Des membres de l’AFPC au Conseil du Trésor et dans d’autres organismes contraints de rembourser leur montant forfaitaire de 2 500 $

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À la dernière ronde de négociations avec le Conseil du Trésor, l’AFPC a obtenu un montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension pour toutes les personnes qui étaient membres des unités de négo EB, PA, SV et TC à la date de signature de la convention collective.

Depuis, le syndicat a négocié le même avantage avec l’Agence du revenu du Canada, Parcs Canada, la Monnaie Royale canadienne, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et d’autres organismes fédéraux.

Or, certains membres ont dû rembourser ce montant parce qu’ils touchaient des prestations d’assurance-emploi au moment où ils l’ont reçu. On parle essentiellement de travailleuses et de travailleurs saisonniers et en congé parental, mais aussi de membres en congé non payé en raison d’une blessure ou d’une maladie et recevant des prestations de maladie.

Mauvaise interprétation

À l’origine de ce remboursement forcé : l’interprétation erronée d’Emploi et Développement social Canada, qui a considéré le montant forfaitaire comme un revenu gagné pendant la période de prestations d’assurance-emploi.

Les services juridiques de l’AFPC ont confirmé que cette interprétation ne concorde pas avec nos conventions collectives, lesquelles précisent que les prestataires ont droit au montant forfaitaire pour l’exécution de leurs fonctions pendant les périodes où ils travaillaient activement, et non pendant leur congé.

Récemment, une membre de l’Association canadienne des employés professionnels a contesté cette interprétation avec succès.

Le Tribunal de la sécurité sociale du Canada a conclu que [traduction] « le paiement de l’employeur visait les services rendus par la membre avant qu’elle parte en congé de maternité et demande des prestations d’assurance-emploi », et que [traduction] « la Commission de l’assurance-emploi a interprété à tort ce montant comme une prime à la signature et l’a incorrectement réparti sur une semaine visée par la demande d’assurance-emploi de la membre ».

Mesures à prendre

Si vous faites partie des membres lésés, présentez sans tarder une demande de révision d’une décision d’assurance-emploi en entrant les renseignements suivants dans la partie 3, Raison pour la demande de révision :

Le paiement de 2 500 $ n’est pas une prime à la signature. Il vise l’exécution de mes fonctions avant le début de mon congé et de mes prestations d’assurance-emploi. En pareil cas, le montant doit être réparti sur la période précédant le congé, conformément au paragraphe 36(4) du Règlement sur l’assurance-emploi.

Les demandes de révision doivent normalement être présentées dans les 30 jours suivant la réception de la décision, mais la Commission accorde des exceptions dans certaines circonstances. Si vous avez dépassé ce délai, vous pouvez demander qu’il soit reporté pour vous donner le temps de vous renseigner sur le paiement auprès de votre syndicat. En cas de rejet, vous avez 30 jours pour porter cette décision en appel.

Si vous rencontrez des problèmes ou si vous avez des questions au sujet du processus d’appel, communiquez avec l’AFPC. Le personnel vous aidera à faire respecter vos droits.

Remarque pour les prestataires d’assurance-emploi

Il se peut que vous n’ayez pas encore reçu d’avis à ce sujet. Toutefois, si vous receviez des prestations lors de la ratification de votre convention collective ou dans les mois précédant le versement du montant forfaitaire, on pourrait vous demander de rembourser ce montant.

Si vous recevez une demande de remboursement, vérifiez vos relevés d’assurance-emploi et votre compte et prenez les mesures ci‑dessus.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Trois jours au bureau : les grands syndicats sortent leurs gros canons

person working from home
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Dans un effort concerté, les plus grands syndicats fédéraux canadiens, qui représentent plus de 270 000 fonctionnaires, ont déposé une série de contestations judiciaires et feront campagne dans tout le pays pour s’opposer à la décision du gouvernement d’obliger ses fonctionnaires à travailler trois jours semaine au bureau.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) lancent une campagne unifiée pour s’opposer à la formule de télétravail taille unique du gouvernement. Celle-ci contrevient aux droits durement acquis des fonctionnaires et anéantit la confiance des syndicats et de leurs membres dans ce gouvernement.

« La décision de forcer les membres à retourner dans des bureaux mal équipés et mal entretenus est entièrement politique et met en péril les services dont dépend la population », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le gouvernement prétend être l’ami des fonctionnaires, mais il ne cesse de prendre des décisions unilatérales qui ont des conséquences sur le bien-être des fonctionnaires et de leurs familles. »

« Les travailleuses et travailleurs se sentent trahis. On utilisera tous les moyens à notre disposition pour lutter contre cette décision et assurer l’adoption d’un régime de télétravail qui fonctionne pour tout le monde. »

Le gouvernement avait déjà beaucoup de difficulté à faire appliquer le retour au bureau deux jours semaine en raison du manque d’espace et de matériel adéquat. Dans son budget fédéral, il s’est engagé à vendre la moitié de tous les immeubles fédéraux pour réduire les dépenses, ce qui n’a rien pour arranger les choses.

Lettre à la présidente du CT

L’AFPC et d’autres syndicats ont envoyé des lettres à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et à Jagmeet Singh, chef du NPD, les exhortant d’agir de toute urgence.

Dans la lettre à Mme Anand, les syndicats manifestent leur opposition à la récente décision de modifier unilatéralement la directive sur le télétravail.

On demande au gouvernement de régler d’urgence les problèmes associés à cette décision, notamment l’absence de consultation et la dégradation des relations de travail, la consultation de façade, l’incapacité à mettre des politiques en place, l’incidence sur la productivité et le bien-être du personnel et le manque de confiance et de respect.

Lettre au chef du NPD

Dans la lettre à M. Singh, les syndicats disent s’inquiéter de l’appui du parti à l’égard d’un gouvernement qui méprise de façon aussi flagrante les droits et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. On presse le NPD d’utiliser son pouvoir au titre de l’entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates pour tenir le gouvernement de Justin Trudeau responsable de ses actes et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs.

« Ce n’est pas une simple journée de travail de plus au bureau », ajoute Chris Aylward. « Cette décision malavisée est vouée à l’échec. L’employeur entasse ses fonctionnaires dans des bureaux exigus et mal équipés pour qu’ils passent leurs journées en téléconférence avec leurs collègues qui travaillent ailleurs au pays. »

Un enjeu de taille à la table de négociation FB

Cette semaine, l’AFPC a déposé une série de contestations judiciaires contre le gouvernement. Elle encouragera aussi ses membres à déposer des griefs individuels en vue de le forcer à revenir sur sa décision.

Depuis l’annonce de cette décision monolithique, plus de 26 000 membres de l’AFPC ont envoyé des lettres à leur député et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour exiger du gouvernement qu’il fasse marche arrière.

« Le gouvernement peut s’attendre à un été de grogne », déclare Chris Aylward. « Les travailleuses et travailleurs sont extrêmement frustrés et indignés devant la violation flagrante de leurs droits. Leur mouvement de contestation se fera sentir dans la rue et au travail partout au pays. »

En quelques jours à peine, quelque 50 000 membres de l’AFPC – presque le tiers de ceux relevant du Conseil du Trésor – ont participé à notre sondage sur la décision du gouvernement, un éloquent témoignage de la ferme opposition au retour au bureau trois jours semaine. De ces membres, 90 % sont prêts à manifester leur opposition concrètement et près de la moitié confieraient un mandat de grève au syndicat lors de la prochaine ronde de négociations pour contester la politique de télétravail du gouvernement.

L’écrasante majorité des membres de l’AFPC ont dit que le retour au bureau trois jours semaine compromettra la conciliation travail-vie personnelle (90 %), leur bien-être psychologique (85 %), leur satisfaction professionnelle (81 %) et leur productivité et leur efficacité (78 %).

Le télétravail est un enjeu de taille à la table de négociation des 9 000 membres de l’AFPC à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le vote de grève se termine le 15 mai. À défaut d’une entente concernant, entre autres, le télétravail, les salaires et la réforme du régime de retraite, la population peut s’attendre à d’importants retards aux frontières et aux points d’entrée du pays pendant la saison estivale.

Le contenu de cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Trois jours au bureau : qu’en pensez-vous?

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Sans se soucier le moins du monde du bien-être de ses fonctionnaires, le gouvernement fédéral a décidé qu’ils devront tous travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter du 9 septembre. C’est le Conseil du Trésor qui en a fait l’annonce le 1er mai.

On doit connaître vos expériences et vos points de vue pour mieux s’opposer à cette décision unilatérale et malavisée.

Il vous faudra à peine cinq minutes pour répondre au sondage. Vos renseignements personnels resteront strictement confidentiels. On aura besoin de vos réponses d’ici le 20 mai 2024.

En faisant front commun, on montrera au gouvernement qu’on est prêts à agir.

Je vous remercie de votre participation.

Cordialement,
Chris Aylward

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Trois jours au bureau : les membres furieux, l’AFPC prête à entamer des poursuites

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Aujourd’hui, sans se soucier le moins du monde du bien-être de son personnel, le gouvernement fédéral a annoncé que ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre.

Les membres de l’AFPC sont terriblement frustrés et fâchés de cette annonce, sachant que la présence au bureau est gérée différemment d’un ministère à l’autre, et pas toujours équitablement.

Les fonctionnaires sont nombreux à rapporter qu’une fois sur place, ils se retrouvent à passer leurs journées devant leur écran, en vidéoconférence avec leurs collègues d’un bout à l’autre du pays.

D’autres sont forcés de s’installer à la cafétéria ou de tenir des réunions de couloir parce qu’il n’y a pas assez de place pour travailler. Ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque le Conseil du Trésor a confirmé aujourd’hui qu’il allait bel et bien réduire de moitié ses espaces de bureau.

Cette décision n’est pas seulement un faux pas, c’est le signe que le plus important employeur du pays est incapable de s’adapter, d’innover et de mener la charge quand vient le temps de faire évoluer les modes de travail.

Pas plus tôt que la semaine dernière, l’AFPC et d’autres syndicats avaient spécifiquement demandé lors d’échanges au Conseil national mixte si l’employeur prévoyait changer sa politique de télétravail, ce que les représentants du Conseil du Trésor ont nié catégoriquement.

Rappelons qu’en vertu de l’entente conclue à la dernière ronde de négociations avec l’AFPC, le Conseil du Trésor devait consulter les syndicats afin de mettre à jour la Directive sur le télétravail, devenue désuète. Or, à aucun moment, il n’a été question d’augmenter le taux de présence au bureau.

Cette décision inattendue a non seulement brisé la relation de confiance entre les membres de l’AFPC et l’employeur, mais piétiné le droit à la négociation collective de milliers de personnes.

Soulignons que le télétravail est l’un des principaux enjeux de négociation du groupe FB, dont les 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada tiennent actuellement des votes de grève. Tout changement apporté à leurs conditions de travail alors que les pourparlers ont cours porte directement atteinte à leur droit de négociation collective.

L’AFPC déposera donc une plaine pour pratique de travail déloyale et envisagera d’autres recours juridiques.

L’AFPC n’entend pas rester les bras croisés et ne manquera pas d’informer ses membres des mesures prises dans les prochains jours.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

À regarder — Retraite après 25 ans de service pour le personnel frontalier : Brian Masse pose les vraies questions

Brian Masse asking the real questions about the long-standing issue of retirement after 25 years of service for border personnel.
Brian Masse asking the real questions about the long-standing issue of retirement after 25 years of service for border personnel.

Le SDI est reconnaissant à Brian Masse de poser les vraies questions aux Communes de la part de nos membres. Le 30 avril dernier, en soulevant le problème de longue date de la retraite après 25 ans de service pour le personnel frontalier, le député de Windsor-Ouest a fait lumière sur l’absence d’action de la part gouvernement fédéral dans ce dossier.

La présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, semble satisfaite de prétendre qu’il s’agit d’une question qui sera résolue par le biais de la CIP, affirmant que ‘les meilleures ententes sont celles faites à la table de négociations’.

Quelques faits :

  • Les dispositions relatives à la retraite équitable après 25 ans de service doivent être mises en place par le biais d’amendements législatifs. Cela ne se fait pas à la table de négos, mais à la Chambre des communes. La présidente du CT, Anita Anand, peut faire en sorte que cela se produise dès maintenant. C’est simple.
  • La CIP a lieu après que les parties aient atteint l’impasse. Anita devrait peut-être demander à l’équipe de négociation du CT ce que celle-ci faisait pendant que notre équipe était à la table.
  • L’employeur n’a pas besoin d’attendre la recommandation de la CIP pour offrir un accord équitable et une réelle proposition salariale. Il peut choisir de faire la bonne chose dès maintenant.

Contenu additionnel

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Membres du groupe FB : inscrivez-vous à la formation nationale sur les services essentiels

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Les membres de l’AFPC-SDI sont fortement encouragés à suivre une formation nationale sur les services essentiels.

La formation présente un survol de l’entente sur les services essentiels que l’AFPC a conclue avec l’ASFC en 2021. Nous y discuterons des répercussions sur les membres dont le poste ou les fonctions sont désignés essentiels, en plus d’offrir des conseils concrets sur la façon de procéder en pareil cas. Ensuite, vous aurez accès aux outils nécessaires pour vous préparer en cas d’éventuels moyens de pression.

Les séances se tiendront sur Zoom, et vous aurez l’occasion de poser des questions. La formation est ouverte à tous les membres du groupe FB.

Inscrivez-vous sans tarder!

Le cours de préparation à la grève et la formation sur les services essentiels seront aussi offerts au régional. Pour en savoir plus, communiquez avec votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Jour de deuil national — 28 avril

photo of candle with the words 'national day of mourning'

Le 28 avril, à l’occasion du Jour de deuil national, nous nous joindrons à plus de cent pays pour nous rappeler tous ceux et celles qui ont perdu la vie par suite de blessures et de maladies liées au travail.

Chaque année, dans le monde entier, des personnes meurent en raison de conditions de travail dangereuses, de mesures de sécurité et d’équipements de protection insuffisants, ou de politiques mal appliquées. Trop souvent, ces décès auraient pu être évités. Au Canada, des centaines de décès en lien avec le travail sont encore enregistrés.

Malgré les améliorations importantes apportées aux normes de sécurité en milieu de travail au cours du siècle dernier — en grande partie grâce aux efforts soutenus des syndicats — il reste encore beaucoup à faire pour garantir que l’ensemble des travailleuses et des travailleurs soient protégés de manière adéquate contre les maladies ou les accidents professionnels évitables.

À l’ASFC, des défis à la fois nouveaux et persistants — tels que le recours accru à du personnel sans formation, des effectifs insuffisants et de nouveaux risques professionnels liés aux tâches émergentes de détention — soulignent la nécessité pour les travailleuses et les travailleurs de continuer à demander à la fois de la formation, des politiques et de l’équipement de protection adéquats pour atténuer les situations potentiellement dangereuses. Des dispositions plus strictes concernant les milieux de travail toxiques et les abus de la gestion sont également nécessaires pour garantir la santé et la sécurité mentale et physique de nos membres.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration attache une grande importance à la santé et à la sécurité de ses membres et nous continuerons de faire tout ce que nous pouvons pour les protéger. Témoins des dangers auxquels sont confrontés tant de travailleuses et de travailleurs, observons tous un moment de silence à 11 h le Jour de deuil national.

Groupe FB : rejet des concessions présentées à la CIP sur fond de vote de grève

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Tandis que plus de 9 000 membres du groupe FB doivent se prononcer sur un mandat de grève, leur équipe de négo a rejeté les concessions proposées par le Conseil du Trésor et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) lors de la seconde audience de la commission de l’intérêt public (CIP), le 22 avril.

Lors de la première audience, le 10 avril, l’AFPC-SDI a présenté ses arguments en faveur d’un contrat de travail équitable pour les membres : parité salariale avec les autres forces de l’ordre du pays, droit au télétravail pour le personnel en civil, meilleures protections relatives aux mesures disciplinaires, aux changements technologiques et aux heures de travail, et régime de retraite équitable.

Pas question de perdre du terrain

Dans son mémoire à la CIP, l’employeur affirme « [qu’]il est évident que les niveaux de rémunération du groupe FB sont adéquats, comme en témoigne la capacité de l’employeur d’attirer et de maintenir en poste un effectif considérable ». Si c’est le cas, pourquoi l’ASFC doit-elle refuser des congés et confier le travail de nos membres à des machines et à des personnes sans formation pour tenter de pallier la pénurie de personnel?

Toujours selon l’employeur, il est inapproprié de comparer les membres du groupe FB (p. ex., agents d’audience, de programmes, du commerce, d’application de la loi dans les bureaux intérieurs, du renseignement, des services frontaliers) aux membres des forces policières municipales, provinciales et fédérales. Cet argument ne tient pas la route, l’ASFC étant la deuxième plus importante agence d’application de la loi au pays.

Climat de travail toxique

Le Conseil du Trésor et l’ASFC ont aussi fait valoir qu’il n’y a pas de recours excessif aux mesures disciplinaires et ni d’intransigeance de la part des cadres à l’Agence. C’est tout le contraire de ce que vivent nos membres au travail et de ce que révèle régulièrement le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux. La haute direction est complètement déconnectée du travail que nous faisons tous les jours et semble ignorer qu’une culture toxique règne à l’Agence.

L’employeur a défendu des propositions qui mineraient nos ententes sur l’aménagement d’horaires de postes variables, permettraient aux cadres de faire passer le délai de préavis de changement de poste de 7 jours à 48 heures, et limiteraient le congé non payé pour s’occuper de la famille.

Nous protégeons nos frontières tous les jours et méritons d’être respectés.

Prochaines étapes

Au cours des prochaines semaines, la CIP présentera des recommandations non contraignantes fondées sur les audiences pour aider les parties à conclure une entente. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais la présidence peut prolonger ce délai.

En avant le vote de grève et la mobilisation!

En attendant le rapport de la CIP, le vote de grève des membres du groupe FB de l’AFPC-SDI, lancé le 10 avril, se poursuivra jusqu’au 15 mai, ce qui devrait faire monter d’un cran la pression sur l’employeur. Si les membres du groupe FB lui confient un mandat de grève, le syndicat aura le droit de débrayer sept jours après la publication du rapport.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Report du lancement de la GCRA: en blâmant les votes de grève, l’ASFC n’assume pas ses responsabilités

Photo of CIU flag

Dans une note de service envoyée au personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) le 19 avril 2024, l’Agence a annoncé que la mise en œuvre d’une partie du système de gestion des cotisations et des recettes de l’ASFC (GCRA) serait reportée à l’automne 2024.

Cette annonce est une source de soulagement pour le personnel de l’ASFC à travers le pays. Parmi les membres du SDI, il y a un consensus presque universel sur le grave manque de formation adéquate concernant la GCRA, et ce quelques jours seulement avant ce qui devait être la mise en œuvre du système le 13 mai. Cela aurait pu avoir un impact désastreux sur plusieurs secteurs de l’industrie ainsi que sur la capacité de l’Agence à fournir des services à la population canadienne. La capacité de formation de l’Agence est terriblement insuffisante, et cela n’a jamais été aussi évident qu’avec le projet de la GCRA.

Qui plus est, le rapport déposé le 18 avril par le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes indique aussi clairement que la GCRA ne peut tout simplement pas être mise en œuvre sans une étude plus approfondie des possibles ramifications.

En effet, dans l’état actuel des choses, la GCRA est cause de grande incertitude pour de nombreuses personnes. Le projet semble reproduire le modus operandi de projets antérieurs de l’ASFC — notamment ArriveCAN — où un système est déployé de façon précipitée comme solution à un problème inexistant, sans consultation adéquate avec les acteurs clés, y compris le propre personnel de l’Agence et le syndicat qui les représente. Il est d’ailleurs à noter qu’il n’y a pas encore eu de consultation avec le syndicat au niveau national concernant la GCRA.

Le report de la mise en œuvre de la GCRA, du moins en partie, est sans aucun doute une bonne nouvelle.

L’Agence se défile

Ce qui est troublant, cependant, c’est qu’une fois de plus, l’ASFC continue de faire preuve du même manque d’imputabilité qui est maintenant routine au sein de la gestion de  l’Agence. Dans son message du 19 avril à son personnel, au lieu de mentionner les graves préoccupations qui ont été soulignées au sujet du projet et d’assumer la responsabilité de son propre manque de planification et de prévoyance, l’Agence préfère jeter le blâme sur les votes de grève qui sont en cours pour le groupe FB.

« Étant donné qu’un vote de grève de l’Alliance de la Fonction publique du Canada est en cours, nous savons que des éléments clés de notre équipe de la GCRA pourraient être en position de grève légale dans les jours et les semaines qui suivront le lancement prévu de la GCRA […]. C’est pourquoi nous sommes en mesure de lancer partiellement la GCRA compte tenu des circonstances  », peut-on lire dans la note service.

N’en déplaise à l’ASFC, une grève est loin d’être inévitable. En imputant les retards de la GCRA aux votes de grève, la gestion de l’Agence révèle une fois de plus son profond manque d’intégrité.

Si l’ASFC et le Conseil du Trésor étaient vraiment soucieux d’éviter une possible grève, ils répondraient à nos demandes pour obtenir convention collective équitable en offrant à nos membres FB la parité salariale avec les autres forces de l’ordre du pays, une protection contre la sous-traitance, le droit au télétravail et une meilleure sécurité d’emploi. Ils introduiraient sans délai la retraite équitable après 25 ans de service pour le personnel de l’ASFC.

Contrairement à la GCRA, voilà qui est facile à mettre en œuvre.

Cependant, au lieu de faire la bonne chose, l’ASFC préfère induire le public canadien en erreur quant aux raisons derrière l’échec de la mise en oeuvre de la GCRA.

L’employeur semble vouloir prétendre qu’une grève est inévitable. À la lumière de ce qui précède, le SDI demandera conseil aux services juridiques de l’AFPC pour déterminer si la déclaration de l’Agence devrait être considérée comme de la négociation de mauvaise foi. Nous ne manquerons pas d’informer les membres si nous devons prendre d’autres mesures.[:]

Groupe FB : la lutte pour un régime de retraite équitable se poursuit

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L’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) réclament depuis plus de dix ans des prestations de retraite équitables pour le personnel d’application de la loi de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Lors de la dernière ronde de négociations, le Conseil du Trésor s’est engagé à appuyer cette proposition. Il est maintenant temps que le gouvernement agisse en conséquence.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal chargé de l’application de la loi et de la sécurité publique (lutte contre les incendies, contrôle aérien, service opérationnel de Service correctionnel Canada, GRC, etc.) a déjà droit à la retraite après 25 ans de service.

S’il avait droit à des prestations de retraite anticipée, le personnel d’application de la loi de l’ASFC pourrait partir à la retraite dignement après 25 ans de service, sans aucune pénalité.

Ces membres effectuent un travail difficile et exigeant sur le plan physique et les risques qu’ils courent sont très semblables à ceux d’autres membres des forces de l’ordre. Pourtant, ils n’ont pas droit aux mêmes prestations de retraite anticipée.

À l’ASFC, les défis professionnels se font plus rares à mesure que nos membres approchent de la retraite, car il devient plus difficile avec l’âge de réussir la formation sur le maniement des armes à feu et le recours à la force.

Sans régime de retraite équitable, l’ASFC pourrait avoir du mal à attirer des personnes talentueuses et à les garder en poste, alors qu’elle manque déjà de personnel.

Le temps est venu pour le Conseil du Trésor d’agir de façon conséquente et de réformer notre régime de retraite.

Offrir une retraite anticipée équitable permettra non seulement d’améliorer le bien-être général et la satisfaction professionnelle des membres à l’ASFC, mais aussi de stabiliser la main-d’œuvre en améliorant le recrutement et le maintien en poste.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]