Le 1er mai, célébrons le pouvoir de la solidarité

En cette Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, l’AFPC souligne les contributions et le dévouement des travailleuses et travailleurs d’ici et d’ailleurs. C’est l’occasion de célébrer les droits et les gains durement acquis, tout en continuant de lutter pour la justice, l’équité et la santé et la sécurité au travail.

Partout au pays, nos membres prouvent que l’union fait la force : dans le milieu de la recherche et de l’enseignement, le personnel fait front commun pour réclamer un bon contrat de travail. Dans le secteur des jeux de hasard, on lutte pour obtenir des salaires décents. Sans oublier les pompières et pompiers, les travailleuses et travailleurs de la santé, et les membres de la fonction publique qui nous protègent chaque jour. Que l’on pense à l’agent des pêches qui préserve nos océans, à l’agente de logement qui assure un toit aux familles ou au technicien de laboratoire qui œuvre à un traitement contre le cancer, chacune et chacun de nos membres compte.

Au lendemain des élections, de nouvelles batailles nous attendent.

Dans les prochaines années, il faudra tout donner pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs, mais aussi les services publics indispensables à la population. Nous sommes prêts à travailler avec le nouveau gouvernement pour protéger les pensions publiques et garantir un processus de négociation juste à nos membres. Nous continuerons à le talonner pour qu’il renforce les services publics et défende les gens qui les fournissent.

Notre force réside dans notre solidarité. Un avenir meilleur, ça ne tombe pas du ciel. Il faut le bâtir ensemble.

La Journée internationale des travailleurs et des travailleuses nous rappelle que le progrès ne se réalise pas tout seul. Ça prend des gens qui s’unissent pour dire : on mérite mieux. Il découle d’une conviction que la dignité au travail n’est pas un luxe. C’est un droit.

Donc, peu importe où vous êtes et ce que vous faites comme travail, le 1er mai, témoignez votre solidarité à celles et ceux qui militent courageusement pour le changement en posant chaque jour des gestes – parfois petits, parfois gros, mais jamais banals.

Parce que quand on se bat ensemble, on gagne ensemble. Et quand on respecte les travailleuses et travailleurs, on bâtit un avenir prospère pour tout le monde.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le représentant national du SDI en matière des droits de la personne reçoit la médaille du couronnement du roi Charles III

L’Agence des services frontaliers du Canada a récemment annoncé que John Bay — agent frontalier originaire d’Akwesasne et représentant national du SDI en matière des droits de la personne — était l’un des récipiendaires de la Médaille du couronnement du roi Charles III.

La Médaille du Couronnement est décernée à une personne qui a « apporté une contribution importante au Canada ou à une province, à un territoire, à une région ou à une collectivité du Canada, ou accompli à l’étranger une réalisation exceptionnelle ayant fait grand honneur à notre pays ».

John Bay joue depuis longtemps un rôle déterminant dans le rétablissement des relations entre l’ASFC et la communauté d’Akwesasne. Par ses actions, il a contribué à favoriser un dialogue positif. En tant que conseiller autochtone de l’ASFC, il a joué un rôle clé en fournissant des conseils importants à l’Agence sur le long chemin de la réconciliation avec les peuples des Premières nations.

Nous sommes fiers que John Bay soit le représentant du SDI en matière des droits de de la personne et nous sommes heureux de voir ses contributions reconnues par ce prix. Nous nous joignons à l’ASFC pour le féliciter d’avoir reçu cette prestigieuse médaille. Au moment où la décision de l’Agence de supprimer les postes de conseillers autochtones régionaux remet en question l’engagement de celle-ci envers la réconciliation, nous espérons que l’honneur accordé à John encouragera l’ASFC à reconsidérer sa position. Cet accomplissement vient souligner l’importance pour l’Agence de continuer à s’appuyer sur des conseillers accomplis et engagés, dont le travail est essentiel à la construction d’un meilleur pays.

Jour de deuil national : aucun emploi ne vaut une vie

Le 28 avril, Jour de deuil national, nous rendons hommage aux personnes décédées ou blessées au travail et à celles qui sont atteintes d’une maladie professionnelle. Cette année, l’AFPC et les syndicats du pays demandent aux gouvernements et aux employeurs d’en faire plus pour protéger les travailleuses et les travailleurs des dangers, en particulier de ceux qu’on ne voit pas nécessairement.

Veiller à la santé et à la sécurité au travail, c’est prévenir tous les dangers, même ceux qui sont invisibles, comme les émanations toxiques ou les événements traumatiques, et qui peuvent causer de graves problèmes de santé – pas toujours apparents. Il est urgent de renforcer la réglementation et de mieux l’appliquer pour protéger les travailleuses et les travailleurs.

En 2023 au Canada, plus de 1 000 personnes ont perdu la vie dans un accident de travail, et plus de 274 000 personnes ont dû s’absenter du travail en raison d’une blessure, une hausse par rapport à l’année précédente. Les statistiques le montrent : encore trop d’incidents qui auraient pu être évités se produisent.

Or, les accidents ne sont que la pointe de l’iceberg; c’est le système en entier qui doit être revu. La sécurité est trop souvent négligée en faveur du profit. Il faut que ça change! Le coût de l’inaction est trop élevé pour les travailleuses et travailleurs.

En ce Jour de deuil national, nous nous souvenons des personnes qui ont perdu la vie et nous promettons de continuer à nous battre pour la sécurité au travail. Nous demandons aux employeurs, à la classe politique et à la population de faire de la sécurité au travail une priorité. Aucun emploi ne vaut une vie.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Les Conservateurs s’engagent à embaucher plus d’agents frontaliers et à leur permettre de patrouiller

Le Parti conservateur du Canada a publié un plan frontalier détaillé dans le cadre de ses engagements électoraux qui inclut un nombre de mesures pour renforcer les frontières du Canada. Les Conservateurs s’engagent ainsi à embaucher 2 000 nouveaux agents et à permettre à nos membres de faire leur travail sur toute l’étendue de la frontière, et non seulement aux points d’entrée.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration se réjouit de la promesse d’embaucher de nouveaux agents, ce qui permettrait de rétablir les postes de l’ASFC supprimés pendant les années Harper. Il reste à voir comment cela pourrait être affecté par les réductions proposées par le Parti conservateur au niveau de la fonction publique par le biais de l’attrition naturelle, réductions qui pourraient atteindre 17 000 postes par an (lien en anglais).

L’engagement d’autoriser les agents frontaliers à remplir leurs fonctions aux points d’entrée et entre ceux-ci est également très positif. Avec le NPD et le Bloc, cela signifie que trois des principaux partis fédéraux ont maintenant clairement indiqué qu’il s’agissait là d’une priorité.

Si l’engagement d’installer de nouveaux outils technologiques tels que des scanners aux points d’entrée est également positif, il est regrettable qu’une partie du plan conservateur envisage une militarisation de la frontière avec le déploiement d’hélicoptères militaires et de tours de surveillance. L’objectif principal devrait être une infrastructure frontalière durable, dotée d’un personnel adéquat, qui s’appuie sur l’expertise unique des agentes et agents frontaliers, en donnant la priorité aux travailleuses et travailleurs. Au-delà de l’embauche de nouveaux agents frontaliers, toute solution à long terme doit donc également prendre en considération des installations de formation adéquates, ce qui est absent du plan frontalier actuel du Parti conservateur.

Un plan inquiétant pour le secteur public

Le SDI est déçu de constater que le programme conservateur ne contienne pas non plus d’engagement à soutenir les changements législatifs en vue de permettre à nos membres d’avoir accès à la retraite après 25 ans de service. En appuyant de telles mesures, le Parti conservateur démontrerait qu’il reconnaît la nature exigeante du travail effectué par nos membres.

Au-delà de cette absence d’appui clair pour ces changements législatifs, le plan du Parti conservateur pour le secteur public, tel que décrit dans son Énoncé politique, est généralement inquiétant, qu’il s’agisse des réductions proposées aux pensions du secteur public (y compris celles de nos membres) en passant d’un modèle à prestations déterminées à un modèle à cotisations déterminées (article 33 de l’Énoncé politique, p.11), ou des menaces envers les principes syndicaux canadiens fondamentaux tels que la formule RAND (article 17 de l’Énoncé politique, p.6).

Lisez le plan électoral complet du Parti conservateur.

Le NPD démontre un engagement clair en faveur de la sécurité frontalière et des services publics : Plus d’agents, de nouvelles installations de formation, un mandat élargi

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est heureux de voir le Nouveau Parti démocratique confirmer son engagement à renforcer les services frontaliers du Canada dans le cadre de son plan Du cœur au ventre pour vous, annoncé le 19 avril.

En écho à l’annonce faite l’automne dernier, l’engagement électoral du NPD en matière de sécurité frontalière est clair : « Nous embaucherons des milliers de nouveaux agents frontaliers et leur donnerons le droit d’arrêter les personnes qui traversent la frontière entre les points d’entrée habituels afin de renforcer la frontière et d’intercepter les armes à feu avant qu’elles n’entrent au Canada. Nous construirons également un nouveau centre de formation pour les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à Windsor. ».

Source : https://www.npd.ca/engagements#pillar6

 

La construction d’installations de formation supplémentaires est essentielle pour garantir que les services frontaliers du Canada disposent d’un personnel adéquat afin de relever les défis frontaliers actuels et émergents. Alors que d’autres partis se sont engagés à embaucher des agents frontaliers supplémentaires, le NPD est le seul parti à avoir un plan clair qui permettrait d’augmenter la formation, facilitant ainsi l’embauche de personnel supplémentaire.

Cette annonce répond également à une autre demande clé du SDI : Permettre à nos membres d’agir entre les points d’entrée pour aider à endiguer le flot de drogues dangereuses et d’armes à feu illégales et protéger les communautés canadiennes.

En mettant l’accent sur l’embauche de nouveaux agents, en renforçant la capacité de formation des services frontaliers du Canada et en permettant aux agents frontaliers d’agir en dehors des points d’entrée, le NPD propose une approche judicieuse aux questions de sécurités frontalières qui repose d’abord et avant tout sur les travailleuses et les travailleurs.

Pas de coupes dans les services publics

Le plan du NPD comprend également un engagement à rejeter les coupes : « Les néo-démocrates rejettent les appels à des coupes dans le secteur public et les programmes sociaux – des coupes qui seraient effectuées pour atteindre l’équilibre budgétaire à court terme, malgré les coûts et les conséquences pour la population. »

Combiné à l’appui soutenu du NPD en faveur d’une réforme de la retraite pour étendre le droit à la retraite après 25 ans de service à nos membres, ce refus de coupes au niveau du secteur public montre un engagement sérieux en faveur des droits des travailleuses et travailleurs et du personnel du secteur public, y compris nos propres membres.

Lisez l’intégralité des engagements ici.

Nouvelle interprétation par l’ASFC de la Directive sur les voyages du Conseil national mixte

L’ASFC a récemment annoncé une mise à jour de son interprétation et de son application de la Directive sur les voyages du Conseil national mixte (Partie 3 module 2 – Voyages hors de la zone d’affectation – sans nuitée et Partie 3 module 3, Voyages au Canada et dans les États continentaux des États-Unis – avec nuitée) à compter du 1er avril 2025, avec le 1er mai 2025 comme date cible de mise en œuvre.

Malgré une consultation antérieure avec le SDI, cette récente annonce a été faite sans que l’Agence ne cherche à obtenir les commentaires du syndicat sur la version finale de cette nouvelle interprétation. En conséquence, la documentation révisée ne répond pas aux préoccupations du syndicat, certains éléments clés de l’interprétation manquant de clarté de façon importante.

Plus important encore, la nouvelle interprétation de l’ASFC permettrait désormais à l’employeur de refuser le statut « déplacement » dans des situations où les membres auraient été admissibles auparavant, comme le fait de se porter volontaire pour occuper un poste temporaire loin de leur lieu de travail habituel.

Le SDI est conscient des répercussions négatives de cette interprétation et nous sommes actuellement en discussion avec l’ASFC pour revoir l’interprétation avant la date d’entrée en vigueur, le 1er mai.

Entre-temps, si la gestion refuse de rembourser les frais de voyage en vertu de la nouvelle interprétation, veuillez contacter votre représentation syndicale locale pour obtenir de l’aide. Bien que le libellé général du grief fourni ci-dessous puisse être utilisé, votre représentante ou représentant syndical local s’assurera que le libellé reflète correctement votre situation spécifique.

Libellé général du grief

Je dépose un grief au motif que le refus de l’employeur de me rembourser mes frais de déplacement contrevient à la Directive sur les voyages du Conseil national mixte.

Remarque : Pour les personnes qui reçoivent déjà des frais de déplacement à la suite d’une mesure de dotation, si votre lettre d’offre prévoit un remboursement de tels frais, vous pouvez utiliser le libellé suivant : Je dépose un grief au motif que le refus de l’employeur de me rembourser mes frais de déplacement contrevient à la Directive sur les voyages du Conseil national mixte. Je déplore également que l’employeur ait enfreint le contrat que nous avons signé le [date] lorsqu’il a décidé unilatéralement de mettre fin au paiement des frais de voyage comme convenu. Le contrat stipule que j’aurai droit à des frais de voyage.

Redressement

Que l’employeur approuve les frais de voyage que j’ai encourus pendant la période où j’étais affecté au travail à [lieu]. Que l’on m’accorde toute autre réparation, y compris des dommages-intérêts compensatoires. Que je sois dédommagé(e) intégralement.

L’AFPC dénonce les attaques politiques à l’équité, à la diversité et à l’inclusion

Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC, a partagé ses réflexions sur cet enjeu électoral lors du Sommet sur le progrès de 2025 (page web disponible en anglais seulement)

L’AFPC s’oppose fermement à la promesse du Parti conservateur et du Bloc Québécois de définancer les initiatives d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans la fonction publique fédérale.

En campagne, le chef conservateur Pierre Poilievre a déjà promis à maintes reprises de s’attaquer à ce qu’il appelle l’« idéologie woke », tant au gouvernement fédéral que dans le financement de la recherche universitaire.

Pour sa part, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, propose l’abolition des pratiques d’embauche qui mettent de l’avant l’équité, la diversité et l’inclusion chez les fonctionnaires, arguant qu’elles favorisent l’exclusion et ne cadrent pas avec la réalité du Québec et des régions.

« Au Canada, la diversité de notre fonction publique est une grande force. C’est ce qui permet à chaque personne de s’élever », estime Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Les discours et pratiques discriminatoires sont fondamentalement mauvais. Ils sèment la division à un moment où on doit plutôt faire front commun. »

Les initiatives d’EDI sont primordiales pour assurer une fonction publique représentative de la population qu’elle dessert. C’est ce qui permet d’adapter les programmes et les services vitaux aux besoins individuels.

L’AFPC appelle tous les partis fédéraux à renforcer les services publics et à appuyer les personnes qui les fournissent.

« On constate déjà l’étendue des dommages causés par les attaques de Trump à l’EDI, aux droits des travailleuses et travailleurs et à la fonction publique aux États-Unis, poursuit Mme DeSousa. Les partis qui prônent ce genre de politiques détruiront notre filet de sécurité sociale et mettront les familles et les personnes marginalisées à risque. »

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’AFPC se réjouit des engagements du chef libéral Carney concernant le personnel de première ligne et la sécurité des frontières

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) accueille favorablement la promesse électorale des libéraux d’offrir un régime de retraite équitable à des milliers de fonctionnaires fédéraux de première ligne. Elle se réjouit également que le parti souhaite renforcer la sécurité aux frontières en embauchant 1 000 nouveaux agents et agentes des services frontaliers et en achetant du matériel de pointe pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Le gouvernement Trudeau avait fini par promettre une retraite équitable à des milliers de fonctionnaires fédéraux de première ligne, comme les pompières et pompiers et le personnel des services frontaliers avant la prorogation du Parlement, qui a tout annulé.

« Ces engagements reflètent une compréhension du rôle critique que jouent ces fonctionnaires pour protéger la population et les frontières », explique Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « L’accès à une retraite équitable est une priorité de longue date pour des milliers de nos membres. »

L’AFPC réclame depuis longtemps la retraite anticipée pour les fonctionnaires de première ligne, au même titre que les membres des autres forces de l’ordre et de la sécurité publique au Canada. La promesse des libéraux permettrait à ces travailleuses et travailleurs de prendre leur retraite dignement après 25 années de service, sans pénalité. Ce serait une importante victoire pour les syndicats et pour nos membres qui réclament un traitement équitable depuis plus d’une décennie. L’AFPC accueille favorablement cette promesse, et collaborera volontiers à la mise en œuvre diligente de cette réforme.

Bien que le recrutement de 1 000 agentes et agents frontaliers soit un pas dans la bonne direction, l’AFPC et le Syndicat des douanes et de l’immigration continueront de faire pression pour combler le manque de personnel. Le gouvernement devra notamment s’engager à construire d’autres centres de formation afin de pouvoir gérer les nouveaux obstacles aux frontières.

Nous applaudissons également l’investissement dans des scanners, des drones et des brigades canines pour aider nos membres à accomplir leur travail essentiel : protéger nos frontières.

« Le SDI est heureux de voir que le Parti libéral prend au sérieux les besoins en personnel de l’ASFC,  » a dit Mark Weber, Président du Syndicat des Douanes et de l’Immigration. « En bout de ligne, la mise en place d’un plan de dotation durable est cruciale face aux défis frontaliers émergents, et nous exhortons tous les partis à considérer également le besoin urgent de construire des installations de formation supplémentaires pour mieux répondre aux pressions actuelles et futures en matière de dotation. »

En cette période électorale, l’AFPC appelle tous les partis politiques à appuyer la réforme du régime de retraite et le financement essentiel des services frontaliers.

Nous continuerons de militer en faveur de l’accès à la retraite anticipée, de l’ajout de ressources aux frontières et de l’adoption rapide des lois qui permettront d’opérer ces changements après les élections.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le Bloc Québécois propose d’importantes mesures frontalières

Dans une annonce de grande envergure, le Bloc Québécois a proposé le 10 avril dernier un éventail de mesures importantes pour remédier à toute une série de lacunes dans l’infrastructure des services frontaliers du Canada.

La proposition la plus frappante est sans aucun doute celle de créer un nouveau ministère des frontières pour superviser l’ASFC et améliorer la gestion des services frontaliers du Canada. Bien qu’il soit trop tôt pour commenter en détail cette proposition, car on ne sait pas grand-chose de ce qu’une telle restructuration impliquerait pour la première ligne, il est clair que l’amélioration de la gestion de nos services frontaliers doit être une priorité à la lumière des défis actuels. Ce n’est un secret pour personne qu’il existe un fossé important entre les échelons supérieurs de l’Agence et la première ligne. Les agents frontaliers travaillent dur pour assurer la sécurité du pays et ils méritent que ceux qui gèrent les frontières comprennent mieux les réalités sur le terrain.

Le syndicat a particulièrement bien accueilli d’autres propositions du Bloc Québécois qui répondent directement à de nombreuses demandes du SDI, notamment :

  • L’élargissement du mandat des agents des services frontaliers pour leur permettre de patrouiller entre les points d’entrée avec la GRC;
  • L’augmentation des niveaux de dotation en personnel de l’ASFC;
  • L’annulation de la réduction des heures de service aux points d’entrée;
  • Une plus grande attention portée aux inspections ferroviaires.

Bien que nous aurions également aimé voir un engagement clair dans cette annonce soutenant la mise en œuvre de la retraite anticipée pour nos membres, le SDI félicite le Bloc Québécois d’avoir pris note de plusieurs des points clés soulevés par notre syndicat au fil des ans. Cette annonce, ainsi que la récente réponse du Bloc à notre lettre concernant les droits des travailleurs, démontre une réelle compréhension des questions frontalières et syndicales. Nous invitons les autres partis à en prendre note.

Le SDI souligne l’engagement renouvelé du Parti libéral en faveur de la retraite anticipée

Aujourd’hui, dans le cadre de son nouveau plan d’action, le Parti libéral s’est à nouveau engagé à modifier la Loi sur la pension de la fonction publique afin d’élargir l’éligibilité à la retraite anticipée pour les travailleurs de première ligne, y compris les agents des services frontaliers.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration se réjouit de voir le Parti libéral et le Premier ministre Carney réitérer cet engagement. Au début de l’année, le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, avait clairement indiqué que la question de la retraite anticipée était une priorité pour le gouvernement, bien que la seule façon de mettre en œuvre les changements nécessaires soit par le biais de mesures législatives adoptées par le Parlement. L’annonce d’aujourd’hui renforce cet engagement, et nous attendons avec impatience la mise en œuvre de ces mesures lorsque le Parlement reprendra ses travaux après les élections.

Des ressources supplémentaires pour la frontière

Dans le cadre de l’annonce d’aujourd’hui, le Parti libéral a également proposé de former 1 000 agents de l’ASFC de plus et d’ajouter de nouvelles ressources à la frontière « cibler davantage de cargaisons suspectes [aux] frontières terrestres, [aux] ports et [aux] gares ». Le SDI est heureux de voir que le Parti libéral prend au sérieux les besoins en personnel de l’ASFC. En bout de ligne, la mise en place d’un plan de dotation durable est cruciale face aux défis frontaliers émergents, et nous exhortons tous les partis à considérer également le besoin urgent de construire des installations de formation supplémentaires pour mieux répondre aux pressions actuelles et futures en matière de dotation.