Lutte pour le télétravail : ressources importantes

Un plan de télétravail à l’emporte-pièce ne peut tout simplement pas s’appliquer à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique canadienne, sans parler du fait qu’il a été amplement prouvé que le télétravail favorise la productivité et la conciliation travail-vie personnelle.

La décision malavisée du gouvernement d’obliger les fonctionnaires fédéraux à travailler au bureau au moins trois jours semaine fait carrément fi de leur bien-être, en plus de brimer leur droit à la négociation collective.

Cette décision, prise sans même consulter le personnel et les syndicats, va à l’encontre de l’entente sur le télétravail conclue avec l’AFPC lors de la dernière ronde de négociations.

Ça ne se passera pas comme ça

L’AFPC a préparé bon nombre de ressources pour aider les travailleuses et les travailleurs dans la lutte pour le télétravail. Nous avons regroupé plusieurs de ces ressources ci-dessous: libellé de grief, fonds d’écran, renseignements utiles, etc. Jetez-y un coup d’œil!

Sur cette page :

Quand faut-il déposer un grief
Modèle de libellé de grief
Pétition : lutte pour le télétravail
Questionnaire sur le télétravail
Ressources numériques

À consulter également : FAQ de l’AFPC sur le télétravail


Quand faut-il déposer un grief

Tous les membres concernés devraient déposer un grief pour contester la modification unilatérale de l’Orientation. Voici les cas où on vous recommande de le faire :

  • vous devez travailler au bureau plus de jours que vous ne le faites actuellement en raison des modifications apportées à l’Orientation;
  • votre entente de télétravail a été mise de côté ou modifiée à cause de la nouvelle version de l’Orientation;
  • les modifications ont des ramifications particulièrement néfastes sur vous du fait de votre appartenance à un groupe protégé par la Loi canadienne sur les droits de la personne;
  • la nouvelle Orientation vous occasionne des pertes ou des dépenses.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre président de succursale pour obtenir de l’aide. Les présidentes et présidents de succursales peuvent s’adresser à l’agente ou à l’agent des relations de travail du SDI assigné à leur succursale, au besoin.


Modèle de libellé de grief

Oui, dans la plupart des cas, vous pouvez utiliser le modèle suivant et l’adapter en fonction de vos circonstances, de vos préoccupations et de vos besoins.

Le présent grief individuel est déposé conformément à l’article 208 de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral. 

Énoncé du grief 

Je conteste la manière dont l’employeur a modifié et mis en œuvre l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail (l’« Orientation »), car elle va à l’encontre des dispositions de la convention collective. ​

  • Plus précisément : l’employeur a pris une décision arbitraire, déraisonnable et contraire au principe du travail flexible, violant ainsi l’article 6 de ma convention collective, la lettre d’entente sur le télétravail, la Directive sur le télétravail proprement dite, ainsi que toute autre disposition pertinente de la convention collective, des politiques du gouvernement ou des lois en vigueur. 
  • Cette décision constitue un manquement à l’obligation d’adaptation de l’employeur en réduisant l’accessibilité, l’inclusivité et l’équité du lieu de travail d’une façon qui enfreint mes droits en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne et de l’article 19 de la convention collective des groupes Services des programmes et de l’administration (PA), Services de l’exploitation (SV), Services techniques (TC) ou Services frontaliers (FB) OU de l’article 16 de la convention collective du groupe Enseignement et bibliothéconomie (EB). 
  • Cette décision s’écarte de façon déraisonnable et inappropriée de mon entente de télétravail [OU de travail à distance] actuelle, ce qui m’a causé un préjudice et des difficultés.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre président de succursale pour obtenir de l’aide. Les présidentes et présidents de succursales peuvent s’adresser à l’agente ou à l’agent des relations de travail du SDI assigné à leur succursale, au besoin.

Cliquez ici pour davantage d’informations concernant les griefs


Pétition contre le retour au bureau trois jours par semaine

Signez la pétition pour demander au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours au bureau et de ternir sa promesse en évaluant chaque demande de télétravail individuellement. Nous voulons également que cette décision soit reflétée dans nos prochaines conventions collectives.

Cliquez ici pour signer la pétition


Lutte pour le télétravail : questionnaire

Après le 9 septembre, pensez-vous continuer à vous impliquer dans la lutte pour le télétravail? Répondez à ces questions pour nous tenir au courant de vos intentions.

Cliquez ici pour remplir le questionnaire


Ressources numériques

Pancarte vierge

Ensemble de 4 pancartes

Média sociaux

Fonds d’écran Teams/Zoom

Le 1 avril 2025: Mise à jour de la Directive sur le télétravail : ce que vous devez savoir

Le Conseil du Trésor a annoncé des modifications à la Directive sur le télétravail, qui entrent en vigueur dès aujourd’hui. Malheureusement, le Conseil du Trésor a consulté l’AFPC et d’autres syndicats, mais n’a pas tenu compte de nos principales recommandations : abolir la présence obligatoire au bureau et l’approche « universelle »; permettre à chaque ministère de moduler le télétravail en fonction de ses besoins opérationnels; et intégrer à la Directive un cadre de prise de décisions fondées sur des données probantes et tenant compte des besoins de chaque personne.

Si certains changements semblent élargir l’accès au télétravail, d’autres dénotent un recul sur des aspects importants. Ils ne remplacent toutefois pas l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail.

Surtout, la nouvelle version de la Directive laisse de côté des engagements antérieurs sur l’équilibre travail-vie personnelle, l’inclusion et l’environnement, des aspects clés de la version de 2020. Voici un aperçu des autres modifications :

  • Analyse au cas par cas : Les gestionnaires doivent toujours étudier les demandes de télétravail individuellement, mais la Directive n’indique plus expressément qu’elles doivent être « approuvées ou refusées » au cas par cas.
  • Réinstallation et réaménagement des effectifs : Une disposition empêchant le travail à distance pour éviter ou forcer la réinstallation du personnel a été supprimée, ce qui pourrait donner plus de latitude aux fonctionnaires lors d’un réaménagement des effectifs.
  • Coûts : Les ministères assument le coût de l’équipement nécessaire, et les travailleuses et travailleurs paient les services publics, l’accès à Internet et l’assurance.
  • Élargissement du champ d’application : Le personnel étudiant, occasionnel et à temps partiel est maintenant expressément visé.
  • Prolongation du programme pilote pour les personnes en télétravail : Le programme pilote permettant aux fonctionnaires qui habitent à 125 km ou plus de leur lieu de travail désigné d’être considérés comme en déplacement se poursuivra jusqu’au 31 mars 2027.

Conséquences pour vous

L’élargissement du champ d’application et la latitude potentielle quant à la réinstallation sont bienvenus, mais l’élimination des considérations sur l’équilibre travail-vie personnelle constitue un recul. Par ailleurs, rien n’a changé quant à la règle des trois jours au bureau, une pierre d’achoppement pour des dizaines de milliers de membres de l’AFPC. Nous continuerons à nous battre pour une politique de télétravail flexible qui avantage les travailleuses et travailleurs et ne mise pas que sur le présentéisme.

Participez à la campagne Pour vous, de n’importe où de l’AFPC, pour des conditions de travail qui placent les gens au cœur des priorités et permettent de fournir des services exemplaires aux familles et aux entreprises tout en économisant des fonds publics.

 


La version originale de ce contenu a été publiée sur le site de l’AFPC:

Une autre victoire de l’AFPC dans le dossier du télétravail

La Cour fédérale tiendra une audience formelle pour examiner la demande de contrôle judiciaire de l’AFPC visant l’annulation de la décision du gouvernement de contraindre ses fonctionnaires à travailler trois jours par semaine dans des bureaux mal équipés à compter du 9 septembre.

Il s’agit d’une importante victoire pour les fonctionnaires et leurs syndicats, qui contestent une décision unilatérale porteuse d’importantes répercussions pour eux. Une décision qui a soulevé un tollé, comme en témoigne le dépôt de contestations judiciaires et de milliers de griefs individuels.

« La décision de la Cour fédérale d’entendre notre affaire représente une réelle avancée dans la lutte des fonctionnaires fédéraux pour une approche équitable et transparente au télétravail », se réjouit Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le télétravail, c’est l’avenir, et ce n’est pas vrai que nous laisserons le gouvernement revenir sur ses engagements et faire la sourde oreille à nos revendications. »   

Le gouvernement a tenté de convaincre la Cour de rejeter l’affaire ou de la suspendre jusqu’à ce que les contestations judiciaires en cours – dont plusieurs griefs de principe et plaintes pour pratiques déloyales de travail – soient entendues par un arbitre fédéral.

Il a échoué. La Cour fédérale a jugé que le Conseil du Trésor n’avait pas présenté de réel argument justifiant le rejet de notre demande.

L’audience est une étape décisive de la quête de transparence des syndicats et de leurs membres dans le dossier du retour au bureau trois jours par semaine, car le gouvernement devra rendre publics tous les faits sur lesquels il s’est appuyé pour ordonner ce retour.

En rendant sa décision, la Cour fédérale ne se range pas nécessairement aux arguments de l’AFPC, mais elle nous permettra de défendre notre cause, de démontrer que le télétravail est gage d’avenir et d’obliger le gouvernement à rendre compte de sa décision mal avisée.

Ce que les membres peuvent faire

L’affaire devant la Cour fédérale n’est qu’un exemple de tout ce que fait l’AFPC pour assurer la gestion équitable du télétravail. Vous pouvez participer à cet effort de bien des façons :

  • Impliquez-vous avec votre section locale.

Cet automne, l’AFPC lance une campagne nationale sur le télétravail en collaboration avec d’autres syndicats. La victoire sera à nous si tous les membres, d’un bout à l’autre du pays, se mobilisent et portent la cause dans leurs milieux de travail. Ensemble, on prouvera au gouvernement, aux décideurs et au public que #çatravailleàdistance.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

l’AFPC: Signez notre pétition pour défendre le télétravail et moderniser nos milieux de travail

Le gouvernement fédéral veut obliger ses fonctionnaires à travailler dans des bureaux mal équipés trois jours par semaine, tout en sachant qu’ils les passeront en réunions virtuelles. Nous connaissons une meilleure option. L’avenir de la fonction publique canadienne est prometteur, et nous sommes prêts à nous y adapter.

Serez-vous des nôtres?

Ce n’est pas une simple question de lieu de travail. Il y va de notre avenir, de notre bien-être et du type de fonction publique qu’on veut bâtir ensemble.

Signer la pétition

Les fonctionnaires ont pu constater les avantages du télétravail. Ce modèle améliore la conciliation travail-vie personnelle, la productivité et la satisfaction professionnelle. Il a fait ses preuves, mais la décision du gouvernement libéral de Justin Trudeau menace d’anéantir tous les progrès réalisés jusqu’à maintenant. C’est pourquoi nous devons agir.

Signez la pétition pour demander au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours au bureau et de tenir sa promesse en évaluant chaque demande de télétravail individuellement. Nous voulons également que cette décision soit reflétée dans nos prochaines conventions collectives.

Nous planifions de remettre la pétition en mains propres aux ministres et à la direction des ministères. Si vous voulez vous battre pour le télétravail et aider à façonner l’avenir de nos milieux de travail, dites-le-nous.

En signant la pétition, vous contribuez à la naissance d’un véritable mouvement.

Signer la pétition

Si vous avez signé la pétition et vous voulez vous impliquer davantage :

  • Répondez à un court sondage: parlez-nous de votre expérience personnelle concernant l’obligation de travailler trois jours au bureau et de ce que vous comptez faire pour participer à la lutte.
  • Déposez un grief: en déposant des milliers de griefs, on forcera le Conseil du Trésor à rendre des comptes et à respecter l’entente sur le télétravail conclue à la dernière ronde de négociations.
  • Consultez notre FAQ: nous avons répondu aux questions les plus fréquemment posées au sujet du télétravail et de la décision imposant le travail au bureau trois jours par semaine.
  • Parlez-en : partagez l’info dans les médias sociaux, encouragez vos collègues à signer la pétition ou à déposer un grief, et faites assez de bruit pour que l’employeur ne puisse pas nous ignorer.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Participez à l’assemblée d’information virtuelle nationale sur le télétravail

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À l’approche du 9 septembre, date à laquelle les fonctionnaires fédéraux doivent retourner travailler au bureau trois jours par semaine, les membres de l’AFPC s’inquiètent des effets de cette obligation sur la conciliation travail-vie personnelle, leur productivité et leur bien-être général.

Pour répondre à ces préoccupations, l’AFPC et d’autres syndicats de la fonction publique fédérale se sont concertés pour tenir une assemblée d’information virtuelle sur le télétravail. Ce sera l’occasion pour les syndicats de faire le point sur leur riposte. Ils parleront également des défis que pose l’obligation de travailler sur place et des moyens de pression dont on dispose collectivement pour normaliser les modalités de travail flexibles pour tout le monde, parce que #çatravailleàdistance.

Dates et heures

Mardi 27 août, 17 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 12 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 20 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Équipe 

  • Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada
  • Jennifer Carr, présidente nationale de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
  • Nathan Prier, président national de l’Association canadienne des employés professionnels
  • Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers

La décision du gouvernement risque d’anéantir les progrès réalisés en matière de télétravail, alors que ce régime a considérablement amélioré la satisfaction professionnelle et la conciliation travail-vie personnelle. Ne manquez pas ce rendez-vous pour en savoir plus sur les répercussions de cette obligation et sur la façon de s’y opposer ensemble.

Ajoutez votre voix à la lutte pour un milieu de travail flexible, moderne et inclusif.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Ingérence du fédéral dans le conflit de travail dans le secteur ferroviaire : un dangereux précédent

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration souhaite faire écho dans les termes les plus forts aux préoccupations exprimées par Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada : la décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), rendue le 24 août dernier, de permettre au gouvernement fédéral de forcer la fin des mesures de grève des travailleurs du secteur ferroviaire et d’imposer l’arbitrage obligatoire entre les parties constitue un dangereux précédent pour le mouvement syndical canadien et les droits des travailleuses et des travailleurs.

En préférant protéger les intérêts économiques des grands employeurs, le gouvernement fédéral a clairement pris position contre ceux et celles sur qui la population canadienne compte chaque jour pour faire tourner l’économie en toute sécurité, c’est-à-dire les travailleuses et les travailleurs eux-mêmes. Pire encore, en ne soutenant pas les travailleurs du secteur ferroviaire, le gouvernement envoie également un signal clair à l’ensemble du secteur industriel : la sécurité est reléguée au second plan par rapport aux préoccupations économiques des entreprises.

Il s’agit bien là d’un dangereux précédent, et les Canadiennes et Canadiens devraient en prendre note.

À maintes reprises, les syndicats ont démontré à quel point les droits d’organisation, de mobilisation et de grève sont essentiels dans le cadre d’une société juste et équitable. C’est par ces actions que les travailleuses et les travailleurs peuvent s’opposer aux employeurs qui souhaitent éroder les conditions de travail et les règles de sécurité. Les membres du SDI eux-mêmes connaissent bien l’importance de la mobilisation syndicale dans le cadre du processus de négociation, et la récente décision de priver les employés du secteur ferroviaire de ces droits est tout simplement honteuse.

Nous félicitons les Teamsters de demeurer prêts à se battre et à faire appel de la décision, et nous sommes fiers de leurs donner notre appui.

En toute solidarité,

Le président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration
Mark Weber[:]

Solidarité avec la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada : lettre d’appui à la CFTC

La version originale de cette lettre a été envoyée par la poste par Mark Weber, président national du SDI, à Paul Boucher, président de la CFTC, le 21 août 2024.

Confrère Boucher,

En menaçant de mettre les travailleurs en lock-out si aucune entente avec les Teamsters n’est conclue à la table de négociation d’ici le 22 août, le CN et le CPKC ont recours à la tactique préférée des employeurs qui préfèrent l’intimidation à la négociation.

Le fait que les opérateurs ferroviaires cherchent à obtenir des concessions de la part des travailleurs qui se traduiraient par des risques accrus liés à la fatigue met à nu leur mépris flagrant pour le bien-être de leurs employés, pour la sécurité de la population canadienne et pour l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement. En poussant fortement pour le lock-out au lieu de continuer à négocier, ils ne font que confirmer que les profits priment sur tout le reste, quelles qu’en soient les conséquences.

Les actions du CPKC, qui visent également à modifier unilatéralement les modalités des conventions collectives, sont particulièrement flagrantes. Il faut féliciter votre syndicat d’avoir réagi comme il se doit pour défendre les droits de vos membres en lançant un préavis de grève.

Les services frontaliers et les opérations ferroviaires sont intrinsèquement liés dans le cadre des activités transfrontalières, et nos membres respectifs se connaissent bien. Par le passé, et plus récemment au printemps dernier lorsque le SDI était sur le point de déclencher une grève, les Teamsters et la CFTC ont clairement manifesté leur soutien à nos membres.

Par la présente lettre et au nom des membres du SDI, je souhaite retourner cette offre de soutien à la CFTC. Un préjudice pour l’un est un préjudice pour tous, et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration sera fier de vous aider de toutes les manières possibles jusqu’à ce qu’un accord soit conclu. Je vous invite à me contacter si vous avez besoin d’aide.
En toute solidarité,

Le président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration
Mark Weber

Téléchargez la version PDF de cette lettre.[:]

Congés 699 refusés : demandez un réexamen d’ici le 4 novembre

PSAC logo SCFP
PSAC logo SCFP

Les membres de l’AFPC qui se sont vu refuser une demande de congé 699 présentée entre novembre 2020 et mars 2022 pourraient avoir droit à un réexamen.

Le 7 mars 2022, la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a rendu sa décision concernant l’application du congé 699. Elle a ensuite recommandé un recours pour les personnes dont la demande écrite a été refusée au cours de la période, mais qui n’ont pas présenté de grief individuel. Les membres de l’AFPC peuvent maintenant s’en prévaloir.

Comment demande-t-on le réexamen d’une demande de congé 699?

C’est l’AFPC qui doit présenter une demande de réexamen à l’employeur au nom de ses membres, en incluant l’ensemble des documents initialement soumis entre le 9 novembre 2020 et le 1er avril 2022.

En cas de refus, un membre indépendant de la Commission réexaminera la demande et formulera une recommandation. L’employeur a accepté de se plier à ses conclusions.

Ai-je droit à un réexamen de ma demande de congé 699?

Pour y être admissible, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Vous avez présenté une demande de congé 699 par écrit entre le 9 novembre 2020 et le 1er avril 2022.
  • L’employeur a rejeté votre demande, et vous n’avez pas déposé de grief.
  • Vous avez subi un préjudice financier, car vous avez dû prendre un congé de maladie ou un congé annuel.

Que dois-je faire?

La date limite pour l’envoi des demandes individuelles à l’AFPC est le 4 novembre 2024. Celles-ci doivent comprendre tous les documents justificatifs pertinents, comme la correspondance, les courriels ou les messages échangés. Veuillez remplir le formulaire que nous avons créé pour accélérer le délai de traitement.

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à communiquer avec nous en sélectionnant « Congé 699 : réexamen d’une demande refusée » dans le menu déroulant.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’équité procédurale est primordiale dans les enquêtes sur la violence au travail : Cour fédérale

Le 2 mai 2024, dans une décision importante concernant un membre du SDI (lien anglais), la Cour fédérale a renforcé de manière significative l’importance de l’équité procédurale pour toutes les parties impliquées dans les enquêtes sur la violence et le harcèlement sur le lieu de travail en vertu du Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail et du Code canadien du travail. Cette décision constitue non seulement une solide victoire pour les droits de nos membres, mais elle devrait également inciter l’Agence à réexaminer ses pratiques en matière d’enquêtes internes.

Dans l’affaire Marentette c. Canada (Procureur général), 2024 CF 676, la Cour fédérale a été sans équivoque. Les enquêtes sur la violence au travail doivent garantir un niveau élevé d’équité procédurale tant pour le plaignant que pour le mis en cause.

Grâce à cette décision, des éléments tels que l’absence de possibilité de répondre à des preuves ou à des témoignages défavorables, ainsi que l’absence d’analyse des preuves dans un rapport à caractère définitif, sont désormais considérés comme ne satisfaisant pas au critère d’équité procédurale. Selon la Cour, il est essentiel que les participants à une enquête aient la possibilité d’examiner un rapport préliminaire afin de réfuter les preuves défavorables avant que les conclusions de l’enquête ne soient formulées.

La décision Marentette c. Canada représente une victoire importante dans la lutte pour que les enquêtes sur les plaintes de harcèlement et de violence soient menées de manière impartiale et que les preuves soient évaluées de manière transparente dans les rapports d’enquête définitifs. Depuis la publication de la décision, le SDI a approché le Centre d’expertise national en matière d’intégrité (CENI) de l’ASFC dans des cas individuels et a plaidé avec succès pour la divulgation des rapports préliminaires.

La direction nationale du SDI encourage les représentantes syndicales et les représentants syndicaux à tous les paliers de l’organisation à s’assurer que les membres bénéficient des avantages de cette décision. Les présidentes et les présidents des succursales sont invités à poser leurs questions à leur agente ou agent des relations du travail du SDI pour obtenir des conseils.

Lire le texte intégral de la décision : Marentette v. Canada (Attorney General), 2024 FC 676  (texte est publié en anglais seulement).[:]

Lettre d’appui : l’UAW porte plainte contre Donald Trump et Elon Musk

La version anglaise de cette lettre a été envoyée par la poste par Mark Weber, président national du SDI, à Shawn Fain, président de l’UAW, le 14 août 2024.

Cher président Fain,

La décision de l’UAW* de contrer la tentative éhontée de Donald Trump et d’Elon Musk d’intimider les travailleuses et travailleurs américains doit être applaudie dans les termes les plus forts. Elle devrait servir d’appel au ralliement ainsi que d’inspiration pour l’ensemble du mouvement syndical face à l’adversité croissante de la part des éléments conservateurs d’extrême droite à travers le monde.

Au Canada et aux États-Unis, les partis politiques de droite se présentent comme les amis des travailleuses et des travailleurs tout en cherchant à éroder leurs droits. Leurs politiques affaiblissent la classe ouvrière et s’attaquent aux fondements du mouvement syndical tels que la liberté fondamentale d’association et le droit de grève.

Tout au long du siècle passé, les syndicats ont subi les attaques de ceux qui souhaitaient voir leurs droits réduits. À maintes reprises, ces mêmes syndicats ont défendu et élargi les droits des travailleuses et des travailleurs. Nous sommes aujourd’hui confrontés à la menace du conservatisme national, qui vise à revenir en arrière, à une époque où ces droits n’étaient pas encore acquis.

Il n’est pas surprenant que cette dernière attaque vienne d’un milliardaire et de son complice politicien, et la réaction de l’UAW contre cet acte illégal est opportune. Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration soutient les membres de l’UAW. Vos actions sont plus que jamais nécessaires. Le silence des syndicats ne saurait que permettre à ceux qui veulent opprimer les travailleuses et travailleurs de parvenir à leurs fins.

En toute solidarité,

Le président national du SDI,
Mark Weber

Téléchargez la version PDF de cette lettre.

*(lien en anglais)[:]

Groupe FB : la nouvelle convention collective est signée!

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Les représentantes et représentants de l’AFPC et de l’ASFC ont signé la nouvelle convention collective des FB. Les membres avaient ratifié l’entente de principe le 4 juillet et l’employeur, le 24 juillet.

Prochaines étapes

Les dispositions non pécuniaires de la nouvelle convention collective prennent effet immédiatement.

L’employeur a 180 jours pour appliquer les rajustements salariaux et verser la paie rétroactive, le montant forfaitaire de 2 500 $, les augmentations salariales, les primes et les indemnités. Le montant forfaitaire sera versé en fonction du poste d’attache au jour de la signature, le 8 août 2024. Sont inclus les membres du personnel en congé non payé à ce moment-là. Consultez la FAQ pour en savoir plus.

Si l’employeur ne respecte pas cette échéance, il devra verser 200 $ aux membres à qui il doit plus de 500 $.

Cet article provient du site de l’AFPC.