Mise à jour de l’image de marque du SDI pour 2024 : nouveau logo, nouvelles couleurs, même détermination

Après des mois de travail de conception, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est fier d’enfin dévoiler son nouveau logo et ses nouvelles couleurs, qui permettront de mieux refléter l’organisation que nous sommes devenus, alors que notre syndicat continue de grandir et d’avancer.  

Une histoire empreinte de changement 

L’image de marque de notre syndicat a subi plusieurs changements au cours de sa longue histoire, qui remonte à l’époque de la Customs Excise Officers’ Association (CEOA), prédécesseure du syndicat, créée en 1919. Au fil des ans, cette image a lentement évolué. Les couleurs et le nom du syndicat ont changé au milieu des années 1960, lorsque Customs Excise Union Douanes Accise (CEUDA) a été créé en tant qu’élément de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC). En 2008, reflétant la nature changeante du syndicat, CEUDA est devenu le SDI. Au-delà du changement de nom, le logo a alors été modernisé, devenant l’emblème classique utilisé depuis une quinzaine d’années.  

Évolution du syndicat 

Ces dernières années, nous avons reçu de nombreux commentaires de la part de nos membres qui estimaient que certains aspects de notre image de marque classique étaient en voie d’être démodés. Les personnes dirigeantes du SDI ont convenu qu’en effet, au fur et à mesure que le syndicat évolue, notre image devrait elle aussi évoluer, afin de mieux représenter notre organisation et nos membres. Et notre syndicat a certainement évolué : 

  • Plus que jamais, nous sommes une organisation syndicale dynamique représentant la grande diversité de personnel des services frontaliers. Ces personnes engagées remplissent des fonctions cruciales tant au niveau de l’application de la loi qu’au niveau civil, de la première ligne jusqu’aux divisions de soutien indispensables.  
  • Nous avons remporté d’importantes victoires syndicales — notamment, le résultat des dernières rondes de négociations pour le groupe FB, en 2021 et récemment en 2024, ont été tout simplement spectaculaires grâce à une mobilisation tout aussi impressionnante, faisant progresser les conditions de travail de nos membres comme peu d’autres l’ont fait.  
  • Grâce à nos activités de lobbying soutenues, nous avons fait entendre notre voix aux plus hauts niveaux de la représentation politique, mettant en lumière les pratiques troublantes de l’ASFC et poussant à des changements plus que nécessaires, comme la réforme du régime de retraite.  
  • Notre équipe nationale des relations de travail continue de s’agrandir, ce qui permet une représentation encore plus efficace. Avec plus d’agents et d’agentes des relations de travail que jamais auparavant, nous gagnons davantage de causes et sommes en mesure de mieux soutenir nos membres dans leur lutte contre les excès de pouvoir et les abus de la gestion.  
  • Notre équipe nationale de communication s’est elle aussi agrandie, nous permettant de cultiver des liens cruciaux avec des alliés et des acteurs clés, et renforçant notre capacité à nous battre pour nos membres et à répondre à leurs besoins.  
  • Partout au pays, les personnes dirigeantes des succursales et les représentantes et représentants locaux sont plus actifs et plus dévoués que jamais. 
  • De nouveaux projets passionnants sont prévus pour l’avenir (entre autres, un nouveau site web et une nouvelle boutique syndicale sont en cours de réalisation!). 

Rafraîchissement de l’image de marque : même nom, nouvelle image 

C’est dans le cadre de cette évolution et en tenant compte des commentaires des membres que le Bureau national de direction (BND), sur recommandation du Comité permanent d’engagement des membres, a voté en septembre 2022 en faveur de confier à l’Exécutif national du SDI le soin de superviser le travail de rafraîchissement de l’image de marque du syndicat. Le Comité — ainsi que le Bureau de direction — ont estimé que le syndicat bénéficierait grandement d’un tel rafraîchissement afin de mieux représenter ses membres ainsi que les tâches qu’ils et elles accomplissent, et afin de prendre en compte les considérations d’équité. 

C’est donc avec fierté que nous présentons la nouvelle image de marque de notre syndicat en ce mois d’août 2024.

Le nom reste le même — ‘Syndicat des Douanes et de l’Immigration’ — mais notre logo et nos couleurs ont une fois de plus évolué.  

SDI-logo

Conformément au mandat autorisé par le BND, ce logo moderne et cette palette de couleurs actualisent notre image pour répondre aux questions de représentation et de pertinence. L’accent est mis sur les différents modes frontaliers tout en maintenant un lien avec le rôle crucial de nos membres en tant que première ligne de défense du Canada. 

Conçu par le personnel syndiqué du SDI, il est donc de conception 100 % syndicale.

Éléments du logo

logo-elements-explanation-fr 1: Le bleu clair et le gris foncé sur fond blanc soulignent le rôle de nos membres d’une manière nouvelle et plus progressiste, en s’éloignant du bleu, blanc, rouge plus traditionnels. Ce nouveau symbole vise à répondre aux préoccupations en matière d’équité. Le bleu plus clair rappel également les vieux uniformes, créant un lien fort entre l’ancien et le nouveau, le passé et le présent.

2: L’espace négatif du milieu met l’accent sur l’idée de la frontière, l’image représentant à la fois une porte d’entrée au pays et les obélisques frontaliers présents le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Elle symbolise également ce qui se passe à l’intérieur de nos frontières, comme les fonctions d’application de la loi à l’intérieur et les opérations en civil.

3: La feuille d’érable en deux moitiés distinctes, stylisée de façon unique, maintient un lien avec le devoir de nos membres envers le pays ainsi qu’avec notre logo précédent, tout en créant une distance par rapport à l’employeur et au gouvernement fédéral.

4: La police de caractères est moderne et épurée. Elle est forte et droite. Elle est audacieuse sans être trop imposante. Elle est compacte, représentant notre solidarité mutuelle.

5: La ligne supérieure couleur bleu clair représente le mode aérien.

6: La ligne centrale en gris foncé représente les modes terrestre et ferroviaire.

7: La ligne inférieure couleur bleu clair représente le mode maritime.

8: Les trois lignes combinées ensemble donnent une impression de mouvement vers le pays et ses frontières tout en symbolisant l’idée d’une route vers un port d’entrée.

9: La courbe ronde vers l’extérieur a la forme d’un globe stylisé, représentant le monde à l’extérieur de nos frontières.

Version condensée 

Une version condensée du logo a également été créée pour faciliter l’utilisation du logo dans les endroits où la version complète n’est pas nécessaire. 

SDI-half-logo

Lignes directrices de l’image de marque 

Le logo (version complète et condensée) ne peut être utilisé en couleur que dans les combinaisons de couleurs suivantes : 

Variantes

Le logo peut également être utilisé tout en blanc, tout en ‘bleu SDI’, tout en ‘gris charbon SDI’ ou tout en noir, selon les besoins.  

Pour les versions en une seule couleur, l’utilisation en blanc sur fond bleu devrait être privilégiée.  

logo-mono

Toutes les autres combinaisons de couleurs sont à éviter.  

Tous les éléments graphiques du logo doivent toujours être inclus. Les éléments typographiques peuvent être omis, selon l’utilisation du logo.  

Couleurs  

Les nouvelles couleurs officielles du SDI sont le ‘bleu SDI’ et le ‘gris charbon SDI’. 

Bleu SDI 
  • Pantone 2201 C  
  • hex #00aed6 
  • RGB 0,174, 214 
  • CMYK 100 19 0 16 
Gris charbon SDI 
  • Pantone P 172-15 C  
  • hex #4d4d4d 
  • RGB 77, 77, 77 
  • CMYK 63, 56, 50, 44 
Typographie 

La nouvelle police de caractères est Bebas Neue, en gras. La police de caractères alternative (qui n’est pas utilisée dans le logo) est Avenir Next LT. 

Mise en œuvre 

Cette annonce constitue le lancement officiel de notre nouveau logo, qui sera désormais utilisé sur toutes nos principales plateformes — site web, médias sociaux, etc.  Au cours des prochains mois, nous continuerons à mettre à jour le matériel existant avec le nouveau logo. Pendant cette transition, il se peut que vous aperceviez encore l’ancien logo ici et là. C’est normal — le syndicat a beaucoup de matériel imprimé et numérique qui devra être mis à jour! 

Conditions d’utilisation 

Bien que l’utilisation du logo du SDI soit encouragée à des fins typiques (sur les pages syndicales, les panneaux d’affichage syndicaux, le matériel syndical, dans le cadre de la mobilisation, etc.), les succursales du SDI qui souhaitent utiliser le logo dans le cadre de projets plus originaux (matériel promotionnel, etc.) doivent consulter le bureau national pour s’assurer que l’utilisation du logo respecte les lignes directrices de l’image de marque. Pareillement, les membres devraient contacter leur présidente ou président de succursale avant d’utiliser le logo pour tout ce qui s’écarte de l’usage habituel.  [:]

DeSousa : On ne parle pas d’une journée de plus ou de moins : c’est des 10 prochaines années dont il s’agit!

Article d’opinion de Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, publié le 6 août 2024 dans The Hill Times.

Nous sommes à un moment charnière de notre histoire. Le télétravail la main-d’œuvre et la fonction publique. Mais si le gouvernement n’adopte pas une vision à long terme, nous pourrions rater le bateau.

L’enjeu, ce n’est pas seulement de déterminer l’endroit où nous travaillons; c’est aussi de définir nos conditions de travail, nos raisons de travailler et nos objectifs. Il faut se demander quel genre de pays nous voulons dans dix ans, et quelle forme doit prendre la fonction publique pour concrétiser cette vision.

Les fonctionnaires canadiens ont une excellente réputation à l’étranger. L’Institute for Government au Royaume-Uni classe d’ailleurs notre fonction publique parmi les plus efficacesau monde, ce qui s’explique en grande partie par le dévouement, la compétence et la vision de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont extrêmement fiers de servir la population.

Malheureusement, plutôt que de tirer parti de cette sagesse collective, le gouvernement prend des décisions unilatérales sur l’avenir de la fonction publique, ce qui nuit grandement aux services et aux programmes qui font l’envie du reste du monde. Les fonctionnaires, et ceux et celles qu’ils servent, méritent mieux.

Plutôt que de nous battre pour obtenir un minimum de respect, nous souhaitons contribuer à bâtir la fonction publique de demain. Une fonction publique qui utilisera des technologies de pointe, mais conservera le côté humain et sera le fer de lance de l’innovation, au pays comme à l’étranger.

Bâtir un avenir meilleur exige des politiques avant-gardistes et un esprit d’équipe. Le gouvernement devrait travailler avec nous à limiter le recours coûteux à la sous-traitance, à améliorer les services et à établir un effectif motivé, diversifié et talentueux aux quatre coins de notre vaste pays.

Il faut investir dans la formation pour préparer les fonctionnaires à travailler dans un monde axé sur l’intelligence artificielle. Nous devons réinventer nos structures organisationnelles pour jouir d’une plus grande marge de manœuvre et répondre aux besoins changeants. Et surtout, il faut valoriser les fonctionnaires, les outiller, et enfin reconnaître que leur bien-être et leur motivation sont essentiels à l’excellence des services et des programmes.

Le télétravail débouche aussi sur des retombées économiques et sociales. Selon l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques, pour chaque dollar investi dans le secteur public, jusqu’à 1,28 $ est injecté dans l’économie. Le télétravail profite donc aux communautés autochtones et aux collectivités éloignées ou de petite taille à court d’argent…

Avec ses travailleuses et travailleurs répartis partout au pays, la fonction publique deviendra aussi plus inclusive et accessible, donc plus représentative de notre population.

Les Canadiennes et Canadiens sont prêts à adopter un nouveau modèle de travail, sept sur dix indiquant être favorables au télétravail dans la fonction publique, selon un récent sondage d’Abacus.

Forcer les fonctionnaires à aller au bureau une journée de plus par semaine pour des réunions sur Zoom ne les prépare en rien aux avancées technologiques qui pointent et ne contribue pas non plus à transformer les bureaux en logements abordables – ce dont on a désespérément besoin – nià façonner le Canada de demain.

L’avenir s’annonce prometteur pour la fonction publique canadienne, mais pour qu’elle atteigne son potentiel, il faut un véritable partenariat entre le gouvernement et ses fonctionnaires. Nous voulons mettre à contribution notre expertise, notre dévouement et nos idées novatrices. Nous demandons au gouvernement de se mettre au diapason, de cesser d’imposer ses décisions arbitraires et d’entamer un vrai dialogue.

Pourquoi ne pas ne choisir les changements qui profitent le plus à la population et à la société? Ensemble, nous pouvons créer une fonction publique qui non seulement répond aux besoins d’aujourd’hui, mais pave la voie de demain.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Que pensez-vous des systèmes de gestion informelle des conflits à votre travail?

Lors de la dernière ronde de négociations, l’AFPC et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont négocié un protocole d’entente visant la création d’un comité mixte chargé de recenser les formations portant sur l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion. Ce comité a également été mandaté d’examiner les systèmes de gestion informelle des conflits (SGIC) à la disposition des fonctionnaires fédéraux.

Le présent sondage a pour but de mieux comprendre les expériences et les besoins des membres de l’AFPC en ce qui concerne les SGIC dans la fonction publique fédérale. Les membres qui veulent répondre peuvent le faire d’ici le 9 août.

En nous faisant part de vos commentaires, vous aiderez le comité mixte à comprendre les forces et les faiblesses des systèmes.

Répondez au sondage

 

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Décès de Matt Kozlowski

C’est avec tristesse que nous faisons part du décès profondément regrettable de Matt Kozlowski, consciencieux agent de l’ASFC de Fort Frances, en Ontario, qui est décédé le 28 juillet 2024, à la suite d’une maladie. Père dévoué de trois enfants, Matt était également aimé et respecté par ses collègues agentes et agents, et il manquera à toutes et tous. Nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à ses proches, ses amis et amies, et ses collègues. Outre le fait que cette perte laisse un vide impossible à combler, son décès vient souligner la nécessité pour l’employeur de mettre en place des structures de soutien plus efficaces et plus compatissantes afin d’aider les employés confrontés à des épreuves et à des circonstances de vie difficiles. Pour plus d’informations sur les façons d’aider à soutenir la famille de Matt, veuillez contacter Caroline Walker, présidente de la succursale du SDI du Nord de l’Ontario.

Victoire : l’ASFC versera une indemnité de premiers soins aux ASF admissibles

Photo of CIU flag

En février 2022, grâce au travail acharné de l’équipe de représentation syndicale du SDI et à la suite des pressions continues exercées par les membres du SDI sur l’ASFC, le Comité exécutif du Conseil national mixte (CNM) a accueilli les griefs des membres du SDI demandant que l’indemnité de premiers soins leur soit versée à l’avenir. 

Récemment, grâce au plaidoyer soutenu du SDI, l’ASFC a annoncé que l’Agence était sur le point de commencer à verser l’indemnité de premiers soins à tous les agents et agentes des services frontaliers (ASF) admissibles.  

Une avancée importante 

Il s’agit d’une victoire importante pour notre syndicat et nos membres. L’objectif de la directive du CNM concernant l’Indemnité versée aux employés qui dispensent des premiers soins au grand public est de rémunérer les employés qui doivent être disponibles pour dispenser les premiers soins au grand public. Les ASF ont toujours été disponibles pour prodiguer les premiers soins aux personnes qui en ont besoin et ils continuent de l’être. Ils le font parce qu’ils sont des agents de la paix dûment formés qui se soucient du bien-être des personnes qui transitent par nos frontières. Alors qu’ils sont censés dispenser les premiers soins au besoin, ils ne sont pas censés fournir une réponse ou un traitement médical avancé comme les premiers intervenants. Ils entrent donc parfaitement dans le champ d’application de la directive du CNM sur les premiers soins dispensés au grand public 

Le SDI est heureux de constater que, malgré les arguments initiaux de l’ASFC, l’Agence a accepté la décision du CNM et a entrepris sa mise en œuvre.  

Qui est admissible? 

Selon les récentes communications de l’ASFC :  

Pour avoir droit à l’indemnité de premiers soins, vous devez être un ASF et : 

  • être formellement tenus par l’agence de dispenser, sur une base régulière, les premiers soins au grand public, en plus de vos tâches régulières. 
  • travailler dans un lieu où il n’y a pas de services de traitement médical d’urgence accessibles dans les environs immédiats (soit dans un rayon de 10 kilomètres). 
  • entreprendre et terminer une formation en premiers soins (certificat standard de l’Ambulance Saint-Jean) aux frais de l’agence, et de maintenir ce niveau de compétence en premiers soins. 

Nous invitons tous les membres à consulter sur Apollo la liste des lieux de travail de l’ASFC admissibles à une indemnité de premiers soins. Si votre lieu de travail ne figure pas sur la liste fournie par l’ASFC et si vous croyez qu’il répond aux critères énumérés ci-dessus (à savoir s’il est situé à 10 km ou plus des installations de traitement médical d’urgence), veuillez communiquer avec la présidente ou le président de votre succursale 

Comment toucher l’indemnité 

Les ASF doivent présenter une demande pour commencer à toucher cette indemnité. Selon l’ASFC, «l’allocation de premiers soins sera versée toutes les deux semaines avec effet rétroactif au 1er février 2022.» Pour présenter une demande, remplissez et signez le formulaire de demande d’allocation de premiers soins (fourni par l’ASFC sur Apollo) aux Services de la rémunération de l’ASFC, et envoyez-le accompagné du certificat de secourisme correspondant (les certificats périmés peuvent être acceptés). Le formulaire devra être signé par votre supérieur hiérarchique.  

Les personnes qui ne sont pas des agents des services frontaliers (FB-03) sont-elles admissibles? 

Si vous n’êtes pas une agente ou un agent des services frontaliers, mais que vous travaillez dans un endroit admissible, que vous êtes appelé à dispenser les premiers soins au grand public et que vous détenez un certificat de secourisme, vous devez communiquer avec la présidente ou le président de votre succursale ainsi qu’avec les Services de rémunération de l’ASFC. 

Que faire en cas de changement de lieu de travail? 

Important : Les membres qui sont actuellement affectés à un lieu de travail qui répond aux critères énumérés pour avoir droit à l’indemnité de premiers soins et qui déménagent à un autre lieu de travail qui ne répond pas à ces critères doivent aviser les Services de rémunération de l’ASFC du changement afin d’éviter un trop-perçu. 

Si vous n’êtes pas certain d’avoir droit à l’indemnité de premiers soins à la suite d’un changement de lieu de travail — ou en général — veuillez contacter les Services de rémunération de l’ASFC et/ou la présidente ou le président de votre succursale. [:]

Un rapport accablant expose la discrimination endémique à la tête de la fonction publique fédérale

Aujourd’hui, la Coalition contre la discrimination au travail, dont l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) est membre, a dévoilé un rapport interne obtenu en vertu de la Loi sur l’accès à l’information qui révèle une discrimination flagrante et généralisée au Bureau du Conseil privé (BCP). Ce dernier dirige la fonction publique du gouvernement fédéral, plus important employeur du pays, tout en soutenant le premier ministre et le cabinet. À ce titre, les constatations de discrimination flagrante sont extrêmement troublantes et préoccupantes pour la population.

Le rapport est fondé sur des entrevues menées par Rachel Zellars, de l’Université Saint Mary’s, à Halifax. Il expose un climat de travail où règnent les stéréotypes raciaux, les microagressions et la violence verbale jusqu’aux plus hauts rangs, ainsi qu’une culture de l’omerta et l’absence de mécanismes de responsabilité. Au cours des entrevues, la direction et le personnel blancs ont fait état de possibilités d’avancement qui contrastaient fortement avec celles des membres du personnel noirs, autochtones et autrement racialisés, souvent maintenus au bas de l’échelle dans des emplois précaires.

« Il est choquant de constater un tel niveau de discrimination dans l’une des plus hautes sphères du gouvernement. Une fois de plus, on charge l’instance coupable de discrimination de se corriger. C’est une approche invariablement vouée à l’échec. Il est temps d’implanter de réels mécanismes de responsabilité indépendants et d’apporter des changements structurels capables d’enrayer la discrimination contre les personnes noires, » dit Nicholas Marcus Thompson, président, Secrétariat du recours collectif noir.

En 2021, l’ancien greffier du Conseil privé, Ian Shugart, a lancé un appel à l’action à la haute direction de la fonction publique afin qu’elle prenne d’importantes mesures ciblées pour combattre le racisme et instaurer l’équité et l’inclusion. Mais dans le rapport, le personnel noir et racialisé explique que la direction du BCP chargée de la planification ministérielle représente un obstacle majeur à cet appel à l’action.

« Au lieu de s’attaquer au racisme dans la fonction publique, la plus haute instance chargée de combattre la discrimination – le Bureau du Conseil privé – laisse les choses s’envenimer », s’indigne Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Ça confirme ce que nos membres nous rapportent depuis des années : le climat de travail à la fonction publique est bien différent pour les personnes noires, autochtones et autrement racialisées, qui subissent l’humiliation et les microagressions au quotidien. Le gouvernement doit se retrousser les manches de toute urgence pour mettre fin à la discrimination et au racisme systémiques de la fonction publique fédérale

Le BCP a remis à la Coalition une liste des mesures qu’il a prises depuis la diffusion interne du rapport. Ces mesures témoignent d’une certaine volonté de mettre en œuvre les recommandations, mais elles ne sont pas assez robustes pour régler les problèmes systémiques décrits dans le rapport. C’est sans compter l’absence de mesures portant sur plusieurs recommandations clés.

L’AFPC exige du gouvernement fédéral :

  • La nomination d’un commissaire à l’équité pour les Noirs afin de s’attaquer au racisme systémique anti-noir à tous les niveaux du gouvernement (à l’instar des deux postes chargés de la lutte contre l’antisémitisme et contre l’islamophobie).
  • La reconnaissance des personnes noires comme groupe d’équité, conformément aux modifications à la Loi sur l’équité en matière d’emploi promises en décembre 2023.
  • Le règlement du Recours collectif noir pour dédommager les fonctionnaires noirs qui ont été victimes de discrimination pendant des années, comme le confirment de nombreux rapports fédéraux.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Services frontaliers : le gouvernement ratifie l’entente de principe

bargaining-FB-négos
bargaining-FB-négos

[:fr]Le gouvernement a approuvé l’entente de principe pour les 9 000 membres du groupe FB à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Les deux parties signeront la convention collective dans les prochains jours.

L’entente a été ratifiée par les membres de l’AFPC le 4 juillet, à l’issue d’un vote tenu à l’échelle nationale.

D’une durée de quatre ans (soit jusqu’en juin 2026), la nouvelle convention collective prévoit des augmentations de salaire supérieures à celles d’autres forces de l’ordre canadiennes, ainsi qu’une protection accrue contre les changements technologiques et de meilleures dispositions sur l’aménagement des horaires et les congés.

Prochaines étapes

Les dispositions non pécuniaires prendront effet à la signature de la convention collective.

L’employeur disposera alors de 180 jours pour appliquer les augmentations salariales, les rajustements salariaux et les indemnités, faute de quoi il devra verser un montant forfaitaire de 200 $ aux membres à qui il doit plus de 500 $.

L’AFPC avisera les membres lorsque la convention sera signée. Veuillez vous assurer auprès de votre bureau régional que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Télétravail : aidez l’AFPC à contester la décision arbitraire de l’employeur

Dans le cadre de ses efforts visant à faire annuler la décision unilatérale du gouvernement obligeant les fonctionnaires fédéraux à travailler au bureau trois jours semaine, l’AFPC encourage ses membres touchés par cette mesure mal adaptée à déposer un grief individuel pour contester leur entente de télétravail.

Nos milliers de griefs presseront le Conseil du Trésor à se justifier d’avoir contrevenu à l’entente sur le télétravail négociée par l’AFPC lors de la dernière ronde de négociations et à reprendre le droit chemin.

La politique mal avisée du gouvernement va à l’encontre de la convention collective et de la lettre d’entente sur le télétravail que nous avons arrachée de haute lutte à la table de négociation. En signant la lettre, le gouvernement s’est engagé à créer un comité mixte dans chaque ministère pour traiter équitablement et individuellement les plaintes relatives au télétravail en fonction de la situation particulière de chaque personne.

Malheureusement, le gouvernement a tout fait depuis plus d’un an pour nous mettre des bâtons dans les roues et retarder la création de la plupart des comités mixtes, s’accrochant plutôt à une politique de télétravail rigide et rétrograde.

Cette décision témoigne d’un mépris absolu du gouvernement Trudeau pour les fonctionnaires et les processus de négociation et de consultation essentiels aux relations de travail. En déposant des griefs individuels, nous pousserons le gouvernement à respecter ses obligations découlant de l’entente et à mettre en place les comités mixtes.

Le dépôt d’un grief individuel

On vous encourage à formuler un grief si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :

  • Par suite de la modification de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail, vous devez, pour des raisons définies arbitrairement, travailler plus de jours au bureau que vous ne le faites actuellement.
  • Votre entente de télétravail actuelle est mise de côté ou modifiée à cause de l’Orientation.
  • L’Orientation vous frappe plus durement du fait de votre appartenance à un groupe protégé par les lois sur les droits de la personne.
  • L’Orientation vous occasionne des pertes ou des dépenses.

Comme son nom l’indique, votre grief individuel doit refléter vos propres circonstances et préoccupations. Cela dit, pour vous aider, vous pouvez vous servir du modèle fourni dans notre foire aux questions et l’adapter selon vos besoins.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre section locale ou votre Élément pour obtenir de l’aide.

Contestations judiciaires de l’AFPC

Plaintes pour pratique déloyale de travail

Vu les importantes répercussions de la décision sur les fonctionnaires, l’AFPC a déposé sans délai deux plaintes pour pratique déloyale de travail auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral au nom du groupe FB et des unités de négociation des groupes PA, SV, TC et EB. Le Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI) a fait la même chose pour nos membres à l’ARC.

Dans ces plaintes, l’AFPC et le SEI accusent l’employeur de négocier de mauvaise foi. En modifiant des modalités d’emploi négociées à la table, il déroge au processus, en plus de brimer le syndicat dans l’exercice de son mandat de négociation. En fait, le Conseil du Trésor refuse d’honorer des engagements qui sont à la base même de l’entente qui a signé la fin de la grève nationale de l’an dernier. Dans sa plainte au nom du groupe FB, l’AFPC a aussi fait valoir que l’employeur n’a pas respecté le gel des conditions de travail en les modifiant en pleine ronde de négociations.

L’AFPC exige que l’employeur fasse marche arrière de sorte à respecter les modalités convenues, et qu’il entreprenne des consultations sérieuses avec le syndicat pour rétablir la confiance.

Grief de principe

L’AFPC a déposé un grief de principe pour contester la façon arbitraire dont l’employeur a exercé ses droits et les répercussions discriminatoires des modifications sur les membres des groupes protégés en vertu des droits de la personne.

Plus précisément, on y déplore le fait que l’employeur est revenu sur des principes inscrits dans la lettre d’entente sur le télétravail et qu’il a abusé de son pouvoir, sa décision reposant sur des pressions politiques plutôt que sur une véritable évaluation des besoins ou des préoccupations sur le lieu de travail.

On y dénonce aussi les répercussions discriminatoires systémiques fondées sur des motifs de distinction illicite — p. ex., handicap, obligations familiales — qu’entraîneront les modifications pour de nombreux fonctionnaires en réduisant l’accessibilité, l’inclusivité et la flexibilité de leurs lieux de travail.

Enfin, on exige que l’employeur se rétracte, qu’il s’engage à consulter véritablement l’AFPC à l’avenir et qu’il verse des dommages-intérêts aux membres lésés.

Prochaines étapes

L’AFPC continuera de contester les modifications unilatérales et de militer pour des pratiques de travail équitables qui respectent les droits et les besoins de l’ensemble des membres. Restez à l’affût pour d’autres nouvelles à ce sujet, y compris sur les travaux des comités mixtes.

Joignez-vous à nous dans la lutte pour un régime de télétravail qui a du sens : 

  • Écrivez à votre parlementaire et à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour revendiquer des modalités de télétravail équitables.
  • Déposez un grief individuel pour contester la modification unilatérale de l’Orientation.
  • Consultez notre foire aux questions pour en savoir plus.
  • Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Les fonctionnaires qui nous protègent méritent une retraite dans la dignité – Sharon DeSousa

PSAC logo SCFP
PSAC logo SCFP

Lettre d’opinion de la présidente nationale de l’AFPC, publiée dans le Ottawa Citizen et dans d’autres journaux de Postmedia (en anglais seulement)

Deux pompiers mettent leur vie en péril pour protéger la population. L’une combat un brasier dans un édifice, l’autre lutte contre un dangereux feu de forêt. Les deux exercent un travail éprouvant dont les effets se cumulent au fil du temps. Pourtant, seulement l’un d’entre eux peut prendre sa retraite sans pénalité après avoir fourni des services de première ligne pendant 25 ans.

Au Canada, la majorité des pompières et pompiers, des membres des forces de l’ordre et du personnel de la sécurité publique ont droit à la pleine retraite après 25 ans de service en raison des lourdes exigences du métier. Pourtant, les pompières et pompiers civils qui affrontent une autre saison de feux de forêt ou qui travaillent sur une base militaire, le personnel aux premières lignes des services frontaliers, les paramédics du Nord, les équipes de recherche et de sauvetage de la Garde côtière, les agentes et agents des services correctionnels territoriaux et beaucoup d’autres travailleuses et travailleurs fédéraux qui veillent à notre sécurité n’y ont pas droit.

Malgré leur travail exigeant, ces personnes sont reléguées depuis des décennies au second rang et doivent travailler cinq années de plus que leurs homologues municipaux et provinciaux avant de pouvoir bénéficier d’une pleine retraite.

Il est raisonnable de croire qu’après 25 années de service, ces personnes finissent par perdre les capacités physiques requises pour continuer à exercer pleinement un métier aussi exigeant. Or, à la différence de leurs homologues provinciaux et municipaux, elles n’ont pas droit à la retraite anticipée sans écoper de lourdes pertes financières.

L’AFPC lutte depuis plus de 20 ans contre cette injustice et a été ravie d’entendre la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, annoncer que le gouvernement allait modifier la loi cet automne pour élargir l’admissibilité à une pleine retraite après 25 ans de service au personnel fédéral des forces de l’ordre et de la sécurité publique, et ce, peu importe l’âge.

Faire corriger cette iniquité a été tout un défi, et notre travail n’est pas terminé. Tandis que la majorité des personnes syndiquées peuvent négocier leurs conditions de retraite, les fonctionnaires fédéraux sont soumis à la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral, qui exclut le régime de retraite de la négociation collective. Un tel changement ne peut donc survenir qu’au terme d’un complexe processus législatif qui dépend de la volonté du gouvernement de collaborer avec les syndicats de la fonction publique.

Bientôt, des milliers de travailleuses et travailleurs de première ligne aux quatre coins du pays auront enfin droit à une retraite équitable. Quelle belle victoire après un long combat acharné!

L’AFPC suivra de près l’évolution de la loi pour s’assurer que le gouvernement s’y prend de la bonne façon et que tout le personnel fédéral de la sécurité publique obtient une retraite équitable. Chaque détail compte!

Nos parlementaires affirmeront sans doute que le Canada devrait honorer les personnes qui risquent leur santé pour veiller à la sécurité de la population. Le moment est venu de concrétiser ensemble cette reconnaissance en renforçant et en adoptant dès que possible le projet de loi qui accordera finalement à ces travailleuses et travailleurs une retraite à la hauteur de leur sacrifice.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Membres au CT : préparez vos revendications

L’AFPC a déjà commencé les préparatifs en vue de la prochaine ronde de négos avec le Conseil du Trésor. Elle organise, entre autres, une série d’assemblées d’information pour vous renseigner sur la préparation de vos revendications.

Afin de maintenir l’élan de la grève historique de 2023, nous vous encourageons à participer à une assemblée pour prendre de l’avance sur le processus de négociation.

L’inscription est ouverte à tous les membres des groupes PA (Services des programmes et de l’administration)TC (Services techniques)SV (Services de l’exploitation) et EB (Enseignement et Bibliothéconomie).

[maxbutton id= »1″ url= »https://syndicatafpc.ca/serie-dassemblees-dinformation-sur-negos-conseil » text= »Je m’inscris! » ]

En français avec interprétation simultanée en anglais : 

  • Jeudi 25 juillet, 19 h (HE)
  • Mercredi 16 octobre, 21 h (HE)

En anglais avec interprétation simultanée en français : 

  • Mardi 23 juillet, 18 h (HE)
  • Lundi 29 juillet, 21 h (HE)
  • Lundi 23 septembre, 18 h (HE)
  • Mardi 24 septembre, 19 h (HE)

Renseignez-vous sur le processus de négociation et les critères d’une bonne revendication contractuelle afin d’être prêts à discuter de vos priorités avec vos collèges et les membres de votre section locale. Chaque assemblée commence par une présentation de 30 minutes, suivie d’une période de questions.

C’est votre occasion d’influencer la prochaine ronde de négos et d’aider à établir l’ordre de priorité des enjeux.

Vous avez jusqu’au 15 novembre pour nous transmettre vos revendications.

[maxbutton id= »1″ url= »https://syndicatafpc.ca/serie-dassemblees-dinformation-sur-negos-conseil » text= »Je m’inscris! » ]

Votre Élément examinera les suggestions des membres et les présenteront pendant la conférence sur la négociation de l’AFPC avec le Conseil du Trésor, prévue en février 2025. À cette occasion, les délégations des sections locales de l’ensemble du pays les classeront par ordre de priorité en vue de la prochaine ronde de négos.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]