Le SDI finance un complément d’indemnité de grève pour ses membres PA, SV, TC et EB

Lors de sa réunion du mois de septembre 2022, à Ottawa, le Bureau national de direction du SDI a adopté une motion visant à établir un fonds de grève supplémentaire afin de mieux soutenir les membres PA, SV, TC et EB du SDI au cours de la présente ronde de négociations.

Le fonds permettra aux membres en règle du SDI qui font partie de ces groupes et qui participent à des activités de grève d’avoir accès à un montant supplémentaire de 50 $ par jour de grève, en plus du montant actuel de 75 $ par jour fourni par l’Alliance de la fonction publique du Canada.

Cette mesure est similaire à l’indemnité de grève supplémentaire que le Congrès triennal du SDI de 2021 avait créée pour les membres du groupe FB lors de la précédente ronde de négociations de cette table.

Cette décision du Bureau national de direction du SDI survient alors que les membres PA, SV, TC et EB attendent le résultat d’une Commission d’intérêt public, qui pourrait ouvrir la voie à d’éventuelles mesures de grève.

Le Bureau national de direction du SDI espère que, si des mesures de grève s’avéraient nécessaires, cette démonstration de solidarité entre les tables de négociations contribuera à assurer le succès des membres, à faire en sorte que les groupes de négociations du Conseil du Trésor disposent des ressources dont ils ont besoin pour gagner la lutte en vue d’une convention juste et équitable, et à démontrer à l’employeur que nous sommes prêts à lutter ensemble.

Pour toute question, veuillez contacter la présidence de votre succursale.[:]

Ouragan Fiona : le SDI fera un don de 10 000 $ à la Croix-Rouge canadienne

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Le 24 septembre 2022, à la lumière des graves répercussions de l’ouragan Fiona sur les communautés de la région de l’Atlantique et du golfe du Saint-Laurent, le Bureau national de direction du SDI a voté en faveur d’un don de 10 000 $ à la Croix-Rouge canadienne. Les membres du Bureau national de direction espèrent que cette contribution viendra aider celles et ceux qui font face à des difficultés et à des défis suite à l’ouragan.

Déclaration concernant l’ouragan Fiona dans la région de l’Atlantique et au Québec

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Réunis à Ottawa cette semaine, les membres du Bureau national de direction du Syndicat des Douanes et de l’Immigration ont exprimé leur solidarité avec leurs collègues du SDI et avec les centaines de milliers de personnes qui sont présentement privées d’électricité ou autrement touchées par l’ouragan Fiona.

Cette tempête brutale, la plus dévastatrice des dernières années pour plusieurs communautés, a forcé de nombreux résidents à quitter leur maison pour chercher refuge ailleurs, laissant la région de l’Atlantique et certains endroits au Québec durement secoués par un nombre de lignes électriques abattues, de routes emportées, d’inondations et de bâtiments endommagés.

Aux personnes touchées, sachez que vous êtes dans nos pensées. Nous souhaitons également exprimer notre gratitude et notre soutien aux intervenantes et intervenants de première ligne et aux services d’urgence qui sont actuellement à pied d’œuvre dans les régions touchées. À défaut de pouvoir vous appuyer en personne, nous sommes néanmoins de tout cœur avec vous.[:]

Groupe TC : du nouveau sur les taux de rémunération des EG obtenus à l’arbitrage

En janvier dernier, l’AFPC a obtenu l’augmentation des taux des membres du Soutien technologique et scientifique (EG) du groupe des Services techniques (TC), assurant la parité avec leurs homologues de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Depuis, le Conseil du Trésor refuse de verser les sommes dues avant que l’AFPC et le gouvernement renouvellent la convention collective.

À notre avis, cette position contrevient manifestement à la décision arbitrale et nous sommes retournés voir l’arbitre pour forcer le Conseil du Trésor à s’exécuter sans plus tarder. Il y a longtemps que le gouvernement aurait dû combler cet écart; il ne peut pas refuser de verser les sommes qu’il doit aux travailleuses et travailleurs.

Malheureusement, l’arbitre s’est rangé aux arguments de l’employeur, ce qui veut dire que nos membres EG devront attendre la fin des négociations actuelles avec le Conseil du Trésor pour recevoir les sommes qui leur reviennent. Cela dit, le nouvel échelon de 1,5 % que nous avons gagné en juin dernier sera pleinement rétroactif.

Cette décision arbitrale ne change en rien ce que l’AFPC cherche à obtenir à la table de négociation.

Les négociations ont atteint un point mort lorsque le Conseil du Trésor s’est entêté à nous offrir des augmentations lamentables, malgré l’envolée du coût de la vie au Canada. Une première séance de médiation pour la table des enjeux communs a eu lieu du 12 au 14 septembre et la seconde se tiendra du 20 au 23. Les dates de médiation du groupe TC seront fixées sous peu.

Consultez notre trousse de négociation pour vous renseigner sur les négos en cours, les enjeux les plus importants et la façon de vous impliquer.

N’oubliez pas de mettre à jour vos coordonnées afin de ne rien manquer des négos du groupe TC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Fête du Travail 2022 : ne faites pas que dire merci à votre syndicat, engagez vous!

Le mouvement syndical canadien se bat depuis longtemps pour obtenir des salaires décents, de meilleures conditions de travail et une meilleure protection d’emploi pour les travailleuses et les travailleurs.

Et les gains remportés au fil des ans sont considérables.

La semaine de travail de cinq jours et les journées de travail de huit heures? C’est aux milliers de syndicalistes, de travailleurs et de travailleuses descendus dans les rues au printemps 1872 que nous les devons.

Si nous bénéficions aujourd’hui de congés parentaux, qui nous permettent de passer du temps avec notre famille dans les moments les plus importants, c’est parce que jamais les syndicats n’ont baissé les bras lorsqu’il était question du droit des femmes.

Aujourd’hui, nous avons le droit de refuser un travail dangereux. Nous avons notre mot à dire au sujet de la sécurité au travail. Tout ça, c’est grâce aux syndicats, qui ont été les précurseurs de la réforme en matière de santé et de sécurité au travail.

Établissement du salaire minimum. Rémunération des heures supplémentaires. Indemnité de congé annuel. Mesures de protection contre la discrimination et le harcèlement. Voilà comment le mouvement syndical canadien a contribué à faire de notre pays un endroit où il fait bon vivre et travailler.

De nouveaux défis à relever

Mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Tandis que de nouveaux défis font surface, d’autres perdurent, même après des décennies de lutte.

Lorsque la pandémie est venue chambouler notre quotidien, notre façon de travailler, nous nous sommes adaptés. Nous avons pris les mesures nécessaires pour pouvoir travailler en toute sécurité, au bureau comme à la maison.

En cette période où l’inflation atteint des sommets inégalés, où tout coûte plus cher et où les sociétés richissimes continuent de s’en mettre plein les poches et affichent des profits records, à la table de négociation, les syndicats ne ménagent aucun effort pour obtenir des salaires décents pour leurs membres.

Les syndicats s’efforcent d’éliminer les obstacles systémiques auxquels les personnes noires, autochtones, asiatiques et autres personnes racialisées se butent encore aujourd’hui, qu’il s’agisse de pratiques d’embauche discriminatoires ou de possibilités de perfectionnement professionnel limitées, sans oublier leur sous-représentation dans les rangs de la direction.

En ces temps difficiles, force est de constater que, plus que jamais, nous avons besoin de salaires équitables, de bonnes conditions de travail et de milieux de travail inclusifs, non seulement pour les personnes syndiquées, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs au pays.

Afin de réaliser de tels gains, nous devons nous mobiliser et travailler ensemble. L’union fait la force : l’AFPC compte plus de 230 000 membres, et des milliers d’autres y adhèrent chaque année. Ensemble, nous pouvons obtenir les changements que nous revendiquons dans nos lieux de travail.

Cette année, à l’occasion de la fête du Travail, ne faites pas que remercier votre syndicat : passez à l’action et engagez-vous!

Pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Phénix : l’AFPC conteste officiellement le recouvrement des trop-payés

L’AFPC a déposé des griefs de principe contre le Conseil du Trésor, Parcs Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour leur mauvaise gestion du recouvrement des montants versés en trop aux fonctionnaires en raison des ratés de Phénix.

On se souviendra qu’à l’automne 2021, le Centre des services de paye de la fonction publique a mis en place une procédure de recouvrement des trop-payés qui, selon le gouvernement, ont été versés à des milliers de fonctionnaires fédéraux en 2016. Ayant six ans pour commencer à récupérer ces sommes, le gouvernement s’est empressé de procéder au recouvrement, ce qui a entraîné d’importantes erreurs.

Nous reconnaissons que certains membres ont effectivement une dette. Dans bien des cas, toutefois, le calcul du trop-payé repose sur des données inexactes, désuètes et invérifiables. Bien des personnes ne savaient même pas qu’elles avaient été surpayées avant d’en être avisées, des années plus tard.

L’AFPC croit que la stratégie de recouvrement du gouvernement enfreint les conventions collectives en vigueur. Les griefs déposés demandent que l’employeur :

  • respecte les ententes collectives;
  • fournisse suffisamment d’information aux membres sur les sommes en jeu avant de procéder à leur recouvrement;
  • effectue le rapprochement du dossier de paye avant d’envoyer un avis de recouvrement;
  • rembourse tous les montants recouvrés indûment.

L’AFPC continuera d’aider les membres aux prises avec ce casse-tête. Si vous avez reçu un avis de recouvrement d’un trop-payé Phénix et ne savez pas quoi faire, consultez nos recommandations.

Si vous avez des questions ou avez besoin d’aide, communiquez avec notre équipe d’intervention Phénix en sélectionnant « Trop-payés Phénix » dans le menu déroulant « Sujet du message ».

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

L’AFPC adopte le sigle 2SLGBTQIA+

Au congrès 2022 de l’AFPC, les membres, soucieux d’accroître l’inclusion, l’équité et la représentation au sein du syndicat, ont adopté une résolution visant à remplacer le sigle LGBTQ2+ par 2SLGBTQIA+. Ce changement découle des efforts assidus de l’Alliance afin de promouvoir l’équité pour l’ensemble de son effectif, en particulier ses membres marginalisés.

La résolution CS-045 visait à modifier le paragraphe 1 de l’article 15 des Statuts de l’AFPC afin de favoriser davantage l’inclusion des membres de genre non conforme. En modifiant ses Statuts de la sorte, l’AFPC témoigne, par un geste concret, de son engagement envers la réconciliation.

En déplaçant le « 2S » au début du sigle, l’AFPC rend hommage aux peuples autochtones et à leurs façons d’aimer, d’apprendre et de bâtir des collectivités partout sur l’Île de la Tortue (l’Amérique du Nord) depuis la nuit des temps. C’est aussi une façon de souligner le fait que les peuples autochtones ont été les premiers à édifier sur ce territoire des collectivités où la diversité sexuelle et de genre est à l’honneur.

Définitions de 2SLGBTQIA+

2Sbispirituelle : se dit d’une personne autochtone dont l’identité de genre, l’identité spirituelle ou l’orientation sexuelle est à la fois masculine et féminine ou ni l’une ni l’autre.

L lesbienne : se dit d’une femme qui, sur le plan émotif, romantique et sexuel, est attirée par d’autres femmes.

G gaie : se dit d’une personne qui, sur le plan émotif, romantique et sexuel, est attirée par d’autres personnes du même genre.

B bisexuelle ou bi : se dit d’une personne qui, sur le plan émotif, romantique et sexuel, est attirée par plus d’un genre, mais pas nécessairement en même temps, de la même façon ou au même degré.

transgenre ou trans : terme générique qui désigne un large éventail de personnes dont l’identité ou l’expression de genre diffère de leur sexe à la naissance ou ne correspond pas aux attentes sociétales et culturelles.

Q queer : terme générique employé par certains membres de la communauté 2SLGBTQIA+ pour décrire une personne dont l’orientation sexuelle ou l’identité de genre diffère de l’hétérosexualité ou de la vision binaire des genres.

Iintersexuée : état d’une personne dont le système reproductif ou des organes génitaux à la naissance présentent des caractéristiques qui ne correspondent pas aux normes binaires établies (masculin ou féminin).

Aasexuelle ou « ace » : personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle ou qui a un désintérêt pour les relations sexuelles.

: signe qui inclut d’autres orientations sexuelles ou orientations romantiques ainsi que d’autres expressions de genre, comme pansexuel, aromantique, agenre et non binaire.

Le vocabulaire employé pour décrire les identités de genre, y compris l’orientation romantique ou sexuelle, évolue continuellement. Lorsqu’on veut désigner une personne, il est important d’employer les termes qu’elle privilégie pour se décrire et de respecter le sens qu’elle leur donne.

Consultez le Guide de l’AFPC sur le langage inclusif

Les membres des communautés 2SLGBTQIA+ vivent dans un contexte d’intersectionnalité identitaire, et l’AFPC souhaite mettre cette riche diversité à l’honneur. En tant que syndicat national, l’Alliance s’engage à veiller à l’inclusion, à la valorisation et au respect de l’ensemble de ses membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Le 6 août, l’heure est à la solidarité

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Le 6 août 2021 marque un moment historique pour notre syndicat et pour le mouvement syndical canadien dans son ensemble. En se mobilisant d’un océan à l’autre, les membres du groupe FB ont réussi à mettre fin avec succès à une ronde de négociations des plus longues et ardues. Grâce à cette manifestation de solidarité — l’une des plus fructueuses de l’histoire récente du mouvement syndical canadien — nos membres ont démontré à quel point nous pouvons être puissants lorsque nous agissons de concert face à l’adversité.

À l’approche de l’anniversaire de ce moment important, les membres du groupe FB amorcent une fois de plus le processus de négociation en vue d’obtenir une nouvelle convention collective, débutant ainsi une autre ronde où il sera nécessaire de se battre pour obtenir et défendre des protections clés. En même temps, à la suite de la proposition salariale insultante et des demandes de concessions inacceptables du Conseil du Trésor, nos membres des tables PA, TC, SV et EB ont atteint une impasse dans leurs propres négociations et attendent maintenant la tenue de la Commission de l’intérêt public, se rapprochant ainsi d’une position de grève légale.

Alors que cette situation évolue, il est important de se rappeler que nous ne négocions pas en silo. Bon nombre des concessions demandées par le Conseil du Trésor pour les tables PA, TC, SV et EB auront un impact plus large au-delà de cette ronde de négociations — y compris pour nos membres FB pour qui le processus de négociation ne fait que commencer.

Une victoire est véritablement efficace lorsqu’elle agit comme fondation sur laquelle peut se bâtir l’avenir. Dans cet esprit, faisons en sorte que le 6 août serve de tremplin pour soutenir les efforts en cours contre les demandes de concessions du Conseil du Trésor, en témoignage de solidarité avec tous les membres — tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du SDI — des groupes PA, TC, SV et EB.

Aucun geste n’est trop petit. À la date du premier anniversaire de la mobilisation du groupe FB, et pendant la semaine qui suivra, nous encourageons les comités exécutifs des succursales à planifier des activités appropriées à leur lieu de travail en solidarité avec les autres groupes du Conseil du Trésor. Nous invitons aussi les membres à communiquer avec la présidence de leur succursale pour discuter d’idées et de façons d’exprimer leur soutien aux efforts de négociation en cours. Les présidents de succursale peuvent contacter leur vice-présidente ou vice-président national pour plus d’informations.

L’union fait la force : le 6 août, et au-delà, montrons que les membres du SDI s’y connaissent en solidarité.

Mark Weber
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration[:]

L’AFPC lance une trousse pour contrer la violence et le harcèlement au travail

Tout le monde a le droit de travailler dans un environnement sûr. Malheureusement, la violence et le harcèlement, qui sont encore trop présents dans nos milieux de travail, peuvent avoir d’importantes répercussions physiques et psychologiques.

Afin d’apporter une aide et un soutien concrets, l’AFPC est fière de publier une nouvelle version de la Trousse de prévention de la violence et du harcèlement : Guide à l’intention des sections locales et des membres de l’AFPC.

Cette trousse vise à aider les membres et la direction des sections locales à reconnaître et à traiter efficacement les cas individuels et institutionnels de violence et de harcèlement au travail, le tout au moyen de conseils et de renseignements qui permettront de prévenir les incidents, d’y réagir efficacement et de soutenir les personnes touchées.

Consulter la Trousse de prévention de la violence et du harcèlement 

L’AFPC estime que chaque membre a droit à un environnement exempt de violence et de harcèlement, au respect et à la dignité. Nous continuerons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour régler cette importante question.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Jour de l’émancipation : vers la justice et la réconciliation

Drawing of dove and broken chains for emancipation day

Pendant plus de 200 ans, l’esclavage des personnes noires et autochtones était pratique courant dans l’Empire britannique (y compris au Canada). C’était même une nécessité économique.

En 1796, sur l’Île-du-Prince-Édouard, un esclave noir nommé Dimbo Suckles est libéré, à condition de continuer à travailler sans rémunération pendant sept ans de plus.

En 1800, une esclave connue uniquement sous le nom de Nancy poursuit son maître devant la Cour suprême du Nouveau-Brunswick pour obtenir sa liberté. Sans surprise, la Cour tranche en faveur de son maître.

En 1807, le Parlement britannique adopte un projet de loi qui mènera à l’abolition (bien que partielle) de l’esclavage. La Loi sur l’abolition de l’esclavage est ensuite adoptée le 1er août 1834, ce qui mène à la libération de plus de 800 000 esclaves noirs dans les colonies britanniques, dont le Canada. Cependant, la Loi n’offre qu’une « libération partielle ».

En effet, les enfants de moins de six ans étaient affranchis, alors que les autres restaient sous l’emprise de leurs maîtres pendant quatre à six ans de plus en tant qu’apprentis. Par la suite, le Parlement britannique adopte en 1837 la Loi sur le dédommagement de l’esclavage pour indemniser les maîtres qui avaient « perdu leurs biens », alors que les esclaves eux-mêmes ne reçoivent rien. Pire encore, ce dédommagement a continué d’être versé jusqu’en 2015! Même si l’esclavage a été officiellement éliminé, les injustices persistent.

Le Jour de l’émancipation sert à remettre en question la version révisionniste de notre histoire selon laquelle le Canada aurait été un paradis pour les esclaves. Le Canada n’a pas été à l’abri de l’esclavage. En Nouvelle-France par exemple, la première forme d’esclavage (et la plus courante) était l’asservissement d’Autochtones.

À l’occasion du Jour de l’émancipation, nous reconnaissons la lutte des esclaves pour la liberté, les répercussions du trauma intergénérationnel et le lien entre l’esclavage et la discrimination systémique actuelle. Pratiques d’embauche discriminatoires, écarts salariaux, microagressions et autres inégalités font toujours partie du quotidien de nombreux travailleurs et travailleuses autochtones et noirs.

C’est à nous de prendre conscience des conséquences de l’esclavage et de son influence persistante.

En tant que syndicat, il est de notre devoir de mieux représenter les intérêts de nos membres au travail. À l’AFPC, cela se traduit par notre lutte contre le racisme anti-noir et nos efforts de réconciliation avec les peuples autochtones.

L’AFPC appuie l’appel à la réparation des descendants des esclaves canadiens. Justice ne pourra être faite qu’en reconnaissant les dommages causés par la traite transatlantique des esclaves et en en dédommageant les victimes en conséquence.

Comment vous impliquer et passer à l’action

Découvrez comment Rosemary Sadlier a mené la lutte pour que le Mois de l’histoire des Noirs et le Jour de l’émancipation soient reconnus au Canada.

Explorez nos ressources pour la lutte contre le racisme.

Découvrez notre boîte à outils sur l’équité en matière d’emploi et la lutte contre le racisme.

Découvrez de quelles façons les travailleuses et travailleurs noirs ont contribué à l’économie canadienne et au mouvement syndical.

Renseignez-vous sur le recours collectif intenté au nom de tous les fonctionnaires fédéraux noirs qui vise à remédier au racisme et à la discrimination systémiques au sein de la fonction publique fédérale.

Faites pression sur vos élus pour que le Jour de l’émancipation soit reconnu dans votre région.

Vérifiez si votre famille a profité de l’esclavage.

Devenez membre d’un comité des droits de la personne de l’AFPC près de chez vous.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]