Lettre du président national de l’AFPC au président du Conseil du Trésor concernant l’unité de négociation FB

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Le président national de l’AFPC, Chris Aylward, a envoyé la lettre suivante à l’honorable Jean-Yves Duclos, président du Conseil du Trésor, le 26 octobre 2020.


Monsieur le Ministre,

Je vous écris pour vous transmettre des renseignements concernant un régime de retraite juste et équitable pour les membres de l’unité de négociation FB (le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada). Comme vous le savez peut-être, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) milite depuis de nombreuses années pour obtenir un tel régime pour les membres du groupe FB. Nous demandons un régime comparable à celui d’autres postes analogues dans la fonction publique, notamment à celui consenti à d’autres fonctionnaires chargés de l’exécution de la loi, dont les agents de la GRC et du Service correctionnel.

Les membres du groupe FB s’acquittent d’une gamme complète de fonctions d’exécution de la loi et travaillent main dans la main avec les forces de l’ordre et les services de renseignement et de sécurité. Malgré la pandémie actuelle, ces membres demeurent au service de la population canadienne, pour laquelle ils sont fiers de travailler.

Les agents des services frontaliers (ASF), qui forment la majorité des membres de l’unité de négociation, travaillent dans les aéroports, aux postes frontaliers terrestres, aux points d’entrée maritime ainsi qu’aux opérations postales de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Les ASF sont investis du pouvoir de saisir et d’arrêter et sont tenus de suivre périodiquement une formation sur les tactiques de maîtrise et de défense (FTMD), ce qui constitue une condition d’emploi. Depuis 2006, les ASF travaillant à des postes frontaliers terrestres et à des points d’entrée maritime portent une arme à feu. Cette initiative s’est étendue par la suite aux agents d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs, aux agents du renseignement et aux enquêteurs – trois groupes également tenus de suivre une FTMD périodiquement.

Le travail des membres de l’unité de négociation et les normes de condition physique auxquelles ils sont soumis correspondent en tout point à ce que l’on trouve dans d’autres organismes chargés de l’exécution de la loi, tant au palier fédéral (GRC et Service correctionnel) que provincial (Police provinciale de l’Ontario et Sûreté du Québec).

C’est en raison de la nature du travail et de ces normes que ces organismes offrent la retraite anticipée. Autrement dit, avec l’âge, il est de plus en plus difficile pour les agents de satisfaire aux normes. En vertu des lois sur les droits de la personne, l’employeur doit prendre des mesures d’adaptation jusqu’à la limite de la contrainte excessive. La retraite anticipée allège ce fardeau pour les employeurs et le personnel. Et c’est la même chose pour l’Agence.

Étant donné la nature du travail accompli par les membres du groupe FB et son importance pour la santé et la sécurité des Canadiennes et Canadiens, il est dans l’intérêt du gouvernement fédéral et de la population canadienne d’accorder à ces travailleurs l’accès à une retraite anticipée afin d’éviter les risques pour la santé et la sécurité publiques.

Il serait tout à fait normal d’accorder aux membres FB des avantages sociaux comparables à ceux offerts à d’autres agents chargés de l’exécution de la loi. D’autres fonctionnaires fédéraux qui doivent répondre à ces mêmes exigences professionnelles, comme les agents correctionnels, ont déjà droit à la retraite anticipée.

Par conséquent, nous demandons que les membres de l’Agence puissent prendre leur retraite sans pénalité cinq ans plus tôt que les membres actuels du groupe 1 du régime de retraite de la fonction publique, conformément aux Dispositions liées au service opérationnel pour les employés du Service correctionnel du Canada.

Pour que les membres du groupe FB aient droit à une retraite juste et équitable, il suffirait de modifier la Loi sur la pension de la fonction publique et son Règlement.

Les membres du groupe FB demandent un régime de retraite juste et équitable depuis de nombreuses années. Un sous-comité du Comité consultatif sur la pension de la fonction publique est actuellement saisi de la question. Nous vous demandons instamment de soutenir le travail de l’AFPC et d’appuyer les modifications législatives pour donner au personnel de l’Agence le même droit à la retraite anticipée que ce qui est accordé à de nombreux agents d’exécution de la loi au Canada.

Nous aimerions vous rencontrer par vidéoconférence pour discuter le plus tôt possible de cet important dossier.

En espérant avoir bientôt de vos nouvelles, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

Le président national de l’AFPC,
Chris Aylward

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Groupe FB : dépôt des revendications salariales

Membres

Chaque jour, d’un bout à l’autre du pays, les membres FB représentés par l’AFPC‑SDI risquent leur vie afin de protéger la population canadienne, que ce soit en défendant les frontières, en inspectant les marchandises dangereuses ou en dépistant la COVID-19 chez les voyageurs.

Durant cette ronde de négociation, notre équipe a défendu notre position : nous méritons une convention collective qui reflète notre incroyable dévouement et qui nous met au diapason d’autres organismes d’application de la loi au Canada.

Toutes nos revendications vont dans ce sens, qu’il s’agisse de la réforme des pensions, du temps rémunéré pour l’entraînement au maniement des armes à feu, du remboursement pour l’utilisation des champs de tir, des pauses-repas payées et d’une indemnité vestimentaire (tenues civiles) pour la communauté du renseignement, d’application de la loi dans les bureaux intérieurs et des enquêtes.

Lors de la dernière séance de négo, qui a eu lieu du 19 au 23 octobre, nous avons déposé nos propositions salariales qui font valoir l’importance d’établir la parité avec nos homologues des autres organismes d’application de la loi.

Une rémunération en phase avec la moyenne nationale

L’AFPC a mené une enquête auprès d’autres organismes d’application de la loi au Canada sur les taux de rémunération. Nous avons sondé des corps de police provinciaux (PPO, Sûreté du Québec et la force constabulaire de Terre-Neuve) et municipaux (Toronto, Montréal, région de Peel et Vancouver). Nos revendications prévoient des augmentations annuelles équitables et un ajustement au marché qui comblerait l’écart entre les salaires des FB et la moyenne nationale pour le personnel des forces de l’ordre.

Il faut discuter des mesures disciplinaires et des griefs de principe

Nous avons présenté des solutions pour régler certains problèmes à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le recours endémique aux mesures disciplinaires. Nous avons clairement dit que nous ne faisions pas confiance à la direction de l’Agence et que nous voulions de nouvelles protections pour nos membres. Nous avons également soulevé des questions concernant le processus de règlement des griefs, notamment qu’il est long et inefficace. L’ASFC a apporté des changements déraisonnables à sa politique concernant les cas d’employés trop payés à tort. Nous avons proposé de régler ces problèmes.

Enfin, notre équipe a abordé les problèmes entourant l’accès au congé avec étalement du revenu et le télétravail.

Zéro concession

L’Agence propose de remplacer l’avis de changement de quart de 7 jours par un avis de 48 heures, conformément à l’entente de les CX. Nous lui avons répondu que notre syndicat n’acceptera pas ce que la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et les CX ont accepté.

L’Agence propose aussi des concessions en ce qui concerne les mesures disciplinaires et les aménagements d’horaires de postes variables. Notre message à l’employeur était clair : nous sommes prêts à négocier, mais nous voulons des améliorations à l’ASFC, pas des concessions.

Prochaines séances de négociation

Des discussions sont en cours pour fixer les dates des prochaines séances de négociation en novembre. Nous espérons que l’employeur reviendra à la table et sera disposé à résoudre les questions en litige.

En demeurant solidaires et persévérants, nous pourrons faire des gains importants lors de la prochaine ronde de négociations. Nous avons fait des progrès incroyables pour les membres du FB dans le passé. Nous le ferons à nouveau.

Pour plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez la page du groupe FB de l’AFPC. Nous annoncerons les nouvelles dates de négociation dès qu’elles seront connues et continuerons de vous tenir au courant de l’évolution des négociations.

Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec la présidence de votre succursale.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

PA, TC et dédommagement Phénix : l’AFPC et le Conseil du Trésor signent les ententes

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L’AFPC et le Conseil du Trésor ont signé aujourd’hui les nouvelles conventions collectives des groupes PA (Services des programmes et de l’administration) et TC (Services techniques) qui ont été ratifiées par les membres le 28 septembre. Ces deux groupes représentent plus de 80 000 fonctionnaires. L’AFPC et le Conseil du Trésor ont également signé l’entente sur le dédommagement Phénix conclue l’été dernier.

Les parties ont signé séparément le protocole-cadre sur la négociation des conditions de travail des membres civils de la GRC, qui grossiront les rangs de l’AFPC.

Pour en savoir davantage, consultez la page suivante, sur le site de l’AFPC.[:]

L’équipe de négociation du groupe FB a besoin de votre soutien !

Photo of CBSA officer with orange epaulettes

L’équipe de négociation FB sera de retour à la table cette semaine !

En signe de soutien à l’équipe de négociation, nous demandons à nos membres de porter et d’afficher fièrement leur matériel syndical (ex. : épaulettes, lacets, bracelet, tasse) et de continuer à le faire jusqu’à ce que nous parvenions à une entente de principe.

Nous encourageons également nos membres à envoyer des photos d’eux portant ou affichant ces articles à comms@ciu-sdi.ca.

Note : en nous faisant parvenir leurs photos, les membres acceptent que le SDI puisse publier ces photos en ligne, y compris sur son site web et sur ses pages de médias sociaux. Pour ceux et celles qui portent un insigne nominatif, veuillez le retirer ou le masquer avant de prendre une photo.[:]

Foire aux questions (mise à jour) : dédommagement Phénix

Image conversation PSAC AFPC

L’AFPC a créé une foire aux questions portant sur l’entente sur les dommages causés par Phénix.

Pour en savoir davantage, consultez la page suivante : Foire aux questions – dédommagement Phénix.[:]

Bataille juridique pour protéger le recours aux congés payés 699 durant la pandémie

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Le 19 octobre, l’AFPC entend lancer une bataille juridique contre les modifications régressives et discriminatoires aux dispositions sur les « autres congés payés (code 699) » que propose le Conseil du Trésor.

En juin, l’AFPC a déposé un grief de principe à ce sujet en réponse aux restrictions que le gouvernement fédéral voulait imposer au recours à ces congés dans le contexte des soins aux enfants durant la pandémie.

Or, ces modifications ne tiennent pas compte des autres raisons, tout aussi légitimes, qui obligent parfois les parents à garder leurs enfants à la maison, même si les écoles et les garderies sont ouvertes. Ainsi, certains pourraient vouloir protéger un membre de la famille qui souffre de problèmes de santé sous-jacents le rendant plus vulnérable à la COVID‑19.

L’AFPC se présentera devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) pour établir la portée du grief de principe et obtenir des dates d’audience.

L’AFPC a déjà souligné que la nouvelle politique aura un impact négatif sur les femmes qui continuent, de manière disproportionnée, à s’occuper des enfants et des personnes âgées ainsi que des tâches domestiques. Elle pourrait également ouvrir la porte à la discrimination fondée sur la situation familiale, le genre ou le handicap à l’endroit des personnes ayant un handicap et de celles qui ont des obligations familiales, constituant ainsi une violation des dispositions de leurs conventions collectives et de la Loi canadienne sur les droits de la personne. D’ailleurs, la Commission canadienne des droits de la personne a informé la CRTESPF qu’elle entend présenter un mémoire à ce sujet.

La nouvelle politique pourrait entraîner des incohérences et des injustices, en plus de donner un trop grand pouvoir discrétionnaire aux gestionnaires.

L’AFPC s’oppose à l’usage des congés de maladie pour des cas liés à la pandémie

L’AFPC contestera également le libellé de cette politique qui prévoit que les fonctionnaires manifestant des symptômes de la COVID-19 ou ayant choisi de s’isoler devront utiliser leurs congés de maladie au lieu des congés 699.

L’AFPC estime que cette modification est discriminatoire et va à l’encontre des conseils éclairés des autorités de santé publique. En l’absence d’un vaccin et en raison de l’émergence d’une seconde vague pandémique dans plusieurs régions du Canada, les modifications proposées par le Conseil du Trésor sont prématurées et incohérentes devant l’ampleur de la crise sanitaire actuelle.

Il n’y a rien qui prouve que les fonctionnaires ont surutilisé les congés 699 durant la pandémie. En fait, d’après le directeur parlementaire du budget, les congés 699 ont été utilisés de façon modérée et coûtent très peu au gouvernement. Depuis que les différents ministères s’adaptent au télétravail, le recours à ce congé a diminué de 84 % d’avril à juin.

L’AFPC s’est engagée à faire en sorte que ses membres, particulièrement les femmes, les personnes soignantes et les personnes ayant un handicap, continuent d’avoir accès au soutien nécessaire et aux congés payés 699 durant la pandémie.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Négos du groupe FB : l’AFPC-SDI protège le travail de l’unité de négociation

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L’Agence des services frontaliers du Canada (l’Agence) a cédé aux pressions de l’AFPC-SDI et a cessé de confier à des étudiants le travail des agents des services frontaliers formés aux points d’entrée de Toronto.

En juillet, la direction de l’Agence à Toronto a mis en place de nouveaux quarts de travail qui ont été pourvus exclusivement par des étudiants. Les membres de l’AFPC-SDI avaient d’abord refusé de discuter d’un aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) temporaire, craignant que l’employeur n’abuse de cette entente.

Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte contre l’Agence/Conseil du Trésor pour pratique déloyale de travail auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

La seule façon d’assurer la sécurité de la population et de nos frontières, c’est de pourvoir les postes aux points d’entrée par des agents et agentes des services frontaliers formés de l’Agence.

À la lumière des actions en justice entreprises par le syndicat, la direction de l’Agence à Toronto a annulé les changements effectués en juillet. L’AFPC va donc retirer sa plainte.

Notre équipe de négociation AFPC-SDI a déjà déposé des revendications dans le cadre des négociations nationales pour protéger les membres contre tout changement unilatéral aux horaires et pour défendre le travail de l’unité de négociation. Nous ne sommes pas contre l’idée d’offrir une formation et des possibilités d’emploi aux étudiants. Nos revendications visent justement à empêcher l’employeur de recourir à des étudiants comme main-d’œuvre à bon marché. On ne devrait jamais embaucher d’étudiants pour remplacer des agents expérimentés dans les points d’entrée de l’Agence.

La loi précise que toutes les questions faisant l’objet de négociations continuent de s’appliquer jusqu’à ce que les parties aient conclu une nouvelle entente. Il y a donc un gel des conditions de travail des membres, sauf si le syndicat accepte les changements envisagés par l’employeur. Nous n’avons pas été consultés à propos des changements apportés. Nous n’acceptons pas que les agents des services frontaliers soient remplacés par des étudiants et nous nous opposons aux changements d’horaire imposés par l’Agence.

Autres contestations judiciaires contre l’Agence

Nous avons d’autres affaires judiciaires en cours concernant la sous-traitance du travail des agents des services frontaliers aux commissionnaires à l’aéroport international Pearson et la modification des quarts de travail aux opérations postales de Vancouver. De plus, nous sommes à l’étape de la médiation concernant des plaintes liées au congé avec étalement du revenu et aux horaires comprimés. Notre différend avec l’employeur au sujet de sa politique sur le port d’un insigne nominatif n’est toujours pas réglé.

Nous continuerons de mener des actions en justice contre l’Agence tant et aussi longtemps qu’elle ne respectera pas ses obligations légales et contractuelles.

Pour obtenir plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez la page du groupe FB de l’AFPC. Nous annoncerons les nouvelles dates de négociation dès qu’elles seront connues et continuerons de vous tenir au courant de l’évolution des négociations.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Victoire : la Cour suprême réaffirme l’égalité des femmes au travail

L’AFPC se réjouit de la récente décision de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Fraser, qui réitère l’obligation des employeurs de traiter les femmes de façon égale et sans discrimination – une protection garantie par l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés.

En 1997, la GRC a mis en place un programme permettant à un maximum de trois employés de se partager les tâches d’un poste à temps plein au lieu de prendre des congés sans solde. Le programme a été particulièrement populaire auprès des femmes, qui cherchaient à réduire leurs heures de travail pour s’occuper de leurs enfants. Le partage d’emploi les a toutefois pénalisées, car il ne leur permettait pas de rattraper leurs cotisations au régime de retraite, une option offerte aux employés utilisant d’autres types de congés.

La Cour suprême a maintenant statué que cette divergence constitue une violation des droits accordés aux femmes par la Charte et a ordonné à la GRC d’offrir une option de rachat de pension à toutes les personnes qui ont participé au partage d’emploi. Globalement, cette décision est un rappel aux employeurs d’un bout à l’autre du pays : tous les programmes et politiques de ressources humaines doivent promouvoir l’équité et prévenir la discrimination à l’égard des groupes historiquement défavorisés.

Bien que la poursuite ait été intentée par trois agentes de la GRC (maintenant à la retraite) qui n’étaient pas membres d’un syndicat, l’AFPC a appuyé leur cause en intervenant auprès de la Cour suprême.

« L’AFPC remercie Joanne Fraser, Allison Pilgrim et Colleen Fox de leur courage, et les félicite de cette importante victoire, souligne Chris Aylward, président national de l’AFPC. Traiter les femmes sur le même pied d’égalité, c’est veiller à ce qu’elles ne soient pas pénalisées si elles prennent un congé pour s’occuper de leurs enfants. C’est une autre étape décisive dans la longue lutte de notre syndicat en faveur de l’égalité des sexes. »

Voici un aperçu des actions menées par l’AFPC pour appuyer les femmes et les services de garde d’enfants :

  • 1980-1990 : Des dizaines de milliers de membres de l’AFPC – les femmes au front – lancent une grève majeure en 1980 contre le gouvernement libéral de Pierre Elliott Trudeau. Leur action porte fruit : les femmes obtiennent un congé de maternité payé. C’est un gain historique pour les mères, qui peuvent s’occuper de leurs enfants sans crainte pour leur revenu. Suivront un congé payé pour les deux parents et le remplacement du plein salaire pendant un an.
  • 1989-1991 : L’AFPC conclut une entente avec le Conseil du Trésor. Ce dernier rédigera une politique favorisant la création de garderies en milieu de travail ouvertes aux membres de l’AFPC et au grand public.
  • 1999 : Le syndicat négocie un fonds spécial pour la garde d’enfants afin de répondre aux besoins de ses membres à Postes Canada.
  • 2004-2014 : L’AFPC soutient Fiona Johnstone, une de ses membres à l’Agence des services frontaliers du Canada qui s’est vu refuser une mesure d’adaptation pour la garde d’enfants. Ce combat d’une décennie se termine en 2014, lorsque la Cour d’appel fédérale confirme la décision du Tribunal canadien des droits de la personne : l’employeur a fait preuve de discrimination à l’endroit de la plaignante. Cette décision, qui fait jurisprudence, doit maintenant être suivie par tous les grands employeurs du pays.
  • 2005 : Grâce aux efforts de sensibilisation menés pendant plus de 10 ans par l’AFPC, d’autres syndicats et des groupes de femmes, le gouvernement fédéral signe une série d’ententes sur le financement des services de garde avec les provinces et les territoires, ouvrant la voie à un réseau pancanadien de garde d’enfants. Mais un an plus tard, le gouvernement Harper, nouvellement élu, les abolit toutes.
  • 2010-2020 : En collaboration avec d’autres syndicats et des champions de la petite enfance, l’AFPC intensifie ses pressions auprès des politiciens fédéraux en vue de mettre sur pied un réseau pancanadien de garde d’enfants financé par l’État. Parmi les campagnes menées, citons : Repensons les services de garde, Services de garde 2020Vous ne pouvez pas emmener vos enfants au travail et Des services de garde éducatifs pour tous.
  •  2020 : L’AFPC dépose un grief de principe contre le Conseil du Trésor au sujet des changements à la politique d’utilisation du congé 699 durant la pandémie pour s’occuper des enfants et d’autres membres de la famille.
  • 2020 : Dans la foulée des pressions exercées en faveur d’un réseau national de services de garde, le gouvernement de Justin Trudeau s’engage à « réaliser un investissement important, soutenu et à long terme dans la mise en place d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada ». Le plan appuiera des millions de familles partout au pays, favorisera une solide reprise économique et aidera les femmes à conserver, malgré la pandémie de la COVID-19, les gains sociaux et économiques acquis au cours des trente dernières années.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]

Les membres du groupe SV ratifient leur nouvelle entente

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Les membres de l’AFPC du groupe Services de l’exploitation (SV) ont voté pour leur entente de principe.

L’unité représente près de 10 000 fonctionnaires fédéraux qui se sont surpassés pour venir en aide aux Canadiens et Canadiennes durant la pandémie.

La nouvelle convention collective du groupe SV couvre la période 2018-2021. L’entente prévoie des salaires équitables et de meilleures conditions de travail, sans aucune concession.

« Je suis fier des membres élus de nos équipes de négociation et de leur dévouement inébranlable au cours de cette ronde de négociations, a déclaré Chris Aylward, président national de l’AFPC. Grâce au travail acharné et à la solidarité de milliers de membres partout au pays, nous avons pu négocier des ententes équitables. Et nous continuerons de les améliorer durant la prochaine ronde. »

Prochaines étapes

Au cours des prochaines semaines, l’AFPC rencontrera les représentants du Conseil du Trésor pour parapher la nouvelle convention collective. À l’exception des dispositions pécuniaires, qui sont rétroactives, les nouvelles modalités entrent en vigueur au moment de la signature.

L’employeur dispose de 180 jours à compter de la signature du contrat pour mettre en œuvre les augmentations salariales, les ajustements salariaux et les indemnités. Comme il est expliqué dans la trousse de ratification, l’AFPC a négocié un paiement forfaitaire de 500 $ pour compenser le long délai de mise en œuvre des conventions collectives.

L’AFPC informera ses membres lorsque l’entente sera signée. Assurez-vous de mettre à jour vos coordonnées dans le portail des membres.

Groupes FB, Parcs et ACIA

Les membres des unités Parcs et ACIA votent entre le 5 octobre et le 4 novembre.

Les membres du groupe des Services frontaliers (FB) sont toujours en pourparlers.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Les membres des groupes PA, TC et EB ratifient leurs nouvelles ententes avec le Conseil du Trésor

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Les membres de l’AFPC des groupes PA (Services des programmes et de l’administration), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie) et ceux du SEI (Agence du revenu du Canada) ont majoritairement voté pour leurs ententes de principe respectives. Ces quatre unités représentent près de 110 000 fonctionnaires fédéraux qui se sont surpassés pour venir en aide aux Canadiens et Canadiennes durant la pandémie.

Les nouvelles conventions collectives des groupes PA, TC et EB couvrent la période 2018-2021, tandis que l’entente de l’AFPC-SEI couvre la période 2016-2021. Toutes ces ententes prévoient des salaires équitables et de meilleures conditions de travail, sans aucune concession.

« Je suis fier des membres élus de nos équipes de négociation et de leur dévouement inébranlable au cours de cette ronde de négociations, a déclaré Chris Aylward, président national de l’AFPC. Grâce au travail acharné et à la solidarité de milliers de membres partout au pays, nous avons pu négocier des ententes équitables. Et nous continuerons de les améliorer durant la prochaine ronde. »

Prochaines étapes

Au cours des prochaines semaines, l’AFPC rencontrera les représentants du Conseil du Trésor et de l’ARC pour parapher les nouvelles conventions collectives. À l’exception des dispositions pécuniaires, qui sont rétroactives, les nouvelles modalités entrent en vigueur au moment de la signature.

Les deux employeurs disposent de 180 jours à compter de la signature des contrats pour mettre en œuvre les augmentations salariales, les ajustements salariaux et les indemnités. Comme il est expliqué dans les trousses de ratification, l’AFPC a négocié un paiement forfaitaire de 500 $ pour compenser le long délai de mise en œuvre des conventions collectives.

L’AFPC informera ses membres lorsque les ententes seront signées. Assurez-vous de mettre à jour vos coordonnées dans le portail des membres de l’AFPC.

Groupes SV et FB, Parcs et ACIA

Les membres du groupe Services de l’exploitation (SV) ont jusqu’au 5 octobre pour se prononcer sur leur nouveau contrat, tandis que ceux des unités Parcs et ACIA voteront entre le 5 octobre et le 4 novembre.

Les membres du groupe des Services frontaliers (FB) sont toujours en pourparlers.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]