Groupe FB : FAQ sur le grève

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L’unité de négociation des Services frontaliers (FB) compte plus de 9 000 membres de l’AFPC-SDI qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Ce sont ces personnes qui protègent nos frontières et qui s’occupent de la planification, de la livraison, de l’inspection et du contrôle de la marchandise et des personnes qui arrivent au pays.

Leur convention collective ayant expiré en juin 2022, les membres du groupe FB sont sans contrat de travail depuis presque deux ans.

L’équipe de négo est déterminée à obtenir une entente équitable pour protéger leurs acquis et négocier de nouveaux droits et de nouvelles protections.

Questions clés à la table de négociation

  • Parité salariale : les membres du groupe FB, en uniforme ou en civil, méritent un salaire comparable à celui des autres forces de l’ordre au pays.
  • Meilleure sécurité d’emploi : le penchant de l’employeur pour le recours aux mesures disciplinaires musclées crée un climat de travail toxique. Le syndicat réclame de meilleures protections pour ses membres contre le harcèlement et les abus de pouvoir de l’employeur.
  • Droit au télétravail : Les membres en civil du groupe FB devraient avoir accès aux options de télétravail de façon cohérente et flexible.
  • Protection contre la sous-traitance : le recours à des systèmes automatisés, à du personnel étudiant non qualifié et à la sous-traitance se traduit inévitablement par des coûts et des risques plus élevés, ainsi que par une diminution de la qualité des services offerts à la population. Mettons fin à la sous-traitance et réclamons de bons emplois à la fonction publique.

On a aussi été très clairs : si le gouvernement souhaite réellement négocier une nouvelle convention collective, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, doit respecter l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociation, soit d’offrir aux membres du groupe FB une retraite équitable après 25 ans de service. Le personnel chargé de l’application de la loi à l’ASFC mérite le même traitement et les mêmes avantages sociaux à la retraite que le reste des forces de l’ordre.

Depuis l’annonce de notre mandat de grève, vous êtes nombreux à vous demander ce qui va se passer maintenant. Votre équipe de négo sera en médiation à compter du 3 juin.

D’ici là, consultez les réponses aux grandes questions que vous pourriez vous poser. Comme la page sera mise à jour en fonction de l’information disponible, revenez‑y souvent.

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Prochaines étapes

Vous avez des questions? Communiquez avec la présidence de votre succursale ou avec le bureau régional de l’AFPC. Vous pouvez aussi consulter le Manuel de grève de l’AFPC et vous inscrire à l’une des séances de formation sur les services essentiels qu’on est à planifier pour en savoir davantage. Restez à l’affût pour connaître les dates des séances.

L’exercice de notre droit de grève nous permet de réaliser des gains importants. C’est l’un des moyens les plus efficaces de faire comprendre à l’employeur qu’on mérite son respect et qu’il doit prendre nos revendications au sérieux. Gardez tout cela à l’esprit lorsque vous parlerez à votre famille, à votre entourage et à d’autres personnes syndiquées. Ensemble, on est plus forts.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Services frontaliers : des perturbations à prévoir dès vendredi si l’impasse persiste

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Le compte à rebours est commencé : pourra-t-on éviter une grève nationale aux frontières pour plus de 9 000 travailleuses et travailleurs des Services frontaliers? Si aucune entente n’est intervenue entre avec l’employeur et le Conseil du Trésor cette semaine, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays emploieront des moyens de pression dès le 7 juin à 16 h (HE).

« On espère encore pouvoir éviter la grève et d’éventuelles perturbations de la circulation des personnes et des biens aux frontières », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « On a posé un ultimatum au gouvernement Trudeau pour qu’il se décide enfin à négocier à un contrat équitable pour les membres de son personnel. »

Les membres de l’AFPC aux Services frontaliers sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Leurs principales revendications sont la parité salariale avec les autres organismes d’application de la loi, des modalités flexibles de télétravail, un régime de retraite équitable pour le personnel chargé de l’application de la loi et de meilleures protections.

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière, entraînant des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forçant la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.

« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement agisse. »

Les négociations se poursuivent en médiation cette semaine dans un ultime effort pour parvenir à une entente.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Grève possible du groupe FB : un message du président national concernant les heures supplémentaires volontaires

Quiconque a travaillé à l’ASFC sait à quel point le recours aux heures supplémentaires est chose bien établie à de l’Agence. Pour l’employeur, c’est l’outil privilégié pour gérer les pénuries chroniques de personnel. Pour beaucoup de nos membres, les heures supplémentaires représentent un pourcentage important de leur rémunération annuelle totale. Dans des circonstances normales, nos membres veulent faire des heures supplémentaires et l’employeur est heureux de leur en accorder — en effet, la plupart des griefs concernant les heures supplémentaires portent sur le fait qu’il y en a trop peu d’octroyées.

Mais il ne s’agit pas de circonstances normales.

Dans quelques jours, dès le jeudi 6 juin, le groupe FB sera en position de grève légale. Toutefois, la plupart de nos membres FB sont désignés comme essentiels et seront au travail. Bien que cela signifie qu’ils auront l’obligation légale de remplir les fonctions de leur poste, cela ne veut pas dire qu’ils seront tenus de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires.

En fait, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce qu’un accord de principe soit conclu, nous demandons à tous les membres du groupe FB de bien réfléchir avant de se porter volontaires pour faire des heures supplémentaires. C’est une chose de se voir ordonné de faire des heures supplémentaires par la gestion, qui a certainement le droit d’émettre un tel ordre. C’en est une autre que de se porter volontaire pour faire des heures supplémentaires pour un employeur qui cherche systématiquement à saper nos droits collectifs en exigeant des concessions à la table des négociations, ronde de négos après ronde de négos.

Tous les membres de l’équipe de négociation du groupe FB vous diront que l’employeur n’a toujours pas accepté une seule de nos principales revendications, et certainement pas de façon volontaire. Ni sur la retraite, ni sur les salaires, ni sur le télétravail, ni sur la sécurité d’emploi et encore moins au niveau de mesures pour rendre notre milieu de travail moins toxique. Pourquoi alors se porter volontaire pour aider la gestion à combler les lacunes en ce qui concerne les horaires de travail, alors que l’ASFC ne veut pas combler volontairement une seule des lacunes de notre convention collective ?

La grève est un dernier recours qui réussit grâce à la solidarité et aux sacrifices. Pour obtenir un accord équitable, nous devons toutes et tous être unis.

Merci et en toute solidarité,

Mark Weber
Président national du SDI[:]

La grève plane aux frontières après la réception du rapport de la CIP

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Plus de 9 000 membres du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pourraient débrayer dans la foulée de la publication du rapport de la commission de l’intérêt public (CIP), dont les recommandations visent la conclusion d’une entente entre les parties.

Le dépôt du rapport marque le début des moyens de pression, et les travailleuses et travailleurs seront en position de grève légale dès le jeudi 6 juin.

En effet, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) ont voté à 96 % en faveur de la grève au début du mois.

« Le compte à rebours est commencé », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale élue de l’AFPC. « Le gouvernement Trudeau est passé à côté de toutes les occasions d’accorder la priorité à ses fonctionnaires. Il doit faire vite s’il veut éviter des perturbations à grande échelle. »

Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque immobilisé le trafic commercial transfrontalier, ce qui a entraîné d’importants retards aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé un marathon de 36 heures de négociation pour parvenir à une entente.

« Débrayer est toujours un dernier recours », ajoute Mark Weber, président national du SDI. « Mais le solide mandat de grève que nous ont confié 96 % de nos membres montre qu’on est prêts à aller jusqu’au bout pour obtenir un contrat équitable. »

À compter du 3 juin, l’AFPC, le Conseil du Trésor et l’ASFC seront en médiation pour tenter de conclure une entente et d’éviter la grève. Le syndicat espère que l’employeur se présentera avec un nouveau mandat qui permettra de régler les grandes questions en litige.

Nos membres sont sans contrat de travail depuis deux ans et l’employeur refuse toujours de négocier une entente qui les protégerait, insistant plutôt pour leur soutirer des concessions.

Les membres du personnel de l’ASFC revendiquent un régime de retraite équitable et la parité salariale avec leurs homologues des autres organismes d’application de la loi au pays.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal des forces de l’ordre et de la sécurité publique a déjà droit à une retraite anticipée. Cela comprend, entre autres, le personnel de lutte contre les incendies et de contrôle aérien, celui affecté aux opérations de Service correctionnel Canada, et les agentes et agents de la GRC. Le personnel de l’ASFC devrait avoir droit aux mêmes avantages qu’eux.

Comme le souligne DeSousa : « Anita Anand et ses collègues libéraux peuvent corriger le tir en proposant les modifications législatives qui permettraient aux membres du personnel de l’ASFC de prendre leur retraite dans la dignité. »

Le rapport de la CIP est disponible sur le site Web de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. On y trouve des recommandations non exécutoires visant à aider les parties à s’entendre.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : après les recommandations de la CIP, le compte à rebours

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La commission de l’intérêt public a envoyé aujourd’hui à l’AFPC-SDI ses recommandations non exécutoires pour conclure une entente entre les parties. Ce rapport arrive dans le sillage de l’annonce, au début du mois, du solide mandat de grève dont se sont dotés les 9 000 membres du groupe FB, qui seront en position de débrayer en toute légitimité dès le jeudi 6 juin.

Le rapport souligne que, même s’il a nié les problèmes de recrutement et de maintien en poste à l’ASFC, l’employeur a reconnu avoir du mal à fournir des services de manière efficace en raison de dispositions contractuelles « désuètes et archaïques ». L’équipe de négociation entend continuer de revendiquer l’amélioration du milieu de travail et rejettera toute concession que l’employeur croit, à tort, être la solution à ses problèmes organisationnels.

Dans son rapport, la CIP recommande aux parties de retourner immédiatement à la table de négociation.

Le syndicat et l’employeur ont convenu de reprendre la médiation dès lundi. L’équipe syndicale espère que le Conseil du Trésor et l’ASFC auront un nouveau mandat et qu’on pourra conclure une entente juste et équitable pour les membres de l’AFPC-SDI.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Appel au boycott de la Semaine nationale de la fonction publique

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À tous les membres du SDI :

La Semaine nationale de la fonction publique, qui aura lieu cette année du 9 au 15 juin, se veut une occasion pour le gouvernement fédéral de reconnaître les contributions des fonctionnaires fédéraux.

Compte tenu de l’état des choses à la table de négociation du groupe FB, du comportement épouvantable de la gestion de l’ASFC à l’égard de nos membres et de la teneur générale des relations entre le gouvernement fédéral et les syndicats de la fonction publique fédérale à la suite de la récente débâcle concernant le télétravail, il n’y a rien d’exagéré à dire que toute reconnaissance de ce genre serait vide de sens.

La reconnaissance ne devrait pas être une question de simples mots mais d’actions, et les actions actuelles de l’employeur à l’égard de nos membres en disent long.

À la table FB, l’employeur a poussé le processus jusqu’à l’impasse, se livrant à un exercice inutilement long et sinueux pour éviter de donner à nos membres FB un contrat équitable, sans même présenter une offre salariale convenable.

En ce qui a trait à la retraite équitable, malgré les appels répétés à faire ce qui est juste et à proposer les changements législatifs nécessaires pour permettre aux membres du groupe FB de prendre leur retraite après 25 ans de service, le gouvernement fédéral continue de se traîner les pieds.

En ce qui concerne le télétravail, touchant bon nombre de nos membres, le Conseil du Trésor a signalé qu’il n’avait aucunement l’intention de s’engager dans un véritable dialogue avec les syndicats en vue de créer un cadre qui serait favorable, et non défavorable, aux travailleuses et aux travailleurs de la fonction publique.

Le mandat de grève fort pour lequel ont voté les membres du groupe FB envoie un signal clair à l’employeur que nous sommes prêts et mobilisés. Alors que l’approche insolente de l’employeur en matière de négociation continue de nous pousser vers une répétition du 6 août 2021, il va sans dire que les activités organisées par l’employeur dans le cadre de la Semaine nationale de la fonction publique devraient être carrément ignorées. Le respect l’emporte sur la reconnaissance, et le manque de respect de l’ASFC à l’égard de nos membres est flagrant.

J’encourage plutôt les membres du SDI à trouver différentes façons de célébrer notre force collective. Là où des manifestations ou d’autres activités syndicales sont prévues, j’invite les membres de toutes les unités à appuyer les efforts de mobilisation du groupe FB afin de démontrer à l’employeur que nous sommes prêts à agir de concert.

Enfin, pour ma part, je continue à être immensément fier de représenter les membres du SDI. Votre dévouement soutenu et votre capacité à vous opposer à l’un des pires employeurs de la fonction publique fédérale sont véritablement remarquables.

Merci et en toute solidarité,

Le président national du SDI
Mark Weber[:]

AFPC : l’industrie des transports doit prévoir d’importants retards en cas de grève à l’ASFC

PSAC logo SCFP
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La menace d’une grève de plus de 9 000 membres du personnel de l’ASFC plane d’un bout à l’autre du pays et l’AFPC a écrit aux parties prenantes de l’industrie des transports pour les prévenir d’éventuelles perturbations aux points d’entrée. Elle les exhorte à convaincre le gouvernement de négocier sans délai un contrat de travail juste et équitable pour le groupe FB afin d’éviter les retards occasionnés par une grève.

Les entreprises de camionnage, les courtiers en douane et les services de livraison de colis dépendent de la circulation sécuritaire et efficace des marchandises aux frontières, ce que nos membres assurent avec fierté. Les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté le trafic commercial transfrontalier, compromettant les opérations jusqu’à la conclusion d’une entente qui a valu des gains considérables à nos membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Lettre à la présidente de l’ASFC : les représentantes et représentants syndicaux doivent cesser de communiquer avec l’employeur

Photo of CIU flag

À la lumière du mandat de grève obtenu par les membres du groupe FB du Syndicat des Douanes et de l’Immigration le 23 mai 2024, et conformément à la lettre envoyée à la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman, le 27 mai 2024, les représentantes et représentants du SDI à tous les paliers ont pour consigne de cesser dès maintenant toute interaction avec l’employeur concernant les questions syndicales, et ce pour toutes les unités.

Des exceptions seront faites pour la participation à des réunions liées à des plaintes en matière de violence et harcèlement sur le lieu de travail, pour le signalement de risques imminents pour la santé et la sécurité ou d’autres situations impliquant un problème de santé et de sécurité, et pour le traitement d’autres questions de nature immédiate et urgente.

Les représentantes et représentants locaux qui doivent participer à des consultations de griefs sont invités à contacter leur présidence de succursale pour plus d’informations.

Les communications normales entre le syndicat et l’employeur reprendront dès que le conflit de négociation en cours sera résolu.[:]

Affectations intérimaires à un poste de gestion : un message du président national du SDI [mis à jour]

Chères et chers membres du SDI,

La solidarité face à l’adversité est l’un des principes fondamentaux du mouvement syndical. L’adage « l’union fait la force » se vérifie à l’apogée du processus de négociation, lorsque les personnes syndiquées sont appelées à défendre leurs droits face à un employeur désireux de saper les victoires durement acquises lors des rondes précédentes et d’étouffer notre capacité à faire évoluer la situation vers quelque chose de meilleur.

La mobilisation des FB lors de la dernière ronde de négociations, qui a culminé avec notre grève du zèle historique du 6 août 2021, a bien démontré à l’employeur à quel point nous sommes puissants lorsque nous agissons en tant que groupe. Aujourd’hui, alors que l’inaction de l’employeur à la table des négociations nous pousse vers un autre moment semblable, il est important de lui adresser un message clair : cette démarche, nous l’avons fait une fois et nous pouvons la répéter.

Le vote massif des membres FB en faveur de la grève montre sans détour qu’ils sont prêts à faire le nécessaire pour obtenir une entente juste et équitable. Malgré les efforts renouvelés de l’employeur pour réprimer les actions syndicales, les membres continuent de soutenir fièrement leur équipe de négociation en portant des articles syndicaux et en affichant des messages de solidarité sur le lieu du travail. Ces dernières semaines, des succursales de partout au pays ont organisé avec succès des rassemblements et des activités qui ont attiré l’attention du public sur notre lutte soutenue.

Au cours des semaines à venir, alors que nous continuons à faire monter la pression, tous les membres se doivent donc de collaborer pour assurer notre succès collectif dans la lutte pour obtenir un accord équitable.

Les membres du groupe FB actuellement en affectation intérimaire de façon volontaire à un poste de gestion peuvent contribuer à cet objectif visant notre succès collectif en renonçant à cette affectation et en retournant à leur poste d’origine dès 16h HE le 7 juin 2024 advenant qu’une grève soit déclenchée si une entente n’est pas conclue.

Les membres qui choisiraient de poursuivre leur affectation intérimaire dans un poste de gestion, alors que nous nous rapprochons d’une grève potentielle, signaleraient au mieux qu’ils sont satisfaits de récolter les récompenses pour lesquelles d’autres se sont battus. Au pire, ils indiqueraient qu’ils se contentent de rester aux côtés de la gestion, complices des mauvais traitements infligés à leurs collègues membres du SDI.

Ne mâchons pas nos mots : cet employeur a montré à maintes reprises qu’il ne respecte pas vos droits comme employés ou en tant que membres d’un syndicat. Il a intimidé et harcelé nos membres, leur a menti, et continue de le faire, en essayant d’empêcher les membres du syndicat d’exercer leurs droits reconnus par la loi. Soutenir l’employeur revient à rejeter les principes fondamentaux sur lesquels repose notre syndicat.

Je demande instamment à ceux et celles d’entre vous, actuellement en affectation intérimaire dans un poste de gestion, de faire ce qu’il faut lorsque nous nous trouverons en grève, soit de revenir à votre poste de base au sein de l’unité syndicale et de vous tenir aux côtés de vos collègues membres du syndicat. Choisissez de faire partie du camp qui assurera sans aucun doute un nouveau succès pour tous les membres du SDI.

En toute solidarité,

Le président national du SDI
Mark Weber[:]

Passez à l’action : demandez à Anita Anand d’offrir une pension équitable au personnel des Services frontaliers

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Plus de 9 000 membres qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) envisagent sérieusement de débrayer et ont besoin de votre soutien pour obtenir une pension équivalente à ce qui est offert à leurs homologues ailleurs au pays.

À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal des forces de l’ordre et de la sécurité publique a droit à la retraite après 25 ans de service, sans aucune pénalité. C’est le cas notamment des pompiers, des contrôleuses aériennes, des agents de la GRC et du personnel opérationnel de Service correctionnel Canada.

Les membres FB ne méritent pas moins que les autres et se battent depuis longtemps pour avoir les mêmes droits.

Les travailleuses et travailleurs des Services frontaliers effectuent un travail exigeant sur le plan physique et les risques du métier sont semblables à ceux des forces de l’ordre. Mais contrairement à leurs homologues, ils n’ont pas droit à la retraite anticipée.

Comme on le sait, la condition physique requise pour ces emplois devient difficile à maintenir avec l’âge. En ce moment, les membres dont l’âge avancé rend difficiles le maniement d’armes et le recours à la force se voient imposer des tâches limitées.

Sans régime de retraite équitable, l’ASFC pourrait avoir du mal à attirer des personnes talentueuses et à les garder, alors qu’elle manque déjà de personnel.

Suite à la pression exercée par l’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration durant la dernière ronde de négociations en 2021, le Conseil du Trésor a reconnu cette inégalité et a réaffirmé sa position : ce n’est pas une question qui peut se régler à la table. On est maintenant en 2024, et le CT a chanté la même chanson lorsqu’il est récemment passé devant la commission de l’intérêt public (CIP) : cette question ne peut se régler à la table puisqu’il faut changer la loi en vigueur.

Si c’est le cas, pourquoi Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, a-t-elle déclaré le 30 avril à la Chambre des communes que la pension des membres FB était du ressort de la CIP? Pourquoi a-t-elle dit que toutes les ententes (y compris celle des FB!) sont plus faciles à conclure à la table?

Soyons francs : dans son allocution du 30 avril, Anita Anand a soit sciemment induit le Parlement en erreur, soit révélé que son équipe de négociation l’avait mal conseillée. Quoi qu’il en soit, le message envoyé à nos membres est clair : le gouvernement libéral de Justin Trudeau n’est pas l’ami des fonctionnaires.

Mais il n’est pas trop tard pour corriger la situation. Anita Anand et ses collègues libéraux n’ont qu’à proposer des changements législatifs qui permettraient au personnel de l’application de la loi de l’Agence des services frontaliers de prendre leur retraite, avec dignité et sans pénalité, après 25 ans de service, comme le font les autres membres des forces de l’ordre.

Les membres du groupe FB ont voté massivement pour la grève et sont prêts à débrayer pour obtenir une entente juste et équitable. Anita Anand n’a pas besoin d’attendre qu’on se rende là. Elle peut dès maintenant prendre les devants pour régler ce problème qui mine les membres FB.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]