Les membres du SDI PA brillent à la Conférence nationale sur la négociation de l’AFPC

La semaine dernière, les membres PA du SDI ont participé activement à la Conférence nationale sur la négociation avec le Conseil du Trésor de l’AFPC la plus récente, à Montréal, au Québec. Avec tous les sièges de délégués PA du SDI comblés, nos membres ont joué un rôle clé dans le processus démocratique d’élection de l’équipe de négociation PA, prenant parole au micro an tant que voix des membres PA du SDI à travers le Canada — un véritable testament de notre force et de notre solidarité.

Nous sommes particulièrement fiers d’annoncer que Victoria Lyon, de la succursale de Toronto du SDI, a été élue troisième suppléante de l’équipe de négociation PA. Félicitations !

De gauche à droite : Gulnaz Mirza — Déléguée syndicale, succursale 30036 du SDI, Brea Baresinkoff — 2e vice-présidente nationale du SDI, présidente du Comité de la négociation collective du SDI, Victoria Lyon — 3e V.-P./V.-P. Condition féminine, succursale 00024 du SDI, Mathieu Dubé — Délégué syndical, succursale 60004 du SDI

En plus de nouer des liens et d’établir un contact direct avec les membres PA de l’AFPC et l’équipe de négociation PA nouvellement élue, nos membres ont rencontré des personnes clés et ont partagé les expériences et les récits des membres PA sur leurs lieux de travail. Ils ont de plus eu la chance de rencontrer Danielle Dubuc, membre à vie du SDI, qui leur a offert sa sagesse, ses conseils et son soutien sur la façon d’engager et de mobiliser les membres à l’approche de la prochaine ronde de négociations collectives.

Aidez-nous à améliorer la Directive sur la réinstallation du CNM

Pour la première fois en huit ans, le Conseil national mixte (CNM) revoit sa Directive sur la réinstallation, prévoyant lancer les discussions cet été. La Directive établit les droits des fonctionnaires fédéraux qui doivent déménager pour le travail, et les mesures de soutien qui leur sont offertes.

L’AFPC appelle aujourd’hui ses membres à proposer des améliorations à la Directive. Si vous avez déjà fait l’objet d’une réinstallation et que vous avez des préoccupations ou des suggestions, voilà votre chance de façonner la prochaine version de la Directive.

Qui peut participer?

Vous pouvez participer si vous relevez du Conseil du Trésor, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, du Centre de la sécurité des télécommunications, du Bureau du vérificateur général du Canada ou du Conseil national de recherches du Canada.

Pour ce faire, veuillez communiquer avec votre Élément, car toute proposition devra être approuvée et appuyée par l’exécutif. La date limite est le vendredi 13 juin.

Certains ministères et organismes recourent plus souvent à la Directive sur la réinstallation, notamment l’Agence des services frontaliers du Canada, Service correctionnel Canada, et Environnement et Changement climatique Canada. Si vous travaillez pour l’un de ces employeurs, votre participation est d’autant plus importante.

Le CNM permet aux employeurs et aux syndicats de collaborer à l’élaboration de politiques et de directives internes, comme celle-ci. L’AFPC est l’un de 19 syndicats fédéraux à y siéger.

Prochaines étapes

L’équipe de négociation de l’AFPC examinera les propositions reçues avec un sous-comité du Conseil national d’administration. On les mettra ensuite en commun avec celles des autres syndicats siégeant au CNM.

Le cahier des propositions sera envoyé au secrétariat du CNM, puis les pourparlers commenceront. Les dispositions de la directive sont négociées séparément des conventions collectives.

Parallèlement, plusieurs autres directives du CNM font actuellement l’objet de discussions, notamment la Directive sur la prime au bilinguisme et la Directive sur les voyages.

Cet article provient du site de l’AFPC.

L’AFPC envoie l’avis de négocier au Conseil du Trésor

Cette semaine, l’AFPC a signifié un avis de négocier au Conseil du Trésor au nom de 125 000 fonctionnaires fédéraux membres des groupes PA (Services des programmes et de l’administration) et TC (Services techniques).

Au cours des prochaines semaines, un même avis sera envoyé au nom des 12 000 membres des groupes SV (Services de l’exploitation) et EB (Enseignement et bibliothéconomie).

La détermination et la solidarité sont bien palpables alors que s’amorce une nouvelle ronde de négociations dans le sillage de la grève historique de 2023. Plus de 200 membres relevant du Conseil du Trésor se sont rassemblés à la conférence nationale sur la négociation cette semaine pour discuter de leurs priorités et élire les équipes qui les représenteront à la table de négociation.

Cette conférence marque la première étape du chemin vers de nouveaux contrats de travail qui reconnaissent l’importance des services publics.

Les conventions collectives en cours viennent à échéance aux dates suivantes :

  • Groupe PA : 20 juin 2025
  • Groupe TC : 21 juin 2025
  • Groupe EB : 30 juin 2025
  • Groupe SV : 4 août 2025

Les fonctionnaires fédéraux sont indispensables à la bonne marche de notre pays et s’occupent de programmes vitaux comme l’assurance-emploi, le soutien à nos vétérans et la protection de nos côtes, de nos voies navigables et de nos frontières.

Cet article provient du site de l’AFPC.

La Conférence sur la négociation met la table pour la prochaine ronde de négos

Les membres de l’AFPC qui relèvent du Conseil du Trésor se réunissent à Montréal cette semaine pour élaborer leur stratégie en vue des prochaines négos.

Au cours des cinq prochains jours, des personnes déléguées représentant les groupes PA (Services des programmes et de l’administration), TC (Services techniques), SV (Services de l’exploitation) et EB (Enseignement et bibliothéconomie) examineront les revendications des membres et établiront les priorités afin de servir au mieux les intérêts de 120 000 fonctionnaires fédéraux.

Les conventions collectives venant à échéance en 2025, cette conférence est un point de départ essentiel pour améliorer les salaires et les conditions de travail. Elle permettra aussi d’élire les équipes qui négocieront avec le Conseil du Trésor.

L’objectif de cette année : maintenir l’élan de la grève historique de 2023, qui a montré le pouvoir de l’action collective.

Préparer le prochain contrat

La conférence sur la négociation orientera la prochaine ronde de négos.

Au cours des derniers mois, 20 000 membres ont indiqué leurs priorités dans notre sondage sur la négociation. Après avoir assisté à des séances d’information sur le processus de négociation et sur les caractéristiques d’une bonne revendication, des membres ont également suggéré des revendications, qui seront étudiées et peaufinées afin qu’on puisse négocier la meilleure entente possible.

Chaque membre peut apporter sa pierre à l’édifice. Ensemble, travaillons à réaliser des gains qui profiteront à tous les fonctionnaires fédéraux.

On vous tiendra au courant des développements dans les prochains jours. Restez à l’affût!

Cet article provient du site de l’AFPC.

Réaménagement des effectifs : ce que vous devez savoir

L’Initiative visant à recentrer les dépenses gouvernementales du fédéral prévoit des coupes de 15 milliards de dollars dans les services publics au cours des quatre prochaines années, ce qui plonge dans l’incertitude des milliers de fonctionnaires fédéraux.

Récemment, le gouvernement a annoncé l’abolition de 3 300 emplois à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et la fin prématurée de 600 emplois contractuels à l’Agence du revenu du Canada. Et ce n’est qu’un début. Les ministères ont commencé à sabrer leurs dépenses et l’AFPC veut s’assurer que ses membres sachent à quoi s’attendre dans l’éventualité où leur emploi serait menacé.

L’AFPC a préparé un guide qui explique les protections et les droits prévus en cas de réaménagement des effectifs, notamment en ce qui concerne la mise en disponibilité. Il a été conçu pour vous éclairer sur le processus, réduire vos incertitudes et vous aider à prendre des décisions éclairées.

Télécharger le guide 

Le guide :

  • les obligations de l’employeur et les responsabilités des personnes salariées en cas de réaménagement des effectifs;
  • les différents scénarios possibles, dont la mise en disponibilité, la réinstallation et la diversification des modes d’exécution prestation des services;
  • les options qui s’offrent aux personnes touchées, comme la garantie d’offre d’emploi raisonnable, les programmes de départ volontaire et l’échange de postes.

Vous pouvez vous procurer un exemplaire imprimé du guide auprès de votre bureau régional de l’AFPC.

Télécharger le guide 

Vivre un réaménagement des effectifs pourrait être l’une des expériences les plus stressantes de votre carrière. Le guide vous fournit l’information nécessaire pour relever le défi et explique les protections que l’AFPC a négociées pour vous.

Si vous avez besoin d’information ou d’aide, n’hésitez pas à contacter votre section locale, votre bureau régional ou votre Élément.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Les hélicoptères Blackhawk et les drones ne suffisent pas à stopper les criminels » : Singh et Masse au ministre McGuinty

Jagmeet Singh, chef des Néodémocrates et Brian Masse, député de Windsor-Ouest et porte-parole néodémocrate de l’Industrie, des Relations frontalières Canada-États-Unis et des Grands Lacs, ont envoyé la lettre suivante à David McGuinty, ministre de la Sécurité publique du Canada, ainsi qu’à Justin Trudeau, premier ministre du Canada, Dominic LeBlanc, ministre des Finances du Canada et Ginette Petitpas Taylor, présidente du Conseil du Trésor du Canada le 6 février 2025.


Monsieur le Ministre McGuinty,

À la suite de votre conférence de presse à Winnipeg, au cours de laquelle vous avez rencontré des agents de l’ASFC et réitéré le plan frontalier du gouvernement, nous tenons à vous faire part de notre déception. Bien que le fonds de 1,3 milliard de dollars pour les frontières soit une nécessité, il n’y a eu aucun progrès tangible en matière d’embauche de nouveaux agents ou de renforcement des outils et des soutiens nécessaires pour qu’ils puissent accomplir leur travail.

Les agents frontaliers soulignent cette nécessité depuis bien avant l’élection de votre gouvernement en 2015. Les néo-démocrates ont toujours soutenu nos agents frontaliers de première ligne et collaboré étroitement avec le Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI) depuis des décennies. Or, malgré l’importance croissante de la sécurité aux frontières, vos agents frontaliers n’ont pas été consultés sur les nouveaux plans gouvernementaux. Ils sont les mieux placés pour comprendre les enjeux cruciaux tels que la criminalité transfrontalière, le trafic de drogues et d’armes à feu, ainsi que l’immigration irrégulière, mais leur expertise a été négligée par les gouvernements successifs, y compris le vôtre.

Nous avons, à plusieurs reprises, demandé l’ouverture d’un centre de formation de l’ASFC à Windsor (Ontario), afin de pallier la pénurie de personnel découlant des coupes budgétaires du gouvernement Harper en 2012. En effet, la fermeture de 1 100 postes à l’époque a eu un impact négatif sur nos points d’entrée partout au pays, certains étant fermés et d’autres réduits en heures d’ouverture. Les escouades canines ont été réduites et l’unité de renseignement a perdu près de la moitié de ses agents. Le centre de formation actuel à Rigaud (Québec) ne suffit plus pour répondre aux besoins. Windsor pourrait accueillir immédiatement un nouveau centre, et il est grand temps d’agir.

De plus, les agents frontaliers n’ont pas bénéficié du même traitement que les autres organismes d’application de la loi. Le décret de 1932 continue de limiter leur capacité à intervenir entre les points d’entrée, une situation que vous pourriez rectifier facilement, en leur permettant de répondre aux crimes en cours et d’exercer leurs fonctions dans le respect des lois qui les régissent. Comment prétendre garantir la sécurité des frontières si on les empêche de jouer pleinement leur rôle?

Votre gouvernement a également promis une réforme en vue de la retraite anticipée après 25 ans de service, alignant ainsi les agents frontaliers sur les autres organismes d’application de la loi. Nous vous demandons instamment de tenir cette promesse par le biais d’un décret, surtout dans un contexte où le Parlement est prorogé. Nos agents méritent cet avantage maintenant, étant donné qu’ils ont supporté une surcharge de travail pendant plus de dix ans à cause de la sous-dotation en personnel.

Compte tenu des menaces qui pèsent actuellement sur les frontières et des droits de douane potentiels, le moment est venu de reconstruire notre effectif frontalier et de fournir les ressources nécessaires aux agents pour qu’ils puissent lutter efficacement contre la criminalité. Les hélicoptères Blackhawk et les drones ne suffisent pas à stopper les criminels; ce sont les agents frontaliers qui assurent cette tâche, mais ils sont trop peu nombreux.

Monsieur le Ministre, il est urgent d’embaucher davantage d’agents, d’étendre leurs pouvoirs pour intervenir entre les points d’entrée, et de respecter vos engagements sur la réforme des pensions. Les néo-démocrates continueront de se battre pour nos agents frontaliers. Nous vous appelons à une action rapide et respectueuse envers celles et ceux qui protègent la sécurité des Canadiennes et Canadiens chaque jour. Nous attendons une réponse positive et des mesures concrètes à cet égard.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations distinguées,

Jagmeet Singh, député
Chef du NPD

Brian Masse, député
Porte-parole du NPD en matière d’Industrie, de l’Automobile, des Frontières Canada–États-Unis et des Grands Lacs

Consultez la version PDF de cette lettre.

Mois de l’histoire des Noirs 2025

Le Mois de l’histoire des Noirs nous appelle à réfléchir au passé, à célébrer les réussites et à nous engager à bâtir un avenir enraciné dans la justice et l’équité. L’histoire des personnes noires est aussi celle du pays : elle fait partie intégrante de l’identité et de l’évolution de la société canadienne.

La Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015‑2024) proclamée par les Nations Unies a mis en lumière l’importance de reconnaître les contributions des populations noires du monde entier et les difficultés auxquelles elles se heurtent. Au Canada, le gouvernement fédéral a prolongé son action jusqu’en 2028 afin de mieux comprendre et soutenir les communautés noires, d’éliminer les obstacles systémiques et d’amplifier les voix des personnes noires.

Les gens ont souvent tendance à réduire l’expérience des personnes noires à une lutte, ou bien à célébrer leur culture en oubliant le fardeau qu’elles portent. Nous devons reconnaître et regarder en face le racisme passé et présent au pays, – de la destruction d’Africville à Halifax à l’actuel Recours collectif noir sur le racisme systémique dans la fonction publique fédérale – et y remédier. Mais pour y parvenir, il faut réfuter le mythe voulant qu’il n’y ait pas de racisme au Canada. Le racisme est bel et bien une réalité : il est omniprésent et se manifeste dans toutes les facettes de la société.

La majorité des 45 000 personnes qui font partie du Recours collectif noir sont membres de l’AFPC, et nous sommes résolus à les soutenir dans leur quête de justice pour les décennies de discrimination subies. L’AFPC a versé 270 000 $ jusqu’à maintenant au Secrétariat du recours collectif noir afin de couvrir une partie des frais juridiques et des dépenses liées aux relations publiques, pour que les fonctionnaires noirs obtiennent le dédommagement auquel elles et ils ont droit.

À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, l’AFPC est fière de rendre hommage à la riche histoire et aux précieuses contributions des communautés ainsi que des travailleuses et travailleurs noirs. Elle a à cœur de créer des milieux inclusifs où les personnes noires se sentent valorisées, soutenues et en sécurité.

L’AFPC parraine avec fierté les membres qui assisteront au 4e Sommet pancanadien des communautés noires – un cadre où les personnes noires peuvent se rassembler, célébrer leurs réalisations, discuter de stratégies gagnantes, découvrir les projets locaux et nationaux et outiller leurs leaders.

Tout au long du Mois de l’histoire des Noirs, nous vous invitons à vous renseigner sur la véritable histoire des personnes noires au Canada, des luttes historiques qu’elles ont dû mener à leurs récents combats et réalisations pour obtenir justice. Célébrons la culture, la joie de vivre et l’excellence noires dans toute leur diversité ce mois-ci, mais aussi à longueur d’année.

Voici quelques organismes communautaires noirs présents dans différentes régions du pays :

  • Fondation Dynastie (Québec) – L’objectif de cette fondation bilingue est de transformer de manière durable les industries culturelle, artistique et médiatique pour assurer une meilleure représentativité des communautés noires au Québec. Elle soutient et accompagne les personnes afro-descendantes évoluant dans ces secteurs en facilitant leur développement et leur professionnalisation.
  • Black Queer Youth Collective (Ontario) – Ce collectif œuvre à créer des milieux bienveillants et accueillants pour les jeunes noirs queers, transgenres et en questionnement. Il les aide à faire de nouvelles rencontres, à réfléchir à leurs expériences au sein de communautés noires et à renforcer leur estime de soi en les outillant, en raffermissant leur confiance et en leur proposant des occasions de leadership.
  • Fédération des Canadiens noirs (Ontario) – Organisme national sans but lucratif dirigé par des organismes noirs de partout au pays, la Fédération s’est donné pour mission de défendre les intérêts sociaux, économiques, politiques et culturels des personnes d’ascendance africaine au Canada, ce qu’elle fait en analysant leurs contributions ainsi que les occasions et les défis qui se présentent à elles.
  • Black Canadian Women in Action (Alberta et Saskatchewan) – Cet organisme de bienfaisance bilingue travaille à améliorer les conditions de vie des familles des communautés noires de l’Ouest du pays. Sa vision? Favoriser l’émancipation des filles, des femmes et des familles noires canadiennes dans tous les secteurs de la société en les aidant à renforcer leur estime, leur leadership et leur confiance au moyen, notamment, de conférences, d’ateliers et de programmes. L’organisme fait la promotion d’activités culturelles s’adressant aux communautés noires pour leur donner un sentiment d’appartenance, et travaille à créer des liens et des partenariats avec d’autres communautés.
  • Black Educators Association (Nouvelle-Écosse) – Cet organisme bénévole à but non lucratif aide les communautés africaines de la Nouvelle-Écosse à développer des stratégies pour atteindre l’équité dans le système d’éducation. L’association propose des programmes pour les enfants, les jeunes et les adultes, qui portent sur différents thèmes (communications, mathématiques, histoire des personnes noires, études afro-néo-écossaises, préparation à la formation générale) et sur un ensemble de compétences essentielles (lecture de textes, travail d’équipe, compétences numériques, etc.).
  • Unity Centre Association for Black Cultures (Colombie‑Britannique) – Cet organisme enregistré sans but lucratif œuvre à unifier et à promouvoir les cultures noires, et à les intégrer à la société canadienne. Il a fondé un centre consacré à la culture noire pour renseigner la population sur les contributions des personnes noires à la Colombie-Britannique. Le centre offre aussi des services de soutien aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées ou nouvellement arrivées, et organise des célébrations communautaires.
  • Black Advocacy Coalition upNorth (Territoires du Nord-Ouest) – Cet organisme sans but lucratif dirigé par des personnes noires est établi à Yellowknife, mais compte des membres dans tout le territoire. Il travaille à faire avancer et à défendre la justice et l’équité raciales pour toutes les personnes noires résidant dans le Nord du Canada.

Cet article provient du site de l’AFPC.

FAQ : participer à la vie politique, c’est votre droit!

En tant que citoyens et citoyennes, les membres de l’AFPC ont le droit de participer à la vie démocratique.

Quand vous exercez votre droit de vote, militez pour des causes ou défendez des politiques, vous façonnez l’avenir de notre société et de nos milieux de travail et renforcez notre démocratie. En faisant ainsi valoir les besoins et les préoccupations des travailleuses et travailleurs et de leur famille au Parlement, vous contribuez à créer un gouvernement plus représentatif et à l’écoute de la population.

Mais comment s’impliquer sans se mettre les pieds dans les plats? Voici quelques réponses qui vous aideront à rester dans le droit chemin.

Pourquoi participer à la vie politique?

Le signe d’une saine démocratie, c’est lorsque la population participe librement à l’élection de ceux et celles qui la gouverneront et prendront les décisions en son nom. On s’assure ainsi que tout le monde est entendu.

En s’impliquant dans la sphère politique, on peut façonner les règles qui régissent nos vies, et veiller à ce que nos dirigeantes et dirigeants agissent dans l’intérêt du public.

En tant que membre de l’AFPC, puis-je participer à des activités politiques?

Oui! L’AFPC vous encourage à exercer vos droits démocratiques en posant les gestes suivants :

  • porter en public le macaron d’un parti politique, d’une candidate ou d’un candidat;
  • installer une pancarte électorale sur votre propriété;
  • exprimer vos opinions politiques en public;
  • faire du porte-à-porte pour un parti politique, une candidate ou un candidat;
  • travailler bénévolement dans un bureau de campagne;
  • prendre congé pour travailler à une campagne;
  • participer à l’élaboration des orientations d’un parti politique, d’une candidate ou d’un candidat;
  • participer à des activités sous la bannière d’un parti, d’une candidate ou d’un candidat le jour des élections;
  • participer à des manifestations pacifistes sur des questions politiques;
  • solliciter auprès du public des fonds destinés à des campagnes et à des partis;
  • assister à un congrès politique comme personne déléguée;
  • envoyer aux médias une lettre d’appui à un parti politique, une candidate ou un candidat;
  • vous présenter aux élections.

Quelles règles dois-je respecter?

Lorsque vous exercez vos droits démocratiques :

  • ne menez aucune activité politique au travail;
  • ne mentionnez pas votre employeur (gouvernement fédéral ou autre) lorsque vous donnez votre opinion dans les médias sociaux ou faites du porte-à-porte, des appels téléphoniques ou d’autres activités politiques;
  • ne portez pas votre uniforme de travail ou votre carte d’identité du gouvernement aux assemblées publiques (p. ex., réunion de parti);
  • ne conduisez pas un véhicule de votre employeur lorsque vous participez à des activités électorales.

Et si je relève de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique?

En vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, les fonctionnaires ont le droit d’exprimer une opinion politique, comme tout le monde.

Vous pouvez donc vous livrer à des activités politiques en période électorale, pourvu qu’elles ne nuisent pas ou ne semblent pas nuire à votre capacité d’exercer vos fonctions de manière impartiale.

À l’exception des administratrices et administrateurs généraux, tous les fonctionnaires peuvent soutenir un parti politique ou s’y opposer; participer aux activités politiques d’un parti, d’une candidate ou d’un candidat en particulier; et même se présenter à des élections fédérales.

Cela dit, si vous relevez de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, vous devez respecter certaines restrictions, notamment :

  • vous ne pouvez pas exercer d’activités politiques au travail;
  • pour poser votre candidature à des élections fédérales, territoriales, municipales ou provinciales, vous devez observer des règles précises.

En tant que fonctionnaire, vous devez aussi tenir compte de votre devoir de loyauté et d’impartialité à l’égard de votre employeur lorsque vous vous exprimez publiquement ou vous livrez à des activités politiques.

Par conséquent, évitez les commentaires ou activités qui constituent une critique du gouvernement en place ou qui sont liés à vos fonctions professionnelles.

Par ailleurs, les restrictions peuvent varier selon la nature de votre travail. En général, plus les responsabilités et la visibilité publique associées à votre emploi sont élevées, plus le risque de manquement (réel ou perçu) à vos fonctions professionnelles est grand. Ce risque augmente aussi si votre emploi est directement lié au sujet critiqué.

Bien que le risque de manquement soit moindre si les questions politiques que vous défendez sont liées à une province précise, mais que vous travaillez pour le gouvernement du pays ou d’une autre province, ne baissez pas la garde : même les déclarations ou actions qui ne visent pas directement votre employeur peuvent être considérées comme problématiques.

Que faire en cas de doute?

Informez-vous auprès de votre bureau régional de l’AFPC.

Que faire si on me reproche d’avoir participé à une activité politique?

Si vous faites l’objet d’une mesure disciplinaire parce que vous avez pris part à une activité politique, vous pouvez déposer un grief. Communiquez avec votre section locale (ou succursale) ou votre Élément pour obtenir de l’aide, et signalez immédiatement la situation au bureau régional de l’AFPC.

Dois-je respecter d’autres règles si je veux me présenter à des élections?

Oui, il y a des règles distinctes pour chaque ordre de gouvernement. Renseignez-vous auprès de votre bureau régional de l’AFPC.

À qui puis-je m’adresser pour obtenir de l’aide?

Si vous avez besoin d’aide ou voulez en savoir plus sur vos droits et vos devoirs, communiquez avec votre bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Il faut « faire preuve de décence » : Brian Masse au premier ministre à propos de l’admissibilité à la retraite anticipée

Brian Masse, député de Windsor-Ouest et porte-parole néodémocrate de l’Industrie, des Relations frontalières Canada-États-Unis et des Grands Lacs, a envoyé la lettre suivante au premier ministre du Canada, ainsi qu’à la présidente du Conseil du Trésor, au ministre de la sécurité publique, et au ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, le 27 janvier 2025.


Monsieur le Premier Ministre Trudeau, Madame et Messieurs les Ministres,

Je vous écris pour exprimer mon soutien à la lettre du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) envoyée le 15 janvier 2025, exhortant le gouvernement du Canada à respecter son engagement d’offrir l’admissibilité à la retraite anticipée aux agents des services frontaliers du Canada dans le cadre du régime de pension de la fonction publique. Cette promesse a été faite par votre gouvernement le 13 juin 2024 et le 18 décembre 2024.

Depuis plus de vingt ans, je travaille en étroite collaboration avec les agentes et les agents des services frontaliers de ma collectivité et leur syndicat national pour veiller à ce que leurs préoccupations soient entendues par le gouvernement du Canada. J’ai toujours préconisé à la Chambre des communes la mise en œuvre de la possibilité de retraite après 25 ans de service pour ces travailleurs dévoués, qui jouent un rôle primordial dans la défense de nos frontières, l’application des lois et le maintien de la sécurité entourant les échanges commerciaux et les voyages. Cette modification législative est essentielle pour leur garantir un traitement équitable, au même titre que les autres agents de la paix?

Étant donné la prorogation de la Chambre, je vous demande instamment de donner rapidement suite à cet engagement. Bien que la voie législative traditionnelle puisse être retardée, le gouvernement peut mettre en œuvre ce changement par le biais d’un décret ou de tout autre mécanisme accessible. Compte tenu des défis actuels à la frontière, y compris la menace de l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis, il est plus important que jamais de reconnaître et de soutenir nos agents de première ligne. Les agents des services frontaliers ont un besoin criant de personnel, et ils ont besoin de 2 000 à 3 000 agents supplémentaires pour combler les lacunes existantes et remédier à l’attrition.

Le moral à plat de ces travailleurs met en évidence la nécessité d’une action immédiate pour leur témoigner notre soutien. Cela incitera également au recrutement et au maintien en poste, car, comme vous le savez, d’autres organismes chargés de l’application de la loi recrutent souvent du personnel de l’ASFC en raison de leurs compétences et de leur formation de haut niveau.

En 2017, le gouvernement a piégé la communauté avec des plans d’expansion du pont Ambassador par le biais d’un décret, ce qui a mis en évidence la capacité du Cabinet à prendre des décisions dans son intérêt. Il semble étrange qu’une famille de milliardaires américains tire profit d’un traitement privilégié de la part du gouvernement libéral, alors que nos agents de première ligne sont mis à l’écart. En outre, vous savez pertinemment que cet arrangement exceptionnel pour cette famille intervient alors qu’elle a acheté des logements pour ensuite en démolir certains, en barricader d’autres et détruire des institutions communautaires, entraînant la perte de familles dans la région. Vous savez également qu’ils ont décidé récemment de stocker de grandes poutres, créant ainsi un aspect peu esthétique et entraînant un risque pour la sécurité, puisqu’elles sont laissées sans protection sur les anciennes propriétés où se trouvaient autrefois des maisons. Bien que les conditions initiales du décret n’aient pas été respectées, votre gouvernement a continué à accorder d’autres privilèges en créant des exceptions qui restent floues pour élargir l’esplanade et qui engendrent des problèmes de sécurité pour le voisinage et la frontière à l’aube de l’année 2025.

Monsieur le Premier Ministre, votre gouvernement a déjà annoncé à deux reprises qu’il s’attaquerait au problème de la politique entourant la possibilité de retraite après 25 ans de service pour les agents des services frontaliers; pourtant, la question n’est toujours pas résolue. C’est une chose d’accorder des privilèges de milliardaires à des familles étrangères qui n’ont montré aucun respect pour ce pays ou sa collectivité, mais vous refusez de traiter nos concitoyens canadiens qui travaillent au pont Ambassador avec la moindre équité. Vous avez ainsi menti à ceux et celles qui doivent poursuivre leur travail chaque jour dans un climat d’injustice.

Je soutiens pleinement la démarche du SDI, et je vous demande de mettre en œuvre ce changement en recourant à un décret, car cette fois-ci, au moins, il s’agit d’une mesure d’intérêt public. Vous avez utilisé le décret contre la communauté de Windsor; vous pourriez au moins faire preuve d’un peu de décence, et l’utiliser dans l’intérêt des travailleurs qui protègent le passage international le plus fréquenté au pays, et nos citoyens qui l’empruntent tous les jours.

Je vous remercie de l’attention que vous accorderez à cette question. J’attends votre réponse en toute confiance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, Madame et Messieurs les Ministres, l’expression de ma très haute considération.

Brian Masse

Député, Windsor-Ouest
Porte-parole néodémocrate de l’Industrie, des Relations frontalières Canada-États-Unis et des Grands Lacs
Vice-président, Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

Consultez la version PDF de cette lettre (en anglais seulement)

Lancement d’une campagne syndicale en faveur du télétravail

Remote works - Pour vous, de n'importe oú
Remote works - Pour vous, de n'importe oú

Trois syndicats représentant plus de 333 000 fonctionnaires fédéraux viennent de lancer une campagne nationale sur le télétravail, la voie de l’avenir pour des millions de personnes salariées au pays.

Parrainée par l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), cette campagne met en valeur les avantages du télétravail : productivité accrue, moins de bouchons de circulation, moins de pollution et une meilleure conciliation travail-vie personnelle.

La preuve n’est plus à faire : un modèle de travail monolithique ne conviendra jamais à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique. Ça ne fonctionne pas, et c’est la population qui en fait les frais. La campagne prendra la forme de publicités en ligne, à la radio, dans les médias imprimés et dans des endroits publics.

Les recherches et les sondages menés par l’AFPC montrent que 90 % des gens préfèrent le télétravail ou à tout le moins des modalités de travail flexibles. Il en ressort que le télétravail et les horaires flexibles sont essentiels à un environnement de travail sain, et permettent d’attirer et de garder du personnel qualifié.

« C’est prouvé : on peut travailler pour vous de n’importe où. Des modalités de travail souples nous permettront de bâtir la fonction publique de demain, une fonction publique moderne et productive qui profitera à tout le monde. C’est bon pour les contribuables, c’est bon pour l’environnement et ça incitera les autres employeurs à emboîter le pas. »

Sharon DeSousa, présidente nationale, Alliance de la Fonction publique du Canada

« Alors qu’on demande aux travailleuses et travailleurs de faire plus avec moins, il faut de toute urgence miser sur la flexibilité — et particulièrement sur le télétravail — si on veut garder et continuer d’attirer les meilleurs talents. Avec les coupes qui planent dans la fonction publique et la pression qui s’intensifie, le gouvernement fédéral doit montrer l’exemple en offrant les meilleures conditions de travail possible aux fonctionnaires tout en faisant économiser des fortunes aux contribuables. C’est prouvé : le télétravail augmente la productivité et le bien-être des travailleuses et travailleurs. Qu’est-ce qu’on attend? »

Nathan Prier, président national, Association canadienne des employés professionnels

« Le travail de qualité n’a pas d’adresse. L’important, c’est de bien servir la population. En misant sur le travail à distance et le télétravail dans la fonction publique, on peut réduire les dépenses publiques, stimuler la productivité et améliorer la vie des travailleuses et des travailleurs, ce qui profite à tout le monde. La question, ce n’est pas où, mais comment? »

Sean O’Reilly, président, Institut professionnel de la fonction publique du Canada

Les syndicats fédéraux pressent le gouvernement d’adopter des modalités de travail souples afin de permettre à son personnel d’être plus productif, de profiter d’une meilleure conciliation travail-vie personnelle et de réduire ses dépenses. Le télétravail ne devrait pas être un enjeu politique. Peu importe le parti au pouvoir, il demeure une option viable pour la fonction publique fédérale. En plus d’être économique, il augmente la productivité. Le télétravail, c’est l’avenir.

Le public aussi sortira gagnant, car la campagne consiste à faire du télétravail la norme pas seulement à la fonction publique fédérale, mais partout. Le gouvernement peut servir de modèle en matière de milieux de travail modernes, où télétravailler rime avec productivité. On invite donc la population à nous aider à passer le mot dans les médias sociaux en utilisant #DeNimporteOù. Ensemble, prônons le télétravail pour une saine fonction publique.