L’exécutif national du SDI visite le Centre de surveillance de l’immigration à Laval

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Le mardi 21 novembre, l’exécutif national du SDI s’est rendu à Laval, au Québec, pour visiter le Centre de surveillance de l’immigration (CSI) de l’ASFC, à la suite d’une invitation de l’Agence à examiner les travaux de mise à niveau en cours dans ces installations afin d’accueillir les détenus de l’immigration à risque élevé qui ne seront plus envoyées dans les établissements provinciaux.

Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer pleinement l’impact du processus de mise à niveau dans son ensemble en raison des changements qui restent à venir, les membres de l’exécutif du SDI ont accueilli avec intérêt cette occasion de se familiariser avec les changements proposés afin de s’assurer que les problèmes de sécurité potentiels — à la fois pour le personnel et les détenus — soient abordés de la manière la plus proactive possible.

La détention de personnes à haut risque dans les CSI est une nouvelle orientation pour l’Agence, et le SDI est conscient de l’impact que cela peut avoir sur nos membres travaillant dans ces établissements, à l’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs et aux audiences. Notre priorité est de garantir la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées. Bien que des mesures autres que la détention soient essentielles à un système d’immigration moderne et plus humain, des installations de détention adéquates doivent être disponibles dans les cas où d’autres mesures ne sont tout simplement pas envisageables en raison de risques graves pour la sécurité publique, tels que la criminalité violente. Il est d’autant plus important que ces installations fassent de la santé et à la sécurité une priorité grâce à de la formation, à du personnel et à de l’équipement qui répondent aux besoins.

Comme ces changements touchent de façon importante certains de nos membres, nous les invitons à prendre connaissance des renseignements suivants concernant le travail dangereux, au cas où on leur demanderait d’effectuer des tâches dangereuses pour lesquelles ils n’ont pas été formés.

Bien que toute préoccupation concernant ces changements devrait être rapportée à votre présidente ou président de succursale et à vos représentantes et représentants locaux en matière de santé et de sécurité, l’Agence a clairement indiqué qu’elle souhaitait entendre les membres pour répondre à leurs questions concernant les changements liés à la détention, et nous vous invitons à contacter Detention-Programs@cbsa-asfc.gc.ca.[:]

Au secours des personnes trans et non binaires

Le 20 novembre, c’est la Journée du souvenir trans, qui a pour but de rendre hommage aux personnes trans et non binaires qui ont perdu la vie à cause de la transphobie. C’est aussi l’occasion de se renseigner sur les différents obstacles que doivent affronter les personnes trans au quotidien, et sur les façons dont on peut leur venir en aide.

Plus que jamais, les personnes trans et non binaires ont besoin de notre soutien. En comparaison à leurs homologues cisgenre, elles sont plus à risque de faire une tentative de suicide, de s’automutiler ou de se retrouver dans la rue. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, dans un monde où les projets de loi et les opinions transphobes sont apparemment de mise.

Pas plus loin que cette année, les gouvernements de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick ont adopté des lois qui mettent en danger les enfants trans et non binaires. Pour les élèves qui ne peuvent sortir du placard sans risque à la maison, ces lois les obligent à se cacher, de peur que quelqu’un révèle accidentellement la vérité. Et pour ceux et celles qui se retrouvent dans cette situation, le risque de violence et d’itinérance est bel et bien réel.

Il faut que ça change. Les personnes trans et non binaires méritent de se sentir en sécurité et d’être traitées respectueusement.

Passez à l’action! 

Que peut-on faire en tant qu’alliés? Tout d’abord, employez un langage inclusif, qui tient compte des personnes bispirituelles, trans et non binaires.

Ensuite, prenez le temps de vous renseigner sur les questions trans, faites du bénévolat auprès d’organismes locaux et appuyez-les dans la mesure de vos capacités. Si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques pistes :

  • Trans Pulse Canada (bilingue). Cet organisme étudie les questions qui affectent les personnes trans et non binaires au Canada.
  • Aide aux trans du Québec (bilingue). Cet organisme québécois offre du soutien et des ressources aux personnes trans et non binaires.
  • Trans Sask (anglais). Ce réseau saskatchewanais lutte activement pour rendre les écoles de la province plus sécuritaires.

Vous pouvez aussi participer à une vigile ou à une activité organisée dans votre coin à l’occasion de la Journée du souvenir trans.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Plan d’action contre le racisme : forums téléphoniques

À compter du 22 novembre, les membres racialisés et autochtones pourront participer à des forums téléphoniques organisés dans le cadre du Plan d’action contre le racisme de l’AFPC. Ces forums pancanadiens marquent la dernière partie des consultations lancées en 2021 dans la foulée du Plan d’action.

Ces forums sont une occasion, pour les membres qui ont déclaré être racialisés ou autochtones, de nous raconter leur vécu, leurs connaissances et les répercussions psychologiques et physiques que le racisme a eues sur eux. Notre objectif : cerner et éliminer les obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement aux activités syndicales.

Comment participer aux forums 

Les membres qui se sont volontairement déclarés autochtones ou racialisés ont reçu un courriel les invitant à s’inscrire aux forums et recevront un rappel à cet effet. Si vous n’avez pas reçu d’invitation et aimeriez y participer, je vous invite à remplir le sondage sur l’appartenance aux groupes désignés. Lorsque ce sera fait, vous recevrez immédiatement un courriel pour vous inscrire à un des forums.

Consultez le site de l’AFPC pour en savoir davantage sur comment participer.

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Télétravail au fédéral : l’AFPC travaille à la mise en œuvre de l’entente et des comités mixtes

À la dernière ronde de négociations pour les 155 000 fonctionnaires fédéraux qu’elle représente, l’AFPC a réussi à étoffer les dispositions sur le télétravail pour protéger le personnel contre les décisions arbitraires de l’employeur.

En effet, la lettre d’entente négociée en parallèle avec les conventions collectives garantit l’évaluation individuelle de chaque demande de télétravail et la possibilité de la faire réexaminer si elle est refusée, empêchant ainsi le gouvernement d’adopter une politique « taille unique ».

Depuis la signature des conventions collectives, l’AFPC travaille avec le Conseil du Trésor, l’Agence du revenu du Canada et les ministères fédéraux à l’exécution de la lettre d’entente et à la révision de la directive désuète sur le télétravail.

Même si l’on sait que ce travail prendra du temps, on remarque déjà une certaine résistance du Conseil du Trésor et on ne sait pas quelle sera sa position définitive.

Si le gouvernement refuse de collaborer concrètement à l’application de la lettre d’entente dans un délai raisonnable, l’AFPC est prête à se tourner vers la justice pour accélérer le processus et protéger les droits des membres.

Comités mixtes sur le télétravail

L’AFPC collabore avec les Éléments et le gouvernement fédéral pour créer des comités mixtes qui entendront les griefs du personnel. Ces comités serviront de recours aux membres en désaccord avec les décisions prises.

Le Conseil du Trésor a rédigé un document d’information provisoire pour aider les ministères à former les comités et définir leur mandat. L’AFPC tient à ce que les comités s’occupent avant tout de la directive sur le télétravail, à ce que les demandes de télétravail soient évaluées au cas par cas et à ce que ce soit la personne salariée qui soumette son grief au comité mixte de son ministère.

Révision de la directive sur le télétravail

Nous avons entamé des pourparlers avec le Conseil du Trésor concernant la révision de la directive sur le télétravail. La dernière version date de 2019-2020, avant la pandémie, et ne tient pas compte de l’évolution de ce dossier depuis trois ans. Nous voulons nous assurer que la politique répondra aux besoins des membres.

L’AFPC a formé un comité de représentantes et représentants des Éléments pour coordonner la mise en place des comités mixtes et guider les activités du Comité de consultation patronale-syndicale sur le sujet.

Nous espérons voir de la part du Conseil du Trésor une volonté ferme de mener de vraies consultations concernant nos recommandations pour la révision de la directive lors de notre rencontre ce mois-ci.

Réévaluation des décisions concernant le télétravail

Une fois proprement mise en œuvre, la lettre d’entente offrira une meilleure protection aux membres qui souhaitent faire du télétravail. La marche à suivre pour contester une décision sera pleinement établie une fois que les comités mixtes et la procédure de règlement des griefs auront vu le jour.

Nous continuerons d’informer nos membres de l’évolution de ces comités et de la mise en place de la procédure.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Jour du Souvenir 2023

Poppies

Le 11 novembre, nous honorons les milliers de femmes et d’hommes qui ont donné leur vie pour notre pays.

Le jour du Souvenir nous offre l’occasion non seulement de reconnaître le dévouement et les sacrifices — passés et présents — de Canadiennes et de Canadiens de tous horizons, mais aussi de réfléchir à la façon de construire un monde meilleur et plus juste où de tels sacrifices ne seront plus nécessaires. Aux femmes et aux hommes qui ont fait preuve de courage et d’engagement face à l’adversité, nous vous remercions.

En l’honneur de tous les vétérans, le drapeau national du Canada qui flotte au bureau du SDI à Ottawa sera mis en berne.[:]

Journée nationale des vétérans autochtones

Illustration of the National Aboriginal Veterans Monument

Le 8 novembre marque la Journée nationale des vétérans autochtones.

Aujourd’hui, nous rendons hommage aux femmes et aux hommes issus des Premières Nations ainsi que des peuples inuit et métis qui servent avec distinction dans les forces armées canadiennes depuis plus d’un siècle. Leur contribution, tant au front qu’au pays, est inestimable, et le Canada a une dette de gratitude envers eux. Leur sacrifice est rendu d’autant plus poignant par la discrimination que beaucoup de ces anciens combattants ont subie — et subissent encore — de la part de la société canadienne. Alors que notre pays continue de croître, il est plus important que jamais de reconnaître l’apport des vétérans autochtones et leur rôle dans notre histoire commune.

En hommage à ces vétérans, le drapeau du Canada qui flotte au bureau national du SDI à Ottawa sera en berne.[:]

Groupe FB : la CIP, prochaine étape dans la lutte pour une entente équitable

bargaining-FB-négos
bargaining-FB-négos

La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a décidé d’établir une commission de l’intérêt public (CIP) afin d’aider les parties à conclure une entente pour les 8 500 membres du groupe FB.

Cette décision fait suite à notre déclaration d’impasse devant le refus de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de se pencher sur nos principales revendications : prestations de retraite, parité salariale avec nos homologues d’autres organismes d’application de la loi, sécurité d’emploi, droit au télétravail, nouveaux droits en matière d’AHPV et d’établissement des horaires.

L’employeur persiste aussi à exiger des concessions pour faire passer le délai de préavis de changement de poste de 7 jours à 48 heures et réduire les congés pour s’occuper de la famille, en plus de vouloir modifier les horaires de quart négociés, au détriment de nos membres.

Les pourparlers ont débuté en juin 2022, avant l’échéance de la convention collective, et nous avons rencontré l’employeur presque chaque mois depuis. Malgré cela, ce dernier a demandé à la Commission des relations de travail de refuser la déclaration d’impasse afin de retarder davantage le processus de négociation.

Notre équipe de négo est déterminée à conclure une entente juste et équitable qui maintient nos gains durement acquis et prévoit de nouveaux droits et de nouvelles protections pour les membres de l’AFPC-SDI.

Comment fonctionne une CIP? 

En cas d’impasse à la table de négociation, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la Commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.

Une fois ces recommandations émises, le syndicat les examine et en discute, puis retourne généralement à la table pour reprendre les négociations avec l’employeur.

Et ensuite? 

Le syndicat et l’employeur nomment les personnes qui les représenteront et la Commission des relations de travail fixe les dates d’audience. L’échéancier dépend largement de la disponibilité des trois parties. Nous vous tiendrons au courant des faits nouveaux. Comme toujours, votre soutien est essentiel à notre succès à la table.

Appuyez votre équipe de négociation 

Tout compte pour prouver à l’ASFC que nous avons l’œil ouvert, que nous appuyons notre équipe de négo et que nous voulons une entente juste et équitable.

Les membres de l’équipe de négo et de la direction des succursales visiteront vos lieux de travail et animeront des réunions.

Ne manquez pas cette occasion de rencontrer votre équipe de négo, d’avoir les dernières nouvelles des négos et d’obtenir du matériel promotionnel pour montrer votre soutien.

Pour ne rien manquer des négos, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : vos droits

Vous avez le droit de porter des articles syndicaux au travail

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral ont confirmé que les membres de l’AFPC-SDI ont le droit de porter des articles faisant la promotion du syndicat au travail.

En 2018, la Commission a en effet statué que l’interdiction, à l’Agence des services frontaliers du Canada, de porter les lacets orange « J’appuie mon équipe de négo » ailleurs que sur les bottes était une pratique déloyale de travail et allait à l’encontre de la convention collective. La décision garantit ainsi le droit des membres de porter ces lacets dans les cheveux ou au poignet, s’ils le souhaitent.

Décision complète – 2018 CRTESPF 66, Alliance de la Fonction publique du Canada c. Conseil du Trésor [Agence des services frontaliers du Canada]

En 2012, la Commission avait statué en faveur du droit des membres de porter un bracelet portant l’inscription « J’appuie mon équipe de négo » et rejeté l’allégation que leur port, au travail, contrevenait à la politique relative aux uniformes.

Décision complète – 2012 CRTFP 21, Bartlett et al. c. Conseil du Trésor [Agence des services frontaliers du Canada]

Connaissez vos droits

Tout compte pour prouver à l’ASFC qu’on a l’œil ouvert, qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

En tant que membres, vous avez le droit de promouvoir votre syndicat au travail, que ce soit en personne ou virtuellement. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Vous avez également le droit de…

  • Parler du syndicat. Vous pouvez en discuter avec vos collègues, en personne ou en virtuel, comme vous le feriez pour tout autre sujet, et faire circuler de l’information sur les activités de l’AFPC.
  • Transmettre de l’information. Vous pouvez signer des pétitions, vous inscrire à des activités et échanger des renseignements sur les négociations en dehors de vos heures de travail. Assurez-vous toutefois de le faire à partir de votre adresse courriel personnelle.
  • Porter sur vous un message syndical. Vous pouvez porter un macaron, une lanière, un autocollant, un t-shirt, des lacets, des épaulettes, un insigne à velcro, un porte-nom et tout autre article communiquant un message de votre syndicat.
  • Utiliser un fond d’écran ou une signature personnalisée. Vous pouvez exprimer votre soutien à votre syndicat et à votre équipe de négo en ajoutant un message à votre fond d’écran ou à votre signature électronique (p. ex., sur Teams, Zoom et Outlook).
  • Participer aux activités de mobilisation. Vous pouvez participer à des manifestations ou à d’autres activités syndicales pendant vos pauses et en dehors de vos heures de travail.

Si votre employeur brime vos droits ou vous décourage de les exercer, avertissez-en immédiatement le SDI (personne déléguée ou membre de l’exécutif) ou le bureau de l’AFPC de votre région.

Fonds d’écran virtuel

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’AFPC annonce les lauréats de ses bourses d’études 2023

Félicitations à toutes les personnes qui ont décroché une des bourses d’études décernées par l’AFPC cette année! Nous sommes fiers de la nouvelle génération de syndicalistes qui s’engagent à faire avancer notre mouvement partout au pays!

Les lauréates et lauréats ont été choisis parmi des centaines de candidatures soumises par les membres et leurs familles. Chaque candidature a été évaluée en fonction d’une dissertation, d’une vidéo, d’une illustration, d’une chanson ou d’une autre œuvre portant sur le rôle de la vérité et de la réconciliation dans le mouvement syndical.

L’AFPC tient à remercier toutes les personnes qui ont soumis leur candidature. Les soumissions étaient intéressantes et inspirantes!

Le programme de bourses sera relancé à la mi-avril 2024, avec un nouveau formulaire d’inscription et de nouvelles directives. 

Bourses nationales

Hewan Gebremedhin — 4 000 $ AFPC-AGR 
Hewan vit à Medecine Hat. Elle est la fille de Mulu Gebremedhin, qui est membre de la section locale 30907 de l’Union des employés de la Défense nationale.

Aniqa Jalal — 4 000 $ APFC-Coughlin 
Aniqa vient d’Halifax et son père, Kazi Shah Jalal, est membre de la section locale 80809 de l’Union canadienne des employés des transports.

Lydia Enzinas — 3 000 $ AFPC-AGR 
Lydia vient de Jerseyville en Ontario et sa mère, Michelle Enzinas, est membre de la section locale 70703 de l’Union canadienne des employés des transports.

Amelia Neo — 3 000 $ AFPC-AGR 
Amelia vient de Kamloops en Colombie-Britannique et son père, Vincent Neo, est membre de la section locale 30872 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Meg-Anne Lachance — 3 000 $ AFPC-Coughlin 
Meg-Anne vient de Sherbrooke et son père, Philippe Lachance, est membre de la section locale 10024 du Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice.

Amy Greenwood — 3 000 $ AFPC-Coughlin 
Amy vit à North Vancouver et son père, Adam Greenwood, est membre de la section locale 20040 du Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

Lise Charles — 2 000 $ J. R. (Joe) Power 
Lise vit à Charlottetown. Elle est la fille de Jean Davis, qui est membre de la section locale 90001 du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants.

Bourses pour les groupes d’équité

Nathan Gamble — 3 000 $ 
Nathan vit à Regina et est membre de la section locale à charte directe 40005.

Daanis Bruneau-Cormier — 3 000 $ 
Daanis vient de Winnipeg. Elle est la fille d’Angèle Cormier, qui est membre de la section locale 50022 du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants.

Nikolas Gélinas — 3 000 $  
Nikolas vit à Regina et son père, Jean-Claude Gélinas, est membre de la section locale 40800 de l’Union des employés de la Défense nationale.

Lara Mercier-Jung — 3 000 $  
Lara vit à Burnaby en Colombie-Britannique et sa mère, Lilianne Mercier, est membre de la section locale 20147 du Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement.

Isabella Pascucci — 3 000 $  
Isabella vient de Toronto et sa mère, Wanda Pascucci, est membre de la section locale 548 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Bourses décernées aux membres

Sean Maverick Celi — 2 000 $  
Sean vit à Surrey en Colombie-Britannique et est membre de la section locale 20938 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Waheedah El-Bagdady — 2 000 $  
Waheedah vient de London et est membre de la section locale 89 du Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice.

Michelle Crawley — 2 000 $  
Michelle vient d’Ottawa et est membre de la section locale 70372 du Syndicat des employées et employés nationaux.

Andrew Barker — 1 000 $
Andrew vient de Gloucester en Ontario et est membre de la section locale 70705 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Antoine Dumas — 1 000 $  
Antoine vient de Gatineau et est membre de la section locale 70148 de l’Union des employés de la Défense nationale.

Bourses régionales 

Brandon Fougere – 1 000 $ Atlantique 
Brandon vient de Cornwall à l’Île-du-Prince-Édouard. Il est le fils de Patricia Fougere, qui est membre de la section locale 90001 du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants.

Michael Maudsley — 1 000 $ Colombie-Britannique 
Michael vit à Victoria et sa mère, Jennifer Maudsley, est membre de la section locale 20042 du Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

Kalleigh Heffernan — 1 000 $ Région de la capitale nationale 
Kalleigh vient de Toronto et son père, Robert Heffernan, est membre de la section locale 70611 du Syndicat des employés de la Défense nationale.

Ryder Benoit — 1 000 $ Nord 
Ryder vient de Whitehorse. Il est le fils de Tara Sheridan, qui est membre de la section locale Y010 du Syndicat des employé-e-s du Yukon.

Ella Norland — 1 000 $ Ontario 
Ella vient de Brights Grove et son père, Gene Norland, est membre de la section locale 19 du Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

Eden Harriman — 1 000 $ Prairies 
Eden vit à Prince Albert en Saskatchewan et sa mère, Shannon Harriman, est membre de la section locale 40027 du Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement.

Eva Corriveau — 1 000 $ Québec 
Eva vient de Trois-Rivières et son père, Martin Corriveau, est membre du Syndicat des employées et employés nationaux.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Inclusion en milieu de travail pour le personnel racisé : réaction initiale au rapport de la vérificatrice générale

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Le Bureau du vérificateur général du Canada a récemment publié son Rapport 5—Inclusion en milieu de travail pour le personnel racisé, dans lequel il a conclu à la nécessité pour plusieurs organismes de la fonction publique fédérale, dont l’Agence des services frontaliers du Canada, de prendre des mesures plus concrètes pour éliminer de manière efficace les problèmes et les obstacles systémiques auxquels sont confrontés le personnel racialisé. En effet, la vérificatrice générale a conclu que ces organismes « n’avaient pas suffisamment utilisé les données disponibles pour recenser les obstacles subis par le personnel racisé ou pour éclairer les stratégies relatives à l’équité et à l’inclusion et les mécanismes de plainte » et qu’au niveau de la direction, « la responsabilité des gestionnaires en ce qui concerne le changement de comportements et de culture […] était limitée et n’était pas mesurée de façon efficace ».

Comme c’est souvent le cas lorsque l’ASFC est en cause, tout cela ne sera pas une surprise pour nos membres. L’Agence est reconnue pour ignorer les plaintes de ses employés et pour fermer les yeux sur les abus perpétrés par ses gestionnaires. Le président du SDI a exprimé les mêmes inquiétudes aux parlementaires fédéraux plus tôt cette année. La direction de l’Agence a démontré à maintes reprises son incapacité fondamentale à régler les problèmes systémiques profondément enracinés, dont ceux affectant nos membres racialisés. Pire encore, l’expérience a amené le syndicat à constater qu’un grand nombre de ces problèmes découlent de, ou sont exacerbés par, l’incompétence et la non-responsabilisation présente au sein de la haute gestion.

Même si le rapport de la vérificatrice générale contient un appel à l’action sensé aux organismes de la fonction publique fédérale — « pour créer un lieu de travail réellement inclusif, vous devez vous engager activement auprès de vos employés racialisés, vous devez utiliser de manière significative les données dont vous disposez pour éclairer vos décisions,  et vous devez tenir la gestion responsable de la mise en œuvre du changement »1 — nous ne pouvons nous empêcher de penser que le message sera sans effet sur l’Agence. Même si l’ASFC a convenu des recommandations du rapport, c’est cette même Agence qui a prétendu être engagée à régler le problème du racisme systémique, pour finalement annuler de manière arbitraire la formation antiraciste et anti-discrimination conçue par ses propres employés racialisés. C’est cette même Agence qui a fait fi de nos recommandations visant le rétablissement significatif d’une formation adéquate de lutte contre le racisme.

Nous sommes reconnaissants à la vérificatrice générale de mettre en lumière les lacunes de la fonction publique en matière de stratégies de lutte contre le racisme. Nous examinerons de plus près son rapport afin de déterminer ce qu’il représente pour nos membres dans la poursuite de notre lutte pour un milieu de travail plus inclusif. Cependant, il serait naïf de se surprendre de l’absence de progrès au sein d’une Agence qui a si clairement démontré son manque d’intérêt à la résolution véritable de ces problèmes.

1(traduction libre de la version anglaise)

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