Journée nationale des peuples autochtones : La réconciliation exige un engagement et une action suivis

First Nations Women performing a Fancy Shawl Dance in a grass field with a river background

En ce 21 juin, les syndicats du Canada marquent la Journée nationale des peuples autochtones en réaffirmant leur ferme engagement à faire avancer la réconciliation avec les Autochtones et la justice autochtone au sein de nos collectivités et des lieux de travail de tout le pays. Cela exige de continuer à réclamer une intervention urgente du gouvernement fédéral en matière de réconciliation avec les Premières Nations, Inuits et Métis.

« Les peuples autochtones continuent à subir les répercussions de la violente histoire coloniale du Canada. Les taux démesurément élevés de violence à l’endroit des femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones, les avis de longue date concernant l’eau potable dans les réserves, la surreprésentation des enfants autochtones dans le système de protection de la jeunesse et à la surreprésentation des adultes autochtones dans le système judiciaire canadien sont des manifestations des systèmes coloniaux qui continuent à nuire grandement aux peuples autochtones encore à l’heure actuelle. C’est une honte collective pour notre pays et nous devons faire tout notre possible pour la réparer », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.

Au cours de la 30e Assemblée générale du CTC tenue le mois dernier, les membres délégués autochtones des différentes parties du pays ont souligné le besoin pressant de voir à ce que les syndicats jouent un rôle plus actif dans la réconciliation et le besoin d’engagements et d’actions plus forts de l’ensemble des alliés non autochtones. Les membres délégués ont adopté un plan d’action sur la justice autochtone propre à combler les lacunes en matière d’équité et à favoriser l’amélioration des conditions socioéconomiques des travailleurs et travailleuses et des communautés autochtones, à accroître la sensibilisation et l’éducation au sujet de l’histoire du Canada et de l’héritage de la colonisation ainsi que des effets inhumains qu’elle continue d’avoir sur les Premières Nations, Métis et Inuits et à promouvoir les droits et la justice autochtones à l’extérieur comme à l’intérieur du mouvement syndical.

« Nous nous vouons à aller de l’avant de concert avec les peuples autochtones dans un esprit de réconciliation et de lutte pour la justice. Nous nous sommes engagés à apporter des changements appréciables à nos lieux de travail, à nos collectivités et au mouvement syndical », affirme madame Bruske.

Les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), les 231 appels à la justice issus de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FF2SADA) et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) défendent les droits des peuples autochtones de maintenir et de protéger leur patrimoine culturel et affirment la responsabilité des gouvernements d’intégrer les droits et la justice autochtones à leurs pratiques et politiques. Les syndicats du Canada continueront à lutter pour assurer la pleine mise en œuvre de ces trois instruments.

Il reste beaucoup de travail à accomplir : au 30 avril 2023, la mise en œuvre de 37 % des 94 appels à l’action de la CVR piétinait ou n’avait pas encore commencé, et jusqu’à présent, on n’a fini de mettre en œuvre que deux des 231 appels à la justice de l’Enquête sur les FF2SADA. On n’a même pas commencé à mettre en œuvre plus de la moitié d’entre eux.

« La réconciliation exige une action immédiate, concrète et soutenue du gouvernement. Les Inuits, Métis et Premières Nations ne devraient pas avoir à continuer d’attendre la justice, à plus forte raison que la ligne de conduite à suivre a été très clairement tracée. La justice a déjà été trop longtemps attendue », déclare Lily Chang, secrétaire-trésorière du CTC.

Les syndicats du Canada continuent à appuyer fermement les revendications des communautés autochtones visant à ce que le gouvernement fédéral :

  • mette fin à tous les avis d’ébullition d’eau à court terme et à long terme dans les collectivités des Premières Nations, améliore l’infrastructure dans les réserves et y assure un accès fiable à de l’eau potable propre;
  • finisse de mettre en œuvre tous les appels à l’action de la CVR et les appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées;
  • mette en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) en tant que cadre de réconciliation et dresse un fort plan d’action national, établisse des stratégies et prenne des mesures concrètes pour atteindre les objectifs de la DNUDPA.

Cet article provient du site du CTC.[:]

Groupe FB : l’AFPC-SDI a présenté ses revendications salariales

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L’équipe de négo du groupe FB a poursuivi les pourparlers avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Conseil du Trésor du 13 au 16 juin. Après avoir effectué une analyse complète de la rémunération et des conditions de travail dans le milieu de l’application de la loi, nous avons présenté nos revendications salariales.

Par exemple, nous avons demandé que notre grille salariale soit alignée sur celle de la GRC. En outre, nous avons demandé une période de repas payée pour tous les membres de l’unité de négociation, comme c’est le cas dans les autres organismes d’application de la loi.

Nous cherchons également à bonifier les primes et les indemnités afin de résoudre les problèmes qui se posent au travail. Il s’agit notamment d’une augmentation de l’indemnité de maître-chien et de nouvelles indemnités pour l’encadrement sur le terrain et la tenue civile. Nous avons également discuté de la rémunération du temps de pratique pour le maniement d’armes à feu, d’une prime pour renvoi sous escorte, d’une indemnité pour le conditionnement physique ainsi que du remboursement des frais de cotisation pour les agentes et agents d’audience et des frais de tir pour les agentes et agents armés.

L’employeur n’a pas encore réagi à nos revendications.

Notre équipe s’oppose aux changements technologiques qui mettent la population en danger.

Notre équipe a encore insisté auprès de l’employeur pour qu’il mette fin aux changements unilatéraux mis en œuvre dans le cadre de l’initiative de modernisation des programmes pour les voyageurs. L’AFPC-SDI a déjà intenté une action en justice contre l’ASFC au sujet des changements apportés à ArriveCAN et aux portes électroniques. Comme ces changements concernent du personnel syndiqué, l’ASFC doit nous consulter.

Nous avons aussi réitéré nos revendications relatives au harcèlement au travail. Le récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux révèle que l’ASFC est un milieu de travail toxique où les membres du personnel se font fréquemment harceler par la direction.

Notre équipe est prête à poursuivre les pourparlers durant l’été. Cependant, l’employeur a refusé de négocier en juillet et en août en raison du Plan d’action d’été. En quoi cela empêche-t-il les parties de se rencontrer? Nous n’en savons rien. Nous ne pouvons que supposer que l’employeur craint que la présence des dix membres de l’équipe de négociation sur la ligne de front ne soit la solution à la pénurie de personnel à l’ASFC. Quoi qu’il en soit, il est honteux de voir le Conseil du Trésor retarder inutilement le processus de négociation.

À venir

Cet été, notre équipe de négociation s’arrêtera un peu partout au Canada pour recueillir l’avis des membres et les informer de l’évolution des négociations. Nous vous tiendrons informés dès qu’il y aura du nouveau.

Les pourparlers reprendront en septembre.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : la loi doit permettre de lutter contre les problèmes systémiques à l’ASFC

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L’AFPC-SDI recommande au gouvernement de renforcer son projet de loi visant à ajouter un volet de surveillance civile à la Gendarmerie royale du Canada et à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en élargissant sa portée afin d’éliminer la discrimination systémique et l’abus de pouvoir de la part des gestionnaires.

Mark Weber, président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI), doute que le projet de loi C-20 entraîne de véritables changements systémiques au sein de l’ASFC s’il ne garantit pas le maintien des droits prévus dans la convention collective et s’il ne prévoit pas des moyens de signaler les abus et les passe-droits des gestionnaires.

Le projet de loi prévoit la création d’une commission civile d’examen et de traitement des plaintes pour la GRC et l’ASFC.

« Nous convenons qu’il est primordial que notre gouvernement et ses organismes élaborent les outils et les ressources nécessaires pour s’attaquer aux problèmes liés aux débordements, à la discrimination systémique et à l’abus de pouvoir, dit Mark Weber. Le projet de loi semble rater la cible lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux problèmes systémiques qui existent déjà au sein de l’Agence, qui est tristement célèbre chez ses employés pour laisser passer des abus flagrants de la part de la gestion. »

De plus, le projet de loi ne précise pas les échéances pour déposer une plainte ou tenir une enquête ni les droits établis par la convention collective, comme la représentation syndicale pendant les enquêtes administratives.

Selon le libellé actuel, les agentes et agents de l’ASFC et autres membres du personnel ne peuvent pas signaler les mesures disciplinaires injustes ou abusives à la commission. Cette situation est particulièrement inquiétante quand on sait que les gestionnaires ont l’habitude d’ignorer les plaintes, pour ensuite recourir au processus disciplinaire exhaustif actuel pour punir les travailleuses et travailleurs.

Le témoignage de l’AFPC-SDI a aussi signalé des problèmes récurrents au Comité permanent de la sécurité publique et nationale : le remplacement du personnel par la technologie, l’annulation arbitraire de la formation sur la lutte contre le racisme et l’embauche de gardes de sécurité du secteur privé, mal préparés, dans les installations de détention. L’ajout de dispositions plus rigoureuses contribuerait à régler les problèmes culturels enracinés au sein de la gestion de l’ASFC.

Reconnaissance des agentes et agents de l’ASFC en tant que personnel de sécurité publique dans toutes les lois fédérales

Le projet de loi est aussi l’occasion pour le gouvernement de reconnaître que les agentes et agents de l’ASFC chargés de l’application de la loi méritent le même traitement et les mêmes avantages sociaux que le reste du personnel chargé de la sécurité publique au Canada.

Pendant la dernière ronde de négo du groupe FB, l’AFPC a négocié avec le Conseil du Trésor un engagement à aller de l’avant pour offrir aux membres FB un régime de pension équitable. Le Conseil du Trésor s’est engagé à soumettre de nouveau la proposition du groupe visant à apporter des modifications législatives afin d’offrir, en vertu du régime de la fonction publique, une retraite anticipée bonifiée, aussi appelée « la retraite après 25 ans de service ». Le gouvernement doit maintenant mettre en place ces modifications législatives pour concrétiser la retraite anticipée.

« Nos membres chargés de l’application de la loi font partie intégrante de la sécurité publique du pays. Le projet de loi sur ce nouvel organisme de surveillance civile laisse entendre que le gouvernement fédéral est d’accord, mais cela n’est toujours pas reconnu dans les principales lois régissant la fonction publique, telles que la Loi sur la pension de la fonction publique et la Loi de l’impôt sur le revenu » précise Mark Weber.

Le gouvernement doit être cohérent dans son approche : pour que le projet de loi soit conséquent, l’ensemble des lois fédérales doivent confirmer que les agentes et agents de l’ASFC chargés de l’application de la loi font bel et bien partie du personnel de sécurité publique.

Regardez la webdiffusion intégrale sur ParlVU.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Les membres de l’AFPC ratifient les nouvelles ententes pour plus de 155,000 membres

Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) qui relèvent du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada ont voté massivement pour leurs ententes de principe respectives. Les membres des unités de négociation PA, SV, TC, EB et ARC ont pris part aux votes de ratification qui se sont tenus partout au pays du 24 mai au 16 juin.

Les nouvelles conventions collectives – en vigueur de 2021 à 2024 – prévoient des augmentations de salaire cumulatives qui viennent combler l’écart causé par l’inflation, totalisant 12,6 % sur quatre ans. Les membres ont également obtenu la meilleure protection au pays en matière de télétravail, une plus grande sécurité d’emploi ainsi qu’un engagement de la part du gouvernement de rendre les milieux de travail plus sécuritaires et plus inclusifs.

« Aujourd’hui, nous saluons nos membres qui nous ont témoigné un appui et une solidarité indéfectibles tout au long du processus de négociation et durant l’une des grèves les plus déterminantes de toute l’histoire du pays », a déclaré le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Ensemble, nous nous sommes battus. Ensemble, nous avons remporté des gains considérables qui ont fixé la barre pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs au Canada. »

Lisez la suite:

Prochaines étapes 

Au cours des prochaines semaines, l’AFPC rencontrera les représentants du Conseil du Trésor et de l’ARC pour signer les nouvelles conventions collectives. Toutes les dispositions non pécuniaires entreront en vigueur immédiatement après la signature.

Le Conseil du Trésor et l’ARC disposent de 180 jours à partir de la date de signature des nouvelles conventions collectives pour appliquer les nouveaux taux de rémunération et verser la paye rétroactive pour la période qui s’est écoulée depuis l’expiration des conventions précédentes.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Dons au Syndicat des employé-e-s du Nunavut : Soutenez les grévistes | ᐃᑲᔪᕈᒪᔪᑦ ᑮᓇᐅᔭᖅᑎᒍᑦ ᑐᓂᓯᔪᓐᓇᖅᑐᑦ ᓄᓇᕘᒥ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑏᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖏᓐᓄᑦ : ᐃᑲᔪᕈᒪᓂᖏᑦ ᐱᓱᑉᐸᑦᑐᓂᑦ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑎᓂᑦ

Les membres de l’AFPC-SENu (Syndicat des employé-e-s du Nunavut) qui travaillent pour l’Office d’habitation d’Iqaluit sont en grève depuis près de trois mois (lien en anglais). Pendant cette période, l’employeur a agit de façon absolument consternante. En effet, l’Office a mis les travailleuses et les travailleurs en lock-out deux jours après que les membres soient rendus sur les lignes de piquetage le 17 mars, a eu recours à des briseurs de grève (tout en niant l’avoir fait) et a proposé à la table de négociation un langage qui ne sert qu’à insulter, rabaisser et infantiliser les grévistes. Bien que le lock-out ait été levé depuis, l’offre et le comportement de l’employeur restent totalement inacceptables et la grève se poursuit.

Plus tôt cette semaine, l’exécutif national du SDI a voté en faveur d’un don de 1500 $ au SENu afin de soutenir les grévistes dans leur lutte contre un employeur tant injuste que déraisonnable. Nous encourageons les succursales du SDI à faire un don, quel qu’en soit le montant. Ce mépris flagrant des droits des travailleurs et des droits de la personne ne peut être toléré. Veuillez consulter la dernière mise à jour sur les négociations du SNEu (en anglais) ou visiter https://www.neu.ca/ pour plus d’informations sur ce conflit de travail scandaleux.


ᑭᒃᑯᑐᐃᓇᓐᓄᑦ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑏᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖏᓐᓂᑦ ᑲᓇᑕᒥ-ᓄᓇᕘᒥ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑏᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖏᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᖏᑦ ᐱᓕᕆᐊᕆᔭᖏᓐᓂᑦ ᐃᑲᓗᓐᓂ ᐃᓪᓗᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑎᖏᑦ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑕᐃᓕᓯᒪᓂᖏᑦ ᑕᖅᑭᐅᓗᐊᑦ ᒪᕐᕉᓕᖅᑐᑦ ᐅᖓᑖᓄᑦ.  ᑕᕝᕘᓈᖅᑎᓪᓗᑕ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᕝᕕᐅᑉ ᐱᓇᓱᐊᕐᓂᖏᑦ ᓇᕐᕈᓇᖕᒪᕆᒃᐳᑦ, ᐃᓪᓗᓕᕆᔨᒃᑯᓪᓗ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑎᓂᑦ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᕈᓃᖁᔨᓪᓗᑎᑦ ᐋᔩᖃᑎᒌᑎᓪᓗᒋᑦ ᐅᓪᓗᓄᒃ ᒪᕐᕉᖕᓄᒃ ᐱᓱᓕᑕᐃᓐᓇᑎᓪᓗᒋᑦ ᒫᑦᓯ 17ᖑᑎᓪᓗᒍ, ᐊᓯᖏᓐᓄᓪᓗ ᓵᙵᖔᓕᖅᓱᑎᑦ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑎᒃᓴᓂᑦ (ᑕᐃᒪᐃᙱᖑᐊᖅᑐᑦ) ᐅᖃᐅᓯᐅᓪᓗ ᒥᔅᓵᓄᑦ ᐋᔩᖃᑎᒌᑦᑎᓪᓗᑕ ᓈᒻᒪᙱᓐᓂᖅᐹᒥᑦ ᓱᕐᓗ ᒥᑭᓪᓕᑎᒃᓯᓇᓱᑐᐃᓐᓇᕋᒥ, ᓱᕈᓯᓛᖅᑎᑐᓪᓗ ᐱᔭᐅᓪᓗᑎᑦ ᓇᒻᒥᓂᖅ ᐃᓱᒪᖃᖏᑦᑐᑎᑐᑦ.  ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᒍᓐᓃᖁᔭᐅᓂᖏᑦ ᐲᖅᑕᐅᓯᒪᓕᖅᑑᒐᓗᐊᑦ ᑭᓯᐊᓂ, ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᕝᕖᑦ ᐱᐅᓯᖓᑦ ᐋᔩᖃᑎᒌᕈᑕᐅᔪᓂᑦ ᓱᓕ ᓈᒻᒪᔅᓯᓯᒪᖏᒻᒪᑦ, ᑕᐃᒪᐃᖕᒪᑦ ᓱᓕ ᓄᖅᑲᖓᕗᑦ ᐱᓱᑉᐸᑦᑐᓪᓗ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑏᑦ.

ᐱᓇᓱᐊᕈᓯᕆᔭᑦᑕ ᓯᕗᓂᐊᒍᑦ, ᓴᓇᔪᓕᕆᔨᒻᒪᕇᑦ ᓂᐅᕐᕈᑎᒃᓯᔩᓪᓗ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᖏᑦᑕ ᑲᑎᒪᔨᖏᑦ ᓂᕈᐊᓐᓂᓚᐅᖅᑐᑦ ᑐᓂᓯᒍᒪᓪᓗᑎᑦ ᑮᓇᐅᔭᓂᑦ ᐃᑲᔪᕈᒪᓂᒻᒥᓄᑦ $1500ᓂᒃ  ᑖᒃᑯᓇᙵᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔪᓂ ᑐᕌᖓᓂᐊᖅᑐᓄᑦ ᐱᓱᑉᐸᑦᑐᑦ ᐱᓪᓗᒋᑦ ᐊᖓᔪᖄᖃᑲᒻᒪᑦᑐᑎᑦ ᓈᒻᒪᒍᓐᓃᖅᑎᒃᓯᓂᒧᑦ.  ᑲᔪᖏᖅᓱᐃᕗᒍᑦ ᓴᓇᔪᓕᕆᔨᒻᒪᕇᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᖏᑦ ᑕᐃᒫᔅᓴᐃᓐᓇᖅ ᐃᑲᔪᖁᓪᓗᒋᑦ ᖃᑦᓯᑐᐃᓐᓇᓯᐊᒻᒥᑦ.  ᑕᒪᓐᓇ ᖁᔭᓈᖅᓯᓯᒪᓂᖅ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑎᖁᑎᒻᒥᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑭᒃᑯᓕᒫᑦ ᐱᔪᓐᓇᐅᑎᖏᑦ ᑕᑯᓪᓗᒋᑦ ᓈᒻᒪᖏᒻᒪᑦ.  ᑕᑯᒋᐊᒃᑭᑦ ᒫᓐᓇᐅᔪᖅ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔩᑦ ᐊᑐᖅᑕᖏᑦ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐃᑭᐊᖅᑭᕕᐊᓄᑦ www.neu.ca ᑐᑭᓯᒋᐊᒃᑲᓐᓂᕈᒪᒍᕕᑦ ᖃᓄᐃᓘᓕᒻᒪᖔᑕ ᐱᓗᐊᖅᑐᒻᒪᕆᐊᓗᒃᑯᑦ ᐋᔩᖃᑎᒌᖕᓂᖏᑦ.[:]

Le Mois national de l’histoire autochtone : rendons hommage aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone, l’occasion de célébrer les réalisations, l’histoire et la culture uniques des Premières Nations, des Inuits et des Métis. C’est aussi l’occasion de découvrir, d’écouter et de promouvoir les voix autochtones.

L’AFPC profite des festivités du Mois pour demander au premier ministre Justin Trudeau d’ajouter le 21 juin, Journée nationale des peuples autochtones, aux jours fériés nationaux, à l’instar d’organisations autochtones de partout au pays. Les peuples autochtones et leur patrimoine culturel méritent d’être célébrés et pleinement mis en valeur au pays.

Un jour férié national permettra à l’ensemble de la population de participer à des activités qui favorisent la compréhension et l’appréciation des peuples autochtones ainsi que le dialogue entre Autochtones et non-Autochtones. La participation aux activités éducatives, culturelles et de commémoration permettra à tout le monde de mieux connaître et d’apprécier la diversité de l’histoire, de la culture et des réalisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

Il est temps que les peuples autochtones obtiennent la reconnaissance qui leur est due pour leurs contributions à nos collectivités et à notre société.

Ensemble, nous pouvons changer les choses et créer une société qui célèbre et respecte le patrimoine autochtone et qui favorise véritablement la réconciliation et la décolonisation.

Découvrez la richesse du patrimoine autochtone du Canada

L’AFPC s’engage à faire connaître le patrimoine autochtone par des moyens qui respectent et soutiennent les membres et les communautés autochtones. Nous vous proposons ici des ressources à consulter pour en savoir plus.

À voir

À lire

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Semaine nationale de la fonction publique : quand on se bat ensemble, on gagne ensemble

Message de Chris Aylward, président national de l’AFPC 

La Semaine nationale de la fonction publique – du 11 au 17 juin – est l’occasion de reconnaître les nombreuses contributions des fonctionnaires fédéraux à notre pays et à nos collectivités.

Cette année, les membres de l’AFPC peuvent célébrer les gains qu’ils ont durement acquis en travaillant ensemble pour un meilleur avenir.

Grâce à la force et à la résilience incroyables dont vous avez fait preuve pendant l’une des plus grandes grèves nationales de l’histoire du pays, vous avez obtenu de bons contrats de travail qui ne laissent personne de côté.

Vous avez aidé nos équipes de négo à obtenir des salaires équitables qui réduisent l’écart causé par l’inflation, la meilleure protection au pays en matière de télétravail, une plus grande sécurité d’emploi et des milieux de travail plus sécuritaires et plus inclusifs.

Votre volonté de tout risquer pour obtenir une entente juste et équitable est le véritable sens de la solidarité. Vous avez placé la barre haute non seulement pour les membres de l’AFPC, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs.

Les votes de ratification prennent fin le 16 juin, à midi. Je vous invite à prendre le temps de voter, si vous ne l’avez pas déjà fait.  

Nous nous battons maintenant pour obtenir des conventions collectives justes et équitables pour nos membres qui sont toujours à la table.

Nos équipes de négo travaillent fort pour les membres à Parcs Canada, à l’ACIA et à l’ASFC. Ces travailleuses et travailleurs ont aussi droit à des salaires équitables et à de meilleures conditions de travail, et ils vont avoir besoin de notre soutien.

Ces membres ont été là pour nous, c’est à notre tour de répondre à l’appel. Parce qu’à l’AFPC, on le sait, quand on se bat ensemble, on gagne ensemble.

Bonne Semaine nationale de la fonction publique!

En toute solidarité,

Chris Aylward

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Un message du président national du SDI concernant les activités des briseurs de grève pendant la grève au Conseil du Trésor

Photo of CIU flag

À tous les membres du SDI des groupes PA, EB, TC et SV:

La solidarité et le militantisme exemplaires présents sur les piquets de grève à travers le pays lors de la grève au Conseil du Trésor plus tôt ce printemps ont abouti à un accord de principe solide, dont vous pouvez être fiers. Ne vous méprenez pas : sans cette grève, sans les efforts combinés de nos membres pour exiger mieux de l’employeur, vous n’auriez pas obtenu une aussi bonne entente que celle sur laquelle vous avez aujourd’hui l’occasion de vous prononcer.

Malheureusement, pendant la grève, une poignée de membres du SDI ont choisi de franchir la ligne de piquetage, continuant à se présenter au travail pour un employeur qui, tout au long du processus de négociation, a montré le peu de cas qu’il faisait de la juste valeur du travail de son personnel. Ces membres profitent aujourd’hui des avantages que d’autres ont obtenus pour eux, agissant d’une manière qui constitue un affront aux membres qui ont fait de grands sacrifices pour obtenir une convention collective équitable.

Conformément à l’alinéa 25 (6)(n) des Statuts de l’AFPC et au paragraphe 16 du Règlement 19 des Règlements de l’AFPC, le SDI a mis en place un comité chargé d’enquêter sur les allégations concernant les membres occupant des postes non essentiels qui ont continué à travailler pendant la grève. Si vous avez été témoin ou si vous avez eu connaissance qu’un membre PA, EB, TC ou SV du SDI a travaillé pendant la grève (du 19 au 28 avril inclusivement) alors qu’il occupait un poste non essentiel, vous pouvez déposer une allégation à cet effet en nous envoyant un courriel à l’adresse plaintes@ciu-sdi.ca en utilisant votre adresse électronique personnelle (et non celle de l’ASFC). Veuillez indiquer le(s) nom(s), le(s) lieu(x) de travail, le(s) témoin(s) et la(les) date(s), ainsi qu’une description succincte de l’incident ou des incidents, et vos propres coordonnées.

Toutes les allégations seront examinées par le comité d’enquête du SDI. Conformément au paragraphe 4 de l’article 25 des Statuts de l’AFPC, les membres reconnus coupables de s’être adonné à des activités de briseurs de grève peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la suspension de leur statut de membre et « l’imposition d’une pénalité qui équivaut au montant de la rémunération quotidienne reçue par le membre, multiplié par le nombre de jours pendant lequel le membre a franchi la ligne de piquetage, effectué du travail pour le compte de l’employeur ou effectué volontairement du travail des grévistes. »

À toutes les personnes qui ont fait preuve de solidarité pendant la grève, je dis merci. Unis, il n’y a pas grand-chose que nous ne puissions accomplir, et votre ténacité est le fondement même de ce qui fait la grandeur de notre syndicat. Aux quelques personnes qui ont choisi de devenir des briseurs de grève, je demande instamment de prendre un moment pour réfléchir à la manière dont vous avez choisi de traiter les collègues avec qui vous travaillez tous les jours. Ils méritent certainement mieux.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national


Mise-à-jour, 5 juillet 2023

Le SDI acceptera les allégations visant les activités de briseurs de grève jusqu’au 30 juillet 2023, à 23 h 59, heure de l’Est. Voir l’article suivant pour plus d’informations.[:]

Formation de lutte contre le racisme pour le personnel de l’ASFC : lettre au ministre Mendicino

Photo of CIU flag

Le président national du SDI, Mark Weber, a envoyé la lettre suivante à l’honorable Marco Mendicino, ministre de la Sécurité publique, le 5 mai 2023.

Négos du groupe FB : NON aux guichets libre-service aux frontières canadiennes

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Notre équipe de négo a rencontré l’employeur les 24 et 25 mai pour la première fois depuis l’adoption du budget fédéral et de la Loi d’exécution du budget (projet de loi C-47). Notre dernière rencontre remontait à celle du 21 au 23 mars, car nous avons reporté les négociations d’avril par solidarité avec nos camarades du Conseil du Trésor et de l’ARC qui étaient en grève. C’était donc la première fois que nous pouvions manifester notre opposition au projet de loi.

Les modifications que propose le gouvernement dans sa loi mettent en danger nos collectivités en permettant à des individus d’entrer au Canada sans jamais parler au personnel des services frontaliers, un risque qui s’ajoute à ceux que pose l’initiative de modernisation des programmes pour les voyageurs de l’ASFC.

Notre équipe s’oppose à la mise en place des guichets libre-service. Pourquoi? Parce qu’ils laisseront le champ libre aux personnes qui arrivent au pays avec des intentions criminelles. On pense ici aux criminels dangereux et aux personnes qui se verraient refuser l’entrée au pays parce qu’elles ont commis des crimes (de guerre, par exemple) ou ont été accusées d’espionnage, de traite de personnes ou de trafic d’armes ou de drogues. Il est évident qu’elles ne l’indiqueront pas sur leur déclaration volontaire.

L’AFPC-SDI porte plainte contre l’employeur

Nous allons porter plainte à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral concernant les changements technologiques qui ont déjà été apportés par l’ASFC, notamment l’application ArriveCAN et les portes électroniques.

Au cours de la semaine, notre équipe de négo a exhorté le Conseil du Trésor et l’ASFC à interrompre la mise en œuvre de ces changements – de même que les séances d’information à l’intention du personnel concernant la « modernisation des frontières » – jusqu’à ce que le syndicat soit consulté. Si l’employeur refuse, nous consulterons nos services juridiques en vue d’intenter une action en justice. Nous ne resterons pas les bras croisés alors que le gouvernement tente d’éliminer les agentes et les agents aux frontières et mettre la population en danger sans rien faire.

Nous avons aussi parlé de notre proposition de formation antiracisme et demandé à l’ASFC d’expliquer sa décision de stopper unilatéralement et sans explication la formation dont nous avions convenu en mars.

Prochaines étapes

Les pourparlers reprendront le mois prochain. Entre-temps, nous continuerons à faire pression sur le gouvernement et l’ASFC pour qu’ils agissent de manière responsable, qu’ils collaborent avec nous et qu’ils fassent ce qui est juste.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou le bureau de l’AFPC de votre région.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]