Le télétravail à l’ASFC : Réponse au modèle de travail hybride de l’Agence

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Chères et chers membres,

Au cours des dernières semaines, la mise en œuvre du nouveau modèle de travail hybride par l’ASFC a une fois de plus démontré l’incapacité de l’Agence à évaluer correctement les besoins de son personnel — et à le consulter — avant d’appliquer des changements de politique radicaux. Alors que la nuance et la flexibilité auraient dû relever du bon sens, la préférence de l’Agence pour une approche simpliste et inadaptée suscite de vives inquiétudes, et nous n’avons pas ménagé nos efforts pour rappeler l’employeur à l’ordre.

Ce que beaucoup d’entre vous nous ont rapporté est troublant. On vous a demandé de retourner au bureau avec très peu de préavis et sans aucune explication claire ou cohérente sur la raison pour laquelle il était nécessaire de le faire. Le manque incontestable d’intérêt de la part de l’Agence à poursuivre un processus de consultation qui aurait tenu compte à la fois des exigences de service de l’ASFC et des besoins de ses employés — ou même à émettre des directives complètes aux gestionnaires — avant de mettre en œuvre cette politique est encore plus flagrant.

Dans l’état actuel des choses, il est évident que le modèle de travail hybride de l’Agence est appliqué sans aucun sens, certains lieux de travail allant jusqu’à justifier la présence obligatoire en personne par le besoin de « socialiser autour du refroidisseur d’eau ».

En fin de compte, la triste mais non surprenante réalité est que tout cela va à l’encontre des directives du Secrétariat du Conseil du Trésor sur le télétravail et un effectif hybride, et que tout cela aurait pu être évité si l’Agence n’avait pas choisi, une fois de plus, de se soustraire à sa responsabilité de consulter à la fois le syndicat et le personnel.

Cette situation a fait l’objet d’une grande partie des discussions au cours de la récente réunion du Bureau national de direction du SDI, et nous travaillons à ce que vos préoccupations soient prises en compte par différents moyens, y compris la possibilité de déposer des griefs si cela s’avère nécessaire. L’AFPC s’est également engagée à faire un suivi sur cette question auprès du Conseil du Trésor, et le télétravail demeure une priorité majeure à la table de négociation. Notre objectif est clair : l’Agence doit non seulement expliquer clairement pourquoi, comment et quand un employé doit se présenter au travail avant de mettre en œuvre tout type de régime de travail hybride, mais elle doit aussi être véritablement à l’écoute des besoins et des préoccupations de son effectif.

Il peut s’agir d’un processus complexe, mais c’est la seule façon de garantir que son personnel soit traité de manière juste et équitable. Beaucoup d’entre vous ont travaillé à distance tout au long de la pandémie de la COVID-19, s’en acquittant admirablement et continuant à servir le public canadien dans le respect des normes les plus strictes sans aucune interruption de service, faisant du télétravail une réussite. Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est incroyablement fier du travail que vous accomplissez, et nous sommes là pour veiller à ce que vous soyez traités d’une manière digne de votre dévouement à vos fonctions. N’hésitez pas à vous adresser à la présidente ou au président de votre succursale si vous avez besoin d’aide ou de conseils à ce sujet — nous sommes là pour vous aider.

Plus d’informations suivront selon l’évolution de la situation.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration[:]

Négos avec le CT : échéancier fixé pour les audiences des CIP

La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a choisi les dates d’audience des commissions de l’intérêt public des groupes EB, PA, SV et TC :

  • EB : 21 novembre, 12 et 13 décembre
  • PA : du 28 novembre au 1er décembre
  • SV : du 28 au 30 novembre
  • TC : 9 décembre

Prochaines étapes

Tout au long des audiences, l’AFPC continuera de se battre pour une solide entente qui prévoit des salaires équitables, une meilleure conciliation travail-vie personnelle et des milieux de travail inclusifs.

Après les audiences, chaque CIP publiera un rapport qui présentera des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre à la table.

Entretemps, nous intensifions nos moyens de pression en offrant un cours de préparation à la grève aux plus de 165 000 fonctionnaires fédéraux dont les négos avec le gouvernement sont dans l’impasse.

Inscrivez-vous au cours

Informez-vous et mobilisez-vous 

C’est par l’action et la mobilisation que nous obtiendrons ce que nous voulons. Soyez informés, soyez prêts :

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Un moment historique : le fédéral annonce une loi anti-briseurs de grève

Cette semaine, le gouvernement fédéral a amorcé un processus visant à bannir le recours aux travailleurs et travailleuses de remplacement, un moment historique pour les syndicats canadiens. L’AFPC se bat depuis longtemps pour protéger ses membres contre cette pratique.

Le fédéral compte mener des consultations en vue d’élaborer une loi interdisant le recours aux briseurs de grève (travailleurs de remplacement) dans les milieux de travail qui relèvent de sa compétence. Les consultations ouvertes se poursuivront jusqu’au 16 décembre et on prévoit qu’un projet de loi sera déposé d’ici le début de la nouvelle année.

L’AFPC compte participer à ces consultations pour consolider le droit à la négociation collective de ses membres. Elle veut s’assurer que la nouvelle loi :

  • ne permettra pas d’échappatoires. Lorsque des travailleurs syndiqués sont en grève ou en lock-out, aucune personne ne pourra prendre leur place, qu’elle soit nouvellement embauchée, temporaire, gestionnaire, membre d’une autre unité de négociation, étudiante ou employée ailleurs. Le travail arrêtera, point à la ligne;
  • imposera des amendes salées aux employeurs délinquants afin de les dissuader d’avoir recours aux briseurs de grève;
  • dictera des règles pour empêcher les employeurs qui anticipent une grève ou un lock-out de sous-traiter, transférer ou éliminer du travail après le début du processus de négociation;
  • prévoira des recours juridiques précis et expéditifs pour le dépôt de plaintes contre les employeurs qui enfreignent les règles.

Nous savons d’expérience que le meilleur moyen d’assurer la qualité des ententes et la stabilité des milieux de travail consiste à négocier collectivement, librement et équitablement sans que pèse sur nous la menace des briseurs de grève et des lois de retour au travail. Le recours aux briseurs de grève sème la discorde et exploite les travailleurs non syndiqués qui ont désespérément besoin d’un emploi.

Nous espérons que les consultations seront constructives et qu’elles mèneront à une loi robuste qui protégera les droits des travailleuses et travailleurs.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Groupe PA : l’employeur ne démord pas de son offre salariale

Après une semaine de médiation, le gouvernement fédéral refuse de bonifier son offre salariale qui équivaudrait à une baisse de salaire pour près de 95 000 fonctionnaires du groupe PA aux prises avec une inflation record.

La nouvelle offre, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans. Le Conseil du Trésor n’a pas démordu de son offre durant la séance de médiation qui a eu lieu du 4 au 7 octobre.

Notre équipe a clairement fait savoir que ce n’était pas suffisant, et les membres de l’AFPC s’attendent à une entente juste et équitable qui protège leur pouvoir d’achat.

L’employeur demande toujours des concessions, mais ne propose rien pour régler les questions importantes aux yeux des membres du groupe PA, notamment les indemnités propres à leur groupe, l’amélioration des conditions de travail dans les centres d’appels, les rajustements salariaux ou la prime pour le personnel se servant des langues autochtones dans le cadre de ses fonctions.

Le Conseil du Trésor semble résolu à retarder les négociations et à tenir à l’écart nos principales revendications, faisant perdre du terrain à nos membres qui sont sans contrat depuis juin 2021. En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres du secteur public fédéral afin de serrer la vis à l’employeur pour qu’il négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications lors des audiences de la commission de l’intérêt public, dont les dates seront fixées cet automne par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. D’ici là, certains groupes seront en médiation au mois d’octobre :

  • SV : du 11 au 14
  • TC : du 18 au 21
  • EB : du 25 au 27.

Si les audiences de la CIP ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier leurs moyens de pression pour obtenir un contrat juste et équitable. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous! 

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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Négos au CT : la formation à la grève, un bon moyen de pression!

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Tandis que nous sommes en médiation avec le Conseil du Trésor et que nous nous préparons en vue des audiences de la commission de l’intérêt public, qui auront lieu cet automne, nous serrons la vis au gouvernement en offrant une formation à la grève à tous les membres des groupes PA, SV, TC et EB.

« Nous lutterons de plus belle pour un contrat équitable si le gouvernement s’entête à tourner le dos aux travailleuses et travailleurs », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Partout au pays, nos membres suivent des cours de préparation à la grève pour que nous soyons prêts à toute éventualité. »

Le coût de la vie continue à battre des records, mais le Conseil du Trésor ne veut rien entendre d’une offre salariale juste et raisonnable qui éviterait à nos membres de perdre encore plus de terrain. Il a aussi rejeté d’emblée nos revendications en matière de télétravail et de formation obligatoire sur l’oppression et la discrimination.

La formation en région

Les bureaux régionaux de l’AFPC offrent le cours de base de préparation à la grève aux membres au Conseil du Trésor. Pour en savoir plus, communiquez avec le bureau le plus près de chez vous ou consultez le site Web de votre région.

La formation porte, entre autres, sur le processus de négociation collective, les principales revendications en litige, l’importance que revêt la mobilisation pour notre pouvoir à la table et les votes de grève. Elle peut prendre la forme d’une journée complète de formation intensive, d’un aperçu d’une demi-journée ou d’une courte séance d’initiation. Toutes les questions générales sur la grève trouveront réponse durant la formation.

La formation en ligne

La formation renforce notre syndicat. C’est pour cette raison que l’AFPC a aussi conçu un cours virtuel de préparation à la grève que les membres peuvent suivre à leur rythme.

Ce cours de trois heures aidera les membres au Conseil du Trésor à comprendre ce qu’est une grève, comment elle fonctionne et quelle est sa place dans le processus de négociation. On y discutera aussi :

  • de la façon dont les grèves peuvent permettre de remporter d’importants gains;
  • des grèves décisives que nos membres ont menées durant la pandémie;
  • de la structure de base des grèves à l’AFPC;
  • de la logistique des grèves, notamment de l’indemnité de grève et des services essentiels;
  • de ce que vous pouvez faire maintenant pour assurer notre victoire.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui!

Quand vous aurez terminé le cours, n’oubliez pas de télécharger votre certificat et parlez des occasions de formation en ligne de l’AFPC à vos amis et collègues.

Foire aux questions

L’AFPC a publié une FAQ sur les négos au Conseil du Trésor, la mobilisation et les votes de grève.

Consultez-la souvent, car nous la mettrons à jour en fonction de l’information disponible.

Informez-vous, impliquez-vous

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Préparez-vous, mobilisez-vous, restez informés et soyez prêts à passer à l’action!

  • Consultez notre trousse pour les négos avec le Conseil du Trésor.
  • Consultez notre FAQ sur les négos avec le Conseil du Trésor.
  • Participez aux activités régionales et nationales de l’AFPC.
  • Participez à des journées d’action, à des séances d’information, à des dîners-causeries et à des ateliers.
  • Communiquez avec votre bureau régional pour mettre la main à la pâte.

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Groupe FB : le télétravail et la sous-traitance en tête des préoccupations

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L’équipe de négo du groupe FB a poursuivi les pourparlers avec le Conseil du Trésor et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) du 27 au 29 septembre, et a présenté plusieurs priorités, dont le télétravail, la protection des emplois et les heures effectuées ailleurs qu’au lieu de travail habituel.

L’AFPC-SDI réclame la transparence et l’équité en matière de télétravail, ainsi qu’un libellé dans la convention collective qui garantit ces droits. Le télétravail est enraciné à l’ASFC et l’entente devrait refléter cette nouvelle réalité.

L’équipe de négo a également revendiqué la fin de la sous-traitance en proposant un libellé selon lequel seuls les membres syndiqués sont autorisés à travailler pour l’ASFC. L’employeur a déjà sous-traité le travail effectué par nos membres responsables de l’application de la loi dans les bureaux intérieurs, a apporté des changements radicaux aux points d’entrée et a exploité la main-d’œuvre étudiante. Cela a compromis la sécurité des Canadiennes et Canadiens et allongé les temps d’attente.

Enfin, l’équipe de négo a présenté une revendication visant à garantir que l’ASFC reconnaisse et respecte l’ancienneté des personnes salariées qui demandent à travailler par quarts de façon permanente dans différents ports, y compris ceux d’autres régions. Malheureusement, ce processus est trop souvent dépourvu de transparence. Les travailleuses et travailleurs ont besoin de nouvelles protections, car l’employeur a prouvé à maintes reprises qu’on ne pouvait pas lui faire confiance.

L’AFPC-SDI porte plainte à la Commission des relations de travail

L’ASFC a récemment apporté des changements unilatéraux aux conditions de travail de nos membres, notamment en ce qui concerne le télétravail, la sous-traitance du travail des FB, ArriveCAN et les jours fériés payés. L’AFPC-SDI s’oppose à ces changements et estime même qu’ils sont illégaux.

Par conséquent, l’AFPC-SDI a déposé une plainte contre l’employeur pour avoir enfreint son obligation de maintenir les conditions de travail et de négocier de bonne foi auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

Prochaines étapes

L’équipe de négo présentera ses revendications salariales lors d’une prochaine séance, une fois qu’elle aura reçu les données de l’employeur sur la paye. Elle retournera à la table en novembre.

Pour ne rien manquer des négos, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale ou votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Services frontaliers : le président national du SDI exhorte le gouvernement fédéral à remédier au ‘grave déficit’ en personnel

Border crossing

Le mardi 27 september 2022, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes pour la deuxième fois cette année dans le cadre de l’étude du Comité sur les impacts potentiels de l’application ArriveCAN sur certains secteurs canadiens.

S’adressant au Comité, le président national du SDI n’a pas mâché ses mots : « Ce que l’échec d’ArriveCAN nous démontre, c’est que notre gouvernement doit continuer à investir dans son personnel pour mieux servir les gens, et reconsidérer sa recherche d’une panacée technologique universelle » a expliqué le président Weber aux membres du Comité, soulignant le besoin urgent de plus d’agents.

« Il faut instamment que le gouvernement et l’Agence se penchent sur le grave déficit en personnel dont souffrent les services frontaliers dans tout le pays. L’amère réalité est que l’Agence a besoin de milliers d’agents supplémentaires si elle veut remplir son mandat », a déclaré M. Weber au Comité, ajoutant qu’avec les niveaux d’effectifs actuels, l’Agence avait du mal à freiner adéquatement la contrebande de marchandises dangereuses, malgré les efforts soutenus de ses agents.

Un enregistrement de la réunion du Comité peut être visionné ici.[:]

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation : réfléchir et guérir

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est un gage d’espoir et de guérison pour les Autochtones qui ont été profondément marqués par l’horreur des pensionnats et qui revivent ce traumatisme à chaque nouvelle découverte de tombes anonymes.

Depuis mai 2021, plus de 1 100 de ces tombes ont été retrouvées un peu partout au pays, et ce nombre croît à mesure que se poursuivent les fouilles et la quête de vérité.

À propos de la Journée du chandail orange

Nous devons la Journée de la vérité et de la réconciliation, ou « Journée du chandail orange », aux efforts de nombreux Autochtones, alliés et organisations qui se sont inspirés d’une histoire que Phyllis (Jack) Webstad a racontée pour la première fois à Williams Lake (C.-B.) en 2013.

L’AFPC continue à tisser des liens de confiance avec les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis du pays. Elle favorise la création de milieux de travail plus inclusifs qui reflètent le vécu unique des peuples autochtones. Nous nous appuyons sur le savoir et les enseignements de notre Cercle national des peuples autochtones pour que nos activités s’inspirent des modes de connaissance et d’existence autochtones.

En scrutant notre passé à la recherche de la vérité, nous ne pouvons que reconnaître nos erreurs. Nous risquons d’en commettre d’autres, mais c’est en continuant à avancer ensemble sur le chemin de la réconciliation que nous pourrons guérir et ouvrir la voie aux générations futures.

Comment marquer cette journée

Les communautés autochtones demandent à tous les Canadiens et Canadiennes de mieux comprendre l’histoire et le legs tragiques des pensionnats, ainsi que les torts qu’ils ont causés à des générations d’Autochtones. À titre d’alliés, le temps est venu pour nous d’écouter et d’agir.

L’AFPC vous propose aussi d’autres ressources utiles en vue du 30 septembre et après. Vous en apprendrez davantage sur la vérité et la réconciliation, ainsi que sur les façons dont vous pouvez contribuer de manière concrète au processus de réconciliation.

La courtepointe en étoile est une image créée par Georgina Metzler, artiste et graphiste anishinaabe qui vit à Calgary, en Alberta. Découvrez l’artiste et la signification de son œuvre. 

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Enjeux communs : la dernière offre du gouvernement très loin de suivre la flambée inflationniste

Au terme de deux semaines de médiation, le gouvernement fédéral a présenté une nouvelle offre qui équivaut à une importante réduction de salaire pour plus de 120 000 fonctionnaires, alors que l’inflation atteint des sommets inégalés.

La médiation entre l’équipe des enjeux communs et le Conseil du Trésor a eu lieu du 12 au 14 et du 20 au 23 septembre.

Dans sa nouvelle offre, l’employeur propose des augmentations annuelles de 1,5 %, 3,0 %, 2,0 % et 1,75 %, soit une moyenne annuelle de 2,06 % sur quatre ans, ce qui est bien en dessous du taux d’inflation. Il est évident que le gouvernement n’a pas l’intention de négocier une entente raisonnable avec nos membres. Soulignons que l’offre initiale, qui prévoyait des augmentations de 1,5 %, 2 %, 1,75 % et 1,5 %, soit une augmentation annuelle moyenne de 1,7 %, avait mené à l’impasse en mai.

Alors que le coût de la vie continue de grimper en flèche, les membres de l’AFPC s’attendent à ce que le Conseil du Trésor leur propose une entente juste et équitable qui protégera leur pouvoir d’achat et leur permettra de rattraper le retard salarial. Cette dernière offre peu sérieuse témoigne d’un flagrant manque de respect envers les fonctionnaires.

Bien campé dans sa position, le Conseil du Trésor refuse aussi de bouger par rapport à d’autres questions importantes pour nos membres, comme la sous-traitance et la sécurité d’emploi, l’équité en milieu de travail et la conciliation travail-vie personnelle.

L’AFPC fera valoir ces enjeux aux audiences de la commission de l’intérêt public prévues cet automne par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

Entre-temps, il y aura des séances de médiation pour les différents groupes.

  • PA : du 4 au 7 octobre
  • SV : du 11 au 14 octobre
  • TC : du 18 au 21 octobre
  • EB : du 25 au 27 octobre

Si les commissions de l’intérêt public ne nous permettent pas de conclure une entente, Les membres de l’AFPC doivent être prêts à intensifier leurs actions, jusqu’à la grève si nécessaire, pour obtenir une convention équitable.

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation que nous obtiendrons ce que nous voulons. Soyez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, vérifiez que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

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45e Service commémoratif annuel des policiers et agents de la paix canadiens

Illustration depicting peace officers

Le dimanche 25 septembre 2022, dans le cadre du 45e Service commémoratif annuel des policiers et agents de la paix canadiens, c’est avec honneur et humilité que des représentantes et représentants du Syndicat des Douanes et de l’Immigration étaient de retour sur la Colline du Parlement pour rendre hommage aux courageux agents et agentes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.

Cette année, le service a rendu hommage aux agentes et aux agents suivants :  Alan Poapst et Heidi Stevenson de la GRC, Marc Hovingh de la Police provinciale de l’Ontario, le sergent Andrew Harnett de la police de Calgary, Shelby Patton de la GRC, ainsi que Jeffrey Northrup de la police de Toronto, en plus de deux admissions historiques — l’agent George McDonald de la police de Surrey et le surintendant Dennis Massey de la GRC.

Pour commémorer cette journée importante, le drapeau canadien a aussi été mis en berne au bureau national du SDI, à Ottawa.

Photo de membres du SDI qui étaient `à Ottawa, dimanche, pour le service commémoratif (de gauche à droite) : Alana Baarschers, Leanne Hughes, Lisa Morgan, Andrew Wiersema, Gus Kontogianis, Carl Coupal, Mark West, Rick Savage, Brea Baresinkoff, Derek Brackley, le président national du SDI Mark Weber, Bonnee Shapter, Marjorie Gavel, Philippe Piette, et Fany Parent (crédit photo : Danielle Dubuc).
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