Le congrès national du SDI débute demain !

Le 20e congrès national du SDI débute demain à Ottawa, en Ontario !

Pendant le Congrès, suivez-nous et participez en ligne – notre mot-clic officiel est #ciusdi2023 :

À propos du Congrès

Le Congrès national se réunit tous les trois ans et offre à tous les membres du SDI l’occasion de participer au fonctionnement et à l’avenir du Syndicat. Pour en savoir davantage, consultez la page principale du Congrès.[:]

Manifs du 20 septembre contre les politiques scolaires d’inclusion des 2SLGBTQIA+

Ce 20 septembre, des groupes conservateurs d’extrême droite et des groupes anti-trans manifesteront contre l’inclusion de contenu 2SLGBTQIA+ dans les programmes scolaires. Ils utilisent le mot-clic #1MillionMarch4Children.

Ces groupes appuient les lois adoptées récemment en Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick obligeant le personnel enseignant à aviser les parents d’un enfant qui demande à être connu sous un autre prénom ou pronom. Ils prétendent défendre les droits parentaux, mais ne nous leurrons pas : ils ne font que manifester leur haine envers les personnes 2SLGBTQIA+ et ont pour seuls buts de retirer le volet orientation sexuelle et identité de genre des programmes scolaires et d’abolir les politiques d’inclusion dans les écoles.

Des politiciens – conservateurs en tête – menacent les droits des personnes 2SLGBTQIA+ en refusant d’appuyer des lois inclusives. Ils permettent activement la tenue de ces 80 manifestations anti-2SLGBTQIA+ partout au pays, dont de grands rassemblements dans les principales métropoles. L’AFPC condamne sans appel toutes les formes de sectarisme et de violence qui portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes 2SLGBTQIA+.

Demain sera une journée éprouvante pour les personnes 2SLGBTQIA+ et leurs communautés. L’AFPC est avec vous de tout cœur.

C’est dans cet esprit qu’elle encourage ses membres et alliés à :

Ces groupes ne s’en prennent pas seulement aux personnes 2SLGBTQIA+. Les actes de violence et le harcèlement dont on a été témoins récemment ne laissent aucun doute sur l’impact de ce type de violence. La vie et l’intégrité physique des personnes trans sont en danger et c’est à nous de mettre le holà.

Ce qui fait du tort à une personne fait du tort à tout le monde.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Élections des succursales 2023 — Comités de mises en candidature et d’élections (CMCE)

Chaque succursale du SDI possède un comité de mises en candidature et d’élections (CMCE) qui est responsable du bon déroulement des élections qui se déroulent dans l’ensemble de la succursale. Le ou la président.e et le ou la secrétaire du CMCE sont nommés par l’Exécutif de la succursale sortant.

Le CMCE peut également nommer des directeurs et directrices de scrutin supplémentaires pour superviser le processus électoral dans différents lieux. Contactez votre CMCE pour en savoir davantage à ce propos, et à propos des élections de votre succursale en général. Veuillez utiliser le tableau ci-dessous (qui sera mis à jour régulièrement) afin de contacter le ou la président.e et le ou la secrétaire de votre CMCE.

Vous pouvez également consulter documents et formulaires électoraux ici.

Si vous ne parvenez pas à contacter le CMCE de votre succursale, veuillez contacter le Bureau national du SDI à elections@ciu-sdi.ca.

Note : Au besoin, utilisez la barre de défilement horizontale sous le tableau.

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L’AFPC s’oppose au plafonnement des indemnités pour atteinte aux droits de la personne

PSAC logo SCFP
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L’AFPC a intenté une action devant la Cour fédérale pour demander le retrait des limites imposées aux dommages-intérêts pour atteinte aux droits de la personne prévus dans la Loi canadienne sur les droits de la personne. Le syndicat conteste ces limites, qui violent le droit constitutionnel à l’égalité. 

En vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne, les fonctionnaires fédéraux victimes de discrimination au travail ont droit à une indemnisation financière, mais ce montant est limité. En effet, depuis 1998, une personne salariée ayant souffert d’un préjudice moral peut réclamer au plus 20 000 $. Le Tribunal peut également ordonner à l’employeur de verser à la victime une indemnité maximale supplémentaire de 20 000 $, s’il juge que l’acte a été délibéré ou inconsidéré.

Si les dommages-intérêts pour atteinte aux droits de la personne ont été plafonnés, le montant de l’indemnisation que peut ordonner un tribunal pour tout autre acte fautif de la part de l’employeur ne l’est pas. Lorsqu’une personne salariée est victime de discrimination – sexisme, racisme, capacitisme ou autre motif de distinction illicite –, les conséquences sur son travail, sa vie personnelle et sa santé peuvent être énormes. Par conséquent, la somme de 40 000 $ ne suffit pas à compenser la douleur et la souffrance d’une personne victime d’un acte discriminatoire délibéré ou inconsidéré de la part de son employeur. C’est d’autant plus vrai que ces limites n’ont pas été révisées pour tenir compte de l’inflation depuis leur adoption il y a 25 ans.

Le fait que la Loi limite l’indemnité à laquelle a droit une victime d’acte discriminatoire au travail est en soi discriminatoire. Résultat : la personne est doublement pénalisée.

C’est pourquoi l’AFPC a décidé de contester le plafond imposé aux dommages-intérêts dans la Loi, puisqu’il viole les droits garantis par la Charte canadienne des droits et libertés. L’AFPC a donc présenté une déclaration* accompagnée d’un dossier de preuves, dont des affidavits d’experts. Le gouvernement a présenté sa défense** et devrait déposer également ses éléments de preuve en temps et lieu. Quant à la date de l’audience, elle n’a pas encore été fixée.

Renseignements : 

Lisez la déclaration de l’AFPC
*Malheureusement, la déclaration n’est disponible qu’en anglais pour le moment. 

Lisez la défense du gouvernement
**Malheureusement, le document n’est disponible qu’en anglais pour le moment.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Fête du Travail : participez à une activité près de chez vous

Chaque année, à l’occasion de la fête du Travail, nous reconnaissons la contribution des travailleuses et des travailleurs à la société et réfléchissons aux droits pour lesquels ils se sont battus au fil des ans, comme le droit de toucher un salaire équitable, d’avoir des conditions de travail sécuritaires et de se syndiquer.

Cette année, nous avons de quoi fêter après avoir mené l’une des plus grandes grèves de l’histoire du pays. Grâce aux quelque 100 000 membres de l’AFPC qui se sont tenu les coudes sur les lignes de piquetage pour revendiquer de meilleures conditions de travail, nous avons obtenu la plus solide des conventions collectives au sein de la fonction publique fédérale. Cette entente hausse la barre non seulement pour nos membres, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs du pays.

Au Nunavut, les membres de l’AFPC qui travaillent à l’Office d’habitation d’Iqaluit ont passé 136 jours sur le piquet de grève pour obtenir des salaires décents qui pallient le coût particulièrement élevé de la vie dans ce territoire.

Ces victoires et bien d’autres remportées par les membres de l’AFPC cette année nous rappellent qu’ensemble, on peut provoquer de réels changements, pour aujourd’hui et demain.

Des activités de la fête du Travail sont organisées un peu partout au pays. Témoignez votre soutien en participant à une activité près de chez vous.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Régime de soins de santé de la fonction publique : mise à jour sur la transition à Canada Vie

PSAC logo SCFP
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Plus tôt cette année, l’AFPC a annoncé avoir négocié d’importantes améliorations au Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) pour les fonctionnaires fédéraux, améliorations qui sont entrées en vigueur le 1er juillet.

Au même moment, l’employeur a transféré le contrat du RSSFP de Sun Life à Canada Vie dans le cadre d’un processus d’approvisionnement distinct, changement qui concerne près de 1,5 million de fonctionnaires et de retraités fédéraux ainsi que leurs personnes à charge. Le changement de fournisseur, décidé et mis en œuvre par l’employeur, ne faisait pas partie des négociations menées par l’AFPC et d’autres syndicats au sujet du régime de soins de santé.

La transition a donné lieu à des mécontentements parmi les membres du RSSFP et leurs personnes à charge. En effet, Canada Vie n’a pas été en mesure de s’adapter à l’accroissement des demandes, situation qui a eu des répercussions considérables pour ceux et celles qui dépendent du régime pour la couverture de leurs soins de santé et médicaments.

Avant le transfert à Canada Vie, l’AFPC avait présenté au gouvernement des recommandations en vue d’une transition harmonieuse pour les membres du RSSFP, notamment que Canada Vie procède à des embauches et augmente la capacité de son centre d’appels.

Près de deux mois plus tard, des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux continuent d’avoir des problèmes avec les services de Canada Vie. Bon nombre ont été incapables de s’inscrire au régime ou de se connecter à leur compte, en plus de subir de longs délais dans le traitement de leurs demandes de remboursement. Souvent, les membres ne sont pas en mesure de joindre le service à la clientèle de l’assureur.

Depuis juillet, Canada Vie a pris quelques mesures d’amélioration : son centre d’appels est maintenant ouvert sept jours sur sept, et du personnel supplémentaire a été embauché pour répondre aux demandes de sa clientèle.

En date du 25 août, Canada Vie indique que 99 % des membres du RSSFP sont officiellement inscrits à son régime. Néanmoins, l’attente demeure trop longue au service à la clientèle, et trop d’appels restent sans réponse. Cette transition mal gérée empêche nos membres de profiter pleinement de leurs avantages.

C’est le gouvernement du Canada qui a décidé de confier le contrat du RSSFP à Canada Vie; il lui revient donc d’exiger des comptes de la part de l’assureur pour les nombreux problèmes subis par les membres.

L’AFPC a demandé une rencontre avec Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour discuter de la façon d’améliorer dès que possible les services aux membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Budget fédéral alternatif 2024 : comment renforcer les services publics

La vie est chère, la menace climatique plane et c’est dans ce contexte que le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) propose un budget fédéral progressiste qui ne sacrifie pas la pérennité ni les besoins des gens ordinaires à l’autel des profits des sociétés.

Le budget fédéral alternatif (BFA), publié chaque année par le CCPA, propose des mesures fiscales responsables que le gouvernement peut et doit prendre pour favoriser un mode de vie plus équitable, plus inclusif et plus durable.

Lisez le Budget fédéral alternatif 2024 du CCPA

Cette année, le BFA accorde une importance particulière au financement du système de santé et du logement abordable, à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, à la transition vers une économie verte, au renforcement des lois du travail et aux mesures nécessaires pour que les riches paient leur juste part.

Afin de mieux gérer ces dossiers, la fonction publique fédérale doit avoir tous les outils nécessaires pour relever les défis et fournir les services dont dépend la population. C’est dans cette optique que le budget fédéral alternatif recommande, entre autres :

  • le financement qu’il faut pour résoudre les problèmes de paye causés par Phénix afin que les fonctionnaires soient toujours payés correctement et à temps;
  • un examen complet des niveaux de dotation qui se fonde sur les besoins de la population;
  • la création d’un organisme de consultation indépendant qui réduira la dépendance du gouvernement sur les consultants privés;
  • une révision complète de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral en vue d’améliorer le processus qui permet aux syndicats comme l’AFPC de négocier les nouveaux contrats de travail avec le gouvernement;
  • le financement intégral du règlement des recours collectifs des fonctionnaires noirs et autochtones, ainsi qu’une lutte plus efficace contre l’oppression et la discrimination;
  • des lois qui protègent mieux les fonctionnaires divulgateurs;
  • la transparence et la consultation dans le domaine de l’IA et de la prise de décisions automatisée;
  • un engagement sans faille à An ongoing commitment to build a more inclusive federal public service.

Ces recommandations du BFA 2024 font écho à celles présentées par l’AFPC au Comité permanent des finances de la Chambre des communes dans le cadre des consultations prébudgétaires.

« Ce sont les fonctionnaires qui fournissent les services directs à la population. Tous les jours, nos membres sont témoins de ce qui fonctionne et de ce qui doit être amélioré », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Notre mémoire au Comité permanent des finances propose des moyens d’offrir de robustes programmes et services qui accordent la priorité aux besoins de la population, ce qui nous donnera la résilience nécessaire pour surmonter les difficultés économiques, sociales et environnementales actuelles. »

En s’attaquant à ces questions, la fonction publique fédérale continuera d’être une organisation souple et robuste, capable de bien servir la population aujourd’hui et pour les années à venir.

Lisez le Budget fédéral alternatif 2024 du CCPA

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

ASFC : vingt ans à faire fi de l’élément humain

Photo of CIU flag

Récemment, l’ASFC a publié sur les médias sociaux un message célébrant son vingtième anniversaire. Ce qui aurait dû être une déclaration anodine a au contraire mis en évidence à quel point l’Agence est déconnectée de son histoire, de son personnel et de sa mission envers la population canadienne.

Il est difficile de croire qu’une publication aussi brève puisse illustrer aussi succinctement une grande partie de ce qui ne va pas dans la vision de l’Agence pour les frontières du Canada.

De la tentative malavisée d’utiliser une photo d’archive datant, semble-t-il, des années 30 pour représenter le tournant du millénaire à l’accent mis sur la facilitation des voyages grâce à l’automatisation, il est clair que l’Agence ne comprend pas grand-chose au passage du temps, et encore moins à ce que représente l’ASFC.

Il est certes facile de rire à l’idée qu’une agence fédérale semble penser que le début des années 2000 est indissociable de la première moitié du siècle dernier, mais l’obsession de l’ASFC pour l’automatisation et la facilitation est sans aucun doute plus préoccupante.

Cela ne surprendra probablement pas la plupart des membres du personnel frontalier habitués aux méthodes de l’Agence, mais il est révélateur que l’ASFC ait choisi de souligner ses vingt ans d’existence en vantant les mérites de ses kiosques automatisés sans aborder le moindre aspect de la sécurité frontalière. Il est également révélateur de constater que l’Agence a choisi d’illustrer l’état actuel des choses en utilisant une photo dénuée de ses portiques de détection électronique sans la moindre personne — voyageur ou personnel des services frontaliers — au premier plan. De toute évidence, pour l’ASFC, l’élément humain n’a que peu d’importance.

Il en va de même, semble-t-il, pour l’aspect sécuritaire de sa mission. Notre Agence des services frontaliers joue un rôle qui va bien au-delà de la simple facilitation de l’entrée dans les aéroports. En tant que première ligne de défense du Canada, c’est avec fierté que les agentes et les agents frontaliers de l’ASFC se consacrent à la protection de nos collectivités. Au cours des vingt dernières années, ils ont joué un rôle crucial en empêchant l’entrée dans notre pays de toutes sortes de menaces pour la sécurité publique susceptibles de nuire aux Canadiennes et aux Canadiens, notamment de dangereux criminels impliqués dans le trafic d’armes à feu illégales, de stupéfiants et de pornographie juvénile. À quel point l’Agence doit-elle se désintéresser de ce travail pour ne pas l’inclure dans un simple message à caractère commémoratif ? À quel point doit-elle faire peu de cas de son personnel ou de sa responsabilité à l’égard de la population canadienne ?

Encore une fois, malheureusement, cela n’étonnera probablement pas les personnes qui travaillent pour l’Agence. Pendant des années, le SDI a demandé au gouvernement et à l’ASFC de mieux soutenir son personnel et d’investir dans celui-ci, et pendant des années, l’Agence n’en a pas tenu compte, préférant faire exactement le contraire. La position de l’ASFC a rarement été aussi évidente que dans ce dernier message sur les médias sociaux : l’Agence nous dit haut et fort ce qu’il en est, et ce n’est pas de bon augure pour la population canadienne. Nous devrions prêter une oreille attentive.[:]

Admissibilité à l’indemnité de grève pour le 1er mai

PSAC logo SCFP
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Les membres PA, EB, TC et SV qui sont retournés au travail après la fin de la grève au Conseil du Trésor le 1er mai pourraient recevoir une indemnité de grève supplémentaire.

Si vous avez reçu l’avis de retour au travail trop tard pour pouvoir être à votre poste habituel le matin du 1er mai, ou si ce retard vous a fait subir une perte financière en raison d’une journée de travail écourtée, vous pourriez avoir droit à une indemnité de grève de l’AFPC pour une partie ou la totalité de ces dates.

Si vous avez perdu de une (1) heure à quatre (4) heures de salaire, vous aurez droit à l’équivalent d’une indemnité de grève de l’AFPC pour le personnel à temps partiel (de 53 $ à 98,70 $ selon votre lieu de travail, conformément aux règlements sur les indemnités de grève). Si vous avez perdu plus de quatre (4) heures de salaire, vous aurez droit à l’équivalent d’une journée complète d’indemnité de grève (de 75 $ à 141 $ selon votre lieu de travail, conformément aux règlements sur les indemnités de grève).

Procurez-vous une preuve de votre perte de revenu ou du congé que vous avez dû utiliser, puis remplissez ce formulaire pour que votre bureau régional puisse traiter votre demande d’indemnité de grève supplémentaire.

Ce supplément couvrira l’équivalent de l’indemnité de grève de l’AFPC. Veuillez contacter votre élément pour obtenir des précisions sur un éventuel montant additionnel qu’il pourrait vous verser.


Veuillez noter que le SDI versera une indemnité de grève complémentaire aux membres sur la base des informations fournies par l’AFPC. Les membres n’ont pas besoin de contacter directement le SDI, car l’information requise sera communiquée par l’AFPC à l’élément. Veuillez vous assurer de remplir le formulaire afin que votre demande puisse être traitée par l’AFPC.


Ce contenu est basé sur un article provenant du site de l’AFPC.[:]