Langues autochtones dans le Nord : le fédéral piétine, l’AFPC réclame la prime de bilinguisme

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La publication récente d’un rapport du Bureau du Commissaire aux langues du Nunavut (disponible en anglais seulement) montre à quel point le gouvernement fédéral continue de manquer à son devoir juridique et moral de fournir des services en langues autochtones dans le nord du pays.

Au Nunavut, comme aux Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, il ne peut y avoir de réconciliation sans la reconnaissance concrète des langues autochtones. Ces langues parlées au quotidien dans beaucoup de communautés sont au cœur de l’identité et de la culture des Inuits et des Premières Nations. Certains gouvernements territoriaux offrent déjà des services en langues autochtones et une prime de bilinguisme aux fonctionnaires aptes à les offrir. Pourquoi n’en fait-on pas autant au fédéral?

On le sait bien : la langue tisse des liens entre les gens et les rapproche. Appuyer l’utilisation des langues autochtones dans nos institutions et au quotidien est donc un moyen concret de renforcer le tissu social des communautés autochtones, de valoriser leurs cultures et de reconnaître qu’elles font partie intégrante de notre patrimoine culturel.

C’est un pas de plus vers l’inclusion et l’équité sociales, vers le respect et la compréhension réciproques.

Il est impératif que le gouvernement fédéral corrige ses lacunes et s’acquitte de ses obligations. L’AFPC insiste notamment pour que les fonctionnaires fédéraux qui offrent des services dans une langue autochtone reçoivent eux aussi une prime de bilinguisme. Cette mesure permettrait d’embaucher et de garder le personnel nécessaire pour assurer ces services en plus de souligner l’importance de ces langues.

La reconnaissance des langues autochtones est non seulement une responsabilité morale en vertu de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, mais aussi un pas nécessaire vers la réconciliation.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Ce que le gouvernement vous a caché au sujet du mandat de télétravail

De nouveaux documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information montrent que la décision rigide du gouvernement fédéral d’imposer le retour au bureau trois jours par semaine fait complètement fi des données qui prouvent sans conteste que le travail en mode hybride est un vecteur de rendement. Ces documents révèlent aussi que le gouvernement a foncé tête baissée sans tenir compte de ses propres études.

En effet, on peut lire dans des documents internes que le télétravail stimule la productivité et contribue au bien-être du personnel – ce que l’AFPC et d’autres syndicats soutiennent depuis longtemps. De plus, les données de Statistique Canada montrent que la productivité des fonctionnaires fédéraux a nettement augmenté entre 2019 et 2023 avec la généralisation du travail hybride et du télétravail. Pourtant, la décision du gouvernement ne le reflète pas.

« Il fut un temps où le gouvernement voulait bâtir une fonction publique moderne, productive et inclusive, mais il a fait volte-face sans raison valable », rappelle Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Il avait en main des données justifiant un régime de travail souple, mais il a préféré remplir les bureaux plutôt qu’améliorer la productivité. Le gouvernement a tourné le dos aux avantages attestés du travail en mode hybride. C’est ahurissant. »

En 2022, le gouvernement s’est dit en faveur de régimes de travail flexibles, avec, comme objectif, une fonction publique présente partout au pays, flexible, talentueuse, productive et un milieu de travail accueillant. Dans un soudain revirement, il a pris une décision fondée sur du vent.

Les documents révèlent aussi que le gouvernement s’attendait à une levée de boucliers de la part des fonctionnaires et des syndicats, ce qui ne l’a pas empêché de choisir l’option la moins populaire. La direction du Conseil du Trésor savait que la décision causerait des perturbations, mais n’a donné qu’une heure d’avis aux syndicats, même si elle préparait son coup depuis des mois.

L’AFPC exige du gouvernement qu’il annule sa décision. Il doit revenir à la planche à dessin et se fonder sur les données, qui prouvent que le travail en mode hybride favorise la productivité et la conciliation travail-vie personnelle tout en améliorant la culture organisationnelle. En plus de nuire à la productivité, la décision va à l’encontre de l’équité et de la collaboration, des valeurs que le gouvernement dit épouser.

« Si le gouvernement veut véritablement façonner l’avenir du travail, il doit prendre des décisions fondées sur des preuves qui servent les travailleuses, les travailleurs et l’ensemble de la population », conclut Sharon DeSousa. « Les décisions arbitraires prises dans le déni des faits ne peuvent que nous tirer vers l’arrière. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

Demande de revendications pour les groupes PA, SV, TC et EB

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L’Alliance de la Fonction publique du Canada va bientôt prendre contact avec l’employeur pour entamer les négociations en vue du renouvellement des conventions collectives des groupes PA, SV, TC et EB. Pour s’assurer que les revendications contractuelles reflètent les enjeux importants pour les membres du SDI, il est essentiel d’obtenir la participation directe et l’engagement de nos membres.

L’AFPC a préparé un formulaire en ligne pour permettre aux membres de ces unités de négociation de proposer plus facilement les changements et les améliorations qu’ils souhaitent voir apporter à leur convention collective. Nous encourageons tous les membres des groupes PA, SV, TC et EB à se prévaloir de cet outil.

Ce formulaire sera accessible jusqu’au 15 novembre 2024 et se trouve à l’adresse suivante : https://syndicatafpc.ca/revendication-contractuelle. Veuillez noter que les membres ont besoin d’une carte d’identité valide de l’AFPC pour soumettre le formulaire dûment rempli. Les membres qui ne sont pas en mesure de remplir le formulaire peuvent également contacter la présidente ou le président de leur succursale, qui peut soumettre des revendications en leur nom.

Les présidentes et présidents des succursales devraient imprimer et afficher cette note de service, y compris le code QR ci-dessous, sur tous les babillards du syndicat; les membres peuvent numériser ce code avec leur appareil mobile pour accéder au formulaire d’entrée en ligne.

Rédaction de revendications efficaces

L’AFPC organise des séances de formation virtuelles sur la façon de rédiger des revendications contractuelles efficaces. Chaque séance comprend une présentation de 30 minutes, suivie d’une séance de questions et réponses. Tous les membres ainsi que les représentants syndicaux sont invités à participer en s’inscrivant à l’adresse suivante : https://syndicatafpc.ca/membres-ct-preparez-vos-revendications

En toute solidarité.

Trois jours par semaine au bureau : les fonctionnaires n’ont pas dit leur dernier mot

Alors qu’entrait en vigueur aujourd’hui l’obligation de travailler au bureau trois jours par semaine, des milliers de fonctionnaires fédéraux syndicaux sont descendus dans la rue pour défendre leur droit au télétravail.

D’un bout à l’autre du pays, les membres de l’AFPC ont fait front commun avec leurs collègues de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et de l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) pour manifester contre la décision du gouvernement fédéral et revendiquer une politique de télétravail équitable.

Si le télétravail ne devait être qu’une solution temporaire, on s’est rendu compte qu’il permet d’améliorer la productivité et contribue au bien-être des personnes salariées en facilitant la conciliation travail-vie personnelle. Autres avantages : il réduit notre empreinte carbone et favorise l’inclusion.

« Le télétravail, ce n’est pas une simple mode, c’est l’avenir », explique la présidente nationale de l’AFPC, Sharon DeSousa. « Au cours des dernières années, on a vu comment le télétravail améliore la vie des gens et contribue à une fonction publique plus inclusive et à l’écoute des gens. Une bonne politique de télétravail doit être axée sur les personnes salariées. Et ça, on n’est pas prêts d’y renoncer. »

Les membres de l’AFPC s’inquiètent vivement de l’obligation de travailler au bureau trois jours par semaine.

  • Plus de 20 000 membres se sont inscrits à nos assemblées d’information.
  • Plus de 40 000 personnes ont signé notre pétition dès la première semaine.
  • Plus de 65 000 personnes ont répondu à notre sondage sur le télétravail.

Nos membres sont prêts à se donner à fond pour augmenter la pression d’un cran.

Au cours des prochaines semaines, l’AFPC, l’IPFPC, l’ACEP et l’ACAF lanceront une campagne nationale d’un million de dollars, approuvée par les membres au congrès national de l’AFPC. Ensemble, on luttera pour une politique de télétravail convenable, souple et axée sur l’avenir.

On sait très bien que #ÇaTravailleÀDistance. Aidez-nous à faire comprendre au gouvernement qu’on ne baissera pas les bras!

  • Signez la pétition : demandez au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours par semaine au bureau.
  • Remplissez notre sondage : parlez-nous des effets que cette décision a eus sur votre quotidien.
  • Déposez un grief : obligez le gouvernement à rendre des comptes pour avoir violé les ententes sur le télétravail.
  • Consultez notre FAQ : trouvez la réponse à vos questions au sujet du télétravail et de la décision du gouvernement fédéral.
  • Utilisez nos ressources numériques : témoignez votre solidarité au travail, dans les médias sociaux et ailleurs à l’aide de nos affiches et de nos fonds d’écran.
  • Faites passer le mot : lancez la conversation sur les médias sociaux et invitez vos collègues à en faire de même.

Cet article provient du site de l’AFPC.

La nouvelle convention collective FB est maintenant disponible

La dernière convention collective du groupe FB, qui vient à échéance le 20 juin 2026, est maintenant disponible sur le site web du Conseil du TrésorConformément à l’article 10.02, lorsque l’accès à la version électronique du document n’est pas pratique, les membres peuvent également en demander une copie imprimée à leur gestionnaire local. Nous invitons tous les membres à se prévaloir de cette option afin d’assurer un accès facile à la convention collective en tout temps.

Fête du Travail : attention aux « amis » opportunistes

Cette année encore, la fête du Travail est le théâtre d’une tradition consacrée, où la classe politique sort le grand jeu et chante la pomme aux travailleuses et travailleurs – juste à temps pour les élections. Si ce manège remonte aux origines de la démocratie, il reste qu’en 2024, le jeu des principaux acteurs demeure très peu convaincant.

Prenez le chef conservateur Pierre Poilievre. Sa pitoyable tentative de se donner une image de col bleu est à peu près aussi convaincante qu’un PDG avec un casque de construction. En adoptant un nouveau look, il espère nous faire oublier qu’il est un politicien de carrière, qu’il n’a jamais été lui-même travailleur et qu’il a passé les vingt dernières années à voter contre tout projet de loi favorable aux droits des personnes salariées.

Et que dire de Justin Trudeau! D’un côté, il veut, lui aussi, être perçu comme un ami des travailleuses et travailleurs, mais de l’autre, il s’oppose aux fonctionnaires qui militent pour un milieu de travail prônant l’accessibilité, la responsabilité environnementale, la diversité et l’inclusion.

L’affrontement actuel a pour objet le télétravail, un enjeu aussi crucial pour notre génération que la fin de semaine l’était pour celle de nos arrière-grands-parents. Et comme à l’époque, la lutte a pour toile de fond les menaces de l’employeur. Celui-ci préfère voir les gens perdre deux heures chaque jour à faire l’aller-retour au bureau plutôt qu’être productifs et épanouis à la maison. Le télétravail est un puissant levier d’égalité. Il ouvre la porte aux personnes ayant un handicap, aux parents et à la population rurale. Il dynamise l’économie des petites villes et réduit l’empreinte carbone en moins de temps qu’il en faut pour dire « réunion Zoom ».

Les sondages montrent que l’on consacre en moyenne 8,5 heures par semaine aux déplacements entre le travail et le domicile. Par année, ce sont 408 heures perdues, ou 17 jours entiers, à se déplacer. Dix-sept jours qu’on ne passe pas en famille. Dix-sept jours pendant lesquels on ne contribue pas à la société. Dix-sept jours où on pourrait être en train de travailler. Pour qui PEUT travailler à distance, c’est un véritable gaspillage de temps et d’énergie.

Décidément, certains membres de l’élite politique devraient descendre de leur tour d’ivoire et cesser de ressasser de faibles arguments tels que l’importance des brins de causette devant la machine à café et de la « culture du bureau », en ignorant le fait que la majorité des réunions se tiennent désormais en virtuel, dans des édifices fédéraux mal ventilés, infestés de rats et de punaises de lit, sans parler de l’amiante! Toute personnalité politique qui prétend être du côté des travailleuses et des travailleurs tout en insistant pour leur retour à de telles conditions mérite notre méfiance, pas notre confiance.

Concrètement, ce n’est pas en endossant une veste de travailleur ou en répétant un slogan que nos politiciens appuient le salariat, mais plutôt en luttant pour l’adoption de politiques qui améliorent la qualité de vie. En 2024, la création d’un milieu de travail plus inclusif, plus efficace et plus convivial passe par le télétravail. Porter un casque de construction le temps d’une photo n’a rien à voir avec la lutte des travailleuses et travailleurs. Il faut être conséquent, année après année, dans ses efforts en vue d’améliorer leur sort.

Rendons donc hommage aux activistes qui nous ont précédés en poursuivant leur combat pour de meilleures conditions de travail. Faisons en sorte que le télétravail devienne la nouvelle norme pour toute personne dont le travail s’y prête. Autrement, comment expliquerons-nous à nos petits-enfants que nous avons manqué l’occasion de révolutionner le travail simplement parce que des parlementaires passéistes ont manqué de vision?

En cette fête du Travail, pendant que nous allumons le barbecue et profitons de cette journée de congé, souvenons-nous des durs combats qui nous ont amenés jusqu’ici. Les activistes qui nous ont précédés n’ont pas fait front commun contre les matraques de la police et la cupidité des patrons d’entreprises pour que nous passions nos vies dans des embouteillages. Ces personnes se sont battues pour un meilleur avenir. Et en 2024, l’avenir, c’est le télétravail.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Lutte pour le télétravail : ressources importantes

Un plan de télétravail à l’emporte-pièce ne peut tout simplement pas s’appliquer à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique canadienne, sans parler du fait qu’il a été amplement prouvé que le télétravail favorise la productivité et la conciliation travail-vie personnelle.

La décision malavisée du gouvernement d’obliger les fonctionnaires fédéraux à travailler au bureau au moins trois jours semaine fait carrément fi de leur bien-être, en plus de brimer leur droit à la négociation collective.

Cette décision, prise sans même consulter le personnel et les syndicats, va à l’encontre de l’entente sur le télétravail conclue avec l’AFPC lors de la dernière ronde de négociations.

Ça ne se passera pas comme ça

L’AFPC a préparé bon nombre de ressources pour aider les travailleuses et les travailleurs dans la lutte pour le télétravail. Nous avons regroupé plusieurs de ces ressources ci-dessous: libellé de grief, fonds d’écran, renseignements utiles, etc. Jetez-y un coup d’œil!

Sur cette page :

Quand faut-il déposer un grief
Modèle de libellé de grief
Pétition : lutte pour le télétravail
Questionnaire sur le télétravail
Ressources numériques

À consulter également : FAQ de l’AFPC sur le télétravail


Quand faut-il déposer un grief

Tous les membres concernés devraient déposer un grief pour contester la modification unilatérale de l’Orientation. Voici les cas où on vous recommande de le faire :

  • vous devez travailler au bureau plus de jours que vous ne le faites actuellement en raison des modifications apportées à l’Orientation;
  • votre entente de télétravail a été mise de côté ou modifiée à cause de la nouvelle version de l’Orientation;
  • les modifications ont des ramifications particulièrement néfastes sur vous du fait de votre appartenance à un groupe protégé par la Loi canadienne sur les droits de la personne;
  • la nouvelle Orientation vous occasionne des pertes ou des dépenses.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre président de succursale pour obtenir de l’aide. Les présidentes et présidents de succursales peuvent s’adresser à l’agente ou à l’agent des relations de travail du SDI assigné à leur succursale, au besoin.


Modèle de libellé de grief

Oui, dans la plupart des cas, vous pouvez utiliser le modèle suivant et l’adapter en fonction de vos circonstances, de vos préoccupations et de vos besoins.

Le présent grief individuel est déposé conformément à l’article 208 de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral. 

Énoncé du grief 

Je conteste la manière dont l’employeur a modifié et mis en œuvre l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail (l’« Orientation »), car elle va à l’encontre des dispositions de la convention collective. ​

  • Plus précisément : l’employeur a pris une décision arbitraire, déraisonnable et contraire au principe du travail flexible, violant ainsi l’article 6 de ma convention collective, la lettre d’entente sur le télétravail, la Directive sur le télétravail proprement dite, ainsi que toute autre disposition pertinente de la convention collective, des politiques du gouvernement ou des lois en vigueur. 
  • Cette décision constitue un manquement à l’obligation d’adaptation de l’employeur en réduisant l’accessibilité, l’inclusivité et l’équité du lieu de travail d’une façon qui enfreint mes droits en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne et de l’article 19 de la convention collective des groupes Services des programmes et de l’administration (PA), Services de l’exploitation (SV), Services techniques (TC) ou Services frontaliers (FB) OU de l’article 16 de la convention collective du groupe Enseignement et bibliothéconomie (EB). 
  • Cette décision s’écarte de façon déraisonnable et inappropriée de mon entente de télétravail [OU de travail à distance] actuelle, ce qui m’a causé un préjudice et des difficultés.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre président de succursale pour obtenir de l’aide. Les présidentes et présidents de succursales peuvent s’adresser à l’agente ou à l’agent des relations de travail du SDI assigné à leur succursale, au besoin.

Cliquez ici pour davantage d’informations concernant les griefs


Pétition contre le retour au bureau trois jours par semaine

Signez la pétition pour demander au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours au bureau et de ternir sa promesse en évaluant chaque demande de télétravail individuellement. Nous voulons également que cette décision soit reflétée dans nos prochaines conventions collectives.

Cliquez ici pour signer la pétition


Lutte pour le télétravail : questionnaire

Après le 9 septembre, pensez-vous continuer à vous impliquer dans la lutte pour le télétravail? Répondez à ces questions pour nous tenir au courant de vos intentions.

Cliquez ici pour remplir le questionnaire


Ressources numériques

Pancarte vierge

Ensemble de 4 pancartes

Média sociaux

Fonds d’écran Teams/Zoom

Le 1 avril 2025: Mise à jour de la Directive sur le télétravail : ce que vous devez savoir

Le Conseil du Trésor a annoncé des modifications à la Directive sur le télétravail, qui entrent en vigueur dès aujourd’hui. Malheureusement, le Conseil du Trésor a consulté l’AFPC et d’autres syndicats, mais n’a pas tenu compte de nos principales recommandations : abolir la présence obligatoire au bureau et l’approche « universelle »; permettre à chaque ministère de moduler le télétravail en fonction de ses besoins opérationnels; et intégrer à la Directive un cadre de prise de décisions fondées sur des données probantes et tenant compte des besoins de chaque personne.

Si certains changements semblent élargir l’accès au télétravail, d’autres dénotent un recul sur des aspects importants. Ils ne remplacent toutefois pas l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail.

Surtout, la nouvelle version de la Directive laisse de côté des engagements antérieurs sur l’équilibre travail-vie personnelle, l’inclusion et l’environnement, des aspects clés de la version de 2020. Voici un aperçu des autres modifications :

  • Analyse au cas par cas : Les gestionnaires doivent toujours étudier les demandes de télétravail individuellement, mais la Directive n’indique plus expressément qu’elles doivent être « approuvées ou refusées » au cas par cas.
  • Réinstallation et réaménagement des effectifs : Une disposition empêchant le travail à distance pour éviter ou forcer la réinstallation du personnel a été supprimée, ce qui pourrait donner plus de latitude aux fonctionnaires lors d’un réaménagement des effectifs.
  • Coûts : Les ministères assument le coût de l’équipement nécessaire, et les travailleuses et travailleurs paient les services publics, l’accès à Internet et l’assurance.
  • Élargissement du champ d’application : Le personnel étudiant, occasionnel et à temps partiel est maintenant expressément visé.
  • Prolongation du programme pilote pour les personnes en télétravail : Le programme pilote permettant aux fonctionnaires qui habitent à 125 km ou plus de leur lieu de travail désigné d’être considérés comme en déplacement se poursuivra jusqu’au 31 mars 2027.

Conséquences pour vous

L’élargissement du champ d’application et la latitude potentielle quant à la réinstallation sont bienvenus, mais l’élimination des considérations sur l’équilibre travail-vie personnelle constitue un recul. Par ailleurs, rien n’a changé quant à la règle des trois jours au bureau, une pierre d’achoppement pour des dizaines de milliers de membres de l’AFPC. Nous continuerons à nous battre pour une politique de télétravail flexible qui avantage les travailleuses et travailleurs et ne mise pas que sur le présentéisme.

Participez à la campagne Pour vous, de n’importe où de l’AFPC, pour des conditions de travail qui placent les gens au cœur des priorités et permettent de fournir des services exemplaires aux familles et aux entreprises tout en économisant des fonds publics.

 


La version originale de ce contenu a été publiée sur le site de l’AFPC:

Une autre victoire de l’AFPC dans le dossier du télétravail

La Cour fédérale tiendra une audience formelle pour examiner la demande de contrôle judiciaire de l’AFPC visant l’annulation de la décision du gouvernement de contraindre ses fonctionnaires à travailler trois jours par semaine dans des bureaux mal équipés à compter du 9 septembre.

Il s’agit d’une importante victoire pour les fonctionnaires et leurs syndicats, qui contestent une décision unilatérale porteuse d’importantes répercussions pour eux. Une décision qui a soulevé un tollé, comme en témoigne le dépôt de contestations judiciaires et de milliers de griefs individuels.

« La décision de la Cour fédérale d’entendre notre affaire représente une réelle avancée dans la lutte des fonctionnaires fédéraux pour une approche équitable et transparente au télétravail », se réjouit Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le télétravail, c’est l’avenir, et ce n’est pas vrai que nous laisserons le gouvernement revenir sur ses engagements et faire la sourde oreille à nos revendications. »   

Le gouvernement a tenté de convaincre la Cour de rejeter l’affaire ou de la suspendre jusqu’à ce que les contestations judiciaires en cours – dont plusieurs griefs de principe et plaintes pour pratiques déloyales de travail – soient entendues par un arbitre fédéral.

Il a échoué. La Cour fédérale a jugé que le Conseil du Trésor n’avait pas présenté de réel argument justifiant le rejet de notre demande.

L’audience est une étape décisive de la quête de transparence des syndicats et de leurs membres dans le dossier du retour au bureau trois jours par semaine, car le gouvernement devra rendre publics tous les faits sur lesquels il s’est appuyé pour ordonner ce retour.

En rendant sa décision, la Cour fédérale ne se range pas nécessairement aux arguments de l’AFPC, mais elle nous permettra de défendre notre cause, de démontrer que le télétravail est gage d’avenir et d’obliger le gouvernement à rendre compte de sa décision mal avisée.

Ce que les membres peuvent faire

L’affaire devant la Cour fédérale n’est qu’un exemple de tout ce que fait l’AFPC pour assurer la gestion équitable du télétravail. Vous pouvez participer à cet effort de bien des façons :

  • Impliquez-vous avec votre section locale.

Cet automne, l’AFPC lance une campagne nationale sur le télétravail en collaboration avec d’autres syndicats. La victoire sera à nous si tous les membres, d’un bout à l’autre du pays, se mobilisent et portent la cause dans leurs milieux de travail. Ensemble, on prouvera au gouvernement, aux décideurs et au public que #çatravailleàdistance.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

l’AFPC: Signez notre pétition pour défendre le télétravail et moderniser nos milieux de travail

Le gouvernement fédéral veut obliger ses fonctionnaires à travailler dans des bureaux mal équipés trois jours par semaine, tout en sachant qu’ils les passeront en réunions virtuelles. Nous connaissons une meilleure option. L’avenir de la fonction publique canadienne est prometteur, et nous sommes prêts à nous y adapter.

Serez-vous des nôtres?

Ce n’est pas une simple question de lieu de travail. Il y va de notre avenir, de notre bien-être et du type de fonction publique qu’on veut bâtir ensemble.

Signer la pétition

Les fonctionnaires ont pu constater les avantages du télétravail. Ce modèle améliore la conciliation travail-vie personnelle, la productivité et la satisfaction professionnelle. Il a fait ses preuves, mais la décision du gouvernement libéral de Justin Trudeau menace d’anéantir tous les progrès réalisés jusqu’à maintenant. C’est pourquoi nous devons agir.

Signez la pétition pour demander au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours au bureau et de tenir sa promesse en évaluant chaque demande de télétravail individuellement. Nous voulons également que cette décision soit reflétée dans nos prochaines conventions collectives.

Nous planifions de remettre la pétition en mains propres aux ministres et à la direction des ministères. Si vous voulez vous battre pour le télétravail et aider à façonner l’avenir de nos milieux de travail, dites-le-nous.

En signant la pétition, vous contribuez à la naissance d’un véritable mouvement.

Signer la pétition

Si vous avez signé la pétition et vous voulez vous impliquer davantage :

  • Répondez à un court sondage: parlez-nous de votre expérience personnelle concernant l’obligation de travailler trois jours au bureau et de ce que vous comptez faire pour participer à la lutte.
  • Déposez un grief: en déposant des milliers de griefs, on forcera le Conseil du Trésor à rendre des comptes et à respecter l’entente sur le télétravail conclue à la dernière ronde de négociations.
  • Consultez notre FAQ: nous avons répondu aux questions les plus fréquemment posées au sujet du télétravail et de la décision imposant le travail au bureau trois jours par semaine.
  • Parlez-en : partagez l’info dans les médias sociaux, encouragez vos collègues à signer la pétition ou à déposer un grief, et faites assez de bruit pour que l’employeur ne puisse pas nous ignorer.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Participez à l’assemblée d’information virtuelle nationale sur le télétravail

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À l’approche du 9 septembre, date à laquelle les fonctionnaires fédéraux doivent retourner travailler au bureau trois jours par semaine, les membres de l’AFPC s’inquiètent des effets de cette obligation sur la conciliation travail-vie personnelle, leur productivité et leur bien-être général.

Pour répondre à ces préoccupations, l’AFPC et d’autres syndicats de la fonction publique fédérale se sont concertés pour tenir une assemblée d’information virtuelle sur le télétravail. Ce sera l’occasion pour les syndicats de faire le point sur leur riposte. Ils parleront également des défis que pose l’obligation de travailler sur place et des moyens de pression dont on dispose collectivement pour normaliser les modalités de travail flexibles pour tout le monde, parce que #çatravailleàdistance.

Dates et heures

Mardi 27 août, 17 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 12 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 20 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Équipe 

  • Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada
  • Jennifer Carr, présidente nationale de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
  • Nathan Prier, président national de l’Association canadienne des employés professionnels
  • Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers

La décision du gouvernement risque d’anéantir les progrès réalisés en matière de télétravail, alors que ce régime a considérablement amélioré la satisfaction professionnelle et la conciliation travail-vie personnelle. Ne manquez pas ce rendez-vous pour en savoir plus sur les répercussions de cette obligation et sur la façon de s’y opposer ensemble.

Ajoutez votre voix à la lutte pour un milieu de travail flexible, moderne et inclusif.

Cet article provient du site de l’AFPC.