Journée nationale des vétérans autochtones

Illustration of the National Aboriginal Veterans Monument

Le 8 novembre marque la Journée nationale des vétérans autochtones.

Aujourd’hui, nous rendons hommage aux femmes et aux hommes issus des Premières Nations ainsi que des peuples inuit et métis qui servent avec distinction dans les forces armées canadiennes depuis plus d’un siècle. Leur contribution, tant au front qu’au pays, est inestimable, et le Canada a une dette de gratitude envers eux. Leur sacrifice est rendu d’autant plus poignant par la discrimination que beaucoup de ces anciens combattants ont subie — et subissent encore — de la part de la société canadienne. Alors que notre pays continue de croître, il est plus important que jamais de reconnaître l’apport des vétérans autochtones et leur rôle dans notre histoire commune.

En hommage à ces vétérans, le drapeau du Canada qui flotte au bureau national du SDI à Ottawa sera en berne.[:]

Groupe FB : la CIP, prochaine étape dans la lutte pour une entente équitable

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La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a décidé d’établir une commission de l’intérêt public (CIP) afin d’aider les parties à conclure une entente pour les 8 500 membres du groupe FB.

Cette décision fait suite à notre déclaration d’impasse devant le refus de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de se pencher sur nos principales revendications : prestations de retraite, parité salariale avec nos homologues d’autres organismes d’application de la loi, sécurité d’emploi, droit au télétravail, nouveaux droits en matière d’AHPV et d’établissement des horaires.

L’employeur persiste aussi à exiger des concessions pour faire passer le délai de préavis de changement de poste de 7 jours à 48 heures et réduire les congés pour s’occuper de la famille, en plus de vouloir modifier les horaires de quart négociés, au détriment de nos membres.

Les pourparlers ont débuté en juin 2022, avant l’échéance de la convention collective, et nous avons rencontré l’employeur presque chaque mois depuis. Malgré cela, ce dernier a demandé à la Commission des relations de travail de refuser la déclaration d’impasse afin de retarder davantage le processus de négociation.

Notre équipe de négo est déterminée à conclure une entente juste et équitable qui maintient nos gains durement acquis et prévoit de nouveaux droits et de nouvelles protections pour les membres de l’AFPC-SDI.

Comment fonctionne une CIP? 

En cas d’impasse à la table de négociation, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la Commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.

Une fois ces recommandations émises, le syndicat les examine et en discute, puis retourne généralement à la table pour reprendre les négociations avec l’employeur.

Et ensuite? 

Le syndicat et l’employeur nomment les personnes qui les représenteront et la Commission des relations de travail fixe les dates d’audience. L’échéancier dépend largement de la disponibilité des trois parties. Nous vous tiendrons au courant des faits nouveaux. Comme toujours, votre soutien est essentiel à notre succès à la table.

Appuyez votre équipe de négociation 

Tout compte pour prouver à l’ASFC que nous avons l’œil ouvert, que nous appuyons notre équipe de négo et que nous voulons une entente juste et équitable.

Les membres de l’équipe de négo et de la direction des succursales visiteront vos lieux de travail et animeront des réunions.

Ne manquez pas cette occasion de rencontrer votre équipe de négo, d’avoir les dernières nouvelles des négos et d’obtenir du matériel promotionnel pour montrer votre soutien.

Pour ne rien manquer des négos, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale ou consultez les sites Web du SDI et de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : vos droits

Vous avez le droit de porter des articles syndicaux au travail

Deux décisions de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral ont confirmé que les membres de l’AFPC-SDI ont le droit de porter des articles faisant la promotion du syndicat au travail.

En 2018, la Commission a en effet statué que l’interdiction, à l’Agence des services frontaliers du Canada, de porter les lacets orange « J’appuie mon équipe de négo » ailleurs que sur les bottes était une pratique déloyale de travail et allait à l’encontre de la convention collective. La décision garantit ainsi le droit des membres de porter ces lacets dans les cheveux ou au poignet, s’ils le souhaitent.

Décision complète – 2018 CRTESPF 66, Alliance de la Fonction publique du Canada c. Conseil du Trésor [Agence des services frontaliers du Canada]

En 2012, la Commission avait statué en faveur du droit des membres de porter un bracelet portant l’inscription « J’appuie mon équipe de négo » et rejeté l’allégation que leur port, au travail, contrevenait à la politique relative aux uniformes.

Décision complète – 2012 CRTFP 21, Bartlett et al. c. Conseil du Trésor [Agence des services frontaliers du Canada]

Connaissez vos droits

Tout compte pour prouver à l’ASFC qu’on a l’œil ouvert, qu’on appuie notre équipe de négo et qu’on veut un contrat de travail juste et équitable.

En tant que membres, vous avez le droit de promouvoir votre syndicat au travail, que ce soit en personne ou virtuellement. Vous avez aussi le droit de vous renseigner sur les activités syndicales et d’y participer en dehors des heures de travail et durant les pauses (payées ou non).

Vous avez également le droit de…

  • Parler du syndicat. Vous pouvez en discuter avec vos collègues, en personne ou en virtuel, comme vous le feriez pour tout autre sujet, et faire circuler de l’information sur les activités de l’AFPC.
  • Transmettre de l’information. Vous pouvez signer des pétitions, vous inscrire à des activités et échanger des renseignements sur les négociations en dehors de vos heures de travail. Assurez-vous toutefois de le faire à partir de votre adresse courriel personnelle.
  • Porter sur vous un message syndical. Vous pouvez porter un macaron, une lanière, un autocollant, un t-shirt, des lacets, des épaulettes, un insigne à velcro, un porte-nom et tout autre article communiquant un message de votre syndicat.
  • Utiliser un fond d’écran ou une signature personnalisée. Vous pouvez exprimer votre soutien à votre syndicat et à votre équipe de négo en ajoutant un message à votre fond d’écran ou à votre signature électronique (p. ex., sur Teams, Zoom et Outlook).
  • Participer aux activités de mobilisation. Vous pouvez participer à des manifestations ou à d’autres activités syndicales pendant vos pauses et en dehors de vos heures de travail.

Si votre employeur brime vos droits ou vous décourage de les exercer, avertissez-en immédiatement le SDI (personne déléguée ou membre de l’exécutif) ou le bureau de l’AFPC de votre région.

Fonds d’écran virtuel

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’AFPC annonce les lauréats de ses bourses d’études 2023

Félicitations à toutes les personnes qui ont décroché une des bourses d’études décernées par l’AFPC cette année! Nous sommes fiers de la nouvelle génération de syndicalistes qui s’engagent à faire avancer notre mouvement partout au pays!

Les lauréates et lauréats ont été choisis parmi des centaines de candidatures soumises par les membres et leurs familles. Chaque candidature a été évaluée en fonction d’une dissertation, d’une vidéo, d’une illustration, d’une chanson ou d’une autre œuvre portant sur le rôle de la vérité et de la réconciliation dans le mouvement syndical.

L’AFPC tient à remercier toutes les personnes qui ont soumis leur candidature. Les soumissions étaient intéressantes et inspirantes!

Le programme de bourses sera relancé à la mi-avril 2024, avec un nouveau formulaire d’inscription et de nouvelles directives. 

Bourses nationales

Hewan Gebremedhin — 4 000 $ AFPC-AGR 
Hewan vit à Medecine Hat. Elle est la fille de Mulu Gebremedhin, qui est membre de la section locale 30907 de l’Union des employés de la Défense nationale.

Aniqa Jalal — 4 000 $ APFC-Coughlin 
Aniqa vient d’Halifax et son père, Kazi Shah Jalal, est membre de la section locale 80809 de l’Union canadienne des employés des transports.

Lydia Enzinas — 3 000 $ AFPC-AGR 
Lydia vient de Jerseyville en Ontario et sa mère, Michelle Enzinas, est membre de la section locale 70703 de l’Union canadienne des employés des transports.

Amelia Neo — 3 000 $ AFPC-AGR 
Amelia vient de Kamloops en Colombie-Britannique et son père, Vincent Neo, est membre de la section locale 30872 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Meg-Anne Lachance — 3 000 $ AFPC-Coughlin 
Meg-Anne vient de Sherbrooke et son père, Philippe Lachance, est membre de la section locale 10024 du Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice.

Amy Greenwood — 3 000 $ AFPC-Coughlin 
Amy vit à North Vancouver et son père, Adam Greenwood, est membre de la section locale 20040 du Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

Lise Charles — 2 000 $ J. R. (Joe) Power 
Lise vit à Charlottetown. Elle est la fille de Jean Davis, qui est membre de la section locale 90001 du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants.

Bourses pour les groupes d’équité

Nathan Gamble — 3 000 $ 
Nathan vit à Regina et est membre de la section locale à charte directe 40005.

Daanis Bruneau-Cormier — 3 000 $ 
Daanis vient de Winnipeg. Elle est la fille d’Angèle Cormier, qui est membre de la section locale 50022 du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants.

Nikolas Gélinas — 3 000 $  
Nikolas vit à Regina et son père, Jean-Claude Gélinas, est membre de la section locale 40800 de l’Union des employés de la Défense nationale.

Lara Mercier-Jung — 3 000 $  
Lara vit à Burnaby en Colombie-Britannique et sa mère, Lilianne Mercier, est membre de la section locale 20147 du Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement.

Isabella Pascucci — 3 000 $  
Isabella vient de Toronto et sa mère, Wanda Pascucci, est membre de la section locale 548 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Bourses décernées aux membres

Sean Maverick Celi — 2 000 $  
Sean vit à Surrey en Colombie-Britannique et est membre de la section locale 20938 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Waheedah El-Bagdady — 2 000 $  
Waheedah vient de London et est membre de la section locale 89 du Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice.

Michelle Crawley — 2 000 $  
Michelle vient d’Ottawa et est membre de la section locale 70372 du Syndicat des employées et employés nationaux.

Andrew Barker — 1 000 $
Andrew vient de Gloucester en Ontario et est membre de la section locale 70705 du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.

Antoine Dumas — 1 000 $  
Antoine vient de Gatineau et est membre de la section locale 70148 de l’Union des employés de la Défense nationale.

Bourses régionales 

Brandon Fougere – 1 000 $ Atlantique 
Brandon vient de Cornwall à l’Île-du-Prince-Édouard. Il est le fils de Patricia Fougere, qui est membre de la section locale 90001 du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants.

Michael Maudsley — 1 000 $ Colombie-Britannique 
Michael vit à Victoria et sa mère, Jennifer Maudsley, est membre de la section locale 20042 du Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

Kalleigh Heffernan — 1 000 $ Région de la capitale nationale 
Kalleigh vient de Toronto et son père, Robert Heffernan, est membre de la section locale 70611 du Syndicat des employés de la Défense nationale.

Ryder Benoit — 1 000 $ Nord 
Ryder vient de Whitehorse. Il est le fils de Tara Sheridan, qui est membre de la section locale Y010 du Syndicat des employé-e-s du Yukon.

Ella Norland — 1 000 $ Ontario 
Ella vient de Brights Grove et son père, Gene Norland, est membre de la section locale 19 du Syndicat des Douanes et de l’Immigration.

Eden Harriman — 1 000 $ Prairies 
Eden vit à Prince Albert en Saskatchewan et sa mère, Shannon Harriman, est membre de la section locale 40027 du Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement.

Eva Corriveau — 1 000 $ Québec 
Eva vient de Trois-Rivières et son père, Martin Corriveau, est membre du Syndicat des employées et employés nationaux.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Inclusion en milieu de travail pour le personnel racisé : réaction initiale au rapport de la vérificatrice générale

Photo of CIU flag

Le Bureau du vérificateur général du Canada a récemment publié son Rapport 5—Inclusion en milieu de travail pour le personnel racisé, dans lequel il a conclu à la nécessité pour plusieurs organismes de la fonction publique fédérale, dont l’Agence des services frontaliers du Canada, de prendre des mesures plus concrètes pour éliminer de manière efficace les problèmes et les obstacles systémiques auxquels sont confrontés le personnel racialisé. En effet, la vérificatrice générale a conclu que ces organismes « n’avaient pas suffisamment utilisé les données disponibles pour recenser les obstacles subis par le personnel racisé ou pour éclairer les stratégies relatives à l’équité et à l’inclusion et les mécanismes de plainte » et qu’au niveau de la direction, « la responsabilité des gestionnaires en ce qui concerne le changement de comportements et de culture […] était limitée et n’était pas mesurée de façon efficace ».

Comme c’est souvent le cas lorsque l’ASFC est en cause, tout cela ne sera pas une surprise pour nos membres. L’Agence est reconnue pour ignorer les plaintes de ses employés et pour fermer les yeux sur les abus perpétrés par ses gestionnaires. Le président du SDI a exprimé les mêmes inquiétudes aux parlementaires fédéraux plus tôt cette année. La direction de l’Agence a démontré à maintes reprises son incapacité fondamentale à régler les problèmes systémiques profondément enracinés, dont ceux affectant nos membres racialisés. Pire encore, l’expérience a amené le syndicat à constater qu’un grand nombre de ces problèmes découlent de, ou sont exacerbés par, l’incompétence et la non-responsabilisation présente au sein de la haute gestion.

Même si le rapport de la vérificatrice générale contient un appel à l’action sensé aux organismes de la fonction publique fédérale — « pour créer un lieu de travail réellement inclusif, vous devez vous engager activement auprès de vos employés racialisés, vous devez utiliser de manière significative les données dont vous disposez pour éclairer vos décisions,  et vous devez tenir la gestion responsable de la mise en œuvre du changement »1 — nous ne pouvons nous empêcher de penser que le message sera sans effet sur l’Agence. Même si l’ASFC a convenu des recommandations du rapport, c’est cette même Agence qui a prétendu être engagée à régler le problème du racisme systémique, pour finalement annuler de manière arbitraire la formation antiraciste et anti-discrimination conçue par ses propres employés racialisés. C’est cette même Agence qui a fait fi de nos recommandations visant le rétablissement significatif d’une formation adéquate de lutte contre le racisme.

Nous sommes reconnaissants à la vérificatrice générale de mettre en lumière les lacunes de la fonction publique en matière de stratégies de lutte contre le racisme. Nous examinerons de plus près son rapport afin de déterminer ce qu’il représente pour nos membres dans la poursuite de notre lutte pour un milieu de travail plus inclusif. Cependant, il serait naïf de se surprendre de l’absence de progrès au sein d’une Agence qui a si clairement démontré son manque d’intérêt à la résolution véritable de ces problèmes.

1(traduction libre de la version anglaise)

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Passez à l’action : faites pression pour résoudre la situation avec Canada Vie

Un comité parlementaire vient d’être chargé d’enquêter sur la multitude de problèmes survenus depuis que Canada Vie a pris en main le régime de soins de santé des fonctionnaires fédéraux en juillet.

L’AFPC s’attend à ce qu’on lui demande de fournir un témoignage d’expert sur les conséquences de ces ratés sur les fonctionnaires fédéraux et les retraités.

Essentiellement, Canada Vie n’est toujours pas en mesure de répondre au 1,7 million de membres, retraités et personnes à charge qui bénéficient du régime, ce qui a eu des répercussions considérables sur ceux et celles qui comptent là-dessus pour leurs soins de santé et leurs médicaments.

Passez à l’action ! 

Si le transfert d’assureur vous cause des difficultés, écrivez à votre député fédéral pour l’inciter à convaincre Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, et Yves Duclos, ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, de résoudre la situation avec Canada Vie.

Le gouvernement n’a visiblement rien appris du fiasco Phénix et continue de mal gérer la mise en œuvre de services vitaux pour ses propres travailleuses et travailleurs, dont des dizaines de milliers sont nos membres. Le transfert du régime à Canada Vie continue de causer de sérieux mécontentements parmi les membres du régime de soins de santé de la fonction publique et leur famille.

C’est le gouvernement fédéral qui a pris la décision de confier le contrat à cet assureur; c’est donc à lui d’exiger des comptes pour les nombreux problèmes subis par les membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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[Mis à jour] Élections des succursales de 2023 — Personnes candidates et résultats

Les résultats pour l’ensemble des élections des succursales sont maintenant disponibles.

Élections des succursales 2023 — Renseignements concernant le vote électronique

À partir du 9 octobre, les membres en règle du SDI — qui appartiennent à une succursale où des élections ont lieu pour un ou plusieurs postes dans le cadre des Élections des succursales — auront la possibilité de voter électroniquement. Vous trouverez ci-dessous plus d’informations concernant le processus de vote électronique.

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation : creuser l’histoire de Le Estcwicwéy̓

Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une occasion de se souvenir des enfants autochtones disparus et des survivantes et survivants de partout au Canada ayant été arrachés à leur famille et envoyés de force dans les pensionnats.

Ces enfants disparus sont appelés Le Estcwicwéy̓, qui signifie « les disparus » dans la langue du peuple Tk‘emlúpsemc, en Colombie-Britannique.

Chris Aylward, président national de l’AFPC, a écrit au ministre des Relations Couronne-Autochtones, Gary Anandasangaree, pour presser le gouvernement fédéral d’étendre ses recherches avec géoradar à tous les sites des anciens pensionnats, et de mettre en œuvre les appels à l’action 71 à 76 du volume 4 du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, intitulé Pensionnats du Canada : Enfants disparus et lieux de sépulture non marqués.

Ensemble, nous devons dévoiler la vérité sur Le Estcwicwéy̓, honorer leur mémoire et prendre des mesures concrètes vers la réconciliation.

Manifestez votre appui

  • Signez la pétition pour appeler le gouvernement fédéral à accélérer les recherches avec géoradar dans tous les sites et terrains adjacents aux anciens pensionnats, afin de trouver d’autres sépultures.
  • Écrivez à votre quotidien ou parlez du sujet dans les médias sociaux pour appuyer la quête de vérité et de justice des communautés autochtones. Utilisez l’un des mots-clics suivants #ChaqueEnfantCompte et #JNVR.

Pour en savoir plus

  • Regardez « Se souvenir des enfants », une émission spéciale qui souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et rend hommage aux survivants et survivantes des pensionnats pour Autochtones, à leurs communautés et aux enfants qui n’ont jamais réintégré la maison familiale. Elle sera présentée en webdiffusion le 30 septembre, à compter de 13 h.
  • Participez à des activités dans votre localité afin de vous rappeler le lourd tribut des pensionnats pour Autochtones et de continuer à avancer sur le chemin de la réconciliation et de la guérison.
  • L’AFPC vous propose aussi d’autres ressources utiles en vue du 30 septembre et après. Vous en apprendrez davantage sur la vérité et la réconciliation, ainsi que sur les façons dont vous pouvez contribuer de manière concrète au processus de réconciliation.

La courtepointe en étoile est une image créée par Georgina Metzler, artiste et graphiste anishinaabe qui vit à Calgary, en Alberta. Découvrez l’artiste et la signification de son œuvre. 

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’AFPC-SDI déclare l’impasse à la table des FB

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L’équipe syndicale a déclaré l’impasse lors des pourparlers des 26 et 27 septembre devant le refus de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de se pencher sur nos principales revendications et son entêtement à nous soutirer des concessions.

Nos priorités pour cette ronde de négociations n’ont pas changé :

  • la parité salariale avec l’ensemble du personnel chargé de l’application de la loi ;
  • la sécurité d’emploi et de nouvelles protections contre les mesures disciplinaires excessives ;
  • le droit au télétravail ;
  • de nouveaux droits en matière d’AHPV et d’établissement des horaires.

L’employeur n’a rien voulu entendre.

On l’a également répété à plusieurs reprises à la table : si l’employeur veut vraiment conclure une entente équitable, la présidente du Conseil du Trésor doit honorer l’engagement pris lors de la dernière ronde de négociations et offrir à nos membres la possibilité d’une retraite anticipée sans pénalité après 25 ans de service.

On a poussé pour que nos membres aient droit aux mêmes augmentations économiques que le personnel d’autres agences de sécurité du pays. Notre but : résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste à l’ASFC.

Durant les discussions sur les salaires et les indemnités, l’employeur a eu l’audace d’affirmer que ces problèmes n’existent pas. La pénurie de personnel et de ressources dont sont témoins tous les membres du groupe FB prouve pourtant le contraire.

Le personnel de sécurité publique relevant du Conseil du Trésor que représente l’AFPC (agentes et agentes de libération conditionnelle, des pêches, d’application de la loi, de protection de la faune) a obtenu des rajustements salariaux additionnels plus tôt cette année, mais on exige des membres du groupe FB qu’ils se contentent de moins.

L’employeur persiste aussi à exiger des concessions pour réduire nos indemnités, nos congés pour s’occuper de la famille et le délai de préavis de changement de poste, en plus de vouloir modifier les horaires de quart négociés, au détriment de nos membres.

On veut faire des gains, pas perdre du terrain

L’équipe de négo est déterminée à conclure une entente juste et équitable qui maintient nos gains durement acquis et prévoit de nouveaux droits et de nouvelles protections pour les membres de l’AFPC-SDI. On mérite le respect.

On en avait assez de l’absence de progrès à la table. On a donc déclaré l’impasse et fait appel à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral dans l’espoir de faire bouger les choses.

Prochaines étapes

On vous tiendra au courant des faits nouveaux. Comme toujours, votre soutien est essentiel à notre succès à la table.

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, contactez la présidence de votre succursale du SDI ou consulter le site de l’AFPC ou du SDI.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]