Ingérence du fédéral dans le conflit de travail dans le secteur ferroviaire : un dangereux précédent

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration souhaite faire écho dans les termes les plus forts aux préoccupations exprimées par Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada : la décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), rendue le 24 août dernier, de permettre au gouvernement fédéral de forcer la fin des mesures de grève des travailleurs du secteur ferroviaire et d’imposer l’arbitrage obligatoire entre les parties constitue un dangereux précédent pour le mouvement syndical canadien et les droits des travailleuses et des travailleurs.

En préférant protéger les intérêts économiques des grands employeurs, le gouvernement fédéral a clairement pris position contre ceux et celles sur qui la population canadienne compte chaque jour pour faire tourner l’économie en toute sécurité, c’est-à-dire les travailleuses et les travailleurs eux-mêmes. Pire encore, en ne soutenant pas les travailleurs du secteur ferroviaire, le gouvernement envoie également un signal clair à l’ensemble du secteur industriel : la sécurité est reléguée au second plan par rapport aux préoccupations économiques des entreprises.

Il s’agit bien là d’un dangereux précédent, et les Canadiennes et Canadiens devraient en prendre note.

À maintes reprises, les syndicats ont démontré à quel point les droits d’organisation, de mobilisation et de grève sont essentiels dans le cadre d’une société juste et équitable. C’est par ces actions que les travailleuses et les travailleurs peuvent s’opposer aux employeurs qui souhaitent éroder les conditions de travail et les règles de sécurité. Les membres du SDI eux-mêmes connaissent bien l’importance de la mobilisation syndicale dans le cadre du processus de négociation, et la récente décision de priver les employés du secteur ferroviaire de ces droits est tout simplement honteuse.

Nous félicitons les Teamsters de demeurer prêts à se battre et à faire appel de la décision, et nous sommes fiers de leurs donner notre appui.

En toute solidarité,

Le président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration
Mark Weber[:]

Solidarité avec la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada : lettre d’appui à la CFTC

La version originale de cette lettre a été envoyée par la poste par Mark Weber, président national du SDI, à Paul Boucher, président de la CFTC, le 21 août 2024.

Confrère Boucher,

En menaçant de mettre les travailleurs en lock-out si aucune entente avec les Teamsters n’est conclue à la table de négociation d’ici le 22 août, le CN et le CPKC ont recours à la tactique préférée des employeurs qui préfèrent l’intimidation à la négociation.

Le fait que les opérateurs ferroviaires cherchent à obtenir des concessions de la part des travailleurs qui se traduiraient par des risques accrus liés à la fatigue met à nu leur mépris flagrant pour le bien-être de leurs employés, pour la sécurité de la population canadienne et pour l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement. En poussant fortement pour le lock-out au lieu de continuer à négocier, ils ne font que confirmer que les profits priment sur tout le reste, quelles qu’en soient les conséquences.

Les actions du CPKC, qui visent également à modifier unilatéralement les modalités des conventions collectives, sont particulièrement flagrantes. Il faut féliciter votre syndicat d’avoir réagi comme il se doit pour défendre les droits de vos membres en lançant un préavis de grève.

Les services frontaliers et les opérations ferroviaires sont intrinsèquement liés dans le cadre des activités transfrontalières, et nos membres respectifs se connaissent bien. Par le passé, et plus récemment au printemps dernier lorsque le SDI était sur le point de déclencher une grève, les Teamsters et la CFTC ont clairement manifesté leur soutien à nos membres.

Par la présente lettre et au nom des membres du SDI, je souhaite retourner cette offre de soutien à la CFTC. Un préjudice pour l’un est un préjudice pour tous, et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration sera fier de vous aider de toutes les manières possibles jusqu’à ce qu’un accord soit conclu. Je vous invite à me contacter si vous avez besoin d’aide.
En toute solidarité,

Le président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration
Mark Weber

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Congés 699 refusés : demandez un réexamen d’ici le 4 novembre

PSAC logo SCFP
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Les membres de l’AFPC qui se sont vu refuser une demande de congé 699 présentée entre novembre 2020 et mars 2022 pourraient avoir droit à un réexamen.

Le 7 mars 2022, la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a rendu sa décision concernant l’application du congé 699. Elle a ensuite recommandé un recours pour les personnes dont la demande écrite a été refusée au cours de la période, mais qui n’ont pas présenté de grief individuel. Les membres de l’AFPC peuvent maintenant s’en prévaloir.

Comment demande-t-on le réexamen d’une demande de congé 699?

C’est l’AFPC qui doit présenter une demande de réexamen à l’employeur au nom de ses membres, en incluant l’ensemble des documents initialement soumis entre le 9 novembre 2020 et le 1er avril 2022.

En cas de refus, un membre indépendant de la Commission réexaminera la demande et formulera une recommandation. L’employeur a accepté de se plier à ses conclusions.

Ai-je droit à un réexamen de ma demande de congé 699?

Pour y être admissible, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Vous avez présenté une demande de congé 699 par écrit entre le 9 novembre 2020 et le 1er avril 2022.
  • L’employeur a rejeté votre demande, et vous n’avez pas déposé de grief.
  • Vous avez subi un préjudice financier, car vous avez dû prendre un congé de maladie ou un congé annuel.

Que dois-je faire?

La date limite pour l’envoi des demandes individuelles à l’AFPC est le 4 novembre 2024. Celles-ci doivent comprendre tous les documents justificatifs pertinents, comme la correspondance, les courriels ou les messages échangés. Veuillez remplir le formulaire que nous avons créé pour accélérer le délai de traitement.

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à communiquer avec nous en sélectionnant « Congé 699 : réexamen d’une demande refusée » dans le menu déroulant.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’équité procédurale est primordiale dans les enquêtes sur la violence au travail : Cour fédérale

Le 2 mai 2024, dans une décision importante concernant un membre du SDI (lien anglais), la Cour fédérale a renforcé de manière significative l’importance de l’équité procédurale pour toutes les parties impliquées dans les enquêtes sur la violence et le harcèlement sur le lieu de travail en vertu du Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail et du Code canadien du travail. Cette décision constitue non seulement une solide victoire pour les droits de nos membres, mais elle devrait également inciter l’Agence à réexaminer ses pratiques en matière d’enquêtes internes.

Dans l’affaire Marentette c. Canada (Procureur général), 2024 CF 676, la Cour fédérale a été sans équivoque. Les enquêtes sur la violence au travail doivent garantir un niveau élevé d’équité procédurale tant pour le plaignant que pour le mis en cause.

Grâce à cette décision, des éléments tels que l’absence de possibilité de répondre à des preuves ou à des témoignages défavorables, ainsi que l’absence d’analyse des preuves dans un rapport à caractère définitif, sont désormais considérés comme ne satisfaisant pas au critère d’équité procédurale. Selon la Cour, il est essentiel que les participants à une enquête aient la possibilité d’examiner un rapport préliminaire afin de réfuter les preuves défavorables avant que les conclusions de l’enquête ne soient formulées.

La décision Marentette c. Canada représente une victoire importante dans la lutte pour que les enquêtes sur les plaintes de harcèlement et de violence soient menées de manière impartiale et que les preuves soient évaluées de manière transparente dans les rapports d’enquête définitifs. Depuis la publication de la décision, le SDI a approché le Centre d’expertise national en matière d’intégrité (CENI) de l’ASFC dans des cas individuels et a plaidé avec succès pour la divulgation des rapports préliminaires.

La direction nationale du SDI encourage les représentantes syndicales et les représentants syndicaux à tous les paliers de l’organisation à s’assurer que les membres bénéficient des avantages de cette décision. Les présidentes et les présidents des succursales sont invités à poser leurs questions à leur agente ou agent des relations du travail du SDI pour obtenir des conseils.

Lire le texte intégral de la décision : Marentette v. Canada (Attorney General), 2024 FC 676  (texte est publié en anglais seulement).[:]

Lettre d’appui : l’UAW porte plainte contre Donald Trump et Elon Musk

La version anglaise de cette lettre a été envoyée par la poste par Mark Weber, président national du SDI, à Shawn Fain, président de l’UAW, le 14 août 2024.

Cher président Fain,

La décision de l’UAW* de contrer la tentative éhontée de Donald Trump et d’Elon Musk d’intimider les travailleuses et travailleurs américains doit être applaudie dans les termes les plus forts. Elle devrait servir d’appel au ralliement ainsi que d’inspiration pour l’ensemble du mouvement syndical face à l’adversité croissante de la part des éléments conservateurs d’extrême droite à travers le monde.

Au Canada et aux États-Unis, les partis politiques de droite se présentent comme les amis des travailleuses et des travailleurs tout en cherchant à éroder leurs droits. Leurs politiques affaiblissent la classe ouvrière et s’attaquent aux fondements du mouvement syndical tels que la liberté fondamentale d’association et le droit de grève.

Tout au long du siècle passé, les syndicats ont subi les attaques de ceux qui souhaitaient voir leurs droits réduits. À maintes reprises, ces mêmes syndicats ont défendu et élargi les droits des travailleuses et des travailleurs. Nous sommes aujourd’hui confrontés à la menace du conservatisme national, qui vise à revenir en arrière, à une époque où ces droits n’étaient pas encore acquis.

Il n’est pas surprenant que cette dernière attaque vienne d’un milliardaire et de son complice politicien, et la réaction de l’UAW contre cet acte illégal est opportune. Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration soutient les membres de l’UAW. Vos actions sont plus que jamais nécessaires. Le silence des syndicats ne saurait que permettre à ceux qui veulent opprimer les travailleuses et travailleurs de parvenir à leurs fins.

En toute solidarité,

Le président national du SDI,
Mark Weber

Téléchargez la version PDF de cette lettre.

*(lien en anglais)[:]

Groupe FB : la nouvelle convention collective est signée!

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Les représentantes et représentants de l’AFPC et de l’ASFC ont signé la nouvelle convention collective des FB. Les membres avaient ratifié l’entente de principe le 4 juillet et l’employeur, le 24 juillet.

Prochaines étapes

Les dispositions non pécuniaires de la nouvelle convention collective prennent effet immédiatement.

L’employeur a 180 jours pour appliquer les rajustements salariaux et verser la paie rétroactive, le montant forfaitaire de 2 500 $, les augmentations salariales, les primes et les indemnités. Le montant forfaitaire sera versé en fonction du poste d’attache au jour de la signature, le 8 août 2024. Sont inclus les membres du personnel en congé non payé à ce moment-là. Consultez la FAQ pour en savoir plus.

Si l’employeur ne respecte pas cette échéance, il devra verser 200 $ aux membres à qui il doit plus de 500 $.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Mise à jour de l’image de marque du SDI pour 2024 : nouveau logo, nouvelles couleurs, même détermination

Après des mois de travail de conception, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est fier d’enfin dévoiler son nouveau logo et ses nouvelles couleurs, qui permettront de mieux refléter l’organisation que nous sommes devenus, alors que notre syndicat continue de grandir et d’avancer.  

Une histoire empreinte de changement

L’image de marque de notre syndicat a subi plusieurs changements au cours de sa longue histoire, qui remonte à l’époque de la Customs Excise Officers’ Association (CEOA), prédécesseure du syndicat, créée en 1919. Au fil des ans, cette image a lentement évolué. Les couleurs et le nom du syndicat ont changé au milieu des années 1960, lorsque Customs Excise Union Douanes Accise (CEUDA) a été créé en tant qu’élément de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC). En 2008, reflétant la nature changeante du syndicat, CEUDA est devenu le SDI. Au-delà du changement de nom, le logo a alors été modernisé, devenant l’emblème classique utilisé depuis une quinzaine d’années.  

Évolution du syndicat

Ces dernières années, nous avons reçu de nombreux commentaires de la part de nos membres qui estimaient que certains aspects de notre image de marque classique étaient en voie d’être démodés. Les personnes dirigeantes du SDI ont convenu qu’en effet, au fur et à mesure que le syndicat évolue, notre image devrait elle aussi évoluer, afin de mieux représenter notre organisation et nos membres. Et notre syndicat a certainement évolué : 

  • Plus que jamais, nous sommes une organisation syndicale dynamique représentant la grande diversité de personnel des services frontaliers. Ces personnes engagées remplissent des fonctions cruciales tant au niveau de l’application de la loi qu’au niveau civil, de la première ligne jusqu’aux divisions de soutien indispensables.  
  • Nous avons remporté d’importantes victoires syndicales — notamment, le résultat des dernières rondes de négociations pour le groupe FB, en 2021 et récemment en 2024, ont été tout simplement spectaculaires grâce à une mobilisation tout aussi impressionnante, faisant progresser les conditions de travail de nos membres comme peu d’autres l’ont fait.  
  • Grâce à nos activités de lobbying soutenues, nous avons fait entendre notre voix aux plus hauts niveaux de la représentation politique, mettant en lumière les pratiques troublantes de l’ASFC et poussant à des changements plus que nécessaires, comme la réforme du régime de retraite.  
  • Notre équipe nationale des relations de travail continue de s’agrandir, ce qui permet une représentation encore plus efficace. Avec plus d’agents et d’agentes des relations de travail que jamais auparavant, nous gagnons davantage de causes et sommes en mesure de mieux soutenir nos membres dans leur lutte contre les excès de pouvoir et les abus de la gestion.  
  • Notre équipe nationale de communication s’est elle aussi agrandie, nous permettant de cultiver des liens cruciaux avec des alliés et des acteurs clés, et renforçant notre capacité à nous battre pour nos membres et à répondre à leurs besoins.  
  • Partout au pays, les personnes dirigeantes des succursales et les représentantes et représentants locaux sont plus actifs et plus dévoués que jamais. 
  • De nouveaux projets passionnants sont prévus pour l’avenir (entre autres, un nouveau site web et une nouvelle boutique syndicale sont en cours de réalisation!). 

Rafraîchissement de l’image de marque : même nom, nouvelle image 

C’est dans le cadre de cette évolution et en tenant compte des commentaires des membres que le Bureau national de direction (BND), sur recommandation du Comité permanent d’engagement des membres, a voté en septembre 2022 en faveur de confier à l’Exécutif national du SDI le soin de superviser le travail de rafraîchissement de l’image de marque du syndicat. Le Comité — ainsi que le Bureau de direction — ont estimé que le syndicat bénéficierait grandement d’un tel rafraîchissement afin de mieux représenter ses membres ainsi que les tâches qu’ils et elles accomplissent, et afin de prendre en compte les considérations d’équité. 

C’est donc avec fierté que nous présentons la nouvelle image de marque de notre syndicat en ce mois d’août 2024.

Le nom reste le même — ‘Syndicat des Douanes et de l’Immigration’ — mais notre logo et nos couleurs ont une fois de plus évolué.  

SDI-logo

Conformément au mandat autorisé par le BND, ce logo moderne et cette palette de couleurs actualisent notre image pour répondre aux questions de représentation et de pertinence. L’accent est mis sur les différents modes frontaliers tout en maintenant un lien avec le rôle crucial de nos membres en tant que première ligne de défense du Canada. 

Conçu par le personnel syndiqué du SDI, il est donc de conception 100 % syndicale.

Éléments du logo

logo-elements-explanation-fr 1: Le bleu clair et le gris foncé sur fond blanc soulignent le rôle de nos membres d’une manière nouvelle et plus progressiste, en s’éloignant du bleu, blanc, rouge plus traditionnels. Ce nouveau symbole vise à répondre aux préoccupations en matière d’équité. Le bleu plus clair rappel également les vieux uniformes, créant un lien fort entre l’ancien et le nouveau, le passé et le présent.

2: L’espace négatif du milieu met l’accent sur l’idée de la frontière, l’image représentant à la fois une porte d’entrée au pays et les obélisques frontaliers présents le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Elle symbolise également ce qui se passe à l’intérieur de nos frontières, comme les fonctions d’application de la loi à l’intérieur et les opérations en civil.

3: La feuille d’érable en deux moitiés distinctes, stylisée de façon unique, maintient un lien avec le devoir de nos membres envers le pays ainsi qu’avec notre logo précédent, tout en créant une distance par rapport à l’employeur et au gouvernement fédéral.

4: La police de caractères est moderne et épurée. Elle est forte et droite. Elle est audacieuse sans être trop imposante. Elle est compacte, représentant notre solidarité mutuelle.

5: La ligne supérieure couleur bleu clair représente le mode aérien.

6: La ligne centrale en gris foncé représente les modes terrestre et ferroviaire.

7: La ligne inférieure couleur bleu clair représente le mode maritime.

8: Les trois lignes combinées ensemble donnent une impression de mouvement vers le pays et ses frontières tout en symbolisant l’idée d’une route vers un port d’entrée.

9: La courbe ronde vers l’extérieur a la forme d’un globe stylisé, représentant le monde à l’extérieur de nos frontières.

Version condensée

Une version condensée du logo a également été créée pour faciliter l’utilisation du logo dans les endroits où la version complète n’est pas nécessaire. 

SDI-half-logo

Lignes directrices de l’image de marque

Le logo (version complète et condensée) ne peut être utilisé en couleur que dans les combinaisons de couleurs suivantes : 

Variantes

Le logo peut également être utilisé tout en blanc, tout en ‘bleu SDI’, tout en ‘gris charbon SDI’ ou tout en noir, selon les besoins.  

Pour les versions en une seule couleur, l’utilisation en blanc sur fond bleu devrait être privilégiée.  

logo-mono

Toutes les autres combinaisons de couleurs sont à éviter.  

Tous les éléments graphiques du logo doivent toujours être inclus. Les éléments typographiques peuvent être omis, selon l’utilisation du logo.  

Couleurs

Les nouvelles couleurs officielles du SDI sont le ‘bleu SDI’ et le ‘gris charbon SDI’. 

Bleu SDI 

  • Pantone 2201 C  
  • hex #00aed6 
  • RGB 0,174, 214 
  • CMYK 100 19 0 16 

Gris charbon SDI 

  • Pantone P 172-15 C  
  • hex #4d4d4d 
  • RGB 77, 77, 77 
  • CMYK 63, 56, 50, 44 

Typographie 

La nouvelle police de caractères est Bebas Neue, en gras. La police de caractères alternative (qui n’est pas utilisée dans le logo) est Avenir Next LT. 

Mise en œuvre

Cette annonce constitue le lancement officiel de notre nouveau logo, qui sera désormais utilisé sur toutes nos principales plateformes — site web, médias sociaux, etc.  Au cours des prochains mois, nous continuerons à mettre à jour le matériel existant avec le nouveau logo. Pendant cette transition, il se peut que vous aperceviez encore l’ancien logo ici et là. C’est normal — le syndicat a beaucoup de matériel imprimé et numérique qui devra être mis à jour! 

Conditions d’utilisation

Bien que l’utilisation du logo du SDI soit encouragée à des fins typiques (sur les pages syndicales, les panneaux d’affichage syndicaux, le matériel syndical, dans le cadre de la mobilisation, etc.), les succursales du SDI qui souhaitent utiliser le logo dans le cadre de projets plus originaux (matériel promotionnel, etc.) doivent consulter le bureau national pour s’assurer que l’utilisation du logo respecte les lignes directrices de l’image de marque. Pareillement, les membres devraient contacter leur présidente ou président de succursale avant d’utiliser le logo pour tout ce qui s’écarte de l’usage habituel.  [:]

DeSousa : On ne parle pas d’une journée de plus ou de moins : c’est des 10 prochaines années dont il s’agit!

Article d’opinion de Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, publié le 6 août 2024 dans The Hill Times.

Nous sommes à un moment charnière de notre histoire. Le télétravail la main-d’œuvre et la fonction publique. Mais si le gouvernement n’adopte pas une vision à long terme, nous pourrions rater le bateau.

L’enjeu, ce n’est pas seulement de déterminer l’endroit où nous travaillons; c’est aussi de définir nos conditions de travail, nos raisons de travailler et nos objectifs. Il faut se demander quel genre de pays nous voulons dans dix ans, et quelle forme doit prendre la fonction publique pour concrétiser cette vision.

Les fonctionnaires canadiens ont une excellente réputation à l’étranger. L’Institute for Government au Royaume-Uni classe d’ailleurs notre fonction publique parmi les plus efficacesau monde, ce qui s’explique en grande partie par le dévouement, la compétence et la vision de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont extrêmement fiers de servir la population.

Malheureusement, plutôt que de tirer parti de cette sagesse collective, le gouvernement prend des décisions unilatérales sur l’avenir de la fonction publique, ce qui nuit grandement aux services et aux programmes qui font l’envie du reste du monde. Les fonctionnaires, et ceux et celles qu’ils servent, méritent mieux.

Plutôt que de nous battre pour obtenir un minimum de respect, nous souhaitons contribuer à bâtir la fonction publique de demain. Une fonction publique qui utilisera des technologies de pointe, mais conservera le côté humain et sera le fer de lance de l’innovation, au pays comme à l’étranger.

Bâtir un avenir meilleur exige des politiques avant-gardistes et un esprit d’équipe. Le gouvernement devrait travailler avec nous à limiter le recours coûteux à la sous-traitance, à améliorer les services et à établir un effectif motivé, diversifié et talentueux aux quatre coins de notre vaste pays.

Il faut investir dans la formation pour préparer les fonctionnaires à travailler dans un monde axé sur l’intelligence artificielle. Nous devons réinventer nos structures organisationnelles pour jouir d’une plus grande marge de manœuvre et répondre aux besoins changeants. Et surtout, il faut valoriser les fonctionnaires, les outiller, et enfin reconnaître que leur bien-être et leur motivation sont essentiels à l’excellence des services et des programmes.

Le télétravail débouche aussi sur des retombées économiques et sociales. Selon l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques, pour chaque dollar investi dans le secteur public, jusqu’à 1,28 $ est injecté dans l’économie. Le télétravail profite donc aux communautés autochtones et aux collectivités éloignées ou de petite taille à court d’argent…

Avec ses travailleuses et travailleurs répartis partout au pays, la fonction publique deviendra aussi plus inclusive et accessible, donc plus représentative de notre population.

Les Canadiennes et Canadiens sont prêts à adopter un nouveau modèle de travail, sept sur dix indiquant être favorables au télétravail dans la fonction publique, selon un récent sondage d’Abacus.

Forcer les fonctionnaires à aller au bureau une journée de plus par semaine pour des réunions sur Zoom ne les prépare en rien aux avancées technologiques qui pointent et ne contribue pas non plus à transformer les bureaux en logements abordables – ce dont on a désespérément besoin – nià façonner le Canada de demain.

L’avenir s’annonce prometteur pour la fonction publique canadienne, mais pour qu’elle atteigne son potentiel, il faut un véritable partenariat entre le gouvernement et ses fonctionnaires. Nous voulons mettre à contribution notre expertise, notre dévouement et nos idées novatrices. Nous demandons au gouvernement de se mettre au diapason, de cesser d’imposer ses décisions arbitraires et d’entamer un vrai dialogue.

Pourquoi ne pas ne choisir les changements qui profitent le plus à la population et à la société? Ensemble, nous pouvons créer une fonction publique qui non seulement répond aux besoins d’aujourd’hui, mais pave la voie de demain.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Que pensez-vous des systèmes de gestion informelle des conflits à votre travail?

Lors de la dernière ronde de négociations, l’AFPC et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont négocié un protocole d’entente visant la création d’un comité mixte chargé de recenser les formations portant sur l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion. Ce comité a également été mandaté d’examiner les systèmes de gestion informelle des conflits (SGIC) à la disposition des fonctionnaires fédéraux.

Le présent sondage a pour but de mieux comprendre les expériences et les besoins des membres de l’AFPC en ce qui concerne les SGIC dans la fonction publique fédérale. Les membres qui veulent répondre peuvent le faire d’ici le 9 août.

En nous faisant part de vos commentaires, vous aiderez le comité mixte à comprendre les forces et les faiblesses des systèmes.

Répondez au sondage

 

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Décès de Matt Kozlowski

C’est avec tristesse que nous faisons part du décès profondément regrettable de Matt Kozlowski, consciencieux agent de l’ASFC de Fort Frances, en Ontario, qui est décédé le 28 juillet 2024, à la suite d’une maladie. Père dévoué de trois enfants, Matt était également aimé et respecté par ses collègues agentes et agents, et il manquera à toutes et tous. Nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à ses proches, ses amis et amies, et ses collègues. Outre le fait que cette perte laisse un vide impossible à combler, son décès vient souligner la nécessité pour l’employeur de mettre en place des structures de soutien plus efficaces et plus compatissantes afin d’aider les employés confrontés à des épreuves et à des circonstances de vie difficiles. Pour plus d’informations sur les façons d’aider à soutenir la famille de Matt, veuillez contacter Caroline Walker, présidente de la succursale du SDI du Nord de l’Ontario.