Le président national du SDI en visite au Manitoba

La semaine dernière, le président national du SDI, Mark Weber, a fait la tournée de la succursale du Manitoba pour rencontrer des membres de partout à travers la province. Accompagné de Mike Fraser, membre de l’équipe de négociation du groupe FB, et de Kyle Hudson, président de la succursale du Manitoba, le président national a eu l’occasion de rencontrer des membres à Winnipeg, Sprague, South Junction, Piney, Tolstoi, Windygates, Winkler, Gretna, Emerson, Snowflake, Crystal City, Cartwright, Lena, Lyleton, Coulter, Goodlands et Boissevain.

Au cours de ces visites, les membres ont reçu des renseignements importants sur les affaires syndicales et les enjeux de négociation, ainsi que (et peut-être plus important encore) de nouveaux articles syndicaux. Le président national Mark Weber est reconnaissant envers les membres du Manitoba tant pour leur accueil chaleureux que pour leurs précieux commentaires, et a hâte de rencontrer les membres d’autres succursales.

Vous aimeriez que le président national et un membre de l’équipe de négociation visitent votre lieu de travail ? Parlez-en à votre présidente ou président de succursale !

Opérations des services frontaliers à Saint John pendant la journée en semaine seulement : « l’ASFC baisse les bras » dit le syndicat

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OTTAWA, le 18 janvier 2024 — L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a récemment annoncé qu’elle n’affecterait du personnel aux opérations frontalières à Saint John (N.-B.) que les jours de semaine pendant la journée, éliminant ainsi la présence régulière et de longue date d’agents frontaliers le soir, les fins de semaine et les jours fériés.

Cette décision, qui touche les opérations voyageurs, commerciales et maritimes, a lieu à un moment où le port de Saint John et la communauté environnante connaissent une croissance considérable. Le tourisme est en hausse, le commerce maritime est florissant et de nouvelles lignes ferroviaires sont en cours de construction. Le port lui-même a fait l’objet d’un important processus de modernisation, et le premier ministre Justin Trudeau a visité les installations modernisées le 17 janvier dernier.

En éliminant la présence d’agents frontaliers en dehors des heures de jour pendant la en semaine, l’ASFC va clairement à l’encontre de cette tendance, menaçant de miner à la fois la croissance économique et la sécurité de la communauté de Saint John.

« L’ASFC dira que sa décision reflète la demande de services du port et de la communauté de Saint John, mais cela ne tient pas compte des volumes post-pandémiques et ignore complètement les questions de sécurité », déclare Mark Weber, président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration. « Au cours des deux dernières années, les agentes et les agents de l’ASFC et de la GRC ont effectué parmi les plus importantes saisies de drogue de l’histoire du port », explique M. Weber, ajoutant que « la protection de la frontière n’est pas une opération qui a lieu seulement de 9 heures à 17 heures, du lundi au vendredi. Elle doit être assurée 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’Agence devrait renforcer sa présence à Saint John, et non la réduire ».

La décision de l’Agence n’est pas unique à Saint John, car d’autres points d’entrée sont confrontés à des défis similaires en matière de personnel et d’horaires. « C’est comme si l’Agence avait baissé les bras et tout simplement accepté qu’elle ne serait jamais en mesure de doter les ports d’entrée d’un personnel en nombre adéquat avec le financement fédéral actuel », dit M. Weber. « C’est insultant pour nos membres, pour le personnel frontalier. Leur travail consiste à protéger les communautés canadiennes, à intercepter les marchandises et les personnes posant un danger. Nous avons vraiment besoin que le gouvernement fédéral veille à ce que les services frontaliers puissent fonctionner adéquatement en tout temps. »

« Il est inquiétant que le gouvernement fédéral trouve acceptable que l’Agence, qui gère la deuxième plus grande force d’application de la loi au pays, choisisse de n’affecter des agents que de jour pendant la semaine. Imaginez si la GRC annonçait que ces agents ne travaillent plus les fins de semaine » demande Mark Weber. « Comment les Canadiennes et les Canadiens réagiraient-ils ? »[:]

Joyeux temps des fêtes !

Au nom du Bureau national du SDI, je souhaite à vous et aux vôtres un heureux temps des fêtes en toute sécurité. J’espère que la nouvelle année vous apportera la santé, le bonheur et la paix.

En toute solidarité – Mark Weber, président national

Plus jamais ça : les syndicats du Canada marquent le 6 décembre en appelant à l’élimination de la violence fondée sur le genre

Les syndicats du Canada marquent le 34 e anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique de Montréal en incitant le gouvernement fédéral à prendre des mesures concrètes pour lutter contre la violence fondée sur le genre au Canada. Ces mesures doivent comprendre la mise en oeuvre de la Convention no 190 de l’OIT (C190), première norme international e en son genre qui reconnaît le droit universel à un monde du travail sans violence ni harcèlement, l’intégration des droits et de la justice autochtones aux pratiques et politiques par la mise en oeuvre des appels à la justice issus de l’Enquête nationale sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées (FFADA) et la mise en oeuvre des recommandations que comprend le rapport de la Commission des pertes massivespublié plus tôt cette année.

Le 6 décembre 1989, un tireur a délibérément fait feu sur de nombreuses étudiantes de l’École Polytechnique de Montréal. 14 femmes sont mortes et 10 autres ont été blessées. Chaque année, le 6 décembre, les syndicats du Canada se joignent à des organisations de tout le pays pour marquer la journée et appeler à la prise des mesures nécessaires pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et le féminicide.

« Nous nous rappelons les femmes qui sont mortes et ont été blessées ce jour-là parce qu’elles étaient des femmes. Nous marquons le 6 décembre en réaffirmant notre engagement à lutter contre la violence fondée sur le genre. Nous devons à la mémoire des victimes en question et de toutes les personnes mortes ou blessées depuis à cause de la violence fondée sur le genre de prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette injustice », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Les meurtres du 6 décembre se sont produits il y a plus de trois décennies, et pourtant nous luttons encore pour obtenir des protections appropriées contre la violence fondée sur le genre. Au travail, les femmes et les personnes issues de la diversité des genres sont plus susceptibles que les autres de faire l’objet de comportements violents, particulièrement de la part de tiers tels que des clients ou des patients. Chaque travailleuse ou travailleur mérite d’être en sécurité au travail, et c’est pourquoi il est d’une importance cruciale que le gouvernement fédéral collabore avec les syndicats et les employeurs pour mettre en oeuvre la C190. »

La C190 établit un cadre clair de l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail et tient les gouvernements responsables de la prévention et de l’élimination de la violence au travail. Le gouvernement fédéral du Canada a ratifié la C190 plus tôt cette année mais il n’a pas encore dressé de plan pour sa mise en oeuvre. Entre-temps, les incidents de violence au travail à l’égard de femmes et de
personnes issues de la diversité des genres continuent d’augmenter.

Les féminicides augmentent : En moyenne, une femme ou fille se fait tuer tous les deux jours au Canada. De plus, nous avons assisté à une augmentation très marquée des incidents haineux misogynes, transphobes et homophobes . L’alarmante prolifération de la désinformation antiféministe et anti-trans en ligne enhardit les gens à commettre des act es violents hors ligne. Plus tôt cette année, à l’Université de Waterloo, un ancien étudiant a pris pour cible et attaqué une professeure agrégée pendant un cours d’études de genre. Deux étudiant es ont été grièvement blessées au cours de l’attaque.

Les travailleuses et travailleurs ayant des identités intersectionnelles, comme les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones, ont des taux particulièrement élevés de violence fondée sur le genre. C’est pourquoi il est d’une importance cruciale que tout plan gouvernemental destiné à éliminer la violence fondée sur le genre comprenne des mesures de mise en oeuvre des appels à la justice issus de l’enquête sur les FFADA.

« La violence fondée sur le genre est une violation des droits de la personne, et le refus d’agir pour y mettre fin n’est pas une option. Toute personne mérite d’être en sécurité au travail, et cela exige d’éliminer la violence fondée sur le genre dans le monde du travail. Mais nous devons y voir de manière délibérée, et toute politique visant à éliminer la violence fondée sur le genre doit témoigner des expériences intersectionnelles », dit Siobhán Vipond, vice présidente exécutive du CTC. « Nous avons pour devoir de rendre hommage à la mémoire des personnes décédées et à celles qui ont survécu en mettant un terme à la violence fondée sur le genre. Depuis plus de trente ans, les syndicats du Canada appellent à la prévention et à l’élimination de toutes les for mes de violence fondée sur le genre, et notre engagement demeure inébranlable. »

Les syndicats du Canada sont prêts à s’atteler à la tâche, avec les gouvernements et les employeurs, pour voir à ce que les personnes travaillant dans tous les secteurs et toutes les compétences soient en sécurité au travail et qu ’aucune ne soit laissée pour compte.

In memoriam

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Barbara Klucznik Widajewicz

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

La version originale de cet article a été publiée sur le site du CTC.[:]

Négos du groupe FB : audiences de la CIP en avril, en avant la mobilisation!

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Le groupe FB et la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral prendront part à des audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) les 10 et 22 avril 2024.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la Commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.

En cas d’impasse, la loi qui régit les négociations prévoit la tenue d’une audience devant une CIP.

Notre syndicat croit que les CIP ne sont pas un moyen efficace d’aider les parties à conclure une entente, et que le processus entraîne des retards inutiles. La Commission des relations de travail a le pouvoir d’autoriser qu’on saute cette étape.

L’AFPC lui a présenté une demande à cet effet afin de faire aboutir les négociations, mais a essuyé un refus. Nous continuerons de réclamer des changements au processus législatif et avons prévu des activités de lobbying à ce sujet dans l’année à venir.

Comment les CIP nuisent aux travailleuses et travailleurs

La mobilisation s’intensifie

Au cours des prochaines semaines, l’équipe de négo discutera des efforts de mobilisation et de lobbying pour une réforme de la retraite et un contrat juste et équitable. L’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) accentueront la pression sur l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en offrant un cours de préparation à la grève et une formation sur les services essentiels aux membres du groupe FB. Restez à l’affût!

L’équipe est déterminée à conclure une bonne entente qui maintient nos gains durement acquis et prévoit les mêmes salaires et prestations de retraite que ceux de nos homologues d’autres organismes d’application de la loi, une meilleure sécurité d’emploi, le droit au télétravail et de nouveaux droits en matière d’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) et d’établissement des horaires.

Appuyez votre équipe de négociation

Tout compte pour prouver à l’ASFC que nous avons l’œil ouvert, que nous appuyons notre équipe de négo et que nous voulons une entente juste et équitable.

Les membres de l’équipe de négo et de la direction des succursales visiteront vos lieux de travail et animeront des réunions un peu partout au pays.

Ne manquez pas cette occasion de les rencontrer, d’obtenir les dernières nouvelles des négos et de recevoir du matériel promotionnel que vous pourrez porter pour montrer à l’employeur que vous voulez une vraie convention collective, pas des concessions.

Pour toute question, contactez la présidence de votre succursale ou rendez-vous sur les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’exécutif national du SDI visite le Centre de surveillance de l’immigration à Laval

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Le mardi 21 novembre, l’exécutif national du SDI s’est rendu à Laval, au Québec, pour visiter le Centre de surveillance de l’immigration (CSI) de l’ASFC, à la suite d’une invitation de l’Agence à examiner les travaux de mise à niveau en cours dans ces installations afin d’accueillir les détenus de l’immigration à risque élevé qui ne seront plus envoyées dans les établissements provinciaux.

Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer pleinement l’impact du processus de mise à niveau dans son ensemble en raison des changements qui restent à venir, les membres de l’exécutif du SDI ont accueilli avec intérêt cette occasion de se familiariser avec les changements proposés afin de s’assurer que les problèmes de sécurité potentiels — à la fois pour le personnel et les détenus — soient abordés de la manière la plus proactive possible.

La détention de personnes à haut risque dans les CSI est une nouvelle orientation pour l’Agence, et le SDI est conscient de l’impact que cela peut avoir sur nos membres travaillant dans ces établissements, à l’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs et aux audiences. Notre priorité est de garantir la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées. Bien que des mesures autres que la détention soient essentielles à un système d’immigration moderne et plus humain, des installations de détention adéquates doivent être disponibles dans les cas où d’autres mesures ne sont tout simplement pas envisageables en raison de risques graves pour la sécurité publique, tels que la criminalité violente. Il est d’autant plus important que ces installations fassent de la santé et à la sécurité une priorité grâce à de la formation, à du personnel et à de l’équipement qui répondent aux besoins.

Comme ces changements touchent de façon importante certains de nos membres, nous les invitons à prendre connaissance des renseignements suivants concernant le travail dangereux, au cas où on leur demanderait d’effectuer des tâches dangereuses pour lesquelles ils n’ont pas été formés.

Bien que toute préoccupation concernant ces changements devrait être rapportée à votre présidente ou président de succursale et à vos représentantes et représentants locaux en matière de santé et de sécurité, l’Agence a clairement indiqué qu’elle souhaitait entendre les membres pour répondre à leurs questions concernant les changements liés à la détention, et nous vous invitons à contacter Detention-Programs@cbsa-asfc.gc.ca.[:]

Au secours des personnes trans et non binaires

Le 20 novembre, c’est la Journée du souvenir trans, qui a pour but de rendre hommage aux personnes trans et non binaires qui ont perdu la vie à cause de la transphobie. C’est aussi l’occasion de se renseigner sur les différents obstacles que doivent affronter les personnes trans au quotidien, et sur les façons dont on peut leur venir en aide.

Plus que jamais, les personnes trans et non binaires ont besoin de notre soutien. En comparaison à leurs homologues cisgenre, elles sont plus à risque de faire une tentative de suicide, de s’automutiler ou de se retrouver dans la rue. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, dans un monde où les projets de loi et les opinions transphobes sont apparemment de mise.

Pas plus loin que cette année, les gouvernements de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick ont adopté des lois qui mettent en danger les enfants trans et non binaires. Pour les élèves qui ne peuvent sortir du placard sans risque à la maison, ces lois les obligent à se cacher, de peur que quelqu’un révèle accidentellement la vérité. Et pour ceux et celles qui se retrouvent dans cette situation, le risque de violence et d’itinérance est bel et bien réel.

Il faut que ça change. Les personnes trans et non binaires méritent de se sentir en sécurité et d’être traitées respectueusement.

Passez à l’action! 

Que peut-on faire en tant qu’alliés? Tout d’abord, employez un langage inclusif, qui tient compte des personnes bispirituelles, trans et non binaires.

Ensuite, prenez le temps de vous renseigner sur les questions trans, faites du bénévolat auprès d’organismes locaux et appuyez-les dans la mesure de vos capacités. Si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques pistes :

  • Trans Pulse Canada (bilingue). Cet organisme étudie les questions qui affectent les personnes trans et non binaires au Canada.
  • Aide aux trans du Québec (bilingue). Cet organisme québécois offre du soutien et des ressources aux personnes trans et non binaires.
  • Trans Sask (anglais). Ce réseau saskatchewanais lutte activement pour rendre les écoles de la province plus sécuritaires.

Vous pouvez aussi participer à une vigile ou à une activité organisée dans votre coin à l’occasion de la Journée du souvenir trans.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Plan d’action contre le racisme : forums téléphoniques

À compter du 22 novembre, les membres racialisés et autochtones pourront participer à des forums téléphoniques organisés dans le cadre du Plan d’action contre le racisme de l’AFPC. Ces forums pancanadiens marquent la dernière partie des consultations lancées en 2021 dans la foulée du Plan d’action.

Ces forums sont une occasion, pour les membres qui ont déclaré être racialisés ou autochtones, de nous raconter leur vécu, leurs connaissances et les répercussions psychologiques et physiques que le racisme a eues sur eux. Notre objectif : cerner et éliminer les obstacles qui empêchent les membres de participer pleinement aux activités syndicales.

Comment participer aux forums 

Les membres qui se sont volontairement déclarés autochtones ou racialisés ont reçu un courriel les invitant à s’inscrire aux forums et recevront un rappel à cet effet. Si vous n’avez pas reçu d’invitation et aimeriez y participer, je vous invite à remplir le sondage sur l’appartenance aux groupes désignés. Lorsque ce sera fait, vous recevrez immédiatement un courriel pour vous inscrire à un des forums.

Consultez le site de l’AFPC pour en savoir davantage sur comment participer.

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Télétravail au fédéral : l’AFPC travaille à la mise en œuvre de l’entente et des comités mixtes

À la dernière ronde de négociations pour les 155 000 fonctionnaires fédéraux qu’elle représente, l’AFPC a réussi à étoffer les dispositions sur le télétravail pour protéger le personnel contre les décisions arbitraires de l’employeur.

En effet, la lettre d’entente négociée en parallèle avec les conventions collectives garantit l’évaluation individuelle de chaque demande de télétravail et la possibilité de la faire réexaminer si elle est refusée, empêchant ainsi le gouvernement d’adopter une politique « taille unique ».

Depuis la signature des conventions collectives, l’AFPC travaille avec le Conseil du Trésor, l’Agence du revenu du Canada et les ministères fédéraux à l’exécution de la lettre d’entente et à la révision de la directive désuète sur le télétravail.

Même si l’on sait que ce travail prendra du temps, on remarque déjà une certaine résistance du Conseil du Trésor et on ne sait pas quelle sera sa position définitive.

Si le gouvernement refuse de collaborer concrètement à l’application de la lettre d’entente dans un délai raisonnable, l’AFPC est prête à se tourner vers la justice pour accélérer le processus et protéger les droits des membres.

Comités mixtes sur le télétravail

L’AFPC collabore avec les Éléments et le gouvernement fédéral pour créer des comités mixtes qui entendront les griefs du personnel. Ces comités serviront de recours aux membres en désaccord avec les décisions prises.

Le Conseil du Trésor a rédigé un document d’information provisoire pour aider les ministères à former les comités et définir leur mandat. L’AFPC tient à ce que les comités s’occupent avant tout de la directive sur le télétravail, à ce que les demandes de télétravail soient évaluées au cas par cas et à ce que ce soit la personne salariée qui soumette son grief au comité mixte de son ministère.

Révision de la directive sur le télétravail

Nous avons entamé des pourparlers avec le Conseil du Trésor concernant la révision de la directive sur le télétravail. La dernière version date de 2019-2020, avant la pandémie, et ne tient pas compte de l’évolution de ce dossier depuis trois ans. Nous voulons nous assurer que la politique répondra aux besoins des membres.

L’AFPC a formé un comité de représentantes et représentants des Éléments pour coordonner la mise en place des comités mixtes et guider les activités du Comité de consultation patronale-syndicale sur le sujet.

Nous espérons voir de la part du Conseil du Trésor une volonté ferme de mener de vraies consultations concernant nos recommandations pour la révision de la directive lors de notre rencontre ce mois-ci.

Réévaluation des décisions concernant le télétravail

Une fois proprement mise en œuvre, la lettre d’entente offrira une meilleure protection aux membres qui souhaitent faire du télétravail. La marche à suivre pour contester une décision sera pleinement établie une fois que les comités mixtes et la procédure de règlement des griefs auront vu le jour.

Nous continuerons d’informer nos membres de l’évolution de ces comités et de la mise en place de la procédure.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Jour du Souvenir 2023

Poppies

Le 11 novembre, nous honorons les milliers de femmes et d’hommes qui ont donné leur vie pour notre pays.

Le jour du Souvenir nous offre l’occasion non seulement de reconnaître le dévouement et les sacrifices — passés et présents — de Canadiennes et de Canadiens de tous horizons, mais aussi de réfléchir à la façon de construire un monde meilleur et plus juste où de tels sacrifices ne seront plus nécessaires. Aux femmes et aux hommes qui ont fait preuve de courage et d’engagement face à l’adversité, nous vous remercions.

En l’honneur de tous les vétérans, le drapeau national du Canada qui flotte au bureau du SDI à Ottawa sera mis en berne.[:]