DĂ©claration sur l’incident survenu au pont Ambassador

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est au courant de l’incident tragique qui s’est produit aujourd’hui (9 novembre) Ă  Windsor, lors duquel un membre du personnel frontalier est mort d’un suicide sur le lieu de travail. Nous souhaitons exprimer nos plus sincĂšres condolĂ©ances Ă  la famille, aux amis et amies ainsi qu’aux collĂšgues de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Nos pensĂ©es vont Ă  tous ceux et celles qui sont affectĂ©s par ces circonstances difficiles.

De tels incidents mettent en lumiĂšre les dĂ©fis auxquels les membres du personnel de la sĂ©curitĂ© publique peuvent ĂȘtre confrontĂ©s tout au long de leur carriĂšre, et ils viennent souligner la nĂ©cessitĂ© d’une structure de soutien adĂ©quate en matiĂšre de santĂ© mentale ainsi que l’importance d’Ă©liminer les obstacles Ă  l’accĂšs Ă  ces services, tant dans le cadre professionnel que privĂ©. Ces tragĂ©dies nous rappellent Ă©galement l’importance de se soutenir mutuellement. Le dĂ©cĂšs d’un membre est difficile pour tous et toutes, et nous sommes conscients de l’impact de ce triste Ă©vĂ©nement sur notre communautĂ©. Nous encourageons nos membres qui ont besoin d’assistance Ă  contacter le programme d’aide aux employĂ©s (PAE) au 1.877.367.0809 (ATS : 1.877.338.0275) en toute confidentialitĂ©.

Par respect pour la personne décédée et sa famille, le SDI ne commentera pas davantage pour le moment.


L’AFPC et le SCT s’intĂ©ressent Ă  la santĂ© mentale des fonctionnaires fĂ©dĂ©raux

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Pour favoriser un climat de travail bienveillant et productif Ă  long terme, on ne peut pas nĂ©gliger la santĂ© mentale. C’est un aspect essentiel du bien-ĂȘtre dont les retombĂ©es rejaillissent Ă©galement sur la productivitĂ© et l’organisation.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le SecrĂ©tariat du Conseil du TrĂ©sor (SCT) du Canada sont heureux de publier l’Étude conjointe sur les mĂ©canismes de soutien en santĂ© mentale pour les employĂ©s, qui porte sur l’amĂ©lioration des mesures de soutien en santĂ© mentale dans la fonction publique fĂ©dĂ©rale. On y explore comment l’exposition aux traumatismes en milieu de travail, directs ou indirects, peut nuire au bien-ĂȘtre mental. L’étude se conclut par des solutions pour remĂ©dier aux difficultĂ©s.

Contexte

L’étude fait suite Ă  deux ententes conclues en octobre 2020 pendant les nĂ©gociations collectives des groupes des Services des programmes et de l’administration et des Services techniques. Elle visait Ă  repĂ©rer les postes exposĂ©s Ă  des contenus explicites et perturbants ou Ă  des situations risquĂ©es pouvant nĂ©cessiter des mĂ©canismes de soutien en santĂ© mentale.

Ses objectifs :

  • Mieux comprendre comment soutenir les fonctionnaires Ă  risque de subir des prĂ©judices psychologiques
  • RĂ©duire au maximum l’exposition aux traumatismes en milieu de travail
  • Cerner les besoins particuliers en matiĂšre de soutien Ă  la santĂ© mentale
  • Recenser les pratiques exemplaires et recommander des moyens de les mettre en Ɠuvre dans les diffĂ©rents ministĂšres et organismes

Collaboration et processus

L’étude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le ComitĂ© mixte sur les mĂ©canismes de soutien en santĂ© mentale, coprĂ©sidĂ© par l’AFPC et l’employeur et dont les membres reprĂ©sentent les deux parties. Cette collaboration montre comment syndicats et employeurs peuvent unir leurs forces pour amĂ©liorer la santĂ© mentale en milieu de travail.

Le comité avait pour tùches :

  • de compiler des donnĂ©es probantes pour Ă©laborer des critĂšres permettant de repĂ©rer les postes Ă  haut risque;
  • d’évaluer les programmes de santĂ© mentale actuels et d’en cerner les lacunes;
  • de faire une revue de la littĂ©rature sur les mesures de soutien en santĂ© mentale liĂ©es aux traumatismes.

Conclusions et recommandations

L’étude a rĂ©vĂ©lĂ© que malgrĂ© la disponibilitĂ© des ressources en santĂ© mentale, leur frĂ©quence d’utilisation et leur efficacitĂ© restent Ă  prĂ©ciser. Elle a Ă©galement fait ressortir la nĂ©cessitĂ© d’amĂ©liorer les systĂšmes de dĂ©tection des risques psychologiques en milieu de travail.

Le rapport met l’accent sur l’importance :

  • d’apprendre au personnel y compris les gestionnaires Ă  reconnaĂźtre les risques liĂ©s Ă  la santĂ© mentale;
  • de renforcer les rĂ©seaux informels de soutien par les pairs;
  • d’offrir des options de programmes de rĂ©tablissement.

Il recommande en outre que le personnel, y compris les gestionnaires, participe Ă  des formations collectives. On renforcerait ainsi les rĂ©seaux d’entraide tout en amĂ©liorant l’engagement, puisque les gestionnaires jouent un rĂŽle clĂ© dans la rĂ©ussite des programmes.

Regard sur l’avenir

Ultimement, l’étude fournit un cadre permettant aux ministĂšres et aux organismes d’amĂ©liorer leurs plans d’action en santĂ© mentale, dans l’intĂ©rĂȘt de toute la fonction publique fĂ©dĂ©rale.

Les personnes reprĂ©sentant les syndicats et les employeurs aux comitĂ©s de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© au travail sont invitĂ©es Ă  se servir de l’étude comme d’un guide ainsi qu’à appliquer concrĂštement ses recommandations.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’ABC des comitĂ©s mixtes sur le tĂ©lĂ©travail du gouvernement fĂ©dĂ©ral

Les conventions collectives de nos membres Ă  la fonction publique fĂ©dĂ©rale comprennent une lettre d’entente sur le tĂ©lĂ©travail nĂ©gociĂ©e par l’AFPC dans le but de protĂ©ger ses membres contre les dĂ©cisions arbitraires. Aux termes de cette lettre, les demandes de rĂ©gime de tĂ©lĂ©travail ne sont pas groupĂ©es, mais Ă©valuĂ©es au cas par cas. De plus, les gestionnaires doivent fournir une rĂ©ponse Ă©crite, ce qui nous aidera Ă  nous assurer que l’employeur prend des dĂ©cisions justes et Ă©quitables en matiĂšre de tĂ©lĂ©travail.

HĂ©las, le gouvernement fĂ©dĂ©ral a violĂ© l’entente en imposant le retour obligatoire au bureau trois jours par semaine, une directive rigide qui ne profite Ă  personne.

L’AFPC combat activement cette dĂ©cision unilatĂ©rale et dĂ©passĂ©e. Ses munitions : des recours en justice et une campagne menĂ©e avec d’autres syndicats pour dĂ©fendre vos droits. AprĂšs tout, si le gouvernement a contrevenu si facilement Ă  l’entente, qui nous dit qu’il n’aura pas d’autres groupes dans sa mire? C’est notre force conjuguĂ©e qui protĂ©gera tous les travailleurs et les travailleuses contre l’érosion de gains Ăąprement acquis.

Des progrÚs du cÎté des comités mixtes

Ces obstacles n’ont pas empĂȘchĂ© l’AFPC de collaborer Ă©troitement avec ses ÉlĂ©ments et certains ministĂšres fĂ©dĂ©raux Ă  la crĂ©ation de comitĂ©s mixtes. Ces comitĂ©s constituent un mĂ©canisme Ă©quitable qui permet de rĂ©gler les griefs portant sur le tĂ©lĂ©travail au cas par cas et de façon Ă©quitable.

Les demandes de rĂ©gime de tĂ©lĂ©travail associĂ©es Ă  une mesure d’adaptation ne seront pas examinĂ©es par un comitĂ© mixte, puisqu’il existe un processus distinct pour le traitement de ces mesures.

À l’heure actuelle, plus de 100 000 membres ont dĂ©jĂ  accĂšs Ă  un comitĂ© mixte, entre autres dans certains grands ministĂšres comme Emploi et DĂ©veloppement social Canada, la DĂ©fense nationale et l’Agence du revenu du Canada. Éventuellement, tous les ministĂšres seront dotĂ©s d’un tel comitĂ© afin que chaque fonctionnaire puisse profiter de ce recours.

Le processus en bref

Les comitĂ©s mixtes constituent un mĂ©canisme substitutif de rĂ©solution des conflits. En cas de refus de leur demande de rĂ©gime de tĂ©lĂ©travail, les membres dont le grief n’a pas Ă©tĂ© rĂ©solu aux paliers antĂ©rieurs du processus conventionnel peuvent demander Ă  un comitĂ© mixte (syndical-patronal) d’examiner leur dossier.

Les étapes à suivre 

  • PrĂ©sentez d’abord une demande de rĂ©gime de tĂ©lĂ©travail (nouveau ou mis Ă  jour) : vous recevrez une rĂ©ponse Ă©crite de votre gestionnaire.
  • DĂ©posez un grief : si votre demande est refusĂ©e, n’hĂ©sitez pas Ă  dĂ©poser un grief en vertu du processus de rĂšglement des griefs prĂ©vu dans votre convention collective.Le dĂ©pĂŽt d’un grief est un moyen de responsabiliser l’employeur. Lors de la prochaine ronde de nĂ©gociations, ces griefs serviront d’exemples concrets de l’impact des agissements de l’employeur sur nos membres.Si vous dĂ©cidez de dĂ©poser un grief, communiquez avec votre section locale ou votre ÉlĂ©ment avant de procĂ©der pour demander de l’aide.

    Vous trouverez plus d’information sur le dĂ©pĂŽt des griefs dans notre Foire aux questions sur le tĂ©lĂ©travail.

  • Adressez-vous au comitĂ© mixte : si rien n’a Ă©tĂ© rĂ©solu avant le dernier palier du processus de rĂšglement des griefs, vous pouvez acheminer votre dossier au comitĂ© mixte. La dĂ©marche varie d’un ministĂšre Ă  l’autre et vous devrez demander l’aide de votre ÉlĂ©ment, qui a les connaissances nĂ©cessaires pour vous guider.Le comitĂ© mixte examinera les arguments prĂ©sentĂ©s par les parties et prĂ©sentera une recommandation Ă  l’administrateur gĂ©nĂ©ral (ou Ă  son reprĂ©sentant), qui prend la dĂ©cision finale au dernier palier du processus de rĂšglement des griefs.

Prochaines étapes

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des comitĂ©s mixtes et de notre lutte pour le droit Ă  des rĂ©gimes de travail justes et souples.

  • Signez la pĂ©tition : demandez au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours par semaine au bureau.
  • Participez Ă  notre sondage : parlez-nous des effets que cette dĂ©cision a eus sur votre quotidien.
  • DĂ©posez un grief : obligez le gouvernement Ă  rendre des comptes pour avoir violĂ© l’entente sur le tĂ©lĂ©travail.
  • Consultez notre FAQ : trouvez la rĂ©ponse Ă  vos questions au sujet du tĂ©lĂ©travail et de la dĂ©cision du gouvernement fĂ©dĂ©ral.
  • Utilisez nos ressources numĂ©riques : tĂ©moignez votre solidaritĂ© Ă  l’aide de nos affiches et de nos fonds d’écran #çatravailleĂ distance.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Halte aux armes Ă  feu : le NPD s’engage Ă  rĂ©embaucher plus de 1 100 agents frontaliers

Des membres du SDI, dont le prĂ©sident national Mark Weber, se sont joints au chef du NPD fĂ©dĂ©ral Jagmeet Singh le 17 octobre, alors que le NPD a annoncĂ© qu’il s’engageait Ă  rĂ©embaucher 1 100 agents frontaliers dans le but d’arrĂȘter le flux d’armes Ă  feu illĂ©gales au pays.

« Les membres du SDI ont le pouvoir d’empĂȘcher l’entrĂ©e des armes dans notre pays. Mais les coupes budgĂ©taires des conservateurs ont laissĂ© les points d’entrĂ©e cruellement en manque de personnel  » a dĂ©clarĂ© Singh lors de la confĂ©rence de presse Ă  Toronto, jeudi. « Le NPD se battra pour que 1 100 nouveaux agents soient recrutĂ©s et formĂ©s d’urgence pour combler les postes supprimĂ©s. Si les libĂ©raux continuent de dĂ©cevoir les Canadiens, un gouvernement nĂ©o-dĂ©mocrate rĂ©embauchera immĂ©diatement ces 1 100 agents et poursuivra les embauches et la formation. »

Lisez le communiqué du NPD

Remerciant M. Singh pour son engagement Ă  doter les frontiĂšres d’effectifs suffisants et Ă  soutenir le personnel frontalier de premiĂšre ligne, le prĂ©sident national du SDI a Ă©tĂ© clair : la rĂ©alitĂ© Ă  l’ASFC est sombre. « Beaucoup de nos membres souffrent d’Ă©puisement en raison de ce manque de personnel, » a-t-il expliquĂ©. « Il est impĂ©ratif que les choses changent Ă  l’ASFC si nous voulons rĂ©ellement lutter contre les armes Ă  feu illĂ©gales : il faut plus de personnel frontalier, des capacitĂ©s Ă©largies pour patrouiller entre les points d’entrĂ©e, des installations de formation modernisĂ©es, des outils fiables qui ne tombent pas en panne, et des avantages comparables Ă  ceux des autres agences de d’application de la loi pour attirer et conserver le personnel. »

Mark Weber a soulignĂ© l’engagement positif du gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă  introduire cet automne une rĂ©forme des pensions pour le personnel de premiĂšre ligne, y compris les agents frontaliers, ce qui devrait aider l’Agence Ă  conserver un personnel dĂ©vouĂ© et avoir un impact bĂ©nĂ©fique Ă  long terme. « C’est un pas dans la bonne direction », a dĂ©clarĂ© M. Weber, « et il y a encore beaucoup Ă  faire », soulignant la nĂ©cessitĂ© pour l’Agence de cesser de s’appuyer sur des technologies automatisĂ©es qui ne servent qu’Ă  rendre nos frontiĂšres moins sĂ»res, et plutĂŽt d’embaucher des agents pour repĂ©rer la contrebande dangereuse qui menace nos communautĂ©s.

Regardez l’intĂ©gralitĂ© de la confĂ©rence de presse sur CPAC

« Les agents de l’ASFC font ce mĂ©tier parce qu’ils veulent assurer la sĂ©curitĂ© des Canadiennes et des Canadiens, et ils mĂ©ritent qu’on leur donne tous les outils dont ils ont besoin pour rĂ©ussir », a conclu Mark Weber. « Ce que nous entendons aujourd’hui de la part du NPD est exactement le type de soutien dont nous avons besoin. »

Projet de loi C-20 : le personnel de l’ASFC doit pouvoir signaler les comportements problĂ©matiques de la gestion

S’adressant au ComitĂ© sĂ©natorial permanent de la SĂ©curitĂ© nationale, de la dĂ©fense et des anciens combattants le lundi 7 octobre, le prĂ©sident national du SDI, Mark Weber, a soulignĂ© plusieurs enjeux concernant le projet de loi C-20, qui viendrait Ă©tablir une nouvelle Commission d’examen et de traitement des plaintes du public (CETPP) pour la Gendarmerie royale du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada.

C’est la deuxiĂšme fois que le prĂ©sident national du SDI s’adresse Ă  une commission parlementaire au sujet de ce projet de loi. Mark Weber avait dĂ©jĂ  tĂ©moignĂ© devant le ComitĂ© permanent de la Chambre des communes sur la sĂ©curitĂ© publique et nationale en juin 2023 sur le mĂȘme sujet. GrĂące au tĂ©moignage du SDI et aux recommandations de ce comitĂ©, la version du projet de loi adoptĂ©e par la Chambre des communes comportait des amĂ©liorations notables, tel qu’au niveau de la participation des syndicats.

Signaler les comportements problématiques de la gestion

Toutefois, comme l’a soulignĂ© le prĂ©sident national du SDI au comitĂ© sĂ©natorial chargĂ© d’examiner le projet de loi, d’importantes questions demeurent. « L’Agence est reconnue auprĂšs de ses employĂ©s pour laisser passer des abus flagrants de la part de la gestion, et il est difficile pour les employĂ©s de l’ASFC de voir les plaintes concernant les gestionnaires traitĂ©es en utilisant les voies existantes » a expliquĂ© Mark Weber, soulignant que « les gestionnaires de l’ASFC favorisent souvent l’atmosphĂšre mĂȘme qui permet aux mauvais comportements de se dĂ©velopper ». Pour aider Ă  rĂ©soudre ce problĂšme, il est important que le projet de loi C-20 comprenne un langage clair concernant le droit d’un employĂ© de signaler un comportement problĂ©matique de la part de ses supĂ©rieurs, et de veiller Ă  ce que les membres du SDI puissent se prĂ©valoir des recours offerts par le CETPP.

Préoccupations concernant les délais

Le prĂ©sident national a Ă©galement fait part de ses prĂ©occupations concernant les dĂ©lais, Ă©tant donnĂ© que les plaintes auprĂšs du CETPP pourraient ĂȘtre dĂ©posĂ©es jusqu’Ă  deux ans aprĂšs qu’un incident se soit produit. « Certains [de nos membres] traitent des centaines de voyageurs par jour. Imaginez qu’une plainte soit dĂ©posĂ©e au sujet d’une interaction de cinq secondes qui s’est produite il y a 18 mois. Les chances de se souvenir ou de savoir ce qui s’est passĂ© sont proches de zĂ©ro. Ce n’est pas juste pour la personne portant plainte ou pour la personne accusĂ©e », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident du SDI au comitĂ©.

Sur la question des dĂ©lais, Mark Weber a Ă©galement ajoutĂ© que « des dĂ©lais spĂ©cifiques sont nĂ©cessaires pour qu’une enquĂȘte aboutisse Ă  une rĂ©solution. Des dĂ©lais doivent ĂȘtre prĂ©vus pour chaque Ă©tape. À l’heure actuelle, il semble que ces enquĂȘtes pourraient durer des annĂ©es sans qu’il y ait de vĂ©ritables Ă©chĂ©ances claires quant Ă  la date Ă  laquelle une dĂ©cision doit ĂȘtre prise ».

Le SDI a soumis au comité un mémoire détaillant les préoccupations et les recommandations du syndicat. Lisez-le ici.

La lĂ©gislation concernant la retraite anticipĂ©e doit aussi ĂȘtre mise Ă  jour

Dans son allocation d’ouverture, le prĂ©sident national du SDI a Ă©galement rĂ©itĂ©rĂ© la nĂ©cessitĂ© de rĂ©viser la loi concernant l’admissibilitĂ© Ă  la retraite anticipĂ©e pour le personnel de l’ASFC avant l’entrĂ©e en vigueur du projet de loi C-20, afin que les avantages auxquels nos membres ont accĂšs soient conformes Ă  la surveillance civile additionnelle proposĂ©e par le projet de loi C-20. « Le personnel de l’ASFC chargĂ© de l’application de la loi est dĂ©savantagĂ© par rapport Ă  ses pairs travaillant pour d’autres agences similaires », a expliquĂ© Mark Weber. « Ils doivent travailler plus longtemps avant de prendre leur retraite, tombant ainsi plus souvent malades ou se blessant au travail, ou devenant incapables de rĂ©pondre aux exigences physiques de leur travail. »

L’incohĂ©rence entre le projet de loi C-20 et l’admissibilitĂ© Ă  la retraite anticipĂ©e Ă  l’heure actuelle est un point que le prĂ©sident national avait signalĂ© au ComitĂ© de la sĂ©curitĂ© publique de la Chambre des communes en juin 2023. Le SDI a vu d’un bon Ɠil l’annonce du gouvernement en juin 2024 comme quoi projet de loi permettant de tels changements serait dĂ©posĂ© cet automne.

« Nous attendons avec impatience ces changements dans un avenir trÚs proche », a déclaré M. Weber lundi, soulignant « combien il est important que ces changements aient lieu avant que le projet de loi C-20 ne soit promulgué ».

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intĂ©gral est Ă©galement disponible sur ParlVu (avec options d’interprĂ©tation).

 

 

 

 

 

Journée mondiale pour le travail décent : les travailleuses et travailleurs méritent la paix et la démocratie

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En ce 7 octobre, JournĂ©e mondiale pour le travail dĂ©cent, l’AFPC appuie la ConfĂ©dĂ©ration syndicale internationale dans son appel à la paix et Ă  la dĂ©mocratie, alors qu’à travers le monde l’autoritarisme et l’escalade des conflits militaires continuent de dĂ©vaster la vie des travailleuses et travailleurs.

Les syndicats réaffirment leur position : sans paix, il ne peut y avoir de justice sociale, et sans justice sociale, il ne peut y avoir de paix durable.

Dans presque toutes les rĂ©gions du monde, les affrontements militaires s’aggravent et entraĂźnent avec eux de lourdes pertes : pertes de vies humaines, pertes de moyens de subsistance, et pertes de droits. En premiĂšre ligne de cette crise grandissante, les travailleuses et travailleurs font face jour aprĂšs jour aux injustices et Ă  l’oppression.

  • Depuis 2021, la dictature militaire du Myanmar rĂ©prime violemment les travailleurs et leurs familles, les privant de leurs droits fondamentaux. Le peuple birman rĂ©clame la dĂ©mocratie, Ă  commencer par la reconnaissance du gouvernement d’unitĂ© nationale.
  • Depuis 2022, l’invasion illĂ©gale de l’Ukraine par la Russie est Ă  l’origine de drames humains inimaginables et de milliers de morts. Le mouvement syndical mondial continue d’appeler Ă  la paix et au rĂ©tablissement de la souverainetĂ© ukrainienne.
  • En Palestine et en IsraĂ«l, l’aggravation des violences armĂ©es a fait des milliers de morts et de personnes dĂ©placĂ©es. Les syndicats exigent un cessez-le-feu immĂ©diat, la libĂ©ration des otages et de toutes les personnes dĂ©tenues sans procĂ©dure judiciaire, le retour en toute sĂ©curitĂ© de l’ensemble des travailleuses et travailleurs piĂ©gĂ©s par le conflit, une intensification de l’aide humanitaire et une solution durable Ă  deux États.

Luc Triangle, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, a déclaré : « Alors que les gouvernements se montrent incapables de résoudre les conflits par la diplomatie, les travailleurs et leurs syndicats continuent de mener des négociations pacifiques. Pour que les efforts de paix et de reconstruction soient couronnés de succÚs et amÚnent les conditions favorables à une paix et une stabilité durables, les travailleuses et travailleurs y sont indispensables.

Il nous faut revoir entiĂšrement nos prioritĂ©s, abandonner la compĂ©tition stratĂ©gique, les violences et les confrontations au profit de la sĂ©curitĂ© commune, des nĂ©gociations et de la paix. Les dĂ©penses militaires sont en hausse et dĂ©tournent des ressources essentielles qui pourraient servir des prioritĂ©s sociales. Rien qu’en 2023, plus de 91 milliards de dollars US ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s pour l’armement nuclĂ©aire. C’est dix milliards de plus qu’en 2022. Au niveau mondial, les dĂ©penses militaires s’élĂšvent Ă  2 500 milliards de dollars US.

Peut-on seulement imaginer ce que pourraient y gagner la population mondiale si cet argent Ă©tait investi dans le travail dĂ©cent, l’éducation, les soins de santĂ© et la transition vers une Ă©conomie verte ? Avec de telles sommes, nous pourrions faire du nouveau contrat social une rĂ©alitĂ©. Commençons dĂšs maintenant Ă  investir dans la paix, et non dans la guerre. Le dĂ©sarmement est une question de justice, il est indispensable Ă  la construction d’un monde pacifique oĂč la prospĂ©ritĂ© est partagĂ©e. »

À l’occasion de cette JournĂ©e mondiale pour le travail dĂ©cent, les travailleuses et travailleurs appellent Ă  la paix et Ă  la dĂ©mocratie.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : augmentations de salaire, paye rétroactive et montant forfaitaire

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Plus tĂŽt cette annĂ©e, l’AFPC a conclu une nouvelle convention collective pour les membres travaillant Ă  l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le syndicat a rĂ©ussi Ă  nĂ©gocier des augmentations salariales totalisant 14,8 % sur quatre ans, ce qui excĂšde largement les hausses consenties au personnel d’autres forces de l’ordre au Canada (dont la Gendarmerie royale du Canada) pour la pĂ©riode visĂ©e. La convention prĂ©voit Ă©galement un montant forfaitaire ouvrant droit Ă  pension de 2 500 $.

La paye rĂ©troactive et les rajustements salariaux seront appliquĂ©s Ă  la rĂ©munĂ©ration des membres le 9 octobre. L’AFPC attend toujours une rĂ©ponse de l’employeur quant Ă  la date exacte du versement du montant forfaitaire de 2 500$. L’AFPC continuera de faire pression sur l’ASFC et Services publics et Approvisionnement Canada pour que ce montant soit payĂ© rapidement.

Rappelons que la nouvelle convention collective a Ă©tĂ© signĂ©e le 8 aoĂ»t dernier. Toutes les dispositions non pĂ©cuniaires sont entrĂ©es en vigueur immĂ©diatement, et l’employeur a 180 jours Ă  compter de cette date pour faire les versements.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Nouveau cours en ligne : Ensemble sur le chemin de la vérité

Notre syndicat milite pour la réconciliation et pour des milieux de travail inclusifs qui reflÚtent le vécu unique des peuples autochtones.

Dans la foulĂ©e de la JournĂ©e nationale de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation, l’AFPC est fiĂšre de lancer un nouveau cours en ligne, Ensemble sur le chemin de la vĂ©ritĂ©, qui jette les bases de la quĂȘte de vĂ©ritĂ©. Ce cours vous est destinĂ© et on espĂšre qu’il nous rapprochera de la justice et de la rĂ©conciliation.

Le cours s’inspire en partie d’appels Ă  l’action de la Commission de vĂ©ritĂ© et rĂ©conciliation, exigeant des gouvernements et des organisations qu’ils dissĂ©minent de l’information sur les sĂ©quelles des pensionnats, la DĂ©claration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les lois, les droits et les traitĂ©s, les relations couronne-Autochtones et d’autres volets de l’histoire autochtone. Les 10 modules du cours traiteront de ces questions vitales.

Inscrivez-vous dùs aujourd’hui

Participez Ă  la dĂ©couverte sans plus tarder en vous inscrivant au cours. Le premier module est dĂ©jĂ  en ligne et d’autres suivront tous les mois. Vous pouvez suivre chaque module Ă  votre rythme.

Ce cours est plus qu’une ressource d’apprentissage. C’est un pas essentiel vers la reconnaissance et la rĂ©paration des injustices infligĂ©es aux Autochtones ici mĂȘme, encore Ă  ce jour.

Chaque pas qu’on fait ensemble nous rapproche d’une sociĂ©tĂ© plus juste et plus inclusive. On a tous un rĂŽle Ă  jouer, que ce soit en se renseignant, en suivant des formations, en dĂ©fendant la cause ou simplement en ouvrant notre cƓur.

Ayons l’esprit ouvert, affirmons notre volontĂ© de rĂ©conciliation et intĂ©grons nos apprentissages Ă  notre quotidien et Ă  notre travail.

Inscrivez-vous dùs aujourd’hui

Miigwitch,

Sharon DeSousa, présidente nationale, AFPC
Cercle national des peuples autochtones

L’image d’en-tĂȘte est une reproduction partielle de l’Ɠuvre « Wisdom of the Universe » signĂ©e Christi Belcourt, artiste mĂ©tisse primĂ©e.

Cet article provient du site de l’AFPC.

JournĂ©e nationale de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation : l’AFPC hisse le drapeau des survivants

Le 24 septembre, la grande famille de l’AFPC, guidĂ©e par Tina Vincent, gardienne du savoir de Kitigan Zibi, a levĂ© un drapeau pour honorer les survivantes et survivants des pensionnats et reconnaĂźtre les torts subis par les Autochtones aux mains du systĂšme d’éducation pour « Indiens ». Le drapeau des survivants est un puissant symbole de la rĂ©silience et du courage des Autochtones. Il nous rappelle leur lutte et nous enjoint Ă  y participer.

« En flottant en permanence devant notre bureau national, le drapeau signalera que l’AFPC Ă©pouse la cause des communautĂ©s autochtones et qu’elle est solidaire de leur quĂȘte d’autonomie, de rĂ©conciliation et de justice », dĂ©clare Sharon DeSousa, prĂ©sidente nationale de l’AFPC. « Je tiens Ă  remercier notre Cercle national des peuples autochtones et les Inuits, MĂ©tis et membres des PremiĂšres Nations qui ont militĂ© pour que l’AFPC franchisse cet important pas sur le chemin de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation. »

Le rĂ©gime des pensionnats indiens, cautionnĂ© par le gouvernement, arrachait les enfants autochtones Ă  leur foyer pour les dĂ©pouiller de leur langue, de leur culture et de leur identitĂ©. Il en a rĂ©sultĂ© un profond traumatisme intergĂ©nĂ©rationnel qui perdure. Lever le drapeau des survivants, c’est reconnaĂźtre cette douloureuse vĂ©ritĂ© et montrer notre solidaritĂ© avec les personnes qui ont survĂ©cu et leurs familles.

Le drapeau symbolise les injustices du passé et nous rappelle à notre devoir de mémoire. Un public informé et solidaire est à la base des efforts visant à surmonter ce traumatisme intergénérationnel. Notre syndicat honore le courage des survivantes et des survivants. Il souligne que la responsabilité, la justice et la volonté de rétablir nos liens avec les communautés autochtones seront toujours de rigueur.

La rĂ©conciliation, c’est d’abord la reconnaissance du traumatisme profond et de la violence systĂ©mique qui ont accablĂ© des gĂ©nĂ©rations d’Autochtones. Mais il ne faut pas en rester lĂ . Il faut travailler sans relĂąche pour rĂ©parer les torts causĂ©s aux peuples autochtones par le colonialisme, le racisme et la marginalisation.

Avançons ensemble d’un pas ferme sur le chemin de la rĂ©conciliation en admettant les injustices passĂ©es et actuelles, et en participant Ă  la guĂ©rison, Ă  la quĂȘte de justice et au rĂ©tablissement des cultures et des droits autochtones.

Pour en savoir plus 

  • Renseignez-vous sur la crĂ©ation, le symbolisme et la signification du drapeau.
  • Consultez d’autres ressources qui alimenteront vos rĂ©flexions et vous mettront sur la voie de la rĂ©conciliation. Elles vous seront utiles Ă  l’occasion de la JournĂ©e nationale de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation et pendant toute l’annĂ©e.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Manque de formation et de consultation Ă  propos de la GCRA : le prĂ©sident national du SDI s’adresse au ComitĂ© permanent du commerce international

Le 25 septembre dernier, le prĂ©sident national du SDI, Mark Weber, s’est adressĂ© au ComitĂ© permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) Ă  propos du systĂšme de gestion des cotisations et des recettes de l’ASFC (GCRA), soulignant au passage plusieurs problĂšmes, dont le manque flagrant de consultation, une formation nettement insuffisante, et un mĂ©pris total pour les membres du public et le personnel touchĂ©s par la nouvelle plateforme.

Le tĂ©moignage de M. Weber fait suite au dĂ©pĂŽt par le SDI, en avril dernier, d’un mĂ©moire concernant les nombreux problĂšmes liĂ©s Ă  la mise en Ɠuvre de la GCRA, mĂ©moire qualifiĂ© de « cinglant » par un dĂ©putĂ©.  Lorsqu’on lui a demandĂ© comment le syndicat se sentait aujourd’hui par rapport Ă  la GCRA, Mark Weber a rĂ©pondu que « la confusion et l’inquiĂ©tude sont les mots qui dĂ©crivent le mieux l’atmosphĂšre qui rĂšgne parmi nos membres », soulignant que « trĂšs peu de formation » avait Ă©tĂ© dispensĂ©e au personnel de l’ASFC concernant la nouvelle plateforme qui doit ĂȘtre lancĂ©e le 21 octobre – malgrĂ© que ce lancement ait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© retardĂ©.

Le manque de consultation ainsi que le dĂ©veloppement de la GCRA pas une tierce partie sont Ă©galement trĂšs prĂ©occupants. « Je crois vraiment que cela aurait dĂ» ĂȘtre dĂ©veloppĂ© Ă  l’interne », a dĂ©clarĂ© M. Weber Ă  propos de la plateforme produite par la sociĂ©tĂ© Deloitte, ajoutant « que l’expertise existe Ă  l’Agence ».

« Il faut parler aux personnes qui utilisent le systĂšme tous les jours », a expliquĂ© Mark Weber aux membres de la commission Ă  propos de la GCRA. « Les agents de premiĂšre ligne n’ont pas du tout Ă©tĂ© consultĂ©s. C’est la mĂȘme chose qu’avec ArriveCAN, avec d’autres applications et idĂ©es que l’ASFC a eues. Les personnes qui utilisent la plateforme ne sont pas consultĂ©es et ne sont pas du tout impliquĂ©es dans le dĂ©veloppement. »

« Mon chien a mangé mon devoir »

Weber est Ă©galement revenu sur le fait que l’ASFC ait utilisĂ© les votes de grĂšve du groupe FB comme excuse pour justifier l’Ă©chec du lancement de la GCRA au printemps. « J’essaie d’ĂȘtre mesurĂ© dans mes propos, mais il y a des questions d’intĂ©gritĂ© ici ». Se rĂ©fĂ©rant au manque d’imputablitĂ© de l’Agence, le prĂ©sident national du SDI n’a pas mĂąchĂ© ses mots : « Pour ĂȘtre honnĂȘte, c’est comme si l’agence fĂ©dĂ©rale disait ‘mon chien a mangĂ© mon devoir’ Ă  titre d’excuse. Nos membres Ă©taient furieux lorsqu’ils ont lu cela. Les votes de grĂšve n’ont eu aucune incidence sur le lancement l’Agence, qui n’est toujours pas prĂȘte ».

Le message du syndicat au comitĂ© est clair : l’ASFC et le gouvernement fĂ©dĂ©ral doivent tirer leçon des dĂ©bĂącles d’ArriveCAN et de PhĂ©nix et saisir cette occasion pour changer de cap. « Le lancement doit ĂȘtre retardĂ© une fois de plus jusqu’Ă  ce que les personnes qui travaillent Ă  la frontiĂšre et qui devront aider les importateurs sachent comment utiliser le systĂšme. Nous ne pouvons pas reproduire ce qui s’est passĂ© avec ArriveCAN », a conclu M. Weber.

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intĂ©gral est Ă©galement disponible sur ParlVu (avec options d’interprĂ©tation).