2000 : Gilets pare-balles

À chaque deux semaines, nous publions un court article présentant une victoire ou un événement d’importance dans l’histoire de notre syndicat. Voici le deuxième de la série.

Au tournant du millénaire, après des années de pression du syndicat, le gouvernement n’avait toujours pas fourni de gilets de protection en nombre suffisant aux agentes et agents frontaliers. Par le biais de lobbying dans les années 90, le SDI (alors CEUDA) avait réussi à convaincre l’employeur de commencer à fournir des gilets pare-balles à ses agents. En 1999, toutefois, le gouvernement n’avait acquis que 400 gilets pour l’ensemble du Canada, allant parfois jusqu’à distribuer ceux-ci aux agents de certains bureaux au moyen d’une loterie.

Confronté à un employeur refusant de fournir de manière opportune des gilets pare-balles adéquats à tous les agents, le syndicat lance alors une vaste campagne de sensibilisation, attirant l’attention de diverses associations policières américaines. Peu après, en geste de solidarité bien médiatisé, ces associations font don de centaines de gilets au syndicat.

Suite à cette humiliation, le gouvernement cède et annonce début 2000 que le budget nécessaire serait alloué afin de garantir un gilet à tous les agents des services frontaliers. Aujourd’hui, grâce au SDI et à ses membres, ces gilets font partie de l’équipement standard mis à la disposition de tous les agents des services frontaliers.

Photo d'une ASF avec texte expliquant l'accès aux gilets pare-balles grâce au syndicat (même texte que sur la page)
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Pour en savoir plus à propos de nos victoires, visitez la page suivante, et suivez-nous sur les médias sociaux (#victoiresduSDI). [:]

Négo FB : la définition d’années de service ne change pas

La majorité des membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) a voté pour garder la définition actuelle des années de service qui figure dans la convention collective du groupe. L’équipe de négo des Services frontaliers (FB) ne revendiquera donc pas la modification de la définition.

Le scrutin électronique et téléphonique a eu lieu du 18 février au 1er mars.

Étant donné que ce vote est sans précédent et qu’il ne s’agit pas d’un vote de ratification assujetti au règlement 15, l’AFPC-SDI a décidé de publier la ventilation du vote, comme suit :

Options Votes %
1 — J’accepte que le Syndicat propose de modifier la définition des années de service (ancienneté), partout où elle figure dans la convention collective, en y ajoutant le temps passé dans les Forces canadiennes, tel que défini à l’article 34.03 a) ii). 816 40,5
2 — La définition des années de service doit rester telle quelle dans la convention collective. 1 197 59,5
Total 2 013 100

Pour vous tenir au courant de ce qui se passe à la table de négo, consultez syndicatafpc.ca/fb ou inscrivez-vous aux mises à jour en ligne.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Négociation FB : Progrès timides lors de la deuxième rencontre

L’équipe de négociation de l’AFPC-SDI qui représente le groupe Services frontaliers (FB) a rencontré le Conseil du Trésor-ASFC pendant la semaine du 25 février. Cette rencontre marquait la deuxième séance de négociation en vue de conclure une nouvelle convention collective.

Protections contre le harcèlement

Le 27 février était la journée rose à l’ASFC, la journée de sensibilisation au harcèlement en milieu de travail. L’équipe de négociation a saisi cette occasion pour rappeler à l’ASFC et au Conseil du Trésor que l’abus de pouvoir et le harcèlement par les cadres minent tous les milieux de travail de l’ASFC au pays. Étant donné que ce fléau persiste, le syndicat réclame de bien meilleures protections contre le harcèlement par les cadres de l’ASFC dans la prochaine convention collective.

Télétravail

L’équipe de négociation a demandé à l’ASFC ce qu’elle envisageait pour le télétravail et a présenté des propositions officielles pour des nouvelles dispositions de la convention collective à ce sujet. Cela fait plusieurs années, l’AFPC-SDI insiste pour que les agents de l’observation des échanges commerciaux et les autres membres du personnel en civil aient un meilleur accès au télétravail.

L’équipe de négo a également rappelé à l’ASFC qu’en vertu de la loi, l’Agence doit consulter le syndicat et obtenir son consentement avant d’apporter tout changement aux conditions d’emploi actuelles. Cela fait des années que l’Agence ne tient pas compte de la politique du Conseil du Trésor sur le télétravail.

Congé de maternité et parental

Le syndicat a proposé un supplément de 93 % pour la nouvelle période de congé de maternité et parental de 18 mois que le gouvernement a instaurée en 2017. L’employeur a rejeté cette proposition, mais l’équipe de négo a dit qu’elle ne lâchera pas prise.

Cliquez ici pour plus de renseignements sur les propositions soumises par les deux parties.

La prochaine séance de négociation aura lieu la semaine du 8 avril. Pour de plus amples renseignements, visitez syndicatafpc.ca/fb.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

2007 : Création du groupe FB

Afin d’appuyer notre équipe de négociation pour le groupe FB qui retourne à la table cette semaine, nous présentons notre premier article portant sur les victoires de notre syndicat : la création du groupe FB, en 2007.

Si les agentes et agents des services frontaliers ont une voix qui leur est propre aujourd’hui, c’est grâce aux efforts du SDI et au soutien de l’AFPC. Après des années de pression de la part du syndicat et de ses membres, un groupe FB autonome a été créé en 2007, permettant la mise en place d’une convention collective propre au personnel de première ligne et ouvrant la voie à une véritable reconnaissance de leur rôle au niveau de l’application de la loi. Avant l’arrivée du groupe FB, ces membres faisaient partie du très vaste groupe PA. Grâce à cette nouvelle structure, ils et elles ont pu prendre en main leur représentation et leur processus de négociation.

Depuis la création du groupe FB, le SDI et l’AFPC ont réussi à obtenir une augmentation de 48% en ce qui a trait à la rémunération des agents de première ligne – la plus forte augmentation obtenue par un syndicat pour le personnel d’application de la loi au Canada depuis 2007.

Pour en savoir plus à propos de nos victoires, visitez la page suivante, et suivez-nous sur les médias sociaux (#victoiresduSDI). [:]

Célébrons nos victoires

Depuis plus d’un demi-siècle, le Syndicat des Douanes et de l’Immigration et ses membres sont aux premières lignes de l’action syndicale. Dans notre section portant sur nos victoires, nous célébrons ces luttes syndicales qui ont donné à nos membres – tant au niveau de l’application de la loi qu’au niveau civil – les nombreux droits et protections dont ils et elles jouissent aujourd’hui, allant d’une meilleure représentation à un environnement de travail plus sûr.

Nous vous invitons donc à découvrir comment notre syndicat a contribué à façonner et à transformer la première ligne de défense du Canada : ci-dessous, vous trouverez une série de courts articles publiés sur notre site Web et sur nos médias sociaux (#victoiresduSDI), chacun présentant une victoire ou un événement d’importance dans l’histoire de notre organisation.

Déjà publié :

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Offre d’emploi : Agent-e des relations de travail – Bilingue (Niveau 11)

Logo CIU-SDI

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est à la recherche d’un-e candidat-e pour combler un poste bilingue d’agent-e des relations de travail (niveau 11) qui possède une vaste expérience, à être doté immédiatement à plein temps pour une période indéterminée. La priorité pour ce poste sera accordée de la façon suivante: le personnel du Bureau national du SDI, les membres du Syndicat des employé-e-s de l’Alliance (SEA), les autres employé-e-s syndiqué-e-s de l’AFPC, les membres du SDI, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, et le public en général.

Lieu

  • Bureau national du SDI, Ottawa, Ontario

Fonctions

Sous la direction générale de la directrice du bureau, le candidat ou la candidate retenu-e sera chargé-e d’aspects particuliers d’une ou plusieurs des responsabilités des portfolios d’agent-e des relations de travail du SDI en s’acquittant de fonctions telles :

  • Qu’assurer l’orientation et donner des conseils sur tous les aspects de la procédure de règlement des griefs et du processus de plainte de dotation de la fonction publique, y compris l’interprétation et l’application des conventions collectives, des lois pertinentes à la fonction publique ainsi que des règlements et procédures qui y sont reliés ;
  • Développer et présenter les arguments du syndicat au dernier palier de la procédure de règlement des griefs, soit à la représentante ou au représentant de l’Agence ou à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral ;
  • Préparer et transmettre les dossiers de griefs pour les audiences d’arbitrage ;
  • Donner des conseils techniques et de l’orientation aux dirigeantes et dirigeants élus, aux membres et aux collègues dans le cadre des activités du SDI.

Connaissances et qualifications

  • Diplôme d’études postsecondaires en relations de travail, en sciences politiques, en sciences sociales, en droit, en études législatives ou dans une discipline connexe, ou combinaison équivalente d’études et d’expérience avec un minimum de cinq (5) ans d’expérience des processus de règlement des griefs, d’arbitrage et du MARC, ou expérience pertinente équivalente ;
  • Connaissance du mouvement syndical dans son ensemble et engagement envers les principes syndicaux et les questions de justice sociale ;
  • Connaissance de la structure de l’Agence des services frontaliers du Canada et des lois, règlements, mesures législatives, directives, politiques et procédures qui régissent l’emploi et les conditions de travail des membres du SDI ;
  • Connaissance des structures politiques et opérationnelles du SDI et de l’AFPC ;
  • Capacité de chercher, d’analyser, d’expliquer et d’interpréter les conventions collectives, la législation en matière d’emploi, la jurisprudence et les politiques et directives de l’employeur afin d’analyser avec succès des situations complexes et d’élaborer et de recommander des solutions appropriées ;
  • Solide capacité de travailler aussi bien en autonomie qu’en équipe ;
  • Excellent souci du détail et capacité de respecter les délais ;
  • Capacité d’utiliser la technologie informatique actuelle, y compris MS Office, Internet, le courrier électronique et diverses applications logicielles ;
  • Avoir un jugement solide, une capacité manifeste en résolution de problèmes et en résolution des conflits, avoir de l’initiative, de l’entregent et du leadership ;
  • Solides compétences en communication orale et écrite en anglais et en français ;
  • Capacité de s’adapter aux changements et aux priorités changeantes ;
  • Connaissance du Mode alternatif de résolution des conflits (MARC).

Traitement

  • 94,007 $ à 106,768 $ plus une prime au bilinguisme annuelle de 1 500 $.

Les modalités d’emploi négociées entre le SDI et le Syndicat des employé-e-s de l’Alliance (SEA), unité 15 s’appliquent.

Toutes les demandes seront examinées par un comité de sélection. La décision du comité de convoquer la candidate ou le candidat à une épreuve écrite ou une entrevue personnelle sera fondée sur le contenu de la demande. Il incombe aux candidates et aux candidats de fournir les preuves à l’appui des qualités requises au moyen de renseignements et de documents appropriés annexés à leur demande. Aucune dépense de déplacement ne sera rembourée par le SDI.

Les demandes seront reçues jusqu’à la fermeture du bureau le 11 mars 2019 (17h HE)

Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae à l’attention de Jean-Pierre Fortin, président national, au Bureau national du SDI : jp.fortin@ciu-sdi.ca.[:]

Petits pas timides du Conseil du Trésor, mais c’est loin d’être suffisant

Bargaining

La semaine dernière, après plus de six mois de pourparlers stériles et de retards causés par le gouvernement, les équipes de négo de l’AFPC ont finalement reçu quelques réponses à leurs offres. Un changement d’attitude bienvenu après l’inaction manifestée par l’employeur lors des rencontres précédentes. Malheureusement, ce n’était pas suffisant pour que la négociation débloque.

Les équipes de négo ont présenté à nouveau une série de propositions visant à améliorer les conditions de travail des 90 000 membres qu’elles représentent. Elles ont aussi discuté des contre-offres de l’employeur portant sur la conciliation travail-vie personnelle, y compris les congés de compassion, de deuil et parental, ainsi que des augmentations économiques générales.

« Notre message au gouvernement Trudeau était clair : donnez à la nouvelle présidente du Conseil du Trésor, Jane Philpott, le mandat de négocier une entente équitable », a déclaré Chris Aylward, président national de l’AFPC. « On a fait quelques progrès cette semaine, mais nous nous attendons à en faire bien plus encore lors de notre prochaine rencontre. »

« Si le gouvernement a bougé un petit peu la semaine dernière, c’est parce que nos membres se sont mobilisés et ont mis la pression. À l’évidence, il faudra continuer, et de plus en plus fort. »

« Il y a presque trois ans, le fiasco Phénix commençait. Depuis ce temps, nos membres attendent d’être payés correctement tout en continuant d’offrir à la population canadienne les services publics de qualité auxquelles elle a droit. Ils ne devraient pas avoir à attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. Le temps presse. »

Le Conseil du Trésor a profité de la séance de négo pour annoncer qu’il ne discuterait plus des enjeux communs à la table de négociation commune. Bien que cette façon de faire ralentira inutilement les discussions, les quatre équipes de l’AFPC négocieront toujours d’une même voix, même si elles doivent le faire à des tables séparées.

Des négociations ont eu lieu du 12 au 14 février pour les quatre unités relevant du Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA)Services techniques (TC)Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et Bibliothéconomie (EB).

Il y aura une autre séance de négociation du 19 au 21 mars, à Ottawa.

Soyez de la partie : Le 28 février, l’AFPC lancera une série d’actions d’envergure partout au pays. L’objectif : dénoncer Phénix et réclamer une entente juste à la table de négociation.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Vote du groupe FB sur la question des années de service admissibles : tout ce que vous devez savoir

Picture of a Border Services Officer with the words FB Bargaining

L’équipe de négociation du groupe FB a décidé, avec l’appui de l’AFPC-SDI, de prendre une mesure sans précédent : inviter les membres à voter sur la question des années de service admissibles. Pour connaître les raisons qui ont poussé l’équipe de négo à recourir au vote, cliquez ici. L’équipe de négociation et l’AFPC-SDI ne prendront pas de position officielle à ce sujet tant que les résultats du scrutin ne seront pas connus.

Si vous êtes un membre de l’unité de négo FB, veuillez lire attentivement ce qui suit.

Le vote en ligne aura lieu du 18 février à partir de 8h30 au 1er mars à 12h (midi) (HE). Une simple majorité des membres qui votent suffira à trancher la question et les résultats du scrutin détermineront notre position sur cet enjeu. Le vote est secret et absolument confidentiel.

Sur quoi portera le vote des membres du groupe FB?

Les membres du groupe FB auront l’occasion de voter sur la question de savoir si le syndicat devrait, pendant la présente ronde de négociations, proposer de maintenir la définition des « années de service » telle quelle ou demander que les années de service antérieures dans les Forces canadiennes soient également incluses dans cette définition en ce qui concerne les points suivants :

  1. Le choix des quarts de travail.
  2. Le processus qui détermine qui, parmi les personnes salariées qui travaillent par quart, travaille un JFP.
  3. Le choix des vacances pour tous les membres de l’unité de négociation.
  4.  L’admissibilité aux Programmes de départ volontaire prévus à l’Appendice sur le Réaménagement des effectifs, lorsqu’il y a trop de volontaires.

Note : les années de service dans les Forces canadiennes sont déjà comptées aux fins du calcul des crédits de congés annuels.

Formulation du bulletin de vote

Option 1 — J’accepte que le Syndicat propose de modifier la définition des années de service (ancienneté), partout où elle figure dans la convention collective, en y ajoutant le temps passé dans les Forces canadiennes, tel que défini à l’article 34.03 a) ii).

Option 2 — La définition des années de service doit rester telle quelle dans la convention collective.

Séances d’information en ligne (webinaires)

Il s’agit d’un vote sans précédent qui n’est pas régi par le Règlement 15 de l’AFPC. Par conséquent, les séances d’information en ligne (webinaires) offertes aux membres ne sont pas une condition préalable au vote. Néanmoins, l’AFPC-SDI encourage les membres à participer aux webinaires. Ils pourront ainsi y poser toutes leurs questions et faire part de leurs préoccupations avant le vote.

Voici les webinaires disponibles pour les membres du groupe FB. Veuillez cliquer sur la session à laquelle vous souhaitez participer pour vous y inscrire.

Français Anglais
Mercredi 20 février à 15h (HE) Mecredi 20 février à 16h (HE)
Vendredi 22 février à 13h (HE) Vendredi 22 février à 12h/midi (HE)
Mercredi 27 février à 19h (HE) Mercredi 27 février à 18h (HE)

Comment voter?

Trousse d’information pour les votants

Pour voter, vous devrez avoir une trousse d’information pour les votants. Nous vous l’enverrons le 18 février à votre adresse électronique personnelle qui figure dans nos dossiers. Si nous ne détenons pas votre courriel personnel, nous vous enverrons la trousse par la poste le 13 février.

Si vous faites partie de l’unité de négociation FB, mais vous n’êtes pas membre du syndicat (c.-à-d. que vous n’avez pas signé votre carte de membre du syndicat), vous devrez d’abord signer une carte de membre du syndicat avant de voter. Pour ce faire, nous vous invitons à communiquer le plus rapidement possible avec votre section locale ou votre bureau régional de l’AFPC pour prendre les dispositions nécessaires.

Si en date du 18 février vous n’avez pas reçu votre trousse d’information par courriel ou par la poste, communiquez avec le bureau régional de l’AFPC le plus proche.

Vote : NIP pour le site Web et numéro de téléphone

Vous trouverez le NIP requis pour voter dans la trousse d’information pour le votant. Vous y trouverez également l’adresse du site Web et le numéro de téléphone pour le vote. Vous ne pourrez voter qu’une seule fois, soit par Internet, soit par téléphone.

Période de vote

Vous pouvez voter en tout temps du 18 février à partir de 8h30 au 1er mars à 12h ou midi (HE).

Comment obtenir de l’aide au sujet du vote?

Pour toute question relative au vote, composez le numéro de la ligne d’aide de l’AFPC qui se trouve dans votre trousse d’information pour les votants. Si en date du 18 février vous n’avez pas reçu votre trousse d’information par courriel ou par la poste, communiquez avec le bureau régional de l’AFPC le plus proche.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Reprise des négos pour les groupes PA, EB, SV & TC le 12 février : l’AFPC exige de Trudeau un nouveau mandat pour le Conseil du Trésor

Bargaining

L’AFPC retournera à la table de négociation du 12 au 14 février pour représenter les 90 000 fonctionnaires fédéraux visés par les négociations avec le Conseil du Trésor. La grande priorité : obtenir des salaires justes et bonifier les dispositions sur la conciliation travail-vie personnelle, la charge de travail, les congés et le recours à des travailleurs temporaires.

Les membres de l’AFPC attendent toujours une réponse adéquate aux revendications contractuelles du syndicat après de longs mois de pourparlers frustrants avec le gouvernement. Rappelons qu’en décembre dernier, le gouvernement a insulté les fonctionnaires fédéraux en leur proposant un gel salarial de deux ans.

« Trudeau avait promis d’établir des relations fondées sur le respect avec les fonctionnaires. Eh bien, nous allons mobiliser nos membres pour qu’ils l’obligent à tenir sa promesse », a déclaré le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Son gouvernement a trahi nos membres, et la population canadienne qui a droit à des services publics de qualité. »

« Le premier ministre doit donner un nouveau mandat à Jane Philpott, la nouvelle présidente du Conseil du Trésor, un mandat qui débouchera sur une entente juste. Depuis le lancement de Phénix, il y a presque trois ans, nos membres attendent d’être payés correctement – ils ne devraient pas avoir à attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. »

Les séances de la semaine prochaine concernent ces quatre unités de négociation rattachées au Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services des opérations (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Mesures d’adaptation concernant les ordonnances de cannabis thérapeutique

CIU Flag / Drapeau du SDI

À la suite de la légalisation du cannabis le 17 octobre 2018, le représentant du SDI en matière des droits de la personne, le confrère Murray Star, a eu à répondre aux questions de nombreux membres du SDI bénéficiant de mesures d’adaptation à qui l’employeur demande de communiquer les médicaments qu’ils prennent.

Les employés à qui l’on prescrit du cannabis thérapeutique doivent bénéficier de mesures d’adaptation tout comme les employés à qui l’on prescrit tout autre médicament. Bien que chaque cas doive faire l’objet d’une évaluation, nous encourageons les membres à communiquer avec le syndicat avant d’informer l’employeur de leur ordonnance de cannabis thérapeutique.

Il est important de souligner que les droits et obligations des employés et des employeurs en ce qui concerne l’obligation de prendre des mesures d’adaptation n’ont pas changé avec la légalisation du cannabis, pas plus que les protections relatives à la divulgation des renseignements médicaux. Pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation appropriées qui respectent la dignité et la vie privée des personnes ayant une incapacité, l’accent devrait toujours être mis sur les limitations fonctionnelles associées à l’incapacité, plutôt que sur le diagnostic de la personne.

En général, l’employeur n’a pas le droit de connaître les renseignements médicaux confidentiels d’une personne, comme la cause de l’incapacité, le diagnostic, les symptômes ou le traitement, à moins que ceux-ci ne soient clairement liés à la mesure d’adaptation demandée. Le droit de l’employeur à l’information reste limité. Si les membres ont des préoccupations au sujet des renseignements médicaux demandés, nous les encourageons à communiquer avec le syndicat avant de les fournir.[:]