Solidarité avec les travailleuses et travailleurs de Postes Canada : un message de la Présidente nationale de l’AFPC

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Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) qui travaillent à Postes Canada ont besoin de votre appui.

Des salaires équitables, des conditions de travail saines et sécuritaires, un régime de retraite équitable et plus de personnel… voilà ce que réclament les membres. Malheureusement, l’employeur n’a proposé aucune solution concrète.

Mardi, le STTP a signifié un avis de grève de 72 heures à Postes Canada. Le syndicat sera donc en position de grève le vendredi 15 novembre.

En tant que membre de l’AFPC, vous n’êtes pas en position de grève et devez vous présenter au travail. Voici ce que vous devez faire si les membres du STTP débrayent :

  • Continuez à vous rendre au travail. Vous aurez toujours accès à votre lieu de travail même s’il y a une ligne de piquetage.
  • Pendant vos pauses, avant ou après votre journée de travail, participez aux piquets de grève pour exprimer votre solidarité avec les grévistes. 
  • Si vous vous sentez en danger au moment de franchir la ligne de piquetage, communiquez avec votre supérieur immédiat et votre conseillère ou conseiller syndical.
  • Prenez note des points d’entrée pour les membres de l’AFPC. Les chefs de piquets du STTP pourront vous guider.

Lorsque les membres de l’AFPC au Conseil du Trésor étaient en grève, nos collègues du STTP nous ont appuyés. À notre tour de leur rendre la pareille.

En toute solidarité,

Sharon DeSousa
Présidente nationale de l’AFPC

Les coupes menacent les services publics : l’AFPC monte aux barricades

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L’AFPC a soulevé de graves préoccupations concernant l’intention du gouvernement de sabrer les dépenses publiques en réduisant le nombre de fonctionnaires.

À l’occasion d’une séance d’information sur l’initiative « Recentrer les dépenses gouvernementales », le 7 novembre, le gouvernement a annoncé aux syndicats, sans les avoir consultés, qu’il comptait mettre la hache dans l’administration publique fédérale.

Le budget de 2023 prévoyait des coupes de l’ordre de 15 milliards de dollars sur une période de quatre ans. L’énoncé économique de l’automne 2023 proposait de retrancher 3 milliards de plus.

À l’annonce des compressions en 2022, la présidente du Conseil du Trésor de l’époque, Mona Fortier, avait déclaré que le gouvernement économiserait 6 millions de dollars en recourant davantage au télétravail et en se départissant d’actifs immobiliers.

L’an dernier, la présidente actuelle, Anita Anand, a promis qu’on ne demanderait pas aux travailleurs et travailleuses de faire plus avec moins et qu’il n’y aurait pas de pertes d’emploi. Plus tard, on a réajusté le tir : le gouvernement comptait désormais abolir 5 000 postes par attrition.

Aujourd’hui, on nous raconte une tout autre histoire. Le gouvernement veut ratisser encore plus large en s’attaquant aux postes d’une durée déterminée et aux postes occupés par du personnel occasionnel, en plus d’ouvrir la porte à l’élimination de postes permanents dans le contexte du réaménagement des effectifs.

Le gouvernement fédéral a assigné aux ministères des objectifs de réduction budgétaire spécifiques avec coupes dans les postes salariaux. L’AFPC insiste pour que l’on consulte les syndicats relativement à ces objectifs, qui demeureront confidentiels jusqu’en juin 2025 en vertu du privilège du Cabinet.

L’incertitude pèse sur les fonctionnaires et le reste de la population. Les familles qui bénéficient de programmes essentiels ne savent pas si les services dont elles dépendent seront supprimés. Les fonctionnaires ignorent si le chômage les attend l’été prochain – s’il leur sera possible de renouveler leur hypothèque, de fonder une famille ou de rembourser leurs prêts étudiants.

Si le gouvernement fait des économies, ça ne doit pas être sur le dos des travailleurs et travailleuses, et il ne faut pas amputer les services qu’ils fournissent à la population.

Le gouvernement devrait plutôt arrêter de gaspiller des milliards en sous-traitance et aller chercher les économies substantielles que peut générer le télétravail.

L’AFPC s’opposera fermement aux coupes dans les services publics tout en protégeant les travailleuses et travailleurs des dommages collatéraux.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Jour du Souvenir 2024

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Le 11 novembre, nous honorons les milliers de femmes et d’hommes qui ont donné leur vie pour notre pays.

Le jour du Souvenir nous offre l’occasion non seulement de reconnaître le dévouement et les sacrifices — passés et présents — de Canadiennes et de Canadiens de tous horizons, mais aussi de réfléchir à la façon de construire un monde meilleur et plus juste où de tels sacrifices ne seront plus nécessaires. Aux femmes et aux hommes qui ont fait preuve de courage et d’engagement face à l’adversité, nous vous remercions.

En l’honneur de tous les vétérans, le drapeau national du Canada qui flotte au bureau du SDI à Ottawa sera mis en berne.

Déclaration sur l’incident survenu au pont Ambassador

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est au courant de l’incident tragique qui s’est produit aujourd’hui (9 novembre) à Windsor, lors duquel un membre du personnel frontalier est mort d’un suicide sur le lieu de travail. Nous souhaitons exprimer nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et amies ainsi qu’aux collègues de la personne décédée. Nos pensées vont à tous ceux et celles qui sont affectés par ces circonstances difficiles.

De tels incidents mettent en lumière les défis auxquels les membres du personnel de la sécurité publique peuvent être confrontés tout au long de leur carrière, et ils viennent souligner la nécessité d’une structure de soutien adéquate en matière de santé mentale ainsi que l’importance d’éliminer les obstacles à l’accès à ces services, tant dans le cadre professionnel que privé. Ces tragédies nous rappellent également l’importance de se soutenir mutuellement. Le décès d’un membre est difficile pour tous et toutes, et nous sommes conscients de l’impact de ce triste événement sur notre communauté. Nous encourageons nos membres qui ont besoin d’assistance à contacter le programme d’aide aux employés (PAE) au 1.877.367.0809 (ATS : 1.877.338.0275) en toute confidentialité.

Par respect pour la personne décédée et sa famille, le SDI ne commentera pas davantage pour le moment.


L’AFPC et le SCT s’intéressent à la santé mentale des fonctionnaires fédéraux

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Pour favoriser un climat de travail bienveillant et productif à long terme, on ne peut pas négliger la santé mentale. C’est un aspect essentiel du bien-être dont les retombées rejaillissent également sur la productivité et l’organisation.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) du Canada sont heureux de publier l’Étude conjointe sur les mécanismes de soutien en santé mentale pour les employés, qui porte sur l’amélioration des mesures de soutien en santé mentale dans la fonction publique fédérale. On y explore comment l’exposition aux traumatismes en milieu de travail, directs ou indirects, peut nuire au bien-être mental. L’étude se conclut par des solutions pour remédier aux difficultés.

Contexte

L’étude fait suite à deux ententes conclues en octobre 2020 pendant les négociations collectives des groupes des Services des programmes et de l’administration et des Services techniques. Elle visait à repérer les postes exposés à des contenus explicites et perturbants ou à des situations risquées pouvant nécessiter des mécanismes de soutien en santé mentale.

Ses objectifs :

  • Mieux comprendre comment soutenir les fonctionnaires à risque de subir des préjudices psychologiques
  • Réduire au maximum l’exposition aux traumatismes en milieu de travail
  • Cerner les besoins particuliers en matière de soutien à la santé mentale
  • Recenser les pratiques exemplaires et recommander des moyens de les mettre en œuvre dans les différents ministères et organismes

Collaboration et processus

L’étude a été réalisée par le Comité mixte sur les mécanismes de soutien en santé mentale, coprésidé par l’AFPC et l’employeur et dont les membres représentent les deux parties. Cette collaboration montre comment syndicats et employeurs peuvent unir leurs forces pour améliorer la santé mentale en milieu de travail.

Le comité avait pour tâches :

  • de compiler des données probantes pour élaborer des critères permettant de repérer les postes à haut risque;
  • d’évaluer les programmes de santé mentale actuels et d’en cerner les lacunes;
  • de faire une revue de la littérature sur les mesures de soutien en santé mentale liées aux traumatismes.

Conclusions et recommandations

L’étude a révélé que malgré la disponibilité des ressources en santé mentale, leur fréquence d’utilisation et leur efficacité restent à préciser. Elle a également fait ressortir la nécessité d’améliorer les systèmes de détection des risques psychologiques en milieu de travail.

Le rapport met l’accent sur l’importance :

  • d’apprendre au personnel y compris les gestionnaires à reconnaître les risques liés à la santé mentale;
  • de renforcer les réseaux informels de soutien par les pairs;
  • d’offrir des options de programmes de rétablissement.

Il recommande en outre que le personnel, y compris les gestionnaires, participe à des formations collectives. On renforcerait ainsi les réseaux d’entraide tout en améliorant l’engagement, puisque les gestionnaires jouent un rôle clé dans la réussite des programmes.

Regard sur l’avenir

Ultimement, l’étude fournit un cadre permettant aux ministères et aux organismes d’améliorer leurs plans d’action en santé mentale, dans l’intérêt de toute la fonction publique fédérale.

Les personnes représentant les syndicats et les employeurs aux comités de la santé et de la sécurité au travail sont invitées à se servir de l’étude comme d’un guide ainsi qu’à appliquer concrètement ses recommandations.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’ABC des comités mixtes sur le télétravail du gouvernement fédéral

Les conventions collectives de nos membres à la fonction publique fédérale comprennent une lettre d’entente sur le télétravail négociée par l’AFPC dans le but de protéger ses membres contre les décisions arbitraires. Aux termes de cette lettre, les demandes de régime de télétravail ne sont pas groupées, mais évaluées au cas par cas. De plus, les gestionnaires doivent fournir une réponse écrite, ce qui nous aidera à nous assurer que l’employeur prend des décisions justes et équitables en matière de télétravail.

Hélas, le gouvernement fédéral a violé l’entente en imposant le retour obligatoire au bureau trois jours par semaine, une directive rigide qui ne profite à personne.

L’AFPC combat activement cette décision unilatérale et dépassée. Ses munitions : des recours en justice et une campagne menée avec d’autres syndicats pour défendre vos droits. Après tout, si le gouvernement a contrevenu si facilement à l’entente, qui nous dit qu’il n’aura pas d’autres groupes dans sa mire? C’est notre force conjuguée qui protégera tous les travailleurs et les travailleuses contre l’érosion de gains âprement acquis.

Des progrès du côté des comités mixtes

Ces obstacles n’ont pas empêché l’AFPC de collaborer étroitement avec ses Éléments et certains ministères fédéraux à la création de comités mixtes. Ces comités constituent un mécanisme équitable qui permet de régler les griefs portant sur le télétravail au cas par cas et de façon équitable.

Les demandes de régime de télétravail associées à une mesure d’adaptation ne seront pas examinées par un comité mixte, puisqu’il existe un processus distinct pour le traitement de ces mesures.

À l’heure actuelle, plus de 100 000 membres ont déjà accès à un comité mixte, entre autres dans certains grands ministères comme Emploi et Développement social Canada, la Défense nationale et l’Agence du revenu du Canada. Éventuellement, tous les ministères seront dotés d’un tel comité afin que chaque fonctionnaire puisse profiter de ce recours.

Le processus en bref

Les comités mixtes constituent un mécanisme substitutif de résolution des conflits. En cas de refus de leur demande de régime de télétravail, les membres dont le grief n’a pas été résolu aux paliers antérieurs du processus conventionnel peuvent demander à un comité mixte (syndical-patronal) d’examiner leur dossier.

Les étapes à suivre 

  • Présentez d’abord une demande de régime de télétravail (nouveau ou mis à jour) : vous recevrez une réponse écrite de votre gestionnaire.
  • Déposez un grief : si votre demande est refusée, n’hésitez pas à déposer un grief en vertu du processus de règlement des griefs prévu dans votre convention collective.Le dépôt d’un grief est un moyen de responsabiliser l’employeur. Lors de la prochaine ronde de négociations, ces griefs serviront d’exemples concrets de l’impact des agissements de l’employeur sur nos membres.Si vous décidez de déposer un grief, communiquez avec votre section locale ou votre Élément avant de procéder pour demander de l’aide.

    Vous trouverez plus d’information sur le dépôt des griefs dans notre Foire aux questions sur le télétravail.

  • Adressez-vous au comité mixte : si rien n’a été résolu avant le dernier palier du processus de règlement des griefs, vous pouvez acheminer votre dossier au comité mixte. La démarche varie d’un ministère à l’autre et vous devrez demander l’aide de votre Élément, qui a les connaissances nécessaires pour vous guider.Le comité mixte examinera les arguments présentés par les parties et présentera une recommandation à l’administrateur général (ou à son représentant), qui prend la décision finale au dernier palier du processus de règlement des griefs.

Prochaines étapes

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des comités mixtes et de notre lutte pour le droit à des régimes de travail justes et souples.

  • Signez la pétition : demandez au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours par semaine au bureau.
  • Participez à notre sondage : parlez-nous des effets que cette décision a eus sur votre quotidien.
  • Déposez un grief : obligez le gouvernement à rendre des comptes pour avoir violé l’entente sur le télétravail.
  • Consultez notre FAQ : trouvez la réponse à vos questions au sujet du télétravail et de la décision du gouvernement fédéral.
  • Utilisez nos ressources numériques : témoignez votre solidarité à l’aide de nos affiches et de nos fonds d’écran #çatravailleàdistance.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Halte aux armes à feu : le NPD s’engage à réembaucher plus de 1 100 agents frontaliers

Des membres du SDI, dont le président national Mark Weber, se sont joints au chef du NPD fédéral Jagmeet Singh le 17 octobre, alors que le NPD a annoncé qu’il s’engageait à réembaucher 1 100 agents frontaliers dans le but d’arrêter le flux d’armes à feu illégales au pays.

« Les membres du SDI ont le pouvoir d’empêcher l’entrée des armes dans notre pays. Mais les coupes budgétaires des conservateurs ont laissé les points d’entrée cruellement en manque de personnel  » a déclaré Singh lors de la conférence de presse à Toronto, jeudi. « Le NPD se battra pour que 1 100 nouveaux agents soient recrutés et formés d’urgence pour combler les postes supprimés. Si les libéraux continuent de décevoir les Canadiens, un gouvernement néo-démocrate réembauchera immédiatement ces 1 100 agents et poursuivra les embauches et la formation. »

Lisez le communiqué du NPD

Remerciant M. Singh pour son engagement à doter les frontières d’effectifs suffisants et à soutenir le personnel frontalier de première ligne, le président national du SDI a été clair : la réalité à l’ASFC est sombre. « Beaucoup de nos membres souffrent d’épuisement en raison de ce manque de personnel, » a-t-il expliqué. « Il est impératif que les choses changent à l’ASFC si nous voulons réellement lutter contre les armes à feu illégales : il faut plus de personnel frontalier, des capacités élargies pour patrouiller entre les points d’entrée, des installations de formation modernisées, des outils fiables qui ne tombent pas en panne, et des avantages comparables à ceux des autres agences de d’application de la loi pour attirer et conserver le personnel. »

Mark Weber a souligné l’engagement positif du gouvernement fédéral à introduire cet automne une réforme des pensions pour le personnel de première ligne, y compris les agents frontaliers, ce qui devrait aider l’Agence à conserver un personnel dévoué et avoir un impact bénéfique à long terme. « C’est un pas dans la bonne direction », a déclaré M. Weber, « et il y a encore beaucoup à faire », soulignant la nécessité pour l’Agence de cesser de s’appuyer sur des technologies automatisées qui ne servent qu’à rendre nos frontières moins sûres, et plutôt d’embaucher des agents pour repérer la contrebande dangereuse qui menace nos communautés.

Regardez l’intégralité de la conférence de presse sur CPAC

« Les agents de l’ASFC font ce métier parce qu’ils veulent assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens, et ils méritent qu’on leur donne tous les outils dont ils ont besoin pour réussir », a conclu Mark Weber. « Ce que nous entendons aujourd’hui de la part du NPD est exactement le type de soutien dont nous avons besoin. »

Projet de loi C-20 : le personnel de l’ASFC doit pouvoir signaler les comportements problématiques de la gestion

S’adressant au Comité sénatorial permanent de la Sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants le lundi 7 octobre, le président national du SDI, Mark Weber, a souligné plusieurs enjeux concernant le projet de loi C-20, qui viendrait établir une nouvelle Commission d’examen et de traitement des plaintes du public (CETPP) pour la Gendarmerie royale du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada.

C’est la deuxième fois que le président national du SDI s’adresse à une commission parlementaire au sujet de ce projet de loi. Mark Weber avait déjà témoigné devant le Comité permanent de la Chambre des communes sur la sécurité publique et nationale en juin 2023 sur le même sujet. Grâce au témoignage du SDI et aux recommandations de ce comité, la version du projet de loi adoptée par la Chambre des communes comportait des améliorations notables, tel qu’au niveau de la participation des syndicats.

Signaler les comportements problématiques de la gestion

Toutefois, comme l’a souligné le président national du SDI au comité sénatorial chargé d’examiner le projet de loi, d’importantes questions demeurent. « L’Agence est reconnue auprès de ses employés pour laisser passer des abus flagrants de la part de la gestion, et il est difficile pour les employés de l’ASFC de voir les plaintes concernant les gestionnaires traitées en utilisant les voies existantes » a expliqué Mark Weber, soulignant que « les gestionnaires de l’ASFC favorisent souvent l’atmosphère même qui permet aux mauvais comportements de se développer ». Pour aider à résoudre ce problème, il est important que le projet de loi C-20 comprenne un langage clair concernant le droit d’un employé de signaler un comportement problématique de la part de ses supérieurs, et de veiller à ce que les membres du SDI puissent se prévaloir des recours offerts par le CETPP.

Préoccupations concernant les délais

Le président national a également fait part de ses préoccupations concernant les délais, étant donné que les plaintes auprès du CETPP pourraient être déposées jusqu’à deux ans après qu’un incident se soit produit. « Certains [de nos membres] traitent des centaines de voyageurs par jour. Imaginez qu’une plainte soit déposée au sujet d’une interaction de cinq secondes qui s’est produite il y a 18 mois. Les chances de se souvenir ou de savoir ce qui s’est passé sont proches de zéro. Ce n’est pas juste pour la personne portant plainte ou pour la personne accusée », a déclaré le président du SDI au comité.

Sur la question des délais, Mark Weber a également ajouté que « des délais spécifiques sont nécessaires pour qu’une enquête aboutisse à une résolution. Des délais doivent être prévus pour chaque étape. À l’heure actuelle, il semble que ces enquêtes pourraient durer des années sans qu’il y ait de véritables échéances claires quant à la date à laquelle une décision doit être prise ».

Le SDI a soumis au comité un mémoire détaillant les préoccupations et les recommandations du syndicat. Lisez-le ici.

La législation concernant la retraite anticipée doit aussi être mise à jour

Dans son allocation d’ouverture, le président national du SDI a également réitéré la nécessité de réviser la loi concernant l’admissibilité à la retraite anticipée pour le personnel de l’ASFC avant l’entrée en vigueur du projet de loi C-20, afin que les avantages auxquels nos membres ont accès soient conformes à la surveillance civile additionnelle proposée par le projet de loi C-20. « Le personnel de l’ASFC chargé de l’application de la loi est désavantagé par rapport à ses pairs travaillant pour d’autres agences similaires », a expliqué Mark Weber. « Ils doivent travailler plus longtemps avant de prendre leur retraite, tombant ainsi plus souvent malades ou se blessant au travail, ou devenant incapables de répondre aux exigences physiques de leur travail. »

L’incohérence entre le projet de loi C-20 et l’admissibilité à la retraite anticipée à l’heure actuelle est un point que le président national avait signalé au Comité de la sécurité publique de la Chambre des communes en juin 2023. Le SDI a vu d’un bon œil l’annonce du gouvernement en juin 2024 comme quoi projet de loi permettant de tels changements serait déposé cet automne.

« Nous attendons avec impatience ces changements dans un avenir très proche », a déclaré M. Weber lundi, soulignant « combien il est important que ces changements aient lieu avant que le projet de loi C-20 ne soit promulgué ».

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral est également disponible sur ParlVu (avec options d’interprétation).

 

 

 

 

 

Journée mondiale pour le travail décent : les travailleuses et travailleurs méritent la paix et la démocratie

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En ce 7 octobre, Journée mondiale pour le travail décent, l’AFPC appuie la Confédération syndicale internationale dans son appel à la paix et à la démocratie, alors qu’à travers le monde l’autoritarisme et l’escalade des conflits militaires continuent de dévaster la vie des travailleuses et travailleurs.

Les syndicats réaffirment leur position : sans paix, il ne peut y avoir de justice sociale, et sans justice sociale, il ne peut y avoir de paix durable.

Dans presque toutes les régions du monde, les affrontements militaires s’aggravent et entraînent avec eux de lourdes pertes : pertes de vies humaines, pertes de moyens de subsistance, et pertes de droits. En première ligne de cette crise grandissante, les travailleuses et travailleurs font face jour après jour aux injustices et à l’oppression.

  • Depuis 2021, la dictature militaire du Myanmar réprime violemment les travailleurs et leurs familles, les privant de leurs droits fondamentaux. Le peuple birman réclame la démocratie, à commencer par la reconnaissance du gouvernement d’unité nationale.
  • Depuis 2022, l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie est à l’origine de drames humains inimaginables et de milliers de morts. Le mouvement syndical mondial continue d’appeler à la paix et au rétablissement de la souveraineté ukrainienne.
  • En Palestine et en Israël, l’aggravation des violences armées a fait des milliers de morts et de personnes déplacées. Les syndicats exigent un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et de toutes les personnes détenues sans procédure judiciaire, le retour en toute sécurité de l’ensemble des travailleuses et travailleurs piégés par le conflit, une intensification de l’aide humanitaire et une solution durable à deux États.

Luc Triangle, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, a déclaré : « Alors que les gouvernements se montrent incapables de résoudre les conflits par la diplomatie, les travailleurs et leurs syndicats continuent de mener des négociations pacifiques. Pour que les efforts de paix et de reconstruction soient couronnés de succès et amènent les conditions favorables à une paix et une stabilité durables, les travailleuses et travailleurs y sont indispensables.

Il nous faut revoir entièrement nos priorités, abandonner la compétition stratégique, les violences et les confrontations au profit de la sécurité commune, des négociations et de la paix. Les dépenses militaires sont en hausse et détournent des ressources essentielles qui pourraient servir des priorités sociales. Rien qu’en 2023, plus de 91 milliards de dollars US ont été dépensés pour l’armement nucléaire. C’est dix milliards de plus qu’en 2022. Au niveau mondial, les dépenses militaires s’élèvent à 2 500 milliards de dollars US.

Peut-on seulement imaginer ce que pourraient y gagner la population mondiale si cet argent était investi dans le travail décent, l’éducation, les soins de santé et la transition vers une économie verte ? Avec de telles sommes, nous pourrions faire du nouveau contrat social une réalité. Commençons dès maintenant à investir dans la paix, et non dans la guerre. Le désarmement est une question de justice, il est indispensable à la construction d’un monde pacifique où la prospérité est partagée. »

À l’occasion de cette Journée mondiale pour le travail décent, les travailleuses et travailleurs appellent à la paix et à la démocratie.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : augmentations de salaire, paye rétroactive et montant forfaitaire

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Plus tôt cette année, l’AFPC a conclu une nouvelle convention collective pour les membres travaillant à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le syndicat a réussi à négocier des augmentations salariales totalisant 14,8 % sur quatre ans, ce qui excède largement les hausses consenties au personnel d’autres forces de l’ordre au Canada (dont la Gendarmerie royale du Canada) pour la période visée. La convention prévoit également un montant forfaitaire ouvrant droit à pension de 2 500 $.

La paye rétroactive et les rajustements salariaux seront appliqués à la rémunération des membres le 9 octobre. L’AFPC attend toujours une réponse de l’employeur quant à la date exacte du versement du montant forfaitaire de 2 500$. L’AFPC continuera de faire pression sur l’ASFC et Services publics et Approvisionnement Canada pour que ce montant soit payé rapidement.

Rappelons que la nouvelle convention collective a été signée le 8 août dernier. Toutes les dispositions non pécuniaires sont entrées en vigueur immédiatement, et l’employeur a 180 jours à compter de cette date pour faire les versements.

Cet article provient du site de l’AFPC.