Déclaration de l’AFPC concernant le budget fédéral 2024

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Alors que le coût de la vie est de plus en plus prohibitif, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) se réjouit que le gouvernement fédéral prévoie d’alléger le fardeau des personnes qui en souffrent le plus, en investissant massivement dans le logement, l’enseignement postsecondaire et le programme national pour l’alimentation dans les écoles, des mesures qui profiteront particulièrement aux jeunes.

« On est heureux de constater que le gouvernement s’engage à appuyer le travail important des 34 000 membres de l’AFPC qui œuvrent dans le secteur universitaire », se réjouit Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Sachant que bien des gens ont de la difficulté à joindre les deux bouts, il faut quand même s’assurer que les travailleuses, les travailleurs et leurs familles puissent compter sur les services publics dont ils ont besoin. »

L’AFPC s’inquiète notamment du projet de supprimer par attrition 5 000 emplois de la fonction publique fédérale. Lorsque les compressions de 15 milliards de dollars ont été annoncées l’an dernier, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, avait pourtant promis qu’on ne demanderait pas aux travailleurs et travailleuses de faire plus avec moins et qu’il n’y aurait pas de pertes d’emploi.

« La fonction publique se remet à peine des lourdes coupes opérées par Stephen Harper, déplore Chris Aylward. À mesure que la population augmente, il faut continuer d’investir dans les services publics pour bien répondre aux besoins des gens. Investir dans les services publics, c’est le meilleur moyen d’éviter les longues files d’attente aux frontières et aux aéroports canadiens. C’est le meilleur moyen d’accélérer le renouvellement des passeports et le traitement des demandes d’assurance-emploi. »

La pandémie nous a montré à quel point les services publics aident à surmonter les périodes difficiles, et le Canada doit continuer d’investir s’il veut être en mesure d’affronter la prochaine crise. Une fonction publique fédérale forte permet d’ancrer la classe moyenne et d’aider l’économie à compenser les effets de l’inflation.

Aucun engagement concernant des prestations de retraite équitables

Alors que plus de 9 000 travailleuses et travailleurs de l’Agence des services frontaliers du Canada se prononcent sur la grève partout au pays, l’AFPC est déçue de constater que le gouvernement n’a pas respecté son engagement à offrir des prestations de retraite équitables au personnel d’application de la loi de l’ASFC et aux pompières et pompiers de la Défense nationale.

L’AFPC aurait également souhaité que le gouvernement investisse davantage pour régler le cauchemar Phénix et renforcer le régime d’assurance-emploi. Elle s’attendait également à ce qu’il adopte des politiques d’équité fiscale plus strictes pour que les grandes entreprises et les plus fortunés paient enfin leur juste part.

La version originale de cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : l’équipe de négo devant la commission de l’intérêt public — Téléchargez le mémoire de l’AFPC-SDI

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L’équipe de négociation des FB a présenté ses arguments à la première des deux audiences de la commission de l’intérêt public (CIP), le 10 avril. Au menu : parité salariale avec les autres forces de l’ordre au pays, meilleure sécurité d’emploi, télétravail, nouvelles protections et régime de retraite équitable. L’équipe a aussi fait valoir qu’il y a de graves problèmes de harcèlement, de dotation, de recrutement et de maintien en poste à l’ASFC, et qu’ils doivent être réglés.

Prochaines étapes

L’employeur défendra sa position à la prochaine audience, prévue le 22 avril. La commission présentera ensuite ses recommandations non contraignantes. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais le président peut prolonger ce délai.

Vote de grève du 10 avril au 15 mai

Notre équipe de négo est déterminée à conclure une entente juste et équitable qui maintient nos gains durement acquis et prévoit de nouveaux droits et de nouvelles protections pour les 9 000 membres du groupe FB. Parce qu’on mérite le respect.

Du 10 avril au 15 mai, l’AFPC-SDI tient un vote de grève partout au pays pour mettre de la pression sur l’employeur en attendant la publication du rapport de la CIP.

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Graphiques pour le group FB

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Appuyez les membres de votre équipe de négo en utilisant le fond d’écran virtuel de l’équipe pendant toutes vos réunions de travail. Vous pouvez aussi changer votre photo de profil dans les médias sociaux.

J’appuie mon équipe de négo

Je vote oui à la grève

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Groupe FB : vote de grève le 10 avril !

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Membres à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), vous avez assez attendu. Votre convention collective est échue depuis 2022. Le coût de la vie augmente, mais vos salaires, eux, stagnent. Et votre employeur, dans tout ça? Il tarde à conclure une entente qui protégerait vos acquis, préférant vous soutirer des concessions.

Assez, c’est assez. Du 10 avril au 15 mai prochains, l’AFPC-SDI tiendra un vote de grève partout au pays pour mettre de la pression sur l’employeur en prévision des audiences de la CIP, qui auront lieu plus tard dans le mois.

Votre équipe de négo est déterminée à obtenir une entente équitable pour protéger vos acquis et négocier de nouveaux droits et de nouvelles protections pour l’ensemble de l’unité de négociation, qui compte plus de 9 000 membres. Tandis que l’employeur s’entête à solliciter des concessions, votre équipe de négo, elle, se bat depuis deux ans pour obtenir la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, une meilleure sécurité d’emploi, le droit au télétravail et une protection contre la sous‑traitance.

Durant la période du vote de grève, l’AFPC et l’ASFC se présenteront, avec la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral, aux audiences des 10 et 22 avril de la commission de l’intérêt public (CIP), où les deux parties présenteront leurs positions sur les questions en litige. Cette dernière publiera par la suite un rapport de recommandations non contraignantes pour aider les parties à conclure une entente.

Si les membres lui confient un mandat de grève, l’AFPC aura alors le droit de débrayer sept jours après la publication du rapport de recommandations.

On sait ce dont vous êtes capables lorsque vous unissez vos forces. On l’a bien vu lors de la dernière ronde de négociation où, après une brève grève de zèle le 6 août 2021, vous avez réussi à obtenir des gains considérables, et ce, sans faire une seule concession.

On vous encourage fortement à voter en faveur d’un mandat de grève afin de montrer encore une fois à l’employeur qu’on est prêt à débrayer pour obtenir une entente équitable à la table de négo.

On a aussi été très clairs : si le gouvernement souhaite réellement négocier une nouvelle convention collective, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociation, soit d’offrir aux membres du groupe FB une retraite équitable après 25 ans de service. Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes avantages sociaux à la retraite que le reste des forces de l’ordre.

Afin de vous donner le plus d’occasions possible de voter, le syndicat organise des assemblées nationales de vote en ligne.

Pour vous inscrire, vous aurez besoin d’un identifiant qui vous sera envoyé à votre courriel personnel. Si on n’a pas votre courriel personnel dans nos dossiers, on vous l’enverra par la poste. Ces assemblées se dérouleront en ligne afin que les membres de toutes les régions puissent y participer. Si vous n’avez pas reçu l’identifiant par courriel personnel ou par la poste, vous devrez peut-être mettre à jour vos coordonnées avant de pouvoir voter.

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national, AFPC

Mark Weber
Président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration

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Vote de grève à l’ASFC : 9 000 membres se prononceront à compter du 10 avril

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Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) prendront part à un vote de grève à compter du 10 avril.

Après plus d’un an de pourparlers, l’AFPC a déclaré l’impasse en septembre 2023 devant le refus de l’employeur de se pencher sur nos principales revendications, notamment la parité des salaires avec les autres forces de l’ordre, une meilleure sécurité d’emploi, le droit au télétravail et une protection contre la sous-traitance.

« Nos membres à l’ASFC ont assez attendu », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. Leur convention collective est échue depuis 2022. Tandis que le coût de la vie augmente, leurs salaires, eux, stagnent. Au lieu de les aider, l’employeur refuse de négocier une entente qui protégerait leurs acquis et leur demande de faire des concessions par‑dessus le marché.

Les 10 et 22 avril prochains, soit durant la période du vote de grève, l’AFPC et l’ASFC se présenteront devant la commission de l’intérêt public (CIP) établie par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. Si les membres lui confient un mandat de grève, le syndicat aura le droit de débrayer sept jours après la publication du rapport de la CIP.

Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC attend toujours que le gouvernement respecte sa promesse de lui offrir les mêmes prestations de retraite que celles de leurs homologues des autres forces de l’ordre et de la sécurité publique, soit la retraite anticipée bonifiée.

« Si le gouvernement souhaite réellement conclure une nouvelle entente, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris durant la dernière ronde de négociation, soit d’offrir une retraite équitable à nos membres », ajoute Mark Weber, président national du SDI. « Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes prestations de retraite que ses homologues des autres forces de l’ordre au pays. »

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est l’un des plus importants syndicats canadiens. Elle représente près de 230 000 personnes salariées au pays, dont 120 000 fonctionnaires au Secrétariat du Conseil du Trésor et 45 000 autres travaillant pour des organismes gouvernementaux fédéraux, dont l’Agence des services frontaliers du Canada.

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Sondage AFPC-SDI auprès des membres travaillant pour l’ASFC

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Pendant que la négociation au nom des membres du groupe FB suit son cours et qu’une autre ronde avec le Conseil du Trésor se prépare pour les groupes PA, TC, SV et EB, l’AFPC et le SDI invitent tous les membres travaillant pour l’ASFC à répondre au court questionnaire qui suit.

Vos réponses éclaireront nos démarches au nom de tous les membres de l’AFPC-SDI et le travail de notre équipe de négo pour le groupe FB en vue de la conclusion d’un bon contrat de travail.

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Sondage : examen de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles

En novembre 2022, le Conseil du Trésor a annoncé la création d’un groupe de travail chargé de revoir la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles. Cette loi détaille la marche à suivre pour divulguer des actes répréhensibles dans la fonction publique fédérale et décrit les protections offertes aux dénonciatrices et dénonciateurs.

Dans le cadre de ses fonctions, le groupe de travail se lance dans un processus de consultation, qui comprend un sondage.

La protection des fonctionnaires qui décident de signaler un problème est primordiale pour assurer la sécurité au travail. Voilà pourquoi l’AFPC vous invite à répondre à un sondage de 20 à 30 minutes. Parlez-nous de votre expérience des représailles ou des enjeux de sécurité entourant la divulgation. Vous avez jusqu’au 2 avril pour le faire.

Il y a quelques années, l’AFPC a formulé des recommandations pour mieux protéger les fonctionnaires qui dénoncent des actes répréhensibles et veiller à ce qu’ils ne craignent plus les représailles.

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Appuyez les grévistes des Fonds non publics

À titre de membres du personnel de soutien des Forces canadiennes, vous êtes l’épine dorsale des services aux militaires, aux vétérans et à leurs familles.

Les programmes et services que vous fournissez génèrent des profits pour Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC), mais l’employeur refuse d’offrir des salaires équitables à plus de 500 d’entre vous, qui sont en grève à Bagotville, Montréal, Saint-Jean, Valcartier, Kingston, Ottawa et Petawawa.

Envoyez une lettre en solidarité avec les grévistes

SBMFC a acculé les membres de l’AFPC-UEDN au mur en les forçant à faire la grève pendant plus de 60 jours. C’est pourquoi on demande à tout le monde de les boycotter.

Ce boycottage est plus qu’une façon de protester; c’est une façon de souligner que toutes les personnes qui travaillent sont importantes, peu importe leur salaire.

Comment participer au boycottage

Pour les militaires et les membres de leurs collectivités qui ont recours aux mêmes services sur les bases du pays, boycotter les SBMFC, c’est choisir consciemment d’autres services et encourager leur entourage à suivre leur exemple.

En choisissant de dépenser notre argent ailleurs que sur les bases, on peut exercer une pression financière sur les SBMFC et leur dire clairement que nos troupes et nos collectivités nous appuient dans notre lutte pour la dignité.

C’est quoi au juste, boycotter les SBMFC? Voici quelques exemples : 

  • Fréquenter seulement les centres de conditionnement privés et les centres communautaires.
  • Participer uniquement à des ligues sportives et des activités récréatives à l’extérieur des bases militaires ou en organiser soi-même.
  • Éviter CANEX au profit des magasins de détail et des commerçants locaux.
  • Sortir seulement dans des restaurants, des cafés et des bars du coin.
  • Choisir exclusivement des activités et des concerts organisés par des organisations communautaires ou des chambres de commerce.

À tout le moins, parlez de la grève aux militaires, à vos voisins et au personnel des SBMFC. Discutez avec eux des raisons du boycottage et de l’importance pour les travailleuses et travailleurs d’être payés équitablement. Favoriser la compréhension et l’empathie peut rallier plus de gens à la cause des grévistes et les aider à conclure une entente équitable.

Autres formes de soutien aux grévistes

Même si vous n’habitez pas à proximité d’une base militaire, vous pouvez tout de même être solidaires des grévistes de L’AFPC-UEDN et les aider à serrer la vis à l’employeur.

  • Signez notre lettre à Bill Blair, ministre de la Défense nationale, et Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour leur demander d’obliger l’équipe de négociation des SBMFC à se présenter à la table avec une offre juste et équitable.
  • Déclarez votre solidarité et expliquez pourquoi vous appuyez la grève du personnel de soutien des bases militaires. On affichera vos messages de solidarité sur la page Web créée à cet effet.
  • Affichez notre fond d’écran virtuel, ajoutez notre image de profil dans les médias sociaux et placez bien en vue notre affiche imprimable.
  • Parlez-en autour de vous et dans les médias sociaux pour aider à renforcer l’appui aux grévistes et promouvoir le boycottage.

Cet article provient du site de l’AFPC.
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« Nous sommes inondés de gestionnaires » : le président national s’adresse au Comité permanent des comptes publics

Photo of CIU flag

Le 29 février et le 5 mars 2024, le président national du SDI, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes dans le cadre des travaux du Comité liés au rapport de la vérificatrice générale sur ArriveCAN.

Dans sa déclaration d’ouverture du 29 février, le président national n’a pas mâché ses mots, soulignant le manque d’imputabilité de la gestion de l’ASFC — ainsi que la tendance à exercer des représailles contre les employés et les processus internes d’enquête et de discipline arbitraires — et notant que le non-respect flagrant des saines procédures de gestion mis en lumière par la vérificatrice générale était sans surprise pour ceux et celles qui connaissaient la gestion de l’ASFC.

« La situation au sein de la direction de la sécurité et des normes professionnelles, responsable des enquêtes internes, est particulièrement flagrante, la direction ne comprenant guère les principes de base de l’équité procédurale » a déclaré Mark Weber. « Une réforme est absolument nécessaire pour garantir l’intégrité d’un processus qui devrait être équitable, transparent et impartial, mais qui est loin de l’être. »

Lors de la réunion suivante, le 5 mars, le président national a répondu aux questions des membres du Comité, abordant un large éventail de sujets, dont l’accent mis par l’ASFC sur la facilitation et les technologies automatisées telles qu’ArriveCAN, qui compromettent la sécurité des Canadiennes et des Canadiens en supprimant les interactions cruciales entre agents et voyageurs.

Les membres du Comité ont également écouté le président national sur des sujets tels que le vaste code de conduite de l’ASFC, l’approche disciplinaire à deux niveaux entre les agents et les gestionnaires, et l’éternel problème du manque de personnel, que l’ASFC exacerbe en embauchant de plus en plus de gestionnaires au lieu d’agents de première ligne. « Nous sommes déjà inondés de gestionnaires à l’ASFC » a déclaré M. Weber au Comité, soulignant que « vous pourriez passer la prochaine décennie sans embaucher un autre gestionnaire et il y en aurait probablement encore trop ».

Le message général au Comité est clair : l’ASFC et le gouvernement fédéral doivent tirer les leçons de la débâcle d’ArriveCAN et saisir l’occasion de changer de cap. Les Canadiennes et les Canadiens ont droit à une agence bâtie sur des principes solides, où la première ligne est adéquatement soutenue pour assurer la sécurité de toutes et de tous.

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral de la réunion du Comité est disponible ici (29 février) et ici (5 mars) (avec des options de langues d’interprétation).

https://youtu.be/tnaBjhh-HLU[:]

Problèmes avec la Canada Vie : l’AFPC dépose un grief de principe

L’AFPC a déposé un grief de principe contre le Conseil du Trésor pour le transfert chaotique à la Canada Vie du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) dont bénéficient des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux. Des mesures seront aussi prises contre les employeurs d’autres unités de négociation. On reproche à l’employeur d’avoir enfreint la convention collective en imposant ce transfert sans souci des droits des membres à un régime de soins de santé fonctionnel et d’une manière contraire aux droits de la personne protégeant contre la discrimination fondée sur le handicap, la situation familiale, l’âge, le sexe et l’identité et l’expression de genre.

Le gouvernement fédéral a transféré l’administration du RSSFP de Sun Life à la Canada Vie le 1er juillet 2023, changement qui concerne plus d’un million et demi de fonctionnaires fédéraux, actuels et anciens, et leurs personnes à charge. Presque instantanément, les membres ont commencé à éprouver d’importants problèmes, comme l’interruption des prestations, l’impossibilité de communiquer avec l’assureur, de longs délais et le rejet arbitraire et injustifié de demandes.

Certaines personnes ont pris la décision difficile de mettre fin à leur traitement médical, car elles étaient incapables d’en assumer les coûts en attendant un éventuel remboursement de la Canada Vie. Des excuses de la Canada Vie ou du gouvernement fédéral ne suffisent pas pour réparer les torts causés et remédier aux difficultés que les membres vivent toujours.

L’AFPC demande des mesures de réparation pour les problèmes occasionnés par le transfert d’assureur, dont les suivantes :

  • une déclaration de l’employeur reconnaissant qu’il a enfreint la convention collective;
  • une ordonnance obligeant l’employeur à dédommager les membres de tous les préjudices subis depuis le transfert en versant :
    • des dommages-intérêts généraux à toutes les personnes salariées pour le stress, l’exaspération, la douleur et la souffrance subis;
    • des dommages-intérêts pour les conséquences occasionnées aux victimes de pertes financières;
    • des dommages-intérêts au titre de la Loi canadienne sur les droits de la personne pour les préjudices liés à des motifs de distinction illicites.

Comment le syndicat peut vous aider

Processus d’appel du RSSFP

Si vous avez eu des problèmes avec votre assurance ou si votre demande de remboursement a été rejetée par la Canada Vie, suivez le processus d’appel du RSSFP. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez le site de l’administration du régime. Le rejet d’une demande, le changement de couverture ou la réception d’un remboursement moins élevé que prévu doivent passer par ce processus, et non celui du grief, qui est beaucoup plus long. Veuillez consulter la FAQ mentionnée ci-après ou communiquer avec votre déléguée ou délégué syndical, la direction de votre section locale ou l’agente ou l’agent des relations de travail de votre Élément si vous hésitez entre l’appel ou le grief.

Vous pourriez être en mesure de déposer un grief dans certaines situations particulières

Si vous avez souffert de retards ou d’autres difficultés en raison de l’administration de votre demande de remboursement par la Canada Vie, vous pourriez être en mesure de déposer un grief contre l’employeur. Cette voie peut convenir dans les cas où la Canada Vie a été incapable de traiter une demande ou d’effectuer un remboursement dans un délai raisonnable, ou si vous avez été incapable de communiquer avec elle dans un délai raisonnable, et que cela a entraîné un retard dans votre traitement ou vous a occasionné des problèmes financiers ou d’autres conséquences négatives. Le processus de règlement de griefs est bien plus long que l’appel, et tout grief portant sur un refus de prestations sera rejeté et renvoyé en appel.

Si vous vous demandez lequel des processus convient à votre situation, consultez notre FAQ sur la Canada Vie.

Si vous avez subi des retards en raison de l’administration de votre demande par la Canada Vie et que vous souhaitez présenter un grief individuel, parlez-en à votre déléguée ou délégué syndical, à la direction de votre section locale ou à l’agente ou l’agent des relations de travail de votre Élément. Comment communiquer avec le syndicat.

Si vous êtes à la retraite, vous pouvez recourir au processus d’appel du RSSFP, mais vous ne pouvez pas déposer de grief, sauf si les problèmes que vous avez éprouvés sont survenus pendant que vous étiez encore à l’emploi du gouvernement. L’Association nationale des retraités fédéraux représente les personnes retraitées pour ce qui touche le RSSFP et toute question sur les recours doit lui être adressée.

Vous pouvez aussi écrire à votre députée ou député fédéral pour l’inciter à convaincre Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, et Yves Duclos, ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, de résoudre la situation avec la Canada Vie. Nous avons rédigé une lettre à cette fin que nous vous encourageons à envoyer.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]