à comprendre comment les gestionnaires prennent des décisions et comment cela va se répercuter sur leurs conditions de travail. Par ailleurs, on a pu constater que les directives sur le télétravail n’ont pas été appliquées de manière universelle ou à la même vitesse dans tous les ministères et organismes de la fonction publique. C’est extrêmement préoccupant pour beaucoup, car cela aura des répercussions importantes sur leur santé et leur sécurité, leur vie familiale et leur bien-être général.

Nous pouvons confirmer que le président de l’AFPC, Chris Aylward, et les dirigeants d’autres syndicats fédéraux ont demandé au Conseil du Trésor : 1) de clarifier la signification de « services critiques » et 2) de préciser comment les gestionnaires prendront des décisions sur la base de ces désignations. Le Conseil du Trésor a accepté de traiter cette question dans ses prochaines directives.

Essentiel et critique : deux catégories distinctes 

La désignation « services essentiels » s’applique aux fonctionnaires qui doivent continuer à travailler en cas de grève. Ce n’est pas le cas ici. Ce n’est pas parce qu’un poste a été désigné « essentiel » par le passé que la personne pourra travailler ou non de la maison durant la pandémie.

Que se passe-t-il si je ne suis pas d’accord avec la décision de mon gestionnaire? 

Certains membres ont indiqué qu’on leur avait demandé de poursuivre leurs activités à partir de leur lieu de travail, mais qu’ils estimaient pouvoir tout aussi bien faire le travail à partir de chez eux. Dans d’autres cas, on leur a demandé de se rendre à leur bureau pour poursuivre un travail qu’ils ne jugent pas nécessaire aux activités critiques du gouvernement.

L’AFPC encourage les membres qui ne parviennent pas à trouver une solution avec leur supérieur à parler à leur section locale ou à un représentant de leur Élément pour obtenir leur soutien.

Si l’on vous demande de vous rendre au travail et que vous estimez que l’employeur ne prend pas les précautions nécessaires, vous avez le droit de refuser un travail dangereux.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

COVID-19 : une mise à jour du président national

Image of border crossing with the words "COVID-19"

Consœurs et confrères,

Au cours des dernières 48 heures, il s’est passé beaucoup de choses en lien avec la COVID-19. De nouvelles mesures ont été annoncées fréquemment, avec peu de détails sur la façon dont celles-ci affecteraient nos membres. Pendant ce temps, les représentants nationaux du SDI ont travaillé dur pour obtenir des précisions supplémentaires de la part de l’employeur afin de s’assurer que nos membres aient l’appui et l’équipement adéquats pour s’acquitter de leurs fonctions.

Le syndicat est donc heureux d’annoncer que le bureau du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a communiqué avec le SDI pour discuter des mesures actuellement en place. Il s’agit d’une évolution encourageante et nous accueillons positivement cette ouverture à la coopération.

Le syndicat a soulevé plusieurs questions auprès du ministère, dont les préoccupations de nos membres concernant le fait que le gouvernement continue de permettre l’entrée de voyageurs non essentiels au Canada en provenance des États-Unis aux frontières terrestres. Dès le départ, nous avons clairement indiqué qu’en termes de sécurité, nous considérons que nous en sommes à un stade où la sécurité du pays gagnerait à ce que l’on restreigne l’entrée des voyageurs non essentiels aux frontières terrestres ainsi qu’aux aéroports.

Nonobstant notre position, nous sommes sensibles aux circonstances avec lesquelles le ministre doit composer. Les communautés transfrontalières sont bien établies dans les deux pays, et le gouvernement canadien cherche à travailler en collaboration avec les États-Unis. Les gens travaillent dans un pays et vivent dans l’autre. Comme dans les deux pays, il est recommandé aux gens de rester chez eux, de s’isoler, de faire de la distanciation sociale, et que l’on ferme en plus les services non essentiels (cinémas, bibliothèques, etc.), le gouvernement canadien s’attend à ce que les voyages non essentiels au Canada cessent d’eux-mêmes. Ceci dit, le ministère continue de surveiller le flux de voyageurs et si les voyages non essentiels n’accusent aucune baisse, différentes options seront envisagées.

En général, nous sommes d’accord avec le ministère au niveau du besoin de trouver un équilibre pour les échanges commerciaux. Il pourrait y avoir de graves répercussions pour les Canadiens si des denrées alimentaires et d’autres articles ne pouvaient plus traverser la frontière.

Le syndicat a également souligné que nos agentes et agents constituent la première ligne de défense du pays et devraient donc être considérés comme premiers répondants. Ce statut contribuerait grandement à reconnaître le rôle intégral qu’elles et ils jouent dans la situation actuelle et en général. Nous avons également évoqué la nécessité d’un nombre suffisant d’équipement de protection individuelle dans tous les ports.

De nombreux membres nous ont dit que la pratique des allers et retours à la frontière doit cesser. Nous sommes d’accord et l’avons indiqué clairement.

Enfin, nous avons discuté des défis posés par la situation à Roxham Road et la COVID-19. Nous sommes heureux de constater que suite à la réunion de ce matin, le Ministre a annoncé cet après-midi que les demandeurs d’asile entrant irrégulièrement au pays seraient mis en quarantaine.

En terminant, il s’agit ici d’une situation sans précédent, et je continue d’être fier de nos membres qui sont là pour assurer la sécurité des Canadiennes et Canadiens partout au pays. Prenez soin de vous.

Nous veillerons à vous tenir informé en cas de nouveaux développements.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration[:]

COVID-19 : déclaration du président national sur l’annonce de nouvelles mesures

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Consœurs et confrères,

Si l’annonce faite hier après-midi par le premier ministre concernant les mesures accrues à la frontière est un pas dans la bonne direction pour assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens, on ne sait pas encore très bien quelles seront les ramifications opérationnelles pour nos agentes et nos agents. Nos dirigeants nationaux ont rencontré la haute direction de l’ASFC hier afin de mieux comprendre la situation actuelle. À la suite de notre rencontre avec l’ASFC, voici ce que nous savons, au-delà de ce qui a été annoncé dans les médias :

  • L’interdiction annoncée par le premier ministre a pris effet à minuit une ;
  • L’équipement de protection individuelle (EPI) devrait être autorisé dans tous les modes de transport pour tout le personnel de première ligne. L’ASFC étudiera la possibilité de créer un guide pour s’assurer que l’EPI est utilisé correctement ;
  • Les notes médicales ne seront pas nécessaires ;
  • Toute personne non malade qui doit être mise en quarantaine en raison de vacances ou d’un déplacement professionnel se verra accorder un autre congé payé de 14 jours (code 6990), avec effet rétroactif à la date d’arrivée au Canada, même si elle a travaillé depuis son retour ;
  • Les agentes et les agents et les membres du personnel qui vivent aux États-Unis et qui ne sont pas malades seront exemptés de l’obligation de prendre congé pendant 14 jours ;
  • Les employées et les employés qui ne peuvent pas travailler selon nos modalités (changement d’équipe ou assistance d’un conjoint ou d’un membre de la famille immédiate, par exemple) et qui doivent s’occuper de leurs enfants se verront accorder un autre congé payé 6990 ;
  • Toute opération – aussi bien non critique que critique – pouvant être effectuée à distance le sera ;
  • Les cours à Rigaud seront reportés une fois que la cohorte actuelle aura terminé sa formation ;
  • Les allers-retours à la frontière, la formation sur le signalement par téléphone, l’escorte, les opérations aux postes frontaliers terrestres, les opérations maritimes – tous ces aspects n’ont pas été abordés par l’ASFC à ce jour. Nous avons souligné l’importance pour l’ASFC de fournir des lignes directrices claires à tous les membres de son personnel, et nous espérons que l’employeur les traitera en temps opportun.

Nous sommes conscients que la situation demeure incertaine pour bon nombre de nos membres à travers le pays. La situation n’est pas facile à gérer, et nous sommes fiers de voir nos membres à travers le pays continuer à faire face à cette urgence avec aplomb. Nous continuerons à faire pression sur l’employeur pour que tous nos membres bénéficient du soutien et des conseils dont ils ont besoin.

Nous ne saurions trop insister sur la nécessité d’utiliser les équipements de protection recommandés – lunettes de protection, masques N95, gants – pour tout le personnel de première ligne, et nous sommes heureux de voir que l’employeur est d’accord avec nous sur la nécessité d’utiliser des équipements de protection individuelle pour tous les modes de transport. Nos membres sont les premiers à interagir avec les voyageurs sur le sol canadien, et jouent un rôle de premier plan dans la défense contre ce virus. En veillant à la sécurité de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens, il est également important que tous ceux et celles qui participent à la réponse à ce défi prennent les mesures nécessaires pour assurer la leur.

En s’éloignant de la frontière, nous sommes également heureux de voir que le Conseil du Trésor encourage les fonctionnaires fédéraux à travailler à domicile s’ils le peuvent. Nous sommes conscients que cela n’a peut-être que peu d’impact sur nos membres qui sont en première ligne, mais c’est un développement positif pour nos confrères et consœurs qui travaillent ailleurs dans la fonction publique fédérale.

Comme toujours, nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation, qui pour l’instant, est assez fluide et reste sujette à changement.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration[:]

Déclaration du président national du SDI concernant la COVID-19 et les mesures à la frontière

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Consœurs et confrères, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration suit de près la situation actuelle en lien avec la COVID-19.

Nous sommes conscients que cette situation est préoccupante pour tous les membres du SDI, que ce soit concernant la sécurité de leur famille ou leur propre bien-être. Un grand nombre de nos membres sont actifs en première ligne, où ils sont fréquemment en contact avec des voyageuses et des voyageurs et où la sécurité est primordiale.

Nous avons demandé à maintes reprises au gouvernement de renforcer les mesures actuelles afin d’assurer un dépistage adéquat et d’atténuer les risques pour nos agentes et agents, nos membres ainsi que l’ensemble des Canadiennes et Canadiens. Bien que notre relation de travail avec l’ASFC concernant la pandémie actuelle demeure généralement positive, nous sommes déçus par le manque de renseignements et de conseils fournis par d’autres niveaux du gouvernement fédéral. Nous travaillons avec diligence pour obtenir des renseignements clairs de la part de l’ASFC et d’autres agences sur ce que cette situation sans précédent signifie pour tous les membres touchés. En termes de développements récents, nous savons maintenant que les vols internationaux seront limités à certains aéroports, bien que les emplacements exacts n’aient pas encore été confirmés.

À ce stade, tous les membres devraient suivre les protocoles de sécurité en place. Le personnel de première ligne doit porter l’équipement approprié, y compris des masques, des gants et des lunettes. Restez à la maison si vous êtes malade. Nous avons été clairs avec l’employeur que tout temps de quarantaine préventive devrait être à la charge de celui-ci, et nous demandons à la direction de l’ASFC d’autoriser le télétravail pour tout le personnel qui peut le faire raisonnablement. Nous vous encourageons à prendre connaissance de vos droits au travail. Contactez votre présidente ou président de succursale ou vos représentantes et représentants en matière de santé et sécurité si vous avez besoin d’appui.

Du côté syndical, nous prenons également des mesures pour assurer la sécurité de nos membres, de nos représentantes et représentants, et de notre personnel. L’AFPC a déjà annoncé que les votes de grève et les événements syndicaux seraient suspendus, et nous lui emboîtons le pas. Nos propres événements syndicaux, comme la réunion du Bureau national de direction au début d’avril, ont été annulés pour le moment.

Encore une fois, il convient de répéter que la situation évolue extrêmement rapidement et que les informations sont susceptibles de changer. Nous nous assurerons de vous tenir au courant en fonction des informations dont nous disposons.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national du SDI[:]

COVID-19 : vos droits au travail [mis à jour le 3 avril]

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Note : cet article est mis à jour régulièrement par l’AFPC. Veuillez consulter la page suivante pour obtenir les renseignements les plus récents.

Qui court le plus grand risque de contracter le virus au travail? 

Les travailleuses et travailleurs de première ligne en contact direct avec le public courent le plus grand risque. Il peut s’agir du personnel des aéroports, des services frontaliers et des services d’immigration, des assistants d’enseignement, des employés des bureaux des passeports, du personnel de santé, etc. Toute personne qui se trouve à proximité d’une personne potentiellement infectée peut être exposée au risque de contracter le coronavirus.

Quels sont les responsabilités de l’employeur et mes droits au travail? 

L’employeur a l’obligation générale de prendre toutes les précautions raisonnables pour protéger leur personnel du danger. Il devrait se doter de protocoles précis et d’un plan détaillé d’intervention en cas de pandémie, notamment fournir de l’équipement de protection individuelle aux employés et les former adéquatement sur la façon de l’utiliser et d’en disposer. L’approche doit être proactive et axée sur la protection du personnel.

L’AFPC enjoint à tous les employeurs de planifier consciencieusement les mesures qu’ils prendront si la COVID-19 gagne du terrain au Canada. Les employeurs doivent aussi fournir la formation et les renseignements nécessaires à tous les membres du personnel.

Les lois en matière de santé et sécurité accordent aux travailleurs le droit de refuser un travail dangereux.

La loi confère aux comités de santé et sécurité le droit de participer à l’élaboration de toutes les stratégies de prévention et de préparation liées à une pandémie.

Pour plus d’information, consultez le site du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail.

Si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet de la santé et de la sécurité au travail, discutez-en avec un membre de votre section locale, un représentant en santé et sécurité de votre lieu de travail ou votre bureau régional.

Quel type de congé puis-je prendre si je suis mis en quarantaine?  

L’employeur a accepté d’offrir à son personnel d’« autres congés payés », comme nous le lui avions demandé, plutôt que de forcer nos membres à prendre des congés de maladie. Voici les consignes du Conseil du Trésor :

Les employés auxquels les responsables de la santé publique ont demandé de s’auto-isoler :  s’ils sont en bonne santé et en mesure de travailler, les employés seront invités à discuter de la possibilité de faire du télétravail avec leurs gestionnaires. Si ce n’est pas possible, les employés se verront accorder un « autre congé payé » (code 699), conformément à leur convention collective.

Si votre convention collective ne prévoit pas d’alternative au congé de maladie et que votre employeur refuse de vous accorder un congé payé, vous avez le droit de prendre un congé de maladie si vous êtes en quarantaine. Reportez-vous à votre convention collective pour plus de détails.

Si vous n’avez pas de congés de maladie payés ou si vous n’en n’avez plus assez, vous pouvez prendre un congé non payé avec protection de l’emploi. Le Code canadien du travail prévoit jusqu’à 17 semaines de congé de maladie avec protection de l’emploi. De nombreuses provinces prévoient ce type de congé en vertu de leurs lois sur les normes de travail. Vous pouvez demander des prestations d’assurance-emploi en cas de maladie si votre employeur ne vous accorde pas de congés de maladie payés. Le gouvernement libéral vient d’annoncer qu’il éliminera la semaine d’attente pour les personnes touchées par la COVID-19 qui demandent des prestations de maladie de l’assurance-emploi. Il a aussi annoncé d’autres mesures pour aider les employeurs et les employés. Pour en savoir davantage, visitez le site Le gouvernement du Canada se mobilise contre la COVID19.

Si vous contractez le coronavirus au travail, vous aurez peut-être droit aux indemnités pour accident du travail. Des travailleurs et travailleuses de la santé en ont fait la demande durant la flambée de SRAS. Renseignez-vous auprès de la commission des accidents du travail de votre province ou territoire ou parlez-en à un représentant syndical de votre section locale, du bureau régional de l’AFPC ou de votre Élément.

Le syndicat demande aussi aux employeurs de faire preuve de souplesse afin de permettre à leur personnel de prendre des congés, payés ou non, ou de faire du télétravail si c’est possible.

Le télétravail : puis-je travailler à la maison pour éviter les risques de contagion ou si je suis malade ou en quarantaine? 

L’AFPC a exhorté tous les employeurs à autoriser le télétravail dans la mesure du possible et l’employeur s’est maintenant engagé à être « aussi flexible que possible » en ce qui concerne l’approbation du télétravail et d’autres modalités de travail. Le Conseil du Trésor a fait la déclaration suivante :

Les gestionnaires doivent envisager le télétravail pour tous leurs employés, à tous les emplacements de travail. Ils doivent identifier une approche souple tout en s’assurant de la continuité des opérations gouv. essentielles et des services aux Canadiens.

Les organisations fédérales doivent identifier les situations exceptionnelles qui ne se prêtent pas au télétravail et comment les gérer. Par ex. :  les services essentiels nécessitant une présence sur place; les limites reliées à la sécurité; tout autre impératif opérationnel. 

Toutefois, si vous êtes malade, vous ne devriez pas être obligé de travailler; vous devriez avoir le droit d’être en congé de maladie.

Lorsque le télétravail n’est pas une option, l’employeur doit vous permettre d’être en congé en cas de maladie ou de quarantaine. Il doit aussi prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la santé et la sécurité au travail, conformément aux lois pertinentes.

Il se pourrait aussi que la COVID-19 soit considérée comme une « invalidité » aux termes des lois sur les droits de la personne. Le cas échéant, l’employeur aurait une obligation d’adaptation jusqu’à la limite de la contrainte excessive. Pour plus d’information, communiquez avec la Commission canadienne des droits de la personne ou avec l’organisme des droits de la personne de votre province ou territoire (si vous ne travaillez pas dans la fonction publique fédérale ou si votre employeur ne relève pas du fédéral).

Que puis-je faire si l’école ou la garderie de mes enfants est fermée? 

Si vous ne pouvez pas travailler en raison de la fermeture de l’école ou de la garderie de vos enfants, le Conseil du Trésor vous permettra de prendre un « autre congé payé » (code 699).

À quoi ai-je droit si un membre de ma famille est atteint du coronavirus? 

De nombreuses conventions collectives prévoient des congés pour obligations familiales. Consultez la vôtre pour déterminer ce à quoi vous avez droit. De plus, le Code canadien du travail et les lois sur les normes de travail de certains territoires et provinces prévoient des congés pour obligations familiales avec protection de l’emploi. Si la maladie s’aggrave, vous pourriez aussi être admissible au congé de compassion en vertu de votre convention collective et au congé de soignant de l’assurance-emploi.

Si vous devez prendre soin d’une personne à charge atteinte du virus et que vous avez fait des efforts raisonnables pour vous débrouiller, il se pourrait que l’employeur soit obligé de vous offrir des mesures d’adaptation jusqu’à la limite de la contrainte excessive (p. ex., horaire souple, journée de travail plus courte). Il s’agit ici d’un cas classique d’obligation d’adaptation.

Santé mentale

Veuillez contacter le Programme d’aide aux employés (PAE), accessible en tout temps, ou votre coordonnateur ministériel, ou obtenez des services par l’intermédiaire du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP), ou des Services organisationnels spécialisés (SOS), offerts à l’échelle nationale.

Que dois-je faire en cas de discrimination au travail?

Si vous faites l’objet de discrimination parce que :

  • vous êtes en quarantaine à cause d’une maladie ou d’une invalidité réelle ou soupçonnée;
  • vous restez à la maison pour vous soigner ou soigner un membre de votre famille;
  • vous êtes stéréotypé ou harcelé à cause de votre race ou de votre origine ethnique;

ou si vous subissez des mauvais traitements fondés sur un motif de distinction illicite, discutez avec le représentant de votre section locale ou de votre Élément de la possibilité de déposer un grief et/ou une plainte en matière de droits de la personne.

Les membres des communautés asiatiques ici et dans le monde font face au racisme et à la discrimination nourris par les stéréotypes et la fausse information au sujet des groupes qu’on associe au virus. Nous tenons à vous rappeler que la peur ou la confusion engendrée par la pandémie ne doivent en aucun cas engendrer les stéréotypes et les commentaires ou gestes négatifs à l’égard d’une personne à cause de sa race, de son origine ethnique ou de son lieu d’origine. (Consultez la Politique contre le harcèlement et la discrimination et la Déclaration sur le harcèlement de l’AFPC.)

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

COVID-19 : suspension des votes de grève et des activités d’envergure de l’AFPC

CIU Flag / Drapeau du SDI

Votes de grève

Alors que le nombre de cas de coronavirus signalés augmente au Canada, il est important que l’AFPC prenne les devants pour protéger la santé et la sécurité de ses membres et du public canadien. Conformément aux recommandations des autorités de santé locales et nationales, le syndicat a pris la difficile décision de reporter toute activité rassemblant un grand nombre de membres.

Les votes de grève seront donc suspendus jusqu’au 30 mars. Le syndicat réévaluera alors s’il convient de continuer de les suspendre. Cette décision concerne les 120 000 membres de l’AFPC qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada, à Parcs Canada, ou qui font partie des unités de négociations du Conseil du Trésor. En ce moment critique, la santé de nos membres et de tous les Canadiens passe avant tout.

L’AFPC poursuivra les pourparlers au nom de toutes les unités actuellement en négociation, malgré la suspension des votes.

Pour suivre l’évolution de la COVID-19 (2019-n-CoV) au Canada, consultez le site l’Agence de la santé publique du Canada : Maladie à coronavirus (COVID-19) : Mise à jour sur l’éclosion.

Activités de l’AFPC

D’autres grands rassemblements seront également reportés. C’est le cas notamment de la Conférence nationale des femmes de l’AFPC, qui devait se tenir à Ottawa du 3 au 5 avril.

Advenant le report d’autres activités, le syndicat communiquera directement avec les personnes inscrites et informera les membres des nouvelles dates.

Afin d’assurer la sécurité de nos membres, nous demandons également que les réunions de moindre envergure, comme les réunions des sections locales, les réunions de comités et les activités régionales se déroulent par téléconférence ou vidéoconférence, dans la mesure du possible, ou soient reportées.

Nous mettrons à jour notre site web national et ferons le point dans les médias sociaux au fur et à mesure qu’évoluera la situation.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : aucun signe de « changement de culture » à l’ASFC

Lors de ses pourparlers avec le Conseil du Trésor/l’Agence des services frontaliers du Canada du 9 au 12 mars, l’équipe de négociation du groupe FB a continué de revendiquer de meilleures protections contre le harcèlement et l’abus de pouvoir des cadres de l’ASFC.

Or, en dépit du fait que son rapport ministériel de 2020-2021 – rendu public cette semaine – est rempli de beaux mots comme « la promotion de l’inclusion et du respect » et « l’élimination du harcèlement », ­l’ASFC n’a pour ainsi dire fourni aucune preuve de changements importants en ce qui concerne ces enjeux ou d’autres qui font l’objet de discussions à la table de négociation.

Notre équipe a revendiqué plusieurs changements qui permettraient d’améliorer les protections contre les abus de pouvoir et le harcèlement, mais la direction de l’ASFC ne les a toujours pas acceptés. Selon l’Agence, les mesures qui sont déjà prévues dans la convention collective devraient continuer à se limiter principalement aux cas de harcèlement sexuel. Nous ne sommes pas du tout d’accord. Nous croyons que la convention collective devrait protéger nos membres de toute forme de harcèlement, et non seulement du harcèlement sexuel.

Nous avons aussi proposé d’élargir la portée des mesures de protection contre l’intransigeance des cadres de l’ASFC à l’égard des membres, notamment lorsqu’il est question de mesures disciplinaires et de l’élimination arbitraire de l’équipement de défense. La prochaine convention collective devra prévoir de nouvelles mesures de protection sur ces enjeux.

Un changement de culture ne peut se faire sans la prise de réelles mesures

Dans son plan ministériel, l’ASFC parle aussi d’une réduction à long terme de ses effectifs. Or, les membres du personnel sont déjà trop peu nombreux. L’AFPC-SDI est prête à se battre contre toute tentative de réduction du personnel.

Enfin, il est aussi question dans le plan ministériel d’exploiter la technologie en vue d’offrir une plus grande souplesse. Pourtant, l’ASFC refuse de rétablir des pratiques justes et raisonnables de télétravail pour les agentes et agents de l’observation des échanges commerciaux et les autres membres qui ne portent pas l’uniforme.

En ce qui concerne les salaires, notre examen des récentes augmentations négociées dans le secteur de l’exécution de la loi partout au Canada est en cours. Nous suivons également de près les pourparlers de négociation d’une première convention collective pour les agentes et agents de la GRC. Nous avons toujours maintenu que la rémunération horaire des membres de niveau FB-3 devrait être la même que celle des agentes et agents de première classe de la GRC. Lors des rondes de négociations précédentes, nous avons toujours réussi à obtenir de pleines augmentations de salaire rétroactives pour nos membres. Nous avons bien l’intention de faire de même cette fois-ci.

Les pourparlers reprendront au début mai et se poursuivront possiblement durant l’été.

Nous vous tiendrons au courant de la situation. Pour consulter l’ensemble des revendications que nous avons présenté à l’employeur, cliquez ici.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Un message du président national aux membres du SDI concernant la CSN

CIU Flag / Drapeau du SDI

Consœurs, confrères,

Nous avons été informés que plusieurs membres du SDI ont reçu un message de la CSN (UBO-SAF-CSN) les invitant à se joindre à ce syndicat. Le message a été envoyé aux membres via leur adresse courriel personnelle ou à leur adresse à l’ASFC.

Beaucoup de membres se sont plaints, car ils n’ont pas fourni leurs coordonnées personnelles à la CSN et ne voulaient pas recevoir cette information au travail.

Sachez que nous prenons les agissements de la CSN très au sérieux.  La confidentialité de vos données et votre sécurité sont d’une importance primordiale. Seuls le SDI en tant que votre syndicat et l’AFPC en tant que votre agent négociateur sont autorisés à avoir et à utiliser la liste des membres du SDI ainsi que leurs coordonnées. Soyez assurés que ni le SDI, ni l’AFPC n’a partagé cette information avec la CSN. Nous menons une enquête afin de déterminer d’où vient la fuite et nous réagirons en conséquence.

Pour ce qui est de l’utilisation du réseau de l’employeur, je crois que les membres du SDI sont tout à fait conscients qu’ils ne sont pas autorisés à s’en servir pour des affaires syndicales. En fait, toute discussion de questions syndicales via l’interface de l’ASFC est considérée comme une violation du Guide des valeurs et de l’éthique (Politique de surveillance électronique) qui peut entraîner une mesure disciplinaire. Nous allons laisser l’Agence mener sa propre enquête car il semble que sa liste d’employés ait été partagée avec la CSN. Les membres qui sont offusqués par la présente situation sont priés de communiquer avec l’Agence.

Il nous semble que la CSN utilise son site Web et la carte électronique qui y est affichée pour recueillir les informations personnelles et professionnelles des membres du SDI, sans leur consentement, afin de bâtir sa propre banque de données.

Les préoccupations des membres liés au maraudage et les suggestions que nous avons reçues des membres pour lutter contre cette initiative seront analysées et nous ferons le point là-dessus prochainement.

Entretemps, et si vous avez des préoccupations ou des questions à propos du maraudage ou de la CSN, si vous avez des informations au sujet de la fuite de données, ou si un représentant de la CSN vous contacte à la maison ou au travail, n’hésitez pas à communiquer avec un membre de l’Exécutif de la succursale ou avec le bureau national, ou encore à nous écrire à l’adresse raid-maraudage@ciu-sdi.ca.

L’équipe de négociation FB est de retour à la table la semaine prochaine, et une mise à jour sera diffusée d’ici le 13 mars. De plus, nous vous tiendrons informés des recours juridiques possibles concernant l’utilisation de vos informations personnelles.

Plus que jamais, nous devons rester solidaires et unis.  Ne nous laissons par distraire par cette campagne de maraudage. C’est ce que cherche à faire la CSN. Nous, ce que nous voulons, c’est d’obtenir la meilleure entente possible et de continuer à nous battre pour vos droits.

En toute solidarité,

Jean-Pierre Fortin
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration[:]

L’AFPC célèbre le pouvoir de changement des femmes

En cette Journée internationale des femmes, prenons le temps de savourer nos victoires et de réfléchir aux luttes qui ont mené à une plus grande égalité entre les genres, tant au Canada qu’ailleurs sur la planète. Rappelons-nous aussi que la lutte pour l’égalité des femmes est loin d’être terminée.

Depuis sa fondation, l’AFPC se bat pour les droits des femmes à la table de négociation, devant les tribunaux, dans l’arène politique et sur la place publique. Et ses actions ont souvent mené à de grandes victoires. L’AFPC est toujours aussi déterminée à éliminer les obstacles auxquels font face toutes les femmes, y compris les femmes racialisées, autochtones, lesbiennes, bisexuelles, trans, non binaires et celles ayant un handicap.

Pour célébrer la Journée internationale des femmes, nous avons rencontré des dirigeantes de l’AFPC à qui nous avons demandé pourquoi il est important que les femmes adhèrent au syndicat.

Or, malgré les victoires incroyables qu’ont remportées les femmes par l’entremise du syndicat, l’AFPC a besoin de votre appui pour affronter les problèmes qui font encore obstacle à l’égalité entre les genres.

En cette journée, l’AFPC demande aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux :

  • de mettre en œuvre toutes les recommandations des Appels à la justice;
  • de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada;
  • de s’engager à mettre en place des services de garde abordables et de grande qualité;
  • d’intégrer une approche intersectionnelle au Plan d’action national contre la violence fondée sur le sexe;
  • de veiller à ce que la Loi sur l’équité salariale soit mise en application de façon efficace;
  • d’accorder 10 jours de congé payé aux victimes de violence familiale;
  • de ratifier la Convention C-190 de l’Organisation internationale du travail; et
  • d’accroître l’accès destiné aux refuges pour femmes et aux centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle ainsi que leur financement.

Au fil des ans, les militantes de l’AFPC ont réalisé des avancées majeures : équité salariale, toute première clause relative au harcèlement sexuel dans une convention collective, congé de maternité et congé parental payés, prestations au conjoint de même sexe, congé pour les victimes de violence conjugale, et plus encore.

Nous encourageons toutes nos membres à s’impliquer dans leur syndicat. Ensemble, nous avons le pouvoir de faire changer les choses par la mobilisation et l’organisation.

N’oublions jamais que la femme est une force syndicale.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

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