Préparez-vous à agir : 96 % des membres FB ont voté en faveur de la grève

groupe-FB-group
groupe-FB-group

Les bulletins de vote ont été dépouillés, et vous avez donné à notre syndicat un mandat de grève très clair : il est temps de faire pression pour montrer à l’employeur qu’on est sérieux.

Le résultat du vote n’est pas surprenant. Vous êtes sans contrat de travail depuis 2022. Vos salaires ont stagné, le coût de la vie a grimpé, et pourtant, l’Agence des services frontaliers du Canada et le Conseil du Trésor ne sont toujours pas prêts à négocier une entente juste et équitable et insistent pour vous soutirer des concessions.

Vous avez montré votre détermination, et l’employeur sait maintenant que vous ferez le nécessaire pour obtenir des salaires comparables à ceux du personnel des forces de l’ordre et de la sécurité publique, des modalités flexibles de télétravail, une meilleure sécurité d’emploi, des protections contre la sous-traitance et la retraite après 25 ans de service.

La grève, c’est toujours le dernier recours, mais le résultat du vote – 96 % en faveur du débrayage – prouve que vous êtes prêts à agir.

Ensemble, on a beaucoup de pouvoir. La grève de 2021 avait presque stoppé le trafic commercial transfrontalier, ce qui avait provoqué le chaos aux points d’entrée de tout le pays.

À moins de vouloir répéter l’expérience, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont tout intérêt à présenter une offre qui répond à nos grandes revendications.

Notre équipe de négociation compte bien vous décrocher une entente juste et équitable qui vous protégera et fera de l’ASFC un meilleur endroit où travailler. On a clairement fait comprendre aux libéraux de Justin Trudeau que nos négociations doivent être une priorité absolue, et que les chances d’éviter une grève diminuent de jour en jour.

La médiation devrait commencer le 3 juin et le rapport de la commission de l’intérêt public devrait être publié peu avant. On se trouvera en position de grève légale sept jours après cette publication. Si on ne parvient pas à une attente, on doit donc être prêts à débrayer.

Communiquez avec la présidence de votre succursale ou votre bureau régional de l’AFPC pour savoir comment participer à la mobilisation afin de maintenir la pression sur l’employeur et le gouvernement.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Ensemble, on peut obtenir le contrat de travail que vous méritez, et on le fera!

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national, AFPC

Mark Weber
Président national, Syndicat des Douanes et de l’Immigration

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Services frontaliers : vote massif pour la grève, perturbations attendues aux frontières cet été

bargaining-FB-négos
bargaining-FB-négos

Les 9 000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) se sont dotés d’un solide mandat de grève, qui pourrait considérablement perturber la circulation des marchandises, des services et des personnes aux points d’entrée canadiens à l’approche de la période achalandée qu’est l’été.

Au total, 96 % des membres se sont prononcés en faveur d’un débrayage lors du vote de grève tenu du 10 avril au 23 mai.

« La grève, c’est toujours le dernier recours, mais nos membres ont montré sans détour qu’ils sont prêts à faire le nécessaire pour obtenir une entente juste et équitable », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « S’ils veulent éviter un scénario comme celui de 2021, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont tout intérêt à présenter une offre qui répond à nos grandes revendications. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

Les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) à l’ASFC regroupent les agentes et agents des services frontaliers aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres et aux points d’entrée maritimes et commerciaux; les agentes et agents d’application de la loi dans les bureaux intérieurs; les agentes et agents du renseignement; les enquêteuses et enquêteurs; les agentes et agents du commerce; et les membres civils du bureau national.

Ces travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui protégerait nos membres, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les enjeux de la présente ronde de négociations sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable et de meilleures protections par rapport aux mesures disciplinaires, aux changements technologiques et aux heures de travail.

« On a prolongé la période de vote pour répondre à la demande massive de membres – c’était du jamais vu », explique Mark Weber, président national du SDI. « Notre message à l’employeur est des plus clairs : on est prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler. »

Possibilité de grève en juin

La dernière rencontre des deux parties a eu lieu le 22 avril devant la commission de l’intérêt public (CIP). Le rapport de la commission devrait être publié avant les séances de médiation, censées commencer le 3 juin, qui viseront à dénouer l’impasse. Une fois le rapport publié, l’AFPC-SDI se trouvera en position de grève légale.

« On est déterminés à obtenir un contrat juste qui protégera les travailleuses et travailleurs et améliorera leurs conditions de travail», ajoute Chris Aylward. «À l’approche de la saison des voyages, on espère que les libéraux de Justin Trudeau accorderont la priorité absolue à ces négociations. Les chances d’éviter la grève diminuent de jour en jour. »

Le personnel de l’ASFC mérite un régime de retraite et un salaire comparables à ceux qu’offrent les autres organismes d’application de la loi du pays.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Négos PA, EB, TC, SV : la parole est à vous

bargaining_proposition_de_nego
bargaining_proposition_de_nego

L’AFPC se prépare à la prochaine ronde de négociations pour les groupes PA (Services des programmes et de l’administration), TC (Services techniques), SV (Services d’exploitation) et EB (Enseignement et bibliothéconomie). Pour entamer le processus, nous avons besoin de votre avis.

Que souhaitez-vous voir dans votre prochaine convention collective? C’est l’occasion de nous présenter vos idées. En tant que syndicat, nous tirons notre force de la participation de nos membres.

Vous avez jusqu’au 15 novembre prochain pour nous transmettre vos revendications.

Votre Élément et l’AFPC examineront ensuite toutes vos suggestions et les présenteront à la prochaine conférence sur la négociation. À cette occasion, les délégations des sections locales du pays les classeront par ordre de priorité en vue des négociations, qui devraient commencer au début de 2025.

Les conventions collectives en cours viennent à échéance en 2025, aux dates suivantes :

  • PA : 20 juin
  • TC : 21 juin
  • SV : 4 août
  • EB : 30 juin

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Participez à la Semaine d’actions arc-en-ciel!

PSAC member with pride flag
PSAC member with pride flag

Le 17 mai, on souligne la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Pour l’occasion, l’AFPC vous encourage à participer à la Semaine d’actions arc-en-ciel, qui se déroule du 11 au 17 mai. Ensemble, stoppons la montée de la haine et défendons l’égalité pour les personnes 2SLGBTQIA+.

Tout au long de cette semaine organisée par Momentum Canada, Fierté Canada et le réseau Enchanté, des activistes et des personnes alliées de partout au pays militeront pour une société canadienne juste et égalitaire où chaque personne se sent à l’aise d’être elle-même.

Plus de 50 activités sont organisées partout au pays, y compris des manifestations à Ottawa, Toronto, Saskatoon, Calgary, Vancouver, Winnipeg et Fredericton, pour encourager les personnes 2SLGBTQIA+ et celles qui les appuient à interpeller les autorités d’une même voix. Le message : faire progresser l’égalité et mettre fin à la haine anti-2SLGBTQIA+ au Canada.

Au fédéral et dans trois provinces, les conservateurs restreignent de plus en plus les droits et libertés des personnes queer et transgenres, ou proposent de le faire.

Le mouvement syndical a toujours été à l’avant-plan de la lutte pour les droits des personnes 2SLGBTQIA+ au pays. Continuons de miser sur notre pouvoir collectif pour contrer la montée de la haine et défendre les droits de l’ensemble de la population.

Passez à l’action!

  • Participez aux manifestations organisées d’un bout à l’autre du pays.
  • Envoyez une lettre à votre députée ou député fédéral.
  • Parlez des activités qui se déroulent cette semaine à votre entourage.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Semaine d’actions arc-en-ciel. (En anglais seulement)

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : vous avez jusqu’au 23 mai pour voter

bargaining-FB-négos
bargaining-FB-négos

Les membres du groupe FB sont plus nombreux que jamais à participer aux assemblées d’information virtuelles sur le vote de grève. Pour donner l’occasion à tous les membres de voter, nous avons ajouté deux nouvelles assemblées d’information :

  • Jeudi 23 mai à 12 h (HE), en français
  • Mardi 21 mai à 10 h (HE), en anglais

La période de vote se termine à 22 h (HE) le jeudi 23 mai.

Il n’est pas trop tard pour montrer à l’employeur qu’on est sérieux.

Un solide mandat de grève montre clairement au Conseil du Trésor et à l’Agence des services frontaliers du Canada que vous êtes prêts à vous battre pour une nouvelle convention collective qui garantit des salaires décents, le droit au télétravail pour les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

Il montre aussi à l’employeur que vous appuyez complètement votre équipe de négo et que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable. Ce sera un atout précieux pour l’équipe lors des prochaines séances de médiation en juin et ça l’aidera à rejeter les concessions de l’ASFC pour obtenir un bon contrat de travail.

On vous encourage fortement à assister à une assemblée si ce n’est pas déjà fait.

Comment voter

Vous devriez avoir reçu vos identifiants pour le vote par courriel à votre adresse personnelle, ou par la poste, si on n’a pas votre courriel personnel dans nos dossiers. Vous aurez besoin de ces identifiants pour vous inscrire à une assemblée d’information et pour voter. Si vous ne les avez pas reçus, communiquez avec votre bureau régional.

N’oubliez pas de communiquer cette information à vos collègues, pour que tout le monde puisse voter.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : les parties passent à la médiation, dates prévues en juin

bargaining-FB-négos
bargaining-FB-négos

Alors que la mobilisation des membres FB se poursuit partout au pays, l’équipe de négo continue de s’opposer aux concessions et de revendiquer la parité salariale et de meilleures conditions de travail. Des séances de médiation sont prévues à partir du 3 juin.

L’équipe est déterminée à obtenir un bon contrat de travail, ce qui signifie des salaires décents, le droit au télétravail pour tous les membres civils, une meilleure protection des emplois et des prestations de retraite équitables.

La pression se fait sentir au Conseil du Trésor et à l’ASFC

Tous vos efforts comptent pour prouver à l’employeur qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

Porter des articles syndicaux au travail, c’est votre droit!

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral le confirment. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Portez les couleurs du syndicat (casquettes, porte-noms ou lanières) pour montrer à vos gestionnaires que vous appuyez nos revendications et qu’après deux ans sans convention collective, vous êtes prêts à débrayer pour obtenir un bon contrat de travail. Chaque geste compte!

Fin des audiences de la commission de l’intérêt public

Le 10 avril, l’AFPC a comparu devant la commission de l’intérêt public (CIP) et, le 22 avril, elle a rejeté les concessions que demandait l’employeur. Dans les prochaines semaines, la CIP présentera des recommandations non contraignantes pour aider les parties à conclure une entente. En vertu de la loi, elle doit le faire dans les 30 jours suivant la fin des audiences, mais la présidence peut prolonger ce délai.

L’AFPC aura le droit de signifier un avis de grève sept jours après la publication du rapport, si elle reçoit un mandat de grève des membres.

Télétravail : l’AFPC intentera une action en justice

Tout changement apporté à vos conditions de travail – y compris le télétravail – durant les pourparlers porte directement atteinte à votre droit de négocier collectivement. D’autant plus que le télétravail est l’un des principaux enjeux à la table. Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte de pratique déloyale de travail contre le gouvernement en réponse à l’annonce de la semaine dernière.

Vote de grève

Le vote de grève national, lancé par l’AFPC-SDI le 10 avril, se terminera le 15 mai. Le temps est venu de montrer à l’employeur que vous êtes prêts à débrayer pour obtenir une entente équitable.

Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Des membres de l’AFPC au Conseil du Trésor et dans d’autres organismes contraints de rembourser leur montant forfaitaire de 2 500 $

PSAC logo SCFP
PSAC logo SCFP

À la dernière ronde de négociations avec le Conseil du Trésor, l’AFPC a obtenu un montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension pour toutes les personnes qui étaient membres des unités de négo EB, PA, SV et TC à la date de signature de la convention collective.

Depuis, le syndicat a négocié le même avantage avec l’Agence du revenu du Canada, Parcs Canada, la Monnaie Royale canadienne, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et d’autres organismes fédéraux.

Or, certains membres ont dû rembourser ce montant parce qu’ils touchaient des prestations d’assurance-emploi au moment où ils l’ont reçu. On parle essentiellement de travailleuses et de travailleurs saisonniers et en congé parental, mais aussi de membres en congé non payé en raison d’une blessure ou d’une maladie et recevant des prestations de maladie.

Mauvaise interprétation

À l’origine de ce remboursement forcé : l’interprétation erronée d’Emploi et Développement social Canada, qui a considéré le montant forfaitaire comme un revenu gagné pendant la période de prestations d’assurance-emploi.

Les services juridiques de l’AFPC ont confirmé que cette interprétation ne concorde pas avec nos conventions collectives, lesquelles précisent que les prestataires ont droit au montant forfaitaire pour l’exécution de leurs fonctions pendant les périodes où ils travaillaient activement, et non pendant leur congé.

Récemment, une membre de l’Association canadienne des employés professionnels a contesté cette interprétation avec succès.

Le Tribunal de la sécurité sociale du Canada a conclu que [traduction] « le paiement de l’employeur visait les services rendus par la membre avant qu’elle parte en congé de maternité et demande des prestations d’assurance-emploi », et que [traduction] « la Commission de l’assurance-emploi a interprété à tort ce montant comme une prime à la signature et l’a incorrectement réparti sur une semaine visée par la demande d’assurance-emploi de la membre ».

Mesures à prendre

Si vous faites partie des membres lésés, présentez sans tarder une demande de révision d’une décision d’assurance-emploi en entrant les renseignements suivants dans la partie 3, Raison pour la demande de révision :

Le paiement de 2 500 $ n’est pas une prime à la signature. Il vise l’exécution de mes fonctions avant le début de mon congé et de mes prestations d’assurance-emploi. En pareil cas, le montant doit être réparti sur la période précédant le congé, conformément au paragraphe 36(4) du Règlement sur l’assurance-emploi.

Les demandes de révision doivent normalement être présentées dans les 30 jours suivant la réception de la décision, mais la Commission accorde des exceptions dans certaines circonstances. Si vous avez dépassé ce délai, vous pouvez demander qu’il soit reporté pour vous donner le temps de vous renseigner sur le paiement auprès de votre syndicat. En cas de rejet, vous avez 30 jours pour porter cette décision en appel.

Si vous rencontrez des problèmes ou si vous avez des questions au sujet du processus d’appel, communiquez avec l’AFPC. Le personnel vous aidera à faire respecter vos droits.

Remarque pour les prestataires d’assurance-emploi

Il se peut que vous n’ayez pas encore reçu d’avis à ce sujet. Toutefois, si vous receviez des prestations lors de la ratification de votre convention collective ou dans les mois précédant le versement du montant forfaitaire, on pourrait vous demander de rembourser ce montant.

Si vous recevez une demande de remboursement, vérifiez vos relevés d’assurance-emploi et votre compte et prenez les mesures ci‑dessus.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Trois jours au bureau : les grands syndicats sortent leurs gros canons

person working from home
person working from home

Dans un effort concerté, les plus grands syndicats fédéraux canadiens, qui représentent plus de 270 000 fonctionnaires, ont déposé une série de contestations judiciaires et feront campagne dans tout le pays pour s’opposer à la décision du gouvernement d’obliger ses fonctionnaires à travailler trois jours semaine au bureau.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) lancent une campagne unifiée pour s’opposer à la formule de télétravail taille unique du gouvernement. Celle-ci contrevient aux droits durement acquis des fonctionnaires et anéantit la confiance des syndicats et de leurs membres dans ce gouvernement.

« La décision de forcer les membres à retourner dans des bureaux mal équipés et mal entretenus est entièrement politique et met en péril les services dont dépend la population », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le gouvernement prétend être l’ami des fonctionnaires, mais il ne cesse de prendre des décisions unilatérales qui ont des conséquences sur le bien-être des fonctionnaires et de leurs familles. »

« Les travailleuses et travailleurs se sentent trahis. On utilisera tous les moyens à notre disposition pour lutter contre cette décision et assurer l’adoption d’un régime de télétravail qui fonctionne pour tout le monde. »

Le gouvernement avait déjà beaucoup de difficulté à faire appliquer le retour au bureau deux jours semaine en raison du manque d’espace et de matériel adéquat. Dans son budget fédéral, il s’est engagé à vendre la moitié de tous les immeubles fédéraux pour réduire les dépenses, ce qui n’a rien pour arranger les choses.

Lettre à la présidente du CT

L’AFPC et d’autres syndicats ont envoyé des lettres à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et à Jagmeet Singh, chef du NPD, les exhortant d’agir de toute urgence.

Dans la lettre à Mme Anand, les syndicats manifestent leur opposition à la récente décision de modifier unilatéralement la directive sur le télétravail.

On demande au gouvernement de régler d’urgence les problèmes associés à cette décision, notamment l’absence de consultation et la dégradation des relations de travail, la consultation de façade, l’incapacité à mettre des politiques en place, l’incidence sur la productivité et le bien-être du personnel et le manque de confiance et de respect.

Lettre au chef du NPD

Dans la lettre à M. Singh, les syndicats disent s’inquiéter de l’appui du parti à l’égard d’un gouvernement qui méprise de façon aussi flagrante les droits et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. On presse le NPD d’utiliser son pouvoir au titre de l’entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates pour tenir le gouvernement de Justin Trudeau responsable de ses actes et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs.

« Ce n’est pas une simple journée de travail de plus au bureau », ajoute Chris Aylward. « Cette décision malavisée est vouée à l’échec. L’employeur entasse ses fonctionnaires dans des bureaux exigus et mal équipés pour qu’ils passent leurs journées en téléconférence avec leurs collègues qui travaillent ailleurs au pays. »

Un enjeu de taille à la table de négociation FB

Cette semaine, l’AFPC a déposé une série de contestations judiciaires contre le gouvernement. Elle encouragera aussi ses membres à déposer des griefs individuels en vue de le forcer à revenir sur sa décision.

Depuis l’annonce de cette décision monolithique, plus de 26 000 membres de l’AFPC ont envoyé des lettres à leur député et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour exiger du gouvernement qu’il fasse marche arrière.

« Le gouvernement peut s’attendre à un été de grogne », déclare Chris Aylward. « Les travailleuses et travailleurs sont extrêmement frustrés et indignés devant la violation flagrante de leurs droits. Leur mouvement de contestation se fera sentir dans la rue et au travail partout au pays. »

En quelques jours à peine, quelque 50 000 membres de l’AFPC – presque le tiers de ceux relevant du Conseil du Trésor – ont participé à notre sondage sur la décision du gouvernement, un éloquent témoignage de la ferme opposition au retour au bureau trois jours semaine. De ces membres, 90 % sont prêts à manifester leur opposition concrètement et près de la moitié confieraient un mandat de grève au syndicat lors de la prochaine ronde de négociations pour contester la politique de télétravail du gouvernement.

L’écrasante majorité des membres de l’AFPC ont dit que le retour au bureau trois jours semaine compromettra la conciliation travail-vie personnelle (90 %), leur bien-être psychologique (85 %), leur satisfaction professionnelle (81 %) et leur productivité et leur efficacité (78 %).

Le télétravail est un enjeu de taille à la table de négociation des 9 000 membres de l’AFPC à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le vote de grève se termine le 15 mai. À défaut d’une entente concernant, entre autres, le télétravail, les salaires et la réforme du régime de retraite, la population peut s’attendre à d’importants retards aux frontières et aux points d’entrée du pays pendant la saison estivale.

Le contenu de cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Trois jours au bureau : qu’en pensez-vous?

bargaining-pattern_psac
bargaining-pattern_psac

Sans se soucier le moins du monde du bien-être de ses fonctionnaires, le gouvernement fédéral a décidé qu’ils devront tous travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter du 9 septembre. C’est le Conseil du Trésor qui en a fait l’annonce le 1er mai.

On doit connaître vos expériences et vos points de vue pour mieux s’opposer à cette décision unilatérale et malavisée.

Il vous faudra à peine cinq minutes pour répondre au sondage. Vos renseignements personnels resteront strictement confidentiels. On aura besoin de vos réponses d’ici le 20 mai 2024.

En faisant front commun, on montrera au gouvernement qu’on est prêts à agir.

Je vous remercie de votre participation.

Cordialement,
Chris Aylward

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Trois jours au bureau : les membres furieux, l’AFPC prête à entamer des poursuites

PSAC logo SCFP
PSAC logo SCFP

Aujourd’hui, sans se soucier le moins du monde du bien-être de son personnel, le gouvernement fédéral a annoncé que ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre.

Les membres de l’AFPC sont terriblement frustrés et fâchés de cette annonce, sachant que la présence au bureau est gérée différemment d’un ministère à l’autre, et pas toujours équitablement.

Les fonctionnaires sont nombreux à rapporter qu’une fois sur place, ils se retrouvent à passer leurs journées devant leur écran, en vidéoconférence avec leurs collègues d’un bout à l’autre du pays.

D’autres sont forcés de s’installer à la cafétéria ou de tenir des réunions de couloir parce qu’il n’y a pas assez de place pour travailler. Ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque le Conseil du Trésor a confirmé aujourd’hui qu’il allait bel et bien réduire de moitié ses espaces de bureau.

Cette décision n’est pas seulement un faux pas, c’est le signe que le plus important employeur du pays est incapable de s’adapter, d’innover et de mener la charge quand vient le temps de faire évoluer les modes de travail.

Pas plus tôt que la semaine dernière, l’AFPC et d’autres syndicats avaient spécifiquement demandé lors d’échanges au Conseil national mixte si l’employeur prévoyait changer sa politique de télétravail, ce que les représentants du Conseil du Trésor ont nié catégoriquement.

Rappelons qu’en vertu de l’entente conclue à la dernière ronde de négociations avec l’AFPC, le Conseil du Trésor devait consulter les syndicats afin de mettre à jour la Directive sur le télétravail, devenue désuète. Or, à aucun moment, il n’a été question d’augmenter le taux de présence au bureau.

Cette décision inattendue a non seulement brisé la relation de confiance entre les membres de l’AFPC et l’employeur, mais piétiné le droit à la négociation collective de milliers de personnes.

Soulignons que le télétravail est l’un des principaux enjeux de négociation du groupe FB, dont les 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada tiennent actuellement des votes de grève. Tout changement apporté à leurs conditions de travail alors que les pourparlers ont cours porte directement atteinte à leur droit de négociation collective.

L’AFPC déposera donc une plaine pour pratique de travail déloyale et envisagera d’autres recours juridiques.

L’AFPC n’entend pas rester les bras croisés et ne manquera pas d’informer ses membres des mesures prises dans les prochains jours.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]