Joyeux temps des fêtes !

Au nom du Bureau national du SDI, je souhaite à vous et aux vôtres un heureux temps des fêtes en toute sécurité. J’espère que la nouvelle année vous apportera santé, bonheur et paix.

En toute solidarité – Mark Weber, président national

Réaction au nouveau plan fédéral de sécurité frontalière : un manque de changements significatifs

Le gouvernement fédéral a annoncé son nouveau plan frontalier, le 17 décembre 2024, avec pour but de renforcer la sécurité à la frontière Canada/États-Unis.  

Bien que l’annonce de l’ex-ministre de la Sécurité publique Dominic LeBlanc et de ses collègues comprenne un certain nombre d’investissements et de mesures ayant un impact sur l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et son personnel — comme de nouvelles équipes canines, de la nouvelle technologie d’imagerie et de nouveaux outils, ainsi que des ressources humaines additionnelles — le plus remarquable demeure ce qui est absent du plan de 1,3 milliard de dollars : un élargissement significatif des fonctions des agents frontaliers qui leur permettrait d’agir tant aux points d’entrée qu’entre ceux-ci.  

Dans les semaines qui ont précédé l’annonce, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) a écrit au ministre LeBlanc ainsi qu’aux premiers ministres provinciaux pour souligner la nécessité de repenser la façon dont le gouvernement fédéral utilise les milliers d’agents frontaliers qui sont déjà au service de la population canadienne aux postes frontaliers terrestres.  

Les agents frontaliers connaissent bien le cadre législatif de la frontière. Rien dans la loi, à l’exception du désormais tristement célèbre décret de 1932, n’empêche les agents de l’ASFC de patrouiller entre les points d’entrée pour aider la GRC. En n’engageant pas davantage les agents frontaliers sur ce front, le gouvernement fédéral manque une rare occasion de moderniser l’infrastructure frontalière du Canada à un coût négligeable et d’une manière qui viendrait donner priorité à ce qui devrait être au centre de sa stratégie de sécurité frontalière : le recours à du personnel frontalier formé et spécialisé. Malheureusement, il semble plutôt prêt à se contenter de laisser les forces provinciales empiéter sur la sphère fédérale.  

Un sixième pilier manquant 

Ce nouveau plan frontalier propose cinq piliers, proposant de faire davantage pour endiguer le flux de fentanyl, de renforcer les outils et les ressources, d’améliorer la coordination ainsi que le partage d’informations entre les agences, et de réduire les pressions exercées sur les États-Unis. Il y a du bon là-dedans, même s’il est regrettable qu’il ait fallu des troubles politiques rarement vus au sud de la frontière pour que le gouvernement canadien choisisse de se pencher sur des enjeux frontaliers de longue date.  

Cependant, malgré un engagement apparent à se doter de personnel supplémentaire — reste à voir combien, le ministre LeBlanc parlant de « 100-150 » au départ, ce qui est bien loin des plus de 2 000 agents nécessaires — il est aussi dommage que le gouvernement ait choisi de ne pas inclure la dotation de personnel comme sixième pilier distinct.  

Nous l’avons déjà dit : une frontière dotée d’un personnel adéquat est une frontière sûre, et les investissements pour acheter des drones et des hélicoptères pour la GRC ne règlent pas tous les problèmes. La technologie doit soutenir, et non remplacer, les agents qui sont les mieux placés pour trouver et interdire les marchandises dangereuses et contrôler les mouvements frontaliers.  

En ce qui concerne les questions de personnel, de nouvelles ressources destinées à renforcer la capacité de formation de l’ASFC sont également absentes de l’annonce, ce qui jette un doute sur la capacité du gouvernement à intensifier la formation de façon suffisante pour relever de nouveaux défis frontaliers. Nous savons que le seul collège de l’ASFC, à Rigaud, au Québec, a une capacité limitée. Nous avons désespérément besoin de nouvelles infrastructures de formation.  

Du positif accompagné de questions 

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de points positifs dans la récente annonce. Les nouvelles équipes canines et les nouveaux outils de détection améliorés peuvent certainement aider. Les dispositions visant à mettre fin aux « tours de poteau » contribueront également à libérer des ressources.  Toutefois, des questions subsistent sur un certain nombre de points et sur leur mise en œuvre, notamment en ce qui concerne les nouvelles exigences législatives obligeant les opérateurs à fournir à l’ASFC des installations pour effectuer des inspections à l’exportation.  

Enfin, même si cela n’est pas surprenant, il est décevant que le gouvernement ait choisi une fois de plus de ne pas consulter le syndicat ou le personnel frontalier de première ligne — celles et ceux qui, chaque jour, agissent comme première ligne de défense du pays — lors de l’élaboration de son nouveau plan frontalier.  

Il faut de nouvelles solutions 

L’inclusion d’un libellé concernant la retraite anticipée pour le personnel de la sécurité publique dans le récent Énoncé économique de l’automne, qui ouvre la voie à de nouvelles dispositions pour nos membres et devrait aider l’Agence à conserver et à attirer du personnel, montre que ce gouvernement est disposé à explorer des voies novatrices qui soutiennent ses agents frontaliers et renforcent le rôle de l’ASFC en tant qu’agence importante dans le domaine de l’application de la loi.  

Il est regrettable que cette attitude n’ait pas inspiré le nouveau plan frontalier, et nous continuerons à faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte des politiques frontalières saines qui s’appuient sur les travailleuses et travailleurs en premier lieu, dans l’intérêt de l’ensemble de la population canadienne. Garantir un nombre adéquat de personnel tout en s’appuyant sur l’expertise des agents frontaliers aux points d’entrée et entre ceux-ci est le type d’approche sensée qui devrait être la pierre angulaire de la sécurité frontalière canadienne.  

Affirmation annuelle sur les conflits d’intérêts

Plus tôt cet automne, le SDI a avisé les présidentes et présidents de succursales que les membres devraient attendre de remplir la nouvelle attestation de conflit d’intérêts de l’ASFC jusqu’à ce que le syndicat ait la chance de rencontrer l’employeur et d’obtenir plus d’information sur cette nouvelle exigence de l’ASFC et sur ses ramifications possibles.

Depuis, l’ASFC a consulté l’exécutif national du SDI afin de répondre aux principales préoccupations concernant l’affirmation annuelle sur les conflits d’intérêts. À la lumière de cette consultation, nous sommes d’avis que l’employeur a pris des mesures pour répondre aux questions concernant la mise en oeuvre de cette nouvelle politique. Une FAQ préparée par l’Agence, clarifiant un certain nombre de questions liées à l’affirmation, a récemment été envoyée aux employés de l’ASFC.

Nous pouvons confirmer que cette nouvelle politique relève des droits de gestion de l’employeur. Nous conseillons donc aux membres qui se trouvent dans une situation où un conflit d’intérêts réel ou perçu pourrait exister de compléter le processus d’affirmation de conflit d’intérêts avec diligence. Puisqu’il s’agit d’une exigence de l’ASFC, assurez-vous de vous acquitter de cette obligation lors de vos heures de travail.

Veuillez consulter la FAQ ci-jointe pour plus d’informations sur la procédure d’affirmation de conflit d’intérêts et son application.

Dans les cas où les membres considèrent que leur gestionnaire agit au-delà du champ d’application de la procédure d’affirmation des conflits d’intérêts, nous leur conseillons de consulter leur présidente ou président de succursale. Si les présidences de succursales ont besoin d’aide à ce sujet, veuillez contacter le membre du bureau exécutif national affecté à votre succursale.

Retraite équitable pour le personnel de première ligne : on y est presque!

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L’Alliance de la Fonction publique du Canada se réjouit d’apprendre dans l’Énoncé économique de l’automne que le fédéral a tenu promesse en offrant une retraite équitable à des milliers de fonctionnaires de première ligne, partout au pays.

« Cette importante refonte du régime de retraite est l’aboutissement de plusieurs années de lutte acharnée pour l’équité », affirme Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le travail crucial de nos membres aux premières lignes, qui assurent la sécurité et le bien-être de la population, est enfin reconnu! »

Conformément à l’Énoncé, 173 millions de dollars seront ajoutés au poste budgétaire du Régime de retraite de la fonction publique pour rendre admissible à la retraite anticipée des milliers de fonctionnaires de première ligne. Cela dit, il faudra attendre que la législation soit déposée et adoptée avant que cette mesure entre en vigueur.

Une fois la loi en vigueur, les fonctionnaires de première ligne pourront prendre leur retraite sans pénalité après 25 ans de service. Il s’agit d’une importante avancée pour les syndicats et les travailleuses et travailleurs qui réclament un traitement équitable depuis plus de dix ans, mais aussi pour la sécurité de nos frontières.

Les nouvelles dispositions devraient s’appliquer au personnel des services frontaliers, aux équipes de recherche et de sauvetage de la Garde côtière, aux pompières et pompiers de Parcs Canada qui luttent contre les feux de forêt et à ceux de la Défense nationale sur les bases militaires, ainsi qu’aux agentes et agents correctionnels, au personnel paramédical et aux pompières et pompiers des trois territoires.

Ces changements tombent à point, alors qu’il manque près de 3 000 agentes et agents de première ligne à l’Agence des services frontaliers du Canada. L’harmonisation de la retraite avec celle des autres organismes d’application de la loi au pays est déterminante pour le recrutement et le maintien en poste de ce personnel.

« La retraite anticipée sans pénalité améliorera les conditions de travail de nos membres et aidera à recruter et à garder le personnel dont on a besoin », applaudit Mark Weber, président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (l’Élément de l’AFPC qui représente les membres à l’ASFC). « Nos membres seront sur un pied d’égalité avec les autres fonctionnaires chargés de l’exécution de la loi et de la sécurité publique. »

L’AFPC va presser le pas au gouvernement libéral pour qu’il adopte les modifications au régime de retraite et elle enjoint aux conservateurs et aux autres partis d’en faire autant afin que les travailleuses et travailleurs de première ligne aient droit à une retraite équitable dans les plus brefs délais possible.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Calendrier 2025-2026 du SDI

Notre tout nouveau calendrier 2025-2026 est maintenant disponible !

Une copie numérique du calendrier peut être téléchargée ici.

Note : Des copies papier du calendrier seront expédiées aux succursales du SDI une fois qu’une entente équitable aura été conclue entre la Société canadienne des postes et les travailleuses et travailleurs du STTP présentement en grève. En appui aux grévistes, le SDI n’expédiera pas de matériel non urgent par l’entremise de services d’expédition alternatifs. Nous encourageons tous les membres du syndicat à appuyer les travailleuses et travailleurs des postes.

Une fois expédiés, les calendriers seront disponibles auprès des présidentes et présidents de succursales.


Il faut investir immédiatement pour protéger nos frontières

Tandis que la menace de tarification de Donald Trump braque les projecteurs sur la plus vaste frontière non défendue du monde, le gouvernement fédéral impose des compressions de 68 millions de dollars à l’agence responsable d’en assurer la sécurité. L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) prévient que ces réductions mineront la sécurité nationale et les relations commerciales.

« Ce ne sont pas des promesses vides et des compressions budgétaires qui renforcent la sécurité frontalière », affirme Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « De toute évidence, des réductions de 68 millions de dollars ne feront qu’accroître la pression aux frontières, où il n’y a déjà pas assez de personnel pour tout faire. »

En effet, il manque actuellement 2 000 à 3 000 agentes et agents de première ligne à l’Agence canadienne des services frontaliers (ASFC). Le gouvernement promet de renforcer la sécurité des frontières au moyen de drones et d’hélicoptères, mais la technologie à elle seule ne parviendra pas à résoudre les problèmes de fond.

« Une appli ne freinera pas le trafic de drogues et les bornes automatisées ne détecteront pas les menaces à la sécurité », précise Mark Weber, président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration. « Ce sont les agentes et agents de l’ASFC qui protègent nos frontières et qui veillent tous les jours à la sécurité de la population. Le gouvernement doit miser sur les personnes qui font ce travail essentiel. »

L’AFPC exige que le gouvernement fédéral annule les compressions prévues et qu’il s’emploie immédiatement à recruter plus de personnel. Le syndicat prône une approche équilibrée qui allie l’expertise humaine aux outils technologiques plutôt que le remplacement de personnes par des systèmes, des drones ou des hélicoptères de surveillance automatisés.

L’AFPC appelle aussi le gouvernement à élargir le mandat des agentes et agents frontaliers de sorte qu’ils puissent aider la GRC. « L’expertise de nos membres est sollicitée bien au-delà des postes frontaliers pour relever les nouveaux défis qui se pointent à l’horizon, explique Mark Weber. En élargissant leur mandat, on leur donnerait les moyens d’intervenir sur l’ensemble du territoire, ce qui prouverait que le gouvernement est vraiment déterminé à protéger nos frontières. »

« Les agentes et agents frontaliers sont au cœur de la sécurité publique du pays, souligne Sharon DeSousa. Ce sont eux qui empêchent le trafic de véhicules volés, de drogues et d’armes dangereuses. Ce sont eux aussi qui vérifient le courrier et les colis de provenance étrangère avant qu’ils ne soient livrés chez nous. Il est tout à fait logique d’on élargisse leur mandat. »

La retraite anticipée, un atout de taille pour garder le personnel

Comme le salaire est plus élevé dans les forces de l’ordre en général, il est plus difficile de recruter des personnes aux services frontaliers. Le gouvernement fédéral a récemment annoncé qu’il offrirait aux agentes et agents frontaliers la retraite après 25 années de service. Cette mesure, qui les placerait sur un pied d’égalité avec les agentes et agents de la GRC et d’autres services, pourrait aider à changer la donne. Le gouvernement devait d’ailleurs déposer un projet de loi à cet effet cet automne, mais la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, tarde à le faire.

« Offrir la retraite anticipée est un moyen de reconnaître les dangers qu’affrontent tous les jours nos membres aux services frontaliers, ajoute Sharon DeSousa. Mais si on n’investit pas aujourd’hui dans nos agentes et agents frontaliers, rien ne garantira demain la sécurité de nos frontières. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Justice et défense des droits de la personne : il ne faut pas lâcher

Ce 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne, marque l’anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par les Nations Unies en 1948. Ce document historique garantit la dignité inhérente et les droits égaux de tous les êtres humains, quelle que soit leur origine. Réjouissons-nous des progrès accomplis en matière de justice et de dignité sans toutefois oublier que les droits de la personne sont encore bafoués au Canada et dans le monde entier.

Au pays, les Autochtones sont toujours confrontés à des inégalités systémiques, allant des répercussions intergénérationnelles des pensionnats et du manque d’accès à l’eau potable aux taux ahurissants de violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles de leurs communautés. À l’échelle planétaire, des millions de personnes sont privées de l’essentiel et de libertés fondamentales en raison de conflits, de régimes oppressifs et de discrimination fondée sur la race, le genre, la religion ou l’identité.

On doit s’opposer à ces injustices au nom de la solidarité humaine. L’AFPC croit fermement que le mouvement syndical a un rôle important à jouer pour combattre les iniquités sociales et économiques qui pénalisent les travailleuses, les travailleurs et les populations d’ici et de partout ailleurs dans le monde. Par l’entremise de son Fonds de justice sociale, le syndicat contribue à ce combat grâce à ses nombreuses campagnes sur les droits de la personne, comme Encore soif de justice.

Notre syndicat est le reflet de la volonté de ses membres, qui sont aux premières lignes de nos activités de défense des droits de la personne. Cet important travail se poursuivra en 2025, puisque plusieurs résolutions en ce sens ont été adoptées au dernier congrès national. Elles portent, entre autres, sur la lutte pour des services de garde accessibles et abordables, la sensibilisation au racisme environnemental et l’appui aux personnes visées et la solidarité avec le mouvement iranien Femme, vie, liberté. Nos membres sont invités à mettre la main à la pâte pour défendre les droits de toutes les personnes.

Notre mission inaltérable : militer pour la justice, donner la parole aux personnes marginalisées et veiller à ce que tout le monde puisse vivre dans la dignité. La lutte pour la justice est loin d’être gagnée, et le seul moyen d’y parvenir est de lutter ensemble.

Voici une sélection de titres écrits par des personnes d’origines diverses qui font valoir l’importance de l’inclusion et célèbrent les contributions des groupes d’équité à la société et à la culture. Appuyer les autrices et auteurs qui mettent en valeur les perspectives et les difficultés des groupes d’équité correspond à la volonté du syndicat de lutter contre la discrimination, de militer pour un traitement équitable et de dénoncer les inégalités systémiques au travail et ailleurs.

En faisant la promotion de leurs livres, on donne une tribune à ces personnes qu’on entend à peine et qu’on oublie souvent dans le discours dominant.

Groupe d’équité Livre et auteur Langue Type d’ouvrage
Membres racialisés How to Pronounce Knife, Souvankham Thammavongsa Anglais Histoires courtes
Dans le ventre du Congo, Blaise Ndala   Français Fiction
Les racistes n’ont jamais vu la mer Yara El-Ghadban, Rodney Saint-Éloi (several selections of novels) Français Récit/essai
Femmes Junie by Chelene Knight Anglais Fiction
We Have Always Been Here, Samra Habibs Anglais Mémoire
Le boys club – Martine Delvaux Français Essai
Membres avec handicap Maudite Folle, Varda Étienne Français Mémoire/autobiographie
The Monster and the Mirror, K J Aiello Anglais Fiction
The future is disabled, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha Anglais Essai
Autochtones   This Accident of Being Lost, Leanne Betasamosake Simpson Anglais Histoires courtes
Nauetakuan, un silence pour un bruit, Natasha Kanapé Fontaine Français Fiction
J’aime les filles, Diane Obomsawin Français Fiction
2SLGBTQIA+ La fille d’elle-même, Gabrielle Boulianne-Tremblay Français Auto-Fiction
Noa intersexe, Samuel de Champagne Français Fiction
PRIDE, Angel John Guerra and Michael Rowe Anglais Non fiction

Cet article provient du site de l’AFPC.

Entreprenons ensemble la marche vers la vérité : les modules 2 et 3 sont maintenant disponibles

Les modules 2 et 3 du nouveau cours en ligne de l’AFPC sur la vérité et la réconciliation, Entreprenons ensemble la marche vers la vérité, sont maintenant disponibles.

Créé en collaboration avec Canadian Geographic, ce cours offre aux membres l’occasion de mieux comprendre l’histoire, les droits et la résilience autochtones. Fondé sur une démarche de sensibilisation et de réflexion, il leur procure les outils nécessaires pour militer en faveur de la justice et de l’inclusion au travail, dans la société et ailleurs.

Si vous avez terminé le premier module, vous pouvez maintenant passer aux prochains. Il est toujours temps de vous inscrire au cours si ce n’est pas déjà fait.

Commencez vos apprentissages

Ce que vous apprendrez

Les modules 1, 2 et 3 sont maintenant disponibles. Chaque module vous permet de faire vos apprentissages et vos réflexions à votre propre rythme.

  • Module 1 : Commencez par la base en découvrant les principaux thèmes associés à la réconciliation.
  • Module 2 : Développez vos connaissances des valeurs fondamentales qui guident les efforts de réconciliation et étudiez les accords et les principes fondateurs, comme les Traités de paix et d’amitié, la doctrine de la découverte et la Proclamation royale de 1763.
  • Module 3 : Explorez les origines et la signification actuelle des traités, notamment l’accord du wampum à deux rangs et les Traités de paix et d’amitié, et apprenez-en plus sur la manière dont ils ont façonné la société d’aujourd’hui.

Ce cours en ligne est plus qu’une ressource d’apprentissage. C’est un pas essentiel vers la reconnaissance et la réparation des injustices infligées aux Autochtones ici même, encore à ce jour.

Commencez vos apprentissages

Cet article provient du site de l’AFPC.

Tuerie de la Polytechnique : 35 ans plus tard

Avertissement : Le texte qui suit parle de violence envers les femmes et les personnes de genre non conforme.

Il y a 35 ans, 14 étudiantes de l’École Polytechnique ont été arrachées à la vie par les balles d’un tireur misogyne. Chacune avait une famille, des rêves et toute leur vie devant elles. En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous honorons la mémoire de ces jeunes victimes.

Au Canada, une femme ou une fille perd la vie toutes les 48 heures. Les filles et les femmes autochtones sont six fois plus susceptibles d’être tuées que les non-autochtones. À la maison, comme dans les endroits publics, en ligne et au travail, des femmes continuent de subir des agressions ou du harcèlement à caractère sexuel. En fait, 80 % des agressions sexuelles sont perpétrées à domicile et 70 % sont commises par une personne connue de la victime, comme un membre de la famille, un ami ou un collègue. Environ la moitié des agressions sexuelles surviennent lors d’un rendez-vous romantique.

Mais ces statistiques ne disent pas tout. Beaucoup ne signalent pas leurs agressions par peur de représailles ou d’être jugées, ou parce qu’elles se méfient de la police, sans parler du lourd fardeau de la preuve imposée aux victimes dans les cas de violence sexuelle. Il est donc difficile de mesurer la réelle ampleur du problème.

N’oublions pas non plus la menace grandissante que pose la montée de l’extrême droite pour les femmes et les personnes bispirituelles, trans, non binaires ou de genre non conforme.

Si la violence fondée sur le genre se perpétue par des attitudes, des failles systématiques et l’inaction à tous les niveaux, nous pouvons néanmoins changer les choses.

En ce jour de commémoration, réitérons notre engagement à défendre l’égalité des genres, à aider les survivantes et à prendre des mesures concrètes pour éliminer la violence fondée sur le genre. Ensemble, rendons notre pays plus sûr et égalitaire.

Si vous-même ou une personne que vous connaissez êtes victime de violence, Fem’aide peut vous aider (1-877-336-2433).

Vous trouverez une liste des services provinciaux et territoriaux sur le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada.

In memoriam

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Barbara Klucznik Widajewicz

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

 

Ressources :

Agence de la santé publique du Canada

Campagne du ruban blanc

Faits et statistiques provenant de Femmes et Égalité des genres Canada

Fondation canadienne des femmes

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’AFPC demande des comptes aux libéraux pour le pillage de la caisse de retraite

L’AFPC du Canada lance une campagne nationale pour exhorter le gouvernement Trudeau à respecter les travailleuses et travailleurs et à ne pas toucher aux pensions.

En décidant de détourner 9,3 milliards de dollars du surplus de la Caisse de retraite de la fonction publique, le gouvernement libéral trahit les fonctionnaires fédéraux et met en danger la sécurité de la retraite de millions d’autres travailleuses et travailleurs.

« C’est un abus de confiance » s’insurge Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le personnel et l’employeur ont contribué à parts égales au fonds de pension. Pourquoi le gouvernement serait-il le seul à profiter d’un congé de cotisation? »

Cette décision irréfléchie menace la sécurité de la retraite de plus de 700 000 fonctionnaires fédéraux et territoriaux, actifs et retraités.

Sans parler qu’elle établit un dangereux précédent pour des millions d’autres personnes au pays, puisque d’autres employeurs des secteurs privé et public pourraient être tentés de faire pareil. Ce n’est donc pas seulement le combat des fonctionnaires, mais celui de tous ceux et celles qui aspirent à la justice, à la responsabilisation du gouvernement et à la sécurité de la retraite.

« Si le gouvernement fédéral – le plus grand employeur au pays – pige dans les pensions des fonctionnaires, qu’est-ce qui empêchera d’autres employeurs d’en faire autant? », demande Mme DeSousa.

Il n’est pas trop tard : le gouvernement libéral peut encore revenir sur sa décision. L’AFPC propose d’ailleurs trois solutions raisonnables pour réduire le surplus tout en protégeant les pensions.

  1. Abolir le régime à deux paliers : Du temps où il était au pouvoir, Stephen Harper a décidé que les fonctionnaires embauchés à compter du 1er janvier 2013 devraient travailler cinq ans de plus que leurs prédécesseurs pour avoir droit à la pleine retraite. Il faut corriger cette injustice.
  2. Assurer l’équité pour les travailleuses et travailleurs de première ligne : Le gouvernement doit offrir des options de retraite équitables à ceux et celles qui veillent à la sécurité publique et à l’application de la loi, comme il l’a promis.
  3. Suspendre les cotisations du personnel : Les fonctionnaires ont eux aussi cotisé à la caisse de retraite. Ils devraient donc obtenir le même congé de cotisation que l’employeur.

« Ce n’est pas seulement une question de pensions. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et faire ce qui est juste pour les personnes qui servent la population jour après jour », explique Mme DeSousa.

Visitez le site NonAuVolDePensions.ca pour en savoir plus et protéger l’avenir des travailleuses et des travailleurs.

Cet article provient du site de l’AFPC.