AFPC : l’industrie des transports doit prévoir d’importants retards en cas de grève à l’ASFC

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La menace d’une grève de plus de 9 000 membres du personnel de l’ASFC plane d’un bout à l’autre du pays et l’AFPC a écrit aux parties prenantes de l’industrie des transports pour les prévenir d’éventuelles perturbations aux points d’entrée. Elle les exhorte à convaincre le gouvernement de négocier sans délai un contrat de travail juste et équitable pour le groupe FB afin d’éviter les retards occasionnés par une grève.

Les entreprises de camionnage, les courtiers en douane et les services de livraison de colis dépendent de la circulation sécuritaire et efficace des marchandises aux frontières, ce que nos membres assurent avec fierté. Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté le trafic commercial transfrontalier, compromettant les opérations jusqu’à la conclusion d’une entente qui a valu des gains considérables à nos membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Lettre à la présidente de l’ASFC : les représentantes et représentants syndicaux doivent cesser de communiquer avec l’employeur

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À la lumière du mandat de grève obtenu par les membres du groupe FB du Syndicat des Douanes et de l’Immigration le 23 mai 2024, et conformément à la lettre envoyée à la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman, le 27 mai 2024, les représentantes et représentants du SDI à tous les paliers ont pour consigne de cesser dès maintenant toute interaction avec l’employeur concernant les questions syndicales, et ce pour toutes les unités.

Des exceptions seront faites pour la participation à des réunions liées à des plaintes en matière de violence et harcèlement sur le lieu de travail, pour le signalement de risques imminents pour la santé et la sécurité ou d’autres situations impliquant un problème de santé et de sécurité, et pour le traitement d’autres questions de nature immédiate et urgente.

Les représentantes et représentants locaux qui doivent participer à des consultations de griefs sont invités à contacter leur présidence de succursale pour plus d’informations.

Les communications normales entre le syndicat et l’employeur reprendront dès que le conflit de négociation en cours sera résolu.[:]

Affectations intérimaires à un poste de gestion : un message du président national du SDI [mis à jour]

Chères et chers membres du SDI,

La solidarité face à l’adversité est l’un des principes fondamentaux du mouvement syndical. L’adage « l’union fait la force » se vérifie à l’apogée du processus de négociation, lorsque les personnes syndiquées sont appelées à défendre leurs droits face à un employeur désireux de saper les victoires durement acquises lors des rondes précédentes et d’étouffer notre capacité à faire évoluer la situation vers quelque chose de meilleur.

La mobilisation des FB lors de la dernière ronde de négociations, qui a culminé avec notre grève du zèle historique du 6 août 2021, a bien démontré à l’employeur à quel point nous sommes puissants lorsque nous agissons en tant que groupe. Aujourd’hui, alors que l’inaction de l’employeur à la table des négociations nous pousse vers un autre moment semblable, il est important de lui adresser un message clair : cette démarche, nous l’avons fait une fois et nous pouvons la répéter.

Le vote massif des membres FB en faveur de la grève montre sans détour qu’ils sont prêts à faire le nécessaire pour obtenir une entente juste et équitable. Malgré les efforts renouvelés de l’employeur pour réprimer les actions syndicales, les membres continuent de soutenir fièrement leur équipe de négociation en portant des articles syndicaux et en affichant des messages de solidarité sur le lieu du travail. Ces dernières semaines, des succursales de partout au pays ont organisé avec succès des rassemblements et des activités qui ont attiré l’attention du public sur notre lutte soutenue.

Au cours des semaines à venir, alors que nous continuons à faire monter la pression, tous les membres se doivent donc de collaborer pour assurer notre succès collectif dans la lutte pour obtenir un accord équitable.

Les membres du groupe FB actuellement en affectation intérimaire de façon volontaire à un poste de gestion peuvent contribuer à cet objectif visant notre succès collectif en renonçant à cette affectation et en retournant à leur poste d’origine dès 16h HE le 7 juin 2024 advenant qu’une grève soit déclenchée si une entente n’est pas conclue.

Les membres qui choisiraient de poursuivre leur affectation intérimaire dans un poste de gestion, alors que nous nous rapprochons d’une grève potentielle, signaleraient au mieux qu’ils sont satisfaits de récolter les récompenses pour lesquelles d’autres se sont battus. Au pire, ils indiqueraient qu’ils se contentent de rester aux côtés de la gestion, complices des mauvais traitements infligés à leurs collègues membres du SDI.

Ne mâchons pas nos mots : cet employeur a montré à maintes reprises qu’il ne respecte pas vos droits comme employés ou en tant que membres d’un syndicat. Il a intimidé et harcelé nos membres, leur a menti, et continue de le faire, en essayant d’empêcher les membres du syndicat d’exercer leurs droits reconnus par la loi. Soutenir l’employeur revient à rejeter les principes fondamentaux sur lesquels repose notre syndicat.

Je demande instamment à ceux et celles d’entre vous, actuellement en affectation intérimaire dans un poste de gestion, de faire ce qu’il faut lorsque nous nous trouverons en grève, soit de revenir à votre poste de base au sein de l’unité syndicale et de vous tenir aux côtés de vos collègues membres du syndicat. Choisissez de faire partie du camp qui assurera sans aucun doute un nouveau succès pour tous les membres du SDI.

En toute solidarité,

Le président national du SDI
Mark Weber[:]

Passez à l’action : demandez à Anita Anand d’offrir une pension équitable au personnel des Services frontaliers

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Plus de 9 000 membres qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) envisagent sérieusement de débrayer et ont besoin de votre soutien pour obtenir une pension équivalente à ce qui est offert à leurs homologues ailleurs au pays.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal des forces de l’ordre et de la sécurité publique a droit à la retraite après 25 ans de service, sans aucune pénalité. C’est le cas notamment des pompiers, des contrôleuses aériennes, des agents de la GRC et du personnel opérationnel de Service correctionnel Canada.

Les membres FB ne méritent pas moins que les autres et se battent depuis longtemps pour avoir les mêmes droits.

Les travailleuses et travailleurs des Services frontaliers effectuent un travail exigeant sur le plan physique et les risques du métier sont semblables à ceux des forces de l’ordre. Mais contrairement à leurs homologues, ils n’ont pas droit à la retraite anticipée.

Comme on le sait, la condition physique requise pour ces emplois devient difficile à maintenir avec l’âge. En ce moment, les membres dont l’âge avancé rend difficiles le maniement d’armes et le recours à la force se voient imposer des tâches limitées.

Sans régime de retraite équitable, l’ASFC pourrait avoir du mal à attirer des personnes talentueuses et à les garder, alors qu’elle manque déjà de personnel.

Suite à la pression exercée par l’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration durant la dernière ronde de négociations en 2021, le Conseil du Trésor a reconnu cette inégalité et a réaffirmé sa position : ce n’est pas une question qui peut se régler à la table. On est maintenant en 2024, et le CT a chanté la même chanson lorsqu’il est récemment passé devant la commission de l’intérêt public (CIP) : cette question ne peut se régler à la table puisqu’il faut changer la loi en vigueur.

Si c’est le cas, pourquoi Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, a-t-elle déclaré le 30 avril à la Chambre des communes que la pension des membres FB était du ressort de la CIP? Pourquoi a-t-elle dit que toutes les ententes (y compris celle des FB!) sont plus faciles à conclure à la table?

Soyons francs : dans son allocution du 30 avril, Anita Anand a soit sciemment induit le Parlement en erreur, soit révélé que son équipe de négociation l’avait mal conseillée. Quoi qu’il en soit, le message envoyé à nos membres est clair : le gouvernement libéral de Justin Trudeau n’est pas l’ami des fonctionnaires.

Mais il n’est pas trop tard pour corriger la situation. Anita Anand et ses collègues libéraux n’ont qu’à proposer des changements législatifs qui permettraient au personnel de l’application de la loi de l’Agence des services frontaliers de prendre leur retraite, avec dignité et sans pénalité, après 25 ans de service, comme le font les autres membres des forces de l’ordre.

Les membres du groupe FB ont voté massivement pour la grève et sont prêts à débrayer pour obtenir une entente juste et équitable. Anita Anand n’a pas besoin d’attendre qu’on se rende là. Elle peut dès maintenant prendre les devants pour régler ce problème qui mine les membres FB.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Préparez-vous à agir : 96 % des membres FB ont voté en faveur de la grève

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Les bulletins de vote ont été dépouillés, et vous avez donné à notre syndicat un mandat de grève très clair : il est temps de faire pression pour montrer à l’employeur qu’on est sérieux.

Le résultat du vote n’est pas surprenant. Vous êtes sans contrat de travail depuis 2022. Vos salaires ont stagné, le coût de la vie a grimpé, et pourtant, l’Agence des services frontaliers du Canada et le Conseil du Trésor ne sont toujours pas prêts à négocier une entente juste et équitable et insistent pour vous soutirer des concessions.

Vous avez montré votre détermination, et l’employeur sait maintenant que vous ferez le nécessaire pour obtenir des salaires comparables à ceux du personnel des forces de l’ordre et de la sécurité publique, des modalités flexibles de télétravail, une meilleure sécurité d’emploi, des protections contre la sous-traitance et la retraite après 25 ans de service.

La grève, c’est toujours le dernier recours, mais le résultat du vote – 96 % en faveur du débrayage – prouve que vous êtes prêts à agir.

Ensemble, on a beaucoup de pouvoir. La grève de 2021 avait presque stoppé le trafic commercial transfrontalier, ce qui avait provoqué le chaos aux points d’entrée de tout le pays.

À moins de vouloir répéter l’expérience, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont tout intérêt à présenter une offre qui répond à nos grandes revendications.

Notre équipe de négociation compte bien vous décrocher une entente juste et équitable qui vous protégera et fera de l’ASFC un meilleur endroit où travailler. On a clairement fait comprendre aux libéraux de Justin Trudeau que nos négociations doivent être une priorité absolue, et que les chances d’éviter une grève diminuent de jour en jour.

La médiation devrait commencer le 3 juin et le rapport de la commission de l’intérêt public devrait être publié peu avant. On se trouvera en position de grève légale sept jours après cette publication. Si on ne parvient pas à une attente, on doit donc être prêts à débrayer.

Communiquez avec la présidence de votre succursale ou votre bureau régional de l’AFPC pour savoir comment participer à la mobilisation afin de maintenir la pression sur l’employeur et le gouvernement.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Ensemble, on peut obtenir le contrat de travail que vous méritez, et on le fera!

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national, AFPC

Mark Weber
Président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Services frontaliers : vote massif pour la grève, perturbations attendues aux frontières cet été

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Les 9 000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) se sont dotés d’un solide mandat de grève, qui pourrait considérablement perturber la circulation des marchandises, des services et des personnes aux points d’entrée canadiens à l’approche de la période achalandée qu’est l’été.

Au total, 96 % des membres se sont prononcés en faveur d’un débrayage lors du vote de grève tenu du 10 avril au 23 mai.

« La grève, c’est toujours le dernier recours, mais nos membres ont montré sans détour qu’ils sont prêts à faire le nécessaire pour obtenir une entente juste et équitable », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « S’ils veulent éviter un scénario comme celui de 2021, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont tout intérêt à présenter une offre qui répond à nos grandes revendications. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

Les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) à l’ASFC regroupent les agentes et agents des services frontaliers aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres et aux points d’entrée maritimes et commerciaux; les agentes et agents d’application de la loi dans les bureaux intérieurs; les agentes et agents du renseignement; les enquêteuses et enquêteurs; les agentes et agents du commerce; et les membres civils du bureau national.

Ces travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui protégerait nos membres, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les enjeux de la présente ronde de négociations sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable et de meilleures protections par rapport aux mesures disciplinaires, aux changements technologiques et aux heures de travail.

« On a prolongé la période de vote pour répondre à la demande massive de membres – c’était du jamais vu », explique Mark Weber, président national du SDI. « Notre message à l’employeur est des plus clairs : on est prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler. »

Possibilité de grève en juin

La dernière rencontre des deux parties a eu lieu le 22 avril devant la commission de l’intérêt public (CIP). Le rapport de la commission devrait être publié avant les séances de médiation, censées commencer le 3 juin, qui viseront à dénouer l’impasse. Une fois le rapport publié, l’AFPC-SDI se trouvera en position de grève légale.

« On est déterminés à obtenir un contrat juste qui protégera les travailleuses et travailleurs et améliorera leurs conditions de travail», ajoute Chris Aylward. «À l’approche de la saison des voyages, on espère que les libéraux de Justin Trudeau accorderont la priorité absolue à ces négociations. Les chances d’éviter la grève diminuent de jour en jour. »

Le personnel de l’ASFC mérite un régime de retraite et un salaire comparables à ceux qu’offrent les autres organismes d’application de la loi du pays.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Négos PA, EB, TC, SV : la parole est à vous

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L’AFPC se prépare à la prochaine ronde de négociations pour les groupes PA (Services des programmes et de l’administration), TC (Services techniques), SV (Services d’exploitation) et EB (Enseignement et bibliothéconomie). Pour entamer le processus, nous avons besoin de votre avis.

Que souhaitez-vous voir dans votre prochaine convention collective? C’est l’occasion de nous présenter vos idées. En tant que syndicat, nous tirons notre force de la participation de nos membres.

Vous avez jusqu’au 15 novembre prochain pour nous transmettre vos revendications.

Votre Élément et l’AFPC examineront ensuite toutes vos suggestions et les présenteront à la prochaine conférence sur la négociation. À cette occasion, les délégations des sections locales du pays les classeront par ordre de priorité en vue des négociations, qui devraient commencer au début de 2025.

Les conventions collectives en cours viennent à échéance en 2025, aux dates suivantes :

  • PA : 20 juin
  • TC : 21 juin
  • SV : 4 août
  • EB : 30 juin

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Participez à la Semaine d’actions arc-en-ciel!

PSAC member with pride flag
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Le 17 mai, on souligne la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Pour l’occasion, l’AFPC vous encourage à participer à la Semaine d’actions arc-en-ciel, qui se déroule du 11 au 17 mai. Ensemble, stoppons la montée de la haine et défendons l’égalité pour les personnes 2SLGBTQIA+.

Tout au long de cette semaine organisée par Momentum Canada, Fierté Canada et le réseau Enchanté, des activistes et des personnes alliées de partout au pays militeront pour une société canadienne juste et égalitaire où chaque personne se sent à l’aise d’être elle-même.

Plus de 50 activités sont organisées partout au pays, y compris des manifestations à Ottawa, Toronto, Saskatoon, Calgary, Vancouver, Winnipeg et Fredericton, pour encourager les personnes 2SLGBTQIA+ et celles qui les appuient à interpeller les autorités d’une même voix. Le message : faire progresser l’égalité et mettre fin à la haine anti-2SLGBTQIA+ au Canada.

Au fédéral et dans trois provinces, les conservateurs restreignent de plus en plus les droits et libertés des personnes queer et transgenres, ou proposent de le faire.

Le mouvement syndical a toujours été à l’avant-plan de la lutte pour les droits des personnes 2SLGBTQIA+ au pays. Continuons de miser sur notre pouvoir collectif pour contrer la montée de la haine et défendre les droits de l’ensemble de la population.

Passez à l’action!

  • Participez aux manifestations organisées d’un bout à l’autre du pays.
  • Envoyez une lettre à votre députée ou député fédéral.
  • Parlez des activités qui se déroulent cette semaine à votre entourage.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Semaine d’actions arc-en-ciel. (En anglais seulement)

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : vous avez jusqu’au 23 mai pour voter

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Les membres du groupe FB sont plus nombreux que jamais à participer aux assemblées d’information virtuelles sur le vote de grève. Pour donner l’occasion à tous les membres de voter, nous avons ajouté deux nouvelles assemblées d’information :

  • Jeudi 23 mai à 12 h (HE), en français
  • Mardi 21 mai à 10 h (HE), en anglais

La période de vote se termine à 22 h (HE) le jeudi 23 mai.

Il n’est pas trop tard pour montrer à l’employeur qu’on est sérieux.

Un solide mandat de grève montre clairement au Conseil du Trésor et à l’Agence des services frontaliers du Canada que vous êtes prêts à vous battre pour une nouvelle convention collective qui garantit des salaires décents, le droit au télétravail pour les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

Il montre aussi à l’employeur que vous appuyez complètement votre équipe de négo et que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable. Ce sera un atout précieux pour l’équipe lors des prochaines séances de médiation en juin et ça l’aidera à rejeter les concessions de l’ASFC pour obtenir un bon contrat de travail.

On vous encourage fortement à assister à une assemblée si ce n’est pas déjà fait.

Comment voter

Vous devriez avoir reçu vos identifiants pour le vote par courriel à votre adresse personnelle, ou par la poste, si on n’a pas votre courriel personnel dans nos dossiers. Vous aurez besoin de ces identifiants pour vous inscrire à une assemblée d’information et pour voter. Si vous ne les avez pas reçus, communiquez avec votre bureau régional.

N’oubliez pas de communiquer cette information à vos collègues, pour que tout le monde puisse voter.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : les parties passent à la médiation, dates prévues en juin

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Alors que la mobilisation des membres FB se poursuit partout au pays, l’équipe de négo continue de s’opposer aux concessions et de revendiquer la parité salariale et de meilleures conditions de travail. Des séances de médiation sont prévues à partir du 3 juin.

L’équipe est déterminée à obtenir un bon contrat de travail, ce qui signifie des salaires décents, le droit au télétravail pour tous les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

La pression se fait sentir au Conseil du Trésor et à l’ASFC

Tous vos efforts comptent pour prouver à l’employeur qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

Porter des articles syndicaux au travail, c’est votre droit!

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral le confirment. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Portez les couleurs du syndicat (casquettes, porte-noms ou lanières) pour montrer à vos gestionnaires que vous appuyez nos revendications et qu’après deux ans sans convention collective, vous êtes prêts à débrayer pour obtenir un bon contrat de travail. Chaque geste compte!

Fin des audiences de la commission de l’intérêt public

Le 10 avril, l’AFPC a comparu devant la commission de l’intérêt public (CIP) et, le 22 avril, elle a rejeté les concessions que demandait l’employeur. Dans les prochaines semaines, la CIP présentera des recommandations non contraignantes pour aider les parties à conclure une entente. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais la présidence peut prolonger ce délai.

L’AFPC aura le droit de signifier un avis de grève sept jours après la publication du rapport, si elle reçoit un mandat de grève des membres.

Télétravail : l’AFPC intentera une action en justice

Tout changement apporté à vos conditions de travail – y compris le télétravail – durant les pourparlers porte directement atteinte à votre droit de négocier collectivement. D’autant plus que le télétravail est l’un des principaux enjeux à la table. Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte de pratique déloyale de travail contre le gouvernement en réponse à l’annonce de la semaine dernière.

Vote de grève

Le vote de grève national, lancé par l’AFPC-SDI le 10 avril, se terminera le 15 mai. Le temps est venu de montrer à l’employeur que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable.

Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]