Entreprenons ensemble la marche vers la vérité : les modules 2 et 3 sont maintenant disponibles

Les modules 2 et 3 du nouveau cours en ligne de l’AFPC sur la vérité et la réconciliation, Entreprenons ensemble la marche vers la vérité, sont maintenant disponibles.

Créé en collaboration avec Canadian Geographic, ce cours offre aux membres l’occasion de mieux comprendre l’histoire, les droits et la résilience autochtones. Fondé sur une démarche de sensibilisation et de réflexion, il leur procure les outils nécessaires pour militer en faveur de la justice et de l’inclusion au travail, dans la société et ailleurs.

Si vous avez terminé le premier module, vous pouvez maintenant passer aux prochains. Il est toujours temps de vous inscrire au cours si ce n’est pas déjà fait.

Commencez vos apprentissages

Ce que vous apprendrez

Les modules 1, 2 et 3 sont maintenant disponibles. Chaque module vous permet de faire vos apprentissages et vos réflexions à votre propre rythme.

  • Module 1 : Commencez par la base en découvrant les principaux thèmes associés à la réconciliation.
  • Module 2 : Développez vos connaissances des valeurs fondamentales qui guident les efforts de réconciliation et étudiez les accords et les principes fondateurs, comme les Traités de paix et d’amitié, la doctrine de la découverte et la Proclamation royale de 1763.
  • Module 3 : Explorez les origines et la signification actuelle des traités, notamment l’accord du wampum à deux rangs et les Traités de paix et d’amitié, et apprenez-en plus sur la manière dont ils ont façonné la société d’aujourd’hui.

Ce cours en ligne est plus qu’une ressource d’apprentissage. C’est un pas essentiel vers la reconnaissance et la réparation des injustices infligées aux Autochtones ici même, encore à ce jour.

Commencez vos apprentissages

Cet article provient du site de l’AFPC.

Tuerie de la Polytechnique : 35 ans plus tard

Avertissement : Le texte qui suit parle de violence envers les femmes et les personnes de genre non conforme.

Il y a 35 ans, 14 étudiantes de l’École Polytechnique ont été arrachées à la vie par les balles d’un tireur misogyne. Chacune avait une famille, des rêves et toute leur vie devant elles. En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous honorons la mémoire de ces jeunes victimes.

Au Canada, une femme ou une fille perd la vie toutes les 48 heures. Les filles et les femmes autochtones sont six fois plus susceptibles d’être tuées que les non-autochtones. À la maison, comme dans les endroits publics, en ligne et au travail, des femmes continuent de subir des agressions ou du harcèlement à caractère sexuel. En fait, 80 % des agressions sexuelles sont perpétrées à domicile et 70 % sont commises par une personne connue de la victime, comme un membre de la famille, un ami ou un collègue. Environ la moitié des agressions sexuelles surviennent lors d’un rendez-vous romantique.

Mais ces statistiques ne disent pas tout. Beaucoup ne signalent pas leurs agressions par peur de représailles ou d’être jugées, ou parce qu’elles se méfient de la police, sans parler du lourd fardeau de la preuve imposée aux victimes dans les cas de violence sexuelle. Il est donc difficile de mesurer la réelle ampleur du problème.

N’oublions pas non plus la menace grandissante que pose la montée de l’extrême droite pour les femmes et les personnes bispirituelles, trans, non binaires ou de genre non conforme.

Si la violence fondée sur le genre se perpétue par des attitudes, des failles systématiques et l’inaction à tous les niveaux, nous pouvons néanmoins changer les choses.

En ce jour de commémoration, réitérons notre engagement à défendre l’égalité des genres, à aider les survivantes et à prendre des mesures concrètes pour éliminer la violence fondée sur le genre. Ensemble, rendons notre pays plus sûr et égalitaire.

Si vous-même ou une personne que vous connaissez êtes victime de violence, Fem’aide peut vous aider (1-877-336-2433).

Vous trouverez une liste des services provinciaux et territoriaux sur le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada.

In memoriam

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Barbara Klucznik Widajewicz

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

 

Ressources :

Agence de la santé publique du Canada

Campagne du ruban blanc

Faits et statistiques provenant de Femmes et Égalité des genres Canada

Fondation canadienne des femmes

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’AFPC demande des comptes aux libéraux pour le pillage de la caisse de retraite

L’AFPC du Canada lance une campagne nationale pour exhorter le gouvernement Trudeau à respecter les travailleuses et travailleurs et à ne pas toucher aux pensions.

En décidant de détourner 9,3 milliards de dollars du surplus de la Caisse de retraite de la fonction publique, le gouvernement libéral trahit les fonctionnaires fédéraux et met en danger la sécurité de la retraite de millions d’autres travailleuses et travailleurs.

« C’est un abus de confiance » s’insurge Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le personnel et l’employeur ont contribué à parts égales au fonds de pension. Pourquoi le gouvernement serait-il le seul à profiter d’un congé de cotisation? »

Cette décision irréfléchie menace la sécurité de la retraite de plus de 700 000 fonctionnaires fédéraux et territoriaux, actifs et retraités.

Sans parler qu’elle établit un dangereux précédent pour des millions d’autres personnes au pays, puisque d’autres employeurs des secteurs privé et public pourraient être tentés de faire pareil. Ce n’est donc pas seulement le combat des fonctionnaires, mais celui de tous ceux et celles qui aspirent à la justice, à la responsabilisation du gouvernement et à la sécurité de la retraite.

« Si le gouvernement fédéral – le plus grand employeur au pays – pige dans les pensions des fonctionnaires, qu’est-ce qui empêchera d’autres employeurs d’en faire autant? », demande Mme DeSousa.

Il n’est pas trop tard : le gouvernement libéral peut encore revenir sur sa décision. L’AFPC propose d’ailleurs trois solutions raisonnables pour réduire le surplus tout en protégeant les pensions.

  1. Abolir le régime à deux paliers : Du temps où il était au pouvoir, Stephen Harper a décidé que les fonctionnaires embauchés à compter du 1er janvier 2013 devraient travailler cinq ans de plus que leurs prédécesseurs pour avoir droit à la pleine retraite. Il faut corriger cette injustice.
  2. Assurer l’équité pour les travailleuses et travailleurs de première ligne : Le gouvernement doit offrir des options de retraite équitables à ceux et celles qui veillent à la sécurité publique et à l’application de la loi, comme il l’a promis.
  3. Suspendre les cotisations du personnel : Les fonctionnaires ont eux aussi cotisé à la caisse de retraite. Ils devraient donc obtenir le même congé de cotisation que l’employeur.

« Ce n’est pas seulement une question de pensions. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et faire ce qui est juste pour les personnes qui servent la population jour après jour », explique Mme DeSousa.

Visitez le site NonAuVolDePensions.ca pour en savoir plus et protéger l’avenir des travailleuses et des travailleurs.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Élargissement du rôle des agents frontaliers : lettre d’appui de la part des députés Brian Masse et Alistair MacGregor

Suite à la lettre du SDI envoyée à Dominic LeBlanc concernant la nécessité pour le gouvernement d’élargir le rôle des agents frontaliers entre les points d’entrée, les députés du Nouveau Parti Démocratique Brian Masse (porte-parole du NPD en matière de relations frontalières Canada/États-Unis) et Alistair MacGregor (porte-parole du NPD en matière de sécurité publique) ont exprimé leur soutien à l’idée ainsi qu’au Syndicat des Douanes et de l’Immigration et à ses membres, dans une lettre au président national du SDI, Mark Weber. Ils y soulignent en outre la nécessité d’augmenter le nombre de personnel, d’accroître les ressources et d’améliorer la formation à l’ASFC, et dénoncent la récente réduction des heures de service dans plus d’un quart des points d’entrée terrestres de l’Agence.

Lisez leur lettre (traduction libre, version originale en anglais), ci-dessous.


Cher Mark Weber,

Nous vous écrivons au nom du Nouveau Parti démocratique (NPD) à la lumière du récent appel du président élu des États-Unis, Donald Trump, en faveur d’un renforcement des mesures de sécurité à la frontière canado-américaine. Comme vous le savez, les néo-démocrates ont travaillé sans relâche au fil des ans au Parlement pour plaider en faveur d’une augmentation des effectifs, d’un renforcement des ressources et d’une meilleure formation pour les membres du Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI). Nous avons toujours critiqué les coupes effectuées il y a dix ans par les conservateurs de M. Harper et nous avons demandé à plusieurs reprises aux libéraux de M. Trudeau de réintégrer les agents frontaliers nécessaires et de veiller à ce que les niveaux de dotation répondent aux besoins de sécurité de notre pays.

En outre, nous avons activement plaidé en faveur d’une formation accrue des agents frontaliers et de la mise en place d’un nouveau centre de formation à Windsor, en Ontario. Aujourd’hui, plus que jamais, il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures immédiates pour embaucher les 2 000 à 3 000 agents frontaliers nécessaires. Si le gouvernement veut vraiment s’occuper de la sécurité des frontières, la façon la plus efficace de démontrer son engagement est d’augmenter de façon significative le nombre d’agents. En octobre 2024, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a annoncé son intention de réembaucher immédiatement les 1 100 agents frontaliers supprimés par l’ancien gouvernement conservateur, et d’en embaucher d’autres par la suite.

Le NPD s’engage également à écouter les agents frontaliers de première ligne du Canada et à veiller à ce qu’ils disposent du personnel nécessaire pour maintenir un service efficace à tous les points d’entrée. Nous reconnaissons que le 18 novembre 2024, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a annoncé une réduction des heures de service dans plus d’un quart de ses points d’entrée terrestres, afin de s’aligner sur les heures d’ouverture des postes frontaliers américains. Cependant, nous croyons fermement que la réduction des heures de service n’est pas la solution. L’accent doit plutôt être mis sur l’embauche et la formation d’un plus grand nombre d’agents de l’ASFC afin de garantir que tous les ports restent dotés d’un personnel adéquat.

En outre, nous voulons exprimer le soutien total du NPD à l’abrogation du décret de 1932, qui attribue les fonctions d’application de la loi entre les postes frontaliers à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) plutôt qu’aux agents de première ligne de l’ASFC. Si le gouvernement prend au sérieux la sécurité des frontières, il sait que nos agents de l’ASFC sont les mieux placés pour intercepter les produits de contrebande tels que les armes à feu illégales et pour lutter contre le trafic d’êtres humains. Le seul obstacle qui empêche nos agents d’effectuer ce travail essentiel est le décret de 1932, qui est obsolète. Il est temps d’abroger cette loi et de permettre aux agents de l’ASFC de jouer le rôle qui leur revient.

Il est également temps d’embaucher davantage d’agents, de mettre en place un nouveau centre de formation et de veiller à ce que nos agents de première ligne ne soient plus surchargés. En prenant ces mesures, nous pouvons renforcer la sécurité des frontières, soutenir les agents dévoués qui travaillent en première ligne et veiller à ce que la protection des frontières du Canada soit aussi sûre qu’elle doit l’être.

Le NPD reste déterminé à sécuriser les frontières du Canada grâce à des investissements réfléchis et à long terme dans nos services frontaliers. Comme toujours, nous travaillerons aux côtés du Syndicat des Douanes et de l’Immigration et de toutes les parties prenantes pour assurer un avenir sûr et durable pour notre sécurité frontalière.

Nous vous remercions de continuer à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs de première ligne. Nous nous réjouissons de travailler ensemble sur ces questions cruciales dans un avenir proche.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

Alistair MacGregor, député
Porte-parole du NPD en matière de sécurité publique

Brian Masse, député
Porte-parole du NPD en matière de relations frontalières Canada/États-Unis

Téléchargez la version PDF originale de cette lettre (en anglais).

Lettre au ministre LeBlanc concernant l’élargissement du rôle des agents frontaliers entre les points d’entrée

La version originale de cette lettre, en anglais, a été envoyée par Mark Weber, président national du SDI, à l’honorable Dominic LeBlanc, ministre de la Sécurité publique, le 2 décembre 2024.


Monsieur le Ministre,

Suite aux élections présidentielles américaines les plus récentes, les dernières semaines ont suscité un regain d’intérêt pour l’état des frontières canadiennes et la capacité de notre pays à contrôler de manière adéquate les déplacements transfrontaliers de personnes et à intercepter les drogues et les armes à feu dangereuses.

En réponse à cette pression renouvelée, votre gouvernement a indiqué qu’il envisageait d’investir dans des drones et des hélicoptères de police, ainsi que de redéployer des agents de la GRC dans les zones prioritaires. Je suis heureux de voir que le gouvernement canadien prend à cœur les questions de sécurité frontalière. Un certain nombre de menaces frontalières sont devenues prédominantes au cours de la dernière décennie — notamment en termes d’armes à feu illégales, de dangereux opioïdes, et du trafic de personnes — et il est primordial d’investir au niveau la frontière.

J’aimerais suggérer un plan d’action supplémentaire qui renforcera notre capacité à mieux protéger les communautés canadiennes, soit l’élargissement du rôle des agentes et agents de l’Agence des services frontaliers du Canada afin de leur permettre d’agir entre les points d’entrée.

Comme vous le savez, aucune disposition de la Loi sur les douanes ou de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés n’empêche les agents de l’ASFC d’exercer leurs fonctions entre les points d’entrée — en fait, la loi le prévoit explicitement. Toutefois, comme nous l’a confirmé l’Agence elle-même, l’application de la loi entre les points d’entrée reste du ressort de la GRC en vertu d’un décret vieux de près d’un siècle datant de 1932 qui est toujours en vigueur.

Compte tenu des préoccupations actuelles en matière de sécurité frontalière, il serait logique que votre gouvernement revienne sur cette décision et fasse appel à l’expertise des agents de l’ASFC pour aider à protéger nos frontières, tant aux points d’entrée qu’entre ceux-ci. C’est une mesure que le Syndicat des Douanes et de l’Immigration réclame depuis longtemps, et le moment est de mise.

Je suis sûr que vous serez d’accord avec moi : une frontière dotée d’un personnel adéquat est une frontière sûre. C’est pourquoi, en plus d’investir dans de nouveaux outils tels que les drones, il est essentiel que le gouvernement canadien assure une présence humaine à la frontière. Les agents de l’ASFC sont déjà formés dans un contexte frontalier et ont une connaissance approfondie des lois et règlements pertinents. Ils sont également déjà physiquement présents dans les zones importantes. Compte tenu du mandat étendu de la GRC, il est logique d’habiliter les agents de l’ASFC à agir et à patrouiller entre les points d’entrée en collaboration avec les agents de la GRC.

À la lumière de ce qui précède, je vous demande instamment de prendre les mesures nécessaires — en révisant le décret de 1932 ainsi que tout autre règlement approprié — pour permettre aux agents de l’ASFC d’exercer la totalité de leurs fonctions aux points d’entrée et entre ceux-ci. Cela viendrait démontrer une compréhension claire de la part de votre gouvernement de ce qui doit être mis en place afin de protéger notre frontière et nos communautés.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez discuter de cette question importante en personne, et j’attends votre réponse avec impatience.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération respectueuse,

Le président national, Mark Weber

Téléchargez la version PDF originale de cette lettre (en anglais).

16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre 2024

Chaque année, du 25 novembre au 10 décembre, la campagne 16 jours d’activisme souligne le besoin d’action pour mettre fin à la violence fondée sur le genre envers les femmes et les filles.

Dans le cadre de cette campagne internationale, le thème prposé par le gouvernement fédéral pour cette année est S’unir pour agir. Tel qu’indiqué par le gouvernement, ce thème « souligne l’importance de mobiliser l’ensemble de la population canadienne ‒ particulièrement les hommes et les garçons ‒ pour changer les normes sociales, les attitudes et les comportements qui contribuent à la violence fondée sur le sexe. Il constitue également un appel à l’action qui nous invite à reconnaître les signes de violence fondée sur le sexe et à demander de l’aide, pour nous-mêmes ou pour nos proches. »

Nous invitons nos membres à jeter un coup d’oeil à la page de la campagne fédérale pour en savoir plus sur comment participer et agir dans le cadre des 16 jours d’activisme. Assurez-vous également de consulter la page de la campagne TOUS UNiS, campagne connexe des Nations Unies. Dirigée par ONU Femmes, cette initiative a été lancée « en soutien à la campagne internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » dirigée par la société civile. » Le thème de TOUS UNiS pour cette année est « Toutes les 10 minutes, une femme est tuée. #PasDExcuse. TOUS UNiS pour mettre fin à la violence contre les femmes ». Pour en savoir plus sur TOUS UNiS, consultez la page suivante.

Journée du souvenir trans : faisons tomber la haine

Le 20 novembre, Journée du souvenir trans, nous rendons honneur aux personnes transgenres, sans oublier celles que la violence et la discrimination ont emportées.

Bien que les lois canadiennes interdisent la discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre, on assiste à une montée de la transphobie. En Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et en Alberta, les récentes lois anti-trans viennent aggraver les taux de violence élevés et les nombreux obstacles au chapitre de l’emploi et des soins de santé auxquels se heurtent déjà les personnes trans du pays.

Les lois anti-trans briment la participation des personnes trans à la vie sociale, et menacent leur sécurité, leur santé mentale et leur bien-être en incitant la population à la discrimination et à la violence. En effet, une récente étude révèle qu’au pays, les personnes trans sont trois fois plus susceptibles que les personnes cisgenres de développer des problèmes de dépression, de l’anxiété ou d’autres troubles mentaux. Pire encore, elles sont six fois plus susceptibles d’attenter à leur vie. Nous nous devons de lutter contre la haine et de contester les lois anti-trans pour veiller à ce que les personnes trans aient accès aux services de santé physique et mentale dont elles ont besoin pour s’épanouir pleinement.

Autre fait inquiétant, la mésinformation néfaste véhiculée par ces lois, que les gens répandent (p. ex., au sujet du sport ou de l’accès aux soins d’affirmation de genre) sans se préoccuper de leur véracité ou de leurs répercussions.

Ce que nous pouvons faire

En cette Journée du souvenir trans, rendons hommage aux vies perdues, tout en nous engageant à bâtir un monde sécuritaire et bienveillant pour les personnes trans.

Tenons-nous-en à l’information de sources fiables et amplifions les voix des personnes trans pour rétablir la vérité. Créons une société plus inclusive, empreinte de respect et de compréhension.

Prenons part aux vigiles organisées un peu partout au pays, comme chaque année, pour affirmer notre soutien et contribuer à mettre fin à la violence.

Visons un avenir meilleur pour les personnes trans. Un avenir où elles n’auront plus à se battre pour faire reconnaître leurs droits. Faisons honneur aux personnes qui nous ont quittés en luttant pour celles qui sont toujours des nôtres.

Emplacements des vigiles (liste non exhaustive) :

Colombie-Britannique

Victoria; Vancouver

Nord

Whitehorse; Yellowknife

Prairies

Edmonton; Calgary; Saskatoon; Winnipeg

Ontario

Toronto; Ottawa

Québec

Québec; Montréal

Atlantique

Saint John; Fredericton; Halifax; Charlottetown; St. John’s

Cet article provient du site de l’AFPC.

Conférence sur la négociation avec le Conseil du Trésor : invitation aux groupes d’équité et aux jeunes

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Les conventions collectives des groupes PA, TC, SV et EB viendront à échéance en 2025.

  • Groupe PA (Services des programmes et de l’administration) : 20 juin 2025
  • Groupe TC (Services techniques) : 21 juin 2025
  • Groupe EB (Enseignement et bibliothéconomie) : 30 juin 2025
  • Groupe SV (Services de l’exploitation) : 4 août 2025

L’AFPC tiendra une conférence sur la négociation pour les membres de ces groupes du 19 au 23 février 2025 à Montréal.

La conférence a pour but de prioriser les questions qui seront négociées avec l’employeur. Les personnes déléguées y éliront également leurs équipes de négo respectives.

Il est essentiel que tous les groupes d’équité aient leur mot à dire. C’est pourquoi on encourage les membres autochtones, racisés, 2SLGBTQIA+ et ayant un handicap, les femmes et les jeunes (35 ans ou moins) à participer à la conférence.

  • Pour être admissible, vous devez être membre du groupe PA, TC, SV ou EB, occuper une charge au sein du syndicat et avoir milité pour des causes syndicales.

Ça vous intéresse? Présentez votre demande de participation avant le 16 décembre.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Une décision incroyablement malavisée » : le syndicat du personnel frontalier demande à l’ASFC d’annuler les réductions des heures de service aux points d’entrée terrestres à travers le Canada

Ottawa, le 19 novembre 2024 – Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI), qui représente les agentes et agents et le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à travers le pays, demande à l’ASFC de revenir immédiatement sur sa décision malavisée de réduire les heures de service aux points d’entrée terrestres au Nouveau-Brunswick, au Québec, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. 

Le 18 novembre 2024, l’ASFC a annoncé qu’elle comptait réduire les heures de service de plus d’un quart de ses points d’entrée terrestres, soi-disant afin de renforcer la sécurité et pour s’aligner sur les heures d’ouverture des postes frontaliers des États-Unis. « Il s’agit d’une décision incroyablement malavisée », a déclaré Mark Weber, président national du SDI, en réponse à l’annonce de l’Agence, qui a été faite sans véritable préavis au syndicat et au personnel de l’ASFC. « À un moment où tous les regards sont tournés vers la frontière, compte tenu de l’impact potentiel de la récente élection présidentielle américaine, l’Agence fait preuve d’un manque flagrant de vision en procédant à cette réduction de service. Prétendre que la frontière est plus sûre si les postes frontaliers sont fermés plus souvent est tout simplement un non-sens — c’est absurde », a ajouté le président du syndicat. 

Le syndicat est déçu de constater que l’Agence procède une fois de plus à des changements sans consulter le personnel de première ligne qui travaillent aux postes frontaliers concernés. Pire encore, l’ASFC ne semble pas avoir consulté les collectivités frontalières, malgré l’impact important de cette réduction des heures de service sur les familles et les entreprises locales. 

« Les postes frontaliers concernés verront leurs heures d’ouverture réduites à partir du 6 janvier 2025. Dans certains cas, les heures d’ouverture passeront de 24 heures sur 24 à 12 heures par jour seulement », a déclaré le président national du SDI. Pour les collectivités qui chevauchent la frontière — dont beaucoup sont rurales — de tels changements peuvent être lourds de conséquences, le côté canadien et le côté américain dépendant l’un de l’autre pour ce qui a trait aux services essentiels, à l’emploi et à l’industrie. 

À cause des heures de service réduites, les résidents et les opérateurs commerciaux devront se déplacer plus loin, tôt le matin, en soirée et pendant la nuit, parfois sur de longues distances. Les secteurs industriels tels que l’agriculture et le bois d’œuvre seront certainement touchés. Certains des postes frontaliers touchés jouent également un rôle important en reliant le Canada aux grandes zones métropolitaines des États-Unis, telles que Boston et Denver. 

« Ce n’est pas la première fois que l’Agence cherche à réduire les heures de service aux points d’entrée terrestres », a déclaré Mark Weber, « et le résultat final est que la frontière est à la fois moins sûre et moins fonctionnelle. Nous avons vraiment besoin que le gouvernement investisse de façon judicieuse au niveau de la frontière pour assurer un nombre de personnel adéquat, afin que nos membres puissent continuer à servir les Canadiennes et les Canadiens et à protéger nos collectivités. La réduction des heures de service ne contribue certainement pas à atteindre cet objectif ». 

Les membres du SDI soutiennent le STTP sur le piquet de grève

Alors que les travailleuses et les travailleurs de Postes Canada du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) entament leur grève pour obtenir des salaires et des conditions de travail équitables, les membres du SDI étaient présents sur les lignes de piquetage du STTP d’un océan à l’autre pour appuyer les grévistes.

Au Nouveau-Brunswick, la présidente de la succursale du SDI du Nouveau-Brunswick-Î.-P.-E., Marjorie Gavel, s’est rendue sur la ligne de piquetage à Woodstock, plus tôt aujourd’hui pour manifester sa solidarité avec les grévistes (et apporter muffins, beignes et café !). Malgré le froid et l’humidité, le moral était bon.

En Colombie-Britannique, le représentant des jeunes travailleuses et jeunes travailleurs du SDI, Kevin Kerr, est allé appuyer la section locale 728 du STTP à Cranbrook, en compagnie de sa famille.

Appuyez le STTP

Bien que les membres du SDI ne soient pas en position de grève légale, vous pouvez appuyer les membres du STTP en vous joignant aux lignes de piquetage pendant les pauses non rémunérées et avant/après votre journée de travail (membres FB, rappelez-vous de ne pas porter votre uniforme ou votre équipement sur le piquet de grève). Soyons solidaires avec les travailleuses et travailleurs des Postes!